Intéressant ce topic... J'me retrouve pas mal dans certains posts, beaucoup moins dans d'autres : ayant arrêté la clope sans difficulté, j'ai assez peu de compréhension pour les gens qui galèrent avec ça... et peuvent pas s'empêcher de fumer à l'arrière de ma voiture sur des trajets de moins d'une heure!
(Oui, oui, c'est toi que je vise, crapule ! :P )
En ce qui me concerne, les drogues avec lesquelles je me sens le plus en danger, ou disons sur une pente glissante, ce sont les stims.
Le premier (gros) problème que j'ai rencontré, c'est le crack. J'étais jeune... enfin pas tant que ça en fait, mais j'étais immature ; on m'avait dit de pas essayer, prévenue que c'était super-addictif, blablabla... et moi évidemment j'ai foncé tête baissée parce que bien sûr je pensais être plus forte que tous ces vieux cons moralisateurs qui étaient tombés dedans parce qu'ils avaient pas été foutus de faire gaffe. La dépendance, c'est bon pour les autres, pas vrai? Tu parles, sale petite conne !!
Ouroboros a dit:
et ces putain de soirée ou personne parle et ou tout le monde fixe la bouteille , l'oeil luisant , la levre moueuse et la jambe tremblotante ( putain mais qu'ess qu'il fume lentement ca connar pourquoi on a pas fait 2 bouteille PUTAIN EN + j suis sur qu'il c'est fais une plus grosse tache que moi ....blablabla.
Voilà quoi, no comment. Pas grand chose à ajouter, les soirées et les histoires de crackers se rassemblent toutes. Cinq mois et 4.000€ de perdus ; sans parler des poumons, du craving, de l'aliénation...
Bien contente d'en être revenue et de plus toucher à cette merde.
Avec le speed, ça a été différent, beaucoup plus long à s'installer, mais beaucoup plus insididieux aussi. Après des années de conso festive le weekend, un peu comme pokraka, j'ai découvert à mes dépends le cercle vicieux de la latte du lundi matin pour s'bouger le cul en cours après un weekend de trop grosse teuf, puis la latte dans les chiottes de la fac pour tenir le coup pendant la pause-café des autres, puis les lattes pour booster une soirée / nuit de révision, celle pour être en forme au matin
après une nuit de révision, celles pour tenir le reste de la journée, celle pour se motiver à aller faire les courses, puis pour ranger les courses et faire le ménage, et puis le gramme pour la teuf du vendredi parce qu'on a bien mérité de faire la fête avec tout ce qu'on a fait dans la semaine... Sale,
vraiment sale habitude, dont on ne se défait pas aussi aisément qu'on voudrait. Pour que je puisse arrêter la machine infernale, deux conditions : être en rupture de stock, et disposer d'au moins une semaine devant moi. Une semaine où je ne fais
que dormir, et par intermittence m'alimenter, uriner et déféquer, mais surtout DORMIR. Sans même avoir l'impression que ça me repose. Mais au bout d'une semaine, ça va mieux.
Sauf quand la curiosité me pousse à commander un gramme de MDPV :twisted:
Ouroboros a dit:
Le mdpv: Trop de parano , trop de tachicardie , trop d addiction , trop de descente
Encore une fois : voilà, quoi. Trop de re-drop compulsif, accompagnés d'inextricables dilemmes internes: "hum, j'en reprendrais bien encore un petit peu... - Mais non, faut surtout pas, t'en as déjà eu assez pour aujourd'hui, tu crois pas? - Euh oui c'est vrai, mais juste un tout petit petit peu...? - Mais tu sauras jamais dormir, tu vas finir lessivée! - Je sais bien, mais... Oh, ta gueule! SNIIIRFL.
...
Sinon, en changeant de registre (c'est plus du tout le même genre de problèmes dont on parle ^^), et même si je continue à dire que c'est la substance que j'ai préféré consommer et celle qui m'a apporté le plus de choses, et notamment de plaisir (mentalement parlant), je tends de plus en plus à être d'accord avec ton avis sur le LSD :
Ouroboros a dit:
LSD : ca rend fou mec ,méfie toi ( oui j ai abusé avec sui la ).
Jai jamais vu une autre drogue avoir de tel effet sur les gens.
+ 1.
Et tant pis si ça semble hérétique aux yeux des psychonautes en herbe qui se fondent à l'occas' béatement dans la grande fractale universelle et trouvent ça sensass'. Faites comme Ouroboros, moi, ou plein de gens que j'ai vu abuser de l'acide, et vous verrez que le dark side lysergique n'a vraiment rien de sympathique. Perso, je me remets à peine d'un GROS GROS bad que j'ai tapé au mois de mai (le dimanche de la fête des mères, j'ai passé un appel international pour faire mes adieux à ma maman, persuadée que le suicide était la seule échappatoire qu'il me restait pour éviter de finir mes jours en HP torturée par l'acide et l'amertume ^^). Bref, ça m'a tellement foutu en vrac que j'suis pas prête de remanger un trip avant trèèèès longtemps, et que même avec d'autres psychédéliques pourtant moins puissants, je suis hypeer prudente depuis, et pour un bon moment encore.