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Banni
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Stop le flood
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Guigz a dit:C'est un test...c'est ça?
Les enfants je suis modo anti-flood, alors attention a vos fesses.
1 page de post "msn style" c'est la limite...
Donc:
"le capitalisme ça craint et c'est en train de faire partir tout en latte. En plus personne réagit."
Mais encore?
Il n'y a peut être pas vraiment d'issue. Surtout si nous, les pays riches voulons garder notre train de vie plutôt bien confortable.
Guigz a dit:Donc:
"le capitalisme ça craint et c'est en train de faire partir tout en latte. En plus personne réagit."
Mais encore?
Est-ce que les nations existent ?
Les nations ont été créées à partir de réalités communes pour servir des intérêts précis, et surtout à partir de mythes, tout comme la domination masculine par exemple s’appuie sur ses propres mythologies. Cependant, même un découpage fictif ou importé peut s’enraciner socialement dès lors qu’il devient hégémonique et demeure patronné par l’instance coercitive suprême que représente l’État.
Il serait nettement plus facile de dire que puisque les nations sont une création artificielle, il n’y a qu’à feindre de les ignorer. Il n’empêche que si l’on veut surpasser un jour les catégories qui participent à l’exploitation du plus grand nombre, il s’agit de raisonner à partir du monde social tel qu’il se présente aujourd’hui, et non à partir de ce qu’on voudrait qu’il soit. Dès lors comment passer outre un découpage qui profite exclusivement aux différentes classes dominantes ? Réponse : en faisant la promotion en actes d’une organisation internationale. De la même manière que le tracé des frontières étatiques a généré des routines organisationnelles (même les anarchistes peinent à s’organiser efficacement au-dessus de l’échelon national) et des croyances collectives (qui n’a jamais ri à une blague sur les Belges ?), la mise en place, dès aujourd’hui, du fédéralisme à différentes échelles porte en lui la contestation en actes d’un ordre social compartimenté et la remise en question des différentes mythologies nationales qui en découlent.
Un exemple enrichissant peut être vu dans l’activisme des Anarchistes contre le mur, militantEs (essentiellement israélienNEs) contre la colonisation israélienne. Se démarquant de la plupart des organisations de la gauche mondiale qui souhaitent pieusement la constitution d’un État unique et multi-culturel, les Anarchistes contre le mur soutiennent les revendications portées localement par la population palestinienne, c’est-à-dire se protéger une fois pour toutes de la domination orchestrée par l’État israélien, y compris en accédant à une entité politique souveraine si c’est le souhait des PalestinienNEs. Mais cela ne les empêche pas d’œuvrer au quotidien pour la solidarité entre les peuples.
C’est en effet par le biais d’une solidarité sans faille contre les mécanismes de la colonisation, que nos camarades comptent bien renverser l’injonction faite aux israélienNEs et aux palestinienNEs de vivre dos à dos, et les représentations de haine qui en découlent. C’est en poursuivant sur cette voie que le slogan «Pas de guerre entre les peuples» trouvera un jour ou l’autre son effectivité.
Ce sont les actes et non les discours qui font bouger les choses. État et nation travaillent l’un pour l’autre dans la plus grande réciprocité : en renforçant l’arsenal législatif de l’un, s’en suit la nécessité d’entretenir la vénération de l’autre. Et toutes les postures dissidentes du monde pourront dénoncer la vacuité du concept de communauté nationale, le seul maintien des institutions étatiques suffira au renouvellement des croyances qui les accompagnent. Cela nous amène à conclure sur les risques de «l’idéalisme» (notion que toutE anarchiste devrait considérer comme insultante lorsqu’elle sert à qualifier notre projet de société). Il est vain de vouloir combattre ce qui nous opprime avec des mots, sans parallèlement défendre leur dépassement : la mécanique organisationnelle génère les représentations nécessaires à son propre maintien. Les nations, tout entières historiques et politiques, sont mortelles. Et de l’avis même de Renan, le libéral : «Les nations ne sont pas quelque chose d’éternel, elles ont commencé, elles finiront.»
ça mange du pain , se promene avec la chevrlRotine au cas ou les maures (aka bougnoules) passent la failles des pyrénées, et ca a toujours un sauciflard dans le slip , et un autre dans ... ouais non rienLibertin a dit:Un français c'est un éleveur de brebis qui boit du vin et mange du fromage... :roll:
Tiax a dit:Histoire de faire style je-participe-à-des-sujets-sérieux
je dirais qu'autant j'estime que l'identité culturelle ça nique tout
autant l'identitée nationale ça sux hardcore.