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Dérivés du Fentanyl

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Paupiiette
  • Date de début Date de début
Et, voilà, "l'avertissement d'Ouro" à son sujet est tout à fait impressionnant, utilement et éloquemment raconté, camarade, bravo !

Yapadkoi, avec plaisir.
 
Fervent adepte de l'euphorie opioïque je peux dire que le fentanyl est vraiment loin de l'être. Et encore moins le butyr qui t'envois à la morgue en 2-2 ! c'est vraiment dingue la puissance de ce truc ! surtout que comme la dis Ouro il n'y a que la première taff qui est chouette après c'est l'envois direct au paradis des crampes de ventre et de la gerbe à ne plus savoir bouger pendant de longues heures !

butyr-fent => trop dangereux, anti-thèse de l'euphorie. je me rappelle plus trop mais je crois que j'ai faillit y rester ahah. En tout cas plus jamais !
acryl-fent => n'a aucun effet
fentanyl => je m'étais procurer une fois des patchs de fentanyl que j'ai fumer (genre 8-10 patch)... quand on est con, on est con .. ça ne me fesaient pratiquement rien et à la fin de la semaine je pensais que mes poumons allaient lacher en vue de tous le plastoc fumé ..

En tout cas si vous testez soyez bien entouré et attentif aux dosages. Même les plus avertis (sont con..) ne sont pas à l'abris avec ce genre de chose ^^
 
Le shop dont vous parlez qui vendait de la butyr fent vendait de la daube. Aucun effet sur moi non plus. Pourtant les gens jurent que ce qui est disponible aujourd'hui sont des vrais produits très euphorique.
Il y a PFBF et u-47700 acetyl fent aussi qui arrache comme il doit. Par contre acetyl fent est très similaire au fentanyl en effets pas beaucoup d'euphorie. PFBF et u 47700 sont des winners par contre. PFBF un high type oxycodone. Énergique. Très très euphorique.
U 47700 est une expérience type morphine, + sedaté et moitié sommeil.
Les deux sont au même rang que l'hero de rue, parait il. Perso j'ai testé oxycodone c'est pas de la rigolade. Bcp disent aussi que PFBF ressemble a hydromorphone IV. Les deux produits sont en spray nasal. Je vais peut être avoir PFBF je vous dirai comment c'est.

EDIT: PFBF a laissé un empreint sur moi, je crois que j'ai la fièvre des opiacés dorénavant. Pourtant j'ai teste des opiacés forts avant mais jamais eu une tel envie de reconsommer.
Le high est TRES euphorique. Rien a voir avec l'analgésie stérile de fentanyl. J'ai des cravings je crois. Pas très fortes mais ils sont la. C'est le high le plus divin que j'ai connu jusqu'ici. Le mois prochain je le mélangerait avec u47700 pour un effet spectaculaire parait il. A suivre...
 
De nouveau j'aurais aimé en faire un topic, mais bon je vous explique


Je suis sous methadone depuis un moment , et le coté de ce traitement de substitution qui m'angoisse, c'est la longeur du temps necessaire pour decrocher physiquement.

La came t'est en cold turkey 1 grosse semaine
La metha c'est un gros mois, parfois 2 selon les personnes ( j ai deja lu des gens qui on pris encore plus de temps mais c'est des cas isolé )


Du coup a partir du moment ou t as profité de la metha pour te stabiliser, repasser par un autre opi pour eviter un manque aussi long peux sembler une bonne idée.


Mais comme trouver de la came correcte c est dur, c'est cher, et c'est jamais qualité pharmaceutique ( sans dec)

Je pensais faire ca avec un dérivé de fentanyl, mais je ne parviens pas a trouver combien de temps dure le mode dinde froide avec le fenta et surtout avec ses derivé rc ( mais ca dois etre semblable )


Si quelqu'un peux eclairer ma lanterne, j'en ai vrmt marre de la metha j'aimerais me débarasser de ce putain de boulet au pied.
 
