Ce post va être un peu hors sujet, parce que je vais plus parler de moi que de dmxe, ou autre produit psychoactif.
Physiquement, mon corps doit bien fonctionner parce que mon œil guérit à vitesse grand V.
Psychologiquement, les premiers jours d'hôpital ça allait bien, franchement bien. Mais là depuis 2 jours je sais pas si ma "bêtise" de la semaine dernière est la cause ou la conséquence de mon état actuel. Et ce que je me voilais la face ces derniers mois, et ce que j'ai mis la barre trop haute psycholoquement le mois de septembre, octobre, novembre, décembre, début janvier à chercher un travail, faire une formation de 2 mois pour personnes rqth qui valait rien. Avoir des espoirs de reconversion, mais que j'arrive pas à gérer car je ne sais pas quelle formation exacte il me faudrait, je me dis depuis longtemps au fond de moi que je gâche ma vie (c'est ce qui rode quotidiennement dans le genre d'esprit qu'est le mien. Je me ressasse le passé, ma sœur qui s'est donnée la mort en se defenestrant à 25 ans alors qu'elle avait tout pour réussir, même + que moi.
Alors, comment ne jamais se dire: si ma sœur, le même sang que moi à abandonné la vie si vite, en étant très au courant de ses qualités qui aurait pu la projeter vers une belle vie rythmée par des réussites. Alors moi ? Un type qui a arrêté un DUT dans mon début de vie adulte. Me retrouver dans un travail tellement banal et pas valorisant pendant deux décennies, pour avoir été rejeté dès qu'ils avaient plus besoin de moi (0 reconnaissance, alors que depuis le début je cours après la reconnaissance, même microscopique)... Et galèrer depuis 2017 comme un shlag à rien trouver. Donc forcément un cercle vicieux se met vite en branle : pas réussir ou pas avoir été accepté -> psychotage -> baisse de confiance en soi -> mauvais mood pour réussir ou être accepté -> rebelotte, à l'infini.
Donc la tristesse me bouffe ces temps ci, crises de pleurs intempestifs, idées noires...
Suis je devenu un handicapé dans le sens péjoratif du mot handicapé ? J'ai l'impression d'être ça, ou au moins le toucher du doigt.
J'ai longtemps plus expérimenté un mal être aussi puissant, aussi dur à vivre, dur à lutter.
Mon problème je le connais, j'ai perdu "grâce" aux deuils consécutifs de ma sœur, de mon père, mes addictions, je me sens comme une merde, une grosse merde. Et c'est pas super agréable.
J'essaye tout pour que ça s'arrange, que j'arrive à donner l'impulsion pour remonter quand on touche le fond, mais à la place j'ai l'impression de me noyer, petit à petit, parce que je suis au fond du trou et que je ne sais pas comment remonter....
Merci aux lecteurs, et désolé de pas vous transmettre une bonne humeur contagieuse, et faire l'inverse.