Toute drogue produit une caricature de nous-même en un sens, à ceci près que l'alcool nous caricature très vite sous le prisme du déchet :mrgreen:
Mais une fois trouvé le sursaut d'énergie qui permet de dépasser la honte, ça permet une découverte de soi même très psychonautique.
Et j'ai pu constater un truc, mais dans les rares périodes où je suis particulièrement équilibré, où je ne fais pas de rétention d'énergie (du type je-rumine-certaines-pensées par ex.), bref les périodes où je médite quoi :weed: et bah l'alcool ne me fait plus du tout le même effet. J'vais toujours marcher de travers passé une certaine dose, mais le craving qui pousse à prendre un dernier shot inutile disparaît. La parole aussi sera + libre, mais je ne la sens pas en contradiction avec moi-même le lendemain, et je prête une oreille beaucoup plus lucide aux conversations (pas complétement lucide non plus, faut pas déconner !). M'bref, l'état devient physiquement agréable et ça devient très plaisant de se couler dans la fluidité sociale générale.