Le problème c'est que si tu passes au fentanyl tu pourras pas remettre à zéro ton sevrage à la métha. faudra attendre 1 ou 2 mois de fentanyl pour pouvoir te dire, peut-être que si j'arrête, le sevrage durera pas très longtemps. L'un n'annule pas l'autre instantanément...

Et "l'avantage" de la metha c'est que le craving est moins fort. le coté "flash, méga plaisir d'un coup puis redescende brutale" ça incite à taper beaucoup...


Oui, c'est vraiment hard d'arrêter la méthadone rapidement... T'es à combien de mg ?

Sinon tu peux essayer d'autres trucs. l'Iboga ?
 
Déjà tester le butyr-fentanyl une fois j'ai cru que j'allais crever. L'impression de plus savoir respirer et une faiblesse. J'ai jeter le pochon, heureusement c'était pas une grosse quantité. Argent jeté par les fenêtres mais je m'en porte mieux. Il y a bien mieux :)
 
Petite question toute "simple" Paupiiette si tu suis encore ton topic :
Pourquoi tu veux prendre du Fentanyl précisément.
Ya un tas d'opis plus safe avant de commencer avec ça.De plus si t'as aucune tolérance opis tu vas pas kiffé tu vas juste gerber...
Donc ça m'interpelle: pourquoi ?
 
J'ai commandé du Furanyl Fentanyl récemment. Un gramme qui contenait 40 mg si j'me souviens bien et le reste de la caféine. Comme quoi ca agit à très faible dose. J'avais une certaine appréhension d'autant que la question de la répartition m'inquiétait un peu.

J'ai commencé par une toute petite pointe pour vérifier. Et ensuite j'me suis fait des petites traces qui s'agrandissaient. C'est que c'est très addictif... Les effets durent 1 heure à peu près, ce qui peut être assez pratique mais d'un autre côté, on a tendance à y revenir souvent. Les 1ères fois j'ai une envie de gerber pendant 1/2 min. Mais je ne l'ai plus eu sur les prises suivantes. J'en ai pas mal pris pendant 3 jours et j'ai filé le reste du pochon à un pote qui l'a terminé.

Les effets sont très euphorique. Ouroboros les décrivent bien. Sensation de chaleur, on se croit dans du coton... Heureusement que je n'ai pris qu'un gramme. Je ne sais pas si j'en recommanderai mais l'idée me taraude par moment. Et oui en effet, il faut faire attention avec ce genre de molécule.

Je n'ai pas contre ressenti aucun effet relatif au sevrage des opiacés. Et ce n'est pas plus mal.
 
Je me permet un petit up parce que je n'arrive pas a trouver d'info sur la durée du manque avec le fentanyl.

Merci d'avance
 
J'ai l'impression que la durée du manque des différents opis est corrélée avec la demie-vie du produit, la durée pendant laquelle il reste dans le corps. Mais à mon avis tu cherches la petite bête. Déjà y'aura pas de données scientifiques là-dessus, juste des retours d'usagers. Et c'est une illusion de chercher l'opis qui aura le manque le moins long pour arrêter. Enfin c'est mon avis.
 
Le manque dépendra de :
La brutalité de ton sevrage. Plus c’est progressif mieux c'est pour le corps et l'esprit.
Du temps que tu en a consommé.

Si et je dis bien SI c'est comme pour la morphine je dirais : 1 bonne semaine de manque physique. Et un temps indéfini pour le manque psychologique (valable pour tous les opis ça bah ouais faut pas se lancer si t'es pas prés à perdre de longues année d'espace mentaux qui ne seront consacrés à ne penser qu'a ça...).

Si t'es deja dedans bon courage.
Et si les soupçons de Lotre sont avisés bah réfléchis bien. Vraiment.
 
