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Anxiolytique pour éviter un bad-trip.Est-ce réellement bien?

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Donkey Bird
  • Date de début Date de début
the_seeker a dit:
Personnellement je pense qu'il faut se prendre en main.
Tu prends un truc, t'assume c'est tout. Si t'as peur, tu prends rien.
C'est trop facile de vouloir toujours prendre un truc pour se calmer à la moindre petite
angoisse.
Oh putain comment je suis d'accord avec toi.

Enfin, je suis d'accord que c'est un peu facile pour moi qui n'a jamais vécu un vrai horror-trip proprement dit pendant 8h. Mais j'ai tapé mes quelques bad, mes quelques "fuuuu...., j'en ai trop pris" et surtout mon lot de descentes/hangovers hardcores... et ça ne m'est jamais venu à l'idée d'avaler un benzo, même si sur le moment je n'avais qu'un seul souhait : que tout s'arrête sur le champ.

Bref, comme j'suis le roi du set & setting (en général je fais ça seul et j'ai la main généreuse), je ne peux même pas dire si la présence d'une personne est bénéfique ou pas, mais en tous cas j'ai toujours été capable de plus ou moins me reprendre en main, ou du moins de me conditionner de façon a traverser le moment difficile sans prendre trop cher.

Bref, j'dirais que le benzo c'est vraiment la solution de la dernière chance en cas d'horror-trip totalement ingérable, à n'utiliser que quand aucune autre solution raisonnablement envisageable n'a fonctionné.
 
Oui moi ce que je fais c'est que je passe en mode "spectateur" genre je vais au bout de mon
délire mais je garde conscience que c'est qu'un délire et que ça passera bien a un moment ou
un autre. Mais bon c'est un entrainement et c'est vrai que ça peut parfois être difficile
de rediriger un trip.
Maintenant en partant du principe qu'on peut passer de l'euphorie au bad très rapidement,
le contraire est valable aussi. Donc faut arriver à se dire "allez c'est bon reste focus, te
laisse pas emmener la ou il faut pas et garde la tête hors de l'eau".
Peut être plus facile en théorie qu'en pratique.

Je n'ai jamais vécu de gros bad non plus (je parle du vrai bad, celui ou tu reste bloqué
plusieurs heures en pensant que tu va crever) donc ce que je dis n'est peut être pas
viable en cas d'urgence.
Après je pense que si ça m'arrivait ça me calmerait pour un bout de temps
plutot que de me dire "a partir de maintenant je sors couvert, jamais sans mes benzos".
 
the_seeker a dit:
Je n'ai jamais vécu de gros bad non plus (je parle du vrai bad, celui ou tu reste bloqué
plusieurs heures en pensant que tu va crever) donc ce que je dis n'est peut être pas
viable en cas d'urgence.
Celui-ci je l'ai vécu lors de ma première prise de DXM. ça n'a duré qu'une dizaine de minutes tout au plus (je me suis endormi/évanoui ensuite), mais ça m'a paru une éternité et j'avoue que je n'aurais pas aimé vivre ça des heures durant.
 
Ouais un pote a fait ce genre de bad sous dxm.
Mais je pense que la ça vient plus du coté dissociatif du bidule.
Je crois que sous DXM si tu te laisse aller quand il t'arrive ça ça peut être assez impressionnant
niveau expérience. Enfin bon jamais expérimenté.
En tout cas je veux bien croire que se retrouver face à la mort soit impressionnant...
 
the_seeker a dit:
En tout cas je veux bien croire que se retrouver face à la mort soit impressionnant...
J'étais pas vraiment face à la mort. Enfin, j'ai fait un petite sortie dans les minutes qui ont précédé le "bad", mais sans lumière/tunnel et tous les autres trucs un peu clichés que tout le monde décrit.

Le moment ou j'ai vraiment flippé c'était parce que j'avais la certitude absolue que j'étais en train de crever. Mais vraiment, juste avant de tomber dans les vappes, je m'étais fait une raison... (C'est ça que j'entends aussi par conditionnement)
 
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