Tu risques de devoir te taper du fentanyl pendant tout le temps de ton sevrage à la métha. ça la remplace pas comme par magie. Et se taper du fentanyl pendant un mois je crois que ça peut faire mal...
 
Ces derniers temps je lorgnais du côté du deep web, de la china white et de tout ces dérivés du fentanyl...
J'approche de la fin de mon traitement(pour la deuxième fois de manière concrète), et ayant coupé les ponts avec tout mes plans came,
j'avais des petites pulsions concernant l'envie d'un extra.
J'ai de l'opium, et je crois que je vais rester coller à ça.
J' ai abandonné l'idée du deep web, parce que je rechuterais dans une dépendance profonde.
Came et coke dans la boite au lettre, c'est le début de la fin...
Du coup, j'ai pensé à une petite expérience avec un dérivé du fentanyl, que ce soit le butyl, le furanyl ou l'acetyl...
Après de longues recherches sur les forums anglophones, je réalise que c'est pas le moment de tester les dérivés du fentanyl !
J' abandonne...
Trop d'inconvéniants.
Même pour s'en servir dans le cas d'un sevrage, vaut mieux se rabattre sur un autre opiacé.
Il faut doser au milligramme, pour certains comme le furanyl, la durée de l'effet est ridicule et la demi vie très longue.
Ceux qui se sont risqués à un usage quotidien se retrouvent piégés, avec des manques difficiles voir impossibles à calmer, une humeur suicidaire
et le sentiment d'une vie foutue. Comme l'héro mais en pire !
Les plus audacieux (inconscients) sont morts d' overdose.
Quand bien même, certaines t'offrent un bon flash, j'ai pas envie de savoir.
Perso, avec les speedballs, j'ai déjà donné.
Un plaisir inégalable pour une souffrance inégalable...
Merci mais ça sera sans moi !
Parce que je suis tombé dans la shooteuse il y a des années, j'ai compris avec le temps,
qu'il ne fallait pas que j'essaye la methamphetamine ou cette famille des fentanyls, même une seule fois.
Sous peine de me créer de nouveaux problèmes.
Parfois le meilleur moyen de ne pas couler, c'est de ne pas faire trempette... Même UNE seule fois.
Je me connais assez pour savoir qu'un seul saut suffirait à me faire couler.
Il faut l'admettre, j'aime trop le "flash" et je ne peux pas me maîtriser.

Quand on commence à se reconstruire et à avoir un souvenir lointain du flash, il faut tout faire pour ne pas réveiller ce souvenir.
Evitez cette expérience. pensez à vous, à vos proches.
 
FreaKaciD a dit:
Quand bien même, certaines t'offrent un bon flash, j'ai pas envie de savoir.
Parce que je suis tombé dans la shooteuse il y a des années, j'ai compris avec le temps,
qu'il ne fallait pas que j'essaye la methamphetamine ou cette famille des fentanyls, même une seule fois.
Sous peine de me créer de nouveaux problèmes.
Parfois le meilleur moyen de ne pas couler, c'est de ne pas plonger... Même UNE fois.
Je me connais assez pour savoir qu'un seul saut suffirait à me faire couler.

T'es plutôt lucide (même si on sent une certaine tension: attirance/ répulsion), et c'est clair que si tu t'es fais chié à couper tous les ponts avec tes anciens plans, ça serait dommage de replonger avec ces dérivés (ou par le DW) !
 
FreaKaciD a dit:
Quand on commence à se reconstruire et à avoir un souvenir lointain du flash, il faut tout faire pour ne pas réveiller ce souvenir.
Evitez cette expérience. pensez à vous, à vos proches.

C'est aussi le moment de penser au manque, à cette galère immonde. Aux plaies dans les bras parce qu'on n'a plus qu'un ou deux points d'entrée. A la sensation de vie foutue ouais comme tu dis. A la santé qui se barre, aux séquelles qui n'empêchent pas de se faire shoot après shoot, au mensonge généralisé à l'entourage et à la thune dépensée.
 
Quand bien même, certaines t'offrent un bon flash, j'ai pas envie de savoir.

Certains trouvent une bonne euphorie dans le fentanyl et consort, mais pour te prouver que c'est loin d'être si mythique pour tout le monde, moi je trouve ça raide mort comme défonce. Je suis physiquement cassé à mort, trop anesthésié pour profiter du temps qui passe pendant ta défonce. Ça dure pas longtemps, ça accroche, c'est la merde a doser... Ce produit est utilisé par la médecine comme anesthésiant, et on le sent bien dans l'effet. Ca tue le coté récréatif! Si t'as réussi à t'éloigner de l'héro, ça serai vraiment bête de réveiller des démons pour un truc potentiellement aussi bof!

N'ayant jamais gouté l'opium, je ne peux pas comparer, mais il m’apparait évident que le ratio plaisir/risque est meilleur pour une conso régulée d'opium par voie orale plutôt que du fentanyl pharmaceutique, sans parler des dérivés de fentanyl du marché des RC encore moins dosables. Ca me parait pas si bête ce coup là de comparer weed/cannabinoïdes et opium/dérivés du fentanyl, moi qui d'habitude ne jure que par le "tout chimique".
 
Punaise, camarade Toxiconaute, arrête un peu de lorgner du côté d'un produit opioïde pour décrocher d'un autre produit opioïde, ça tourne en rond !

Organise ta décroche (si c'est c'est vraiment ça que tu veux) en réduisant la dose avec la progressivité appropriée ; va à la piscine (ou autre activité physique préférée) aussi souvent que possible dans la journée ; soit pourvu de l'herbe qui fait du bien à tout et fais-en usage le soir. Yes, you can ! ;-)

Quand on arrive (finalement ;>) à faire une période de break, le changement d'état est extra à ressentir. Comme est extra le retour (pour moi) au joint, qui finit par arriver à un moment. ;)
 
T'as arrêté les opi Lee-O ?
 
Oui, Lotre. Comme je l'ai écrit en février sur ce fil, si je voyais passer de l'op', j'en choperai sans problème, parce qu'en ingestion et pris dans la nature ou en tout cas pas en ville, c'est quasi divin et c'est le seul bon mode de profiter des opiacés (sauf usage médical de l'analgésique suprême qu'est la morphine). Mais bon, personne n'en ramène plus, apparemment (quel dommage !).

Et pour répondre au côté sous-jacent de ta question : je ne sais pas si c'est une question de génétique, de tempérament, de caractère ou "all of the above", mais j'ai une capacité supérieure à la moyenne à "gérer" mes toxicomanies (qui sont donc moins "manies" que pour d'autres) dans un esprit de juste mesure, et à sortir d'une dépendance physique quand c'est le moment.

J'ai shooté de 1974 à 1980 (parfois de la morph', surtout de la "poudre") sans jamais passer "junkie". C'était 2-3 fois par semaine, jamais tous les jours. Et quand j'ai rencontré mon Américaine à Paris en 1980, c'est naturellement que j'ai arrêté (de son côté, elle tirait sur le pétard à cette époque, mais c'était tout).

Côté cannabis, je suis bien "abonné" à mon joint du soir et parfois dans la journée depuis plus de 40 ans avec peu de breaks (toujours bienvenus, néanmoins), mais pour moi, ce n'est pas une assuétude, c'est juste que c'est objectivement bon pour moi. :)

Je pense (et je vis selon ce principe) que pour "psycho-voyager" en restant bien du côté de la vie, il faut bien s'occuper de son corps (qui nous récompense d'ailleurs en endorphines quand on le fait). Surtout passé 50 ans. Moi, maintenant, c'est 15 minutes de gym tous les matins, douche froide dans la foulée, parfois un peu de muscu, et carte annuelle de piscine utilisée au moins une ou deux fois par semaine. :nod:
 
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