Salut à vous, chers psychonauts !
Mais que vois-je donc? Une communauté qui rassemble des centaines (milliers?) de personnes d'horizons différents autour d'un sujet qui, quoiqu'on puisse en penser, nous concerne tous potentiellement? Voilà qui est intéressant, et qui doit être source de nombreuses polémiques - ce qui n'en est pas moins intéressant !
En fait, ce qui m'attire ici, c'est vous, dans vos dimensions humaines, quelque soit l'intermédiaire par lequel on peut vous côtoyer ! (Le forum est loin d'être un intermédiaire qui m'est familier, mais... pourquoi avoir peur de l'inconnu?) J'ai eu le loisir de remarquer, au fil de quelques promenades "psychonautiques" précédant mon inscription et mon post de présentation ci-présent, que certains d'entre vous profitent de connaissances relativement étendues dans de multiples domaines, et que le partage prudent mais sincère de ces connaissances est une raison de leur présence ici. Or, il se trouve que j'en suis arrivé à ce point de ma vie où j'ai choisi la curiosité comme moteur principal ! Je vous avouerai que, jusqu'à présent, les résultats sont pour le moins enrichissants, quoique parfois incompris de mon entourage - mais après tout chaque conscience a ses propres conceptions, nous n'y pouvons rien. Quoiqu'il en soit, il me semble qu'il y a indéniablement compatibilité entre nos optiques respectives - vous aurez la gentillesse de m'informer au plus vite d'une éventuelle erreur de ma part !
Ciel, j'en oublierais presque les usages conventionnels de présentation ! Mais où ai-je donc la tête, c'est à se demander si elle ne serait pas dans les étoiles...
Moi, c'est Johann. Avec tout le peu d'intérêt que présente cette information si familière à mes yeux, je suppose que c'est une bonne base pour entamer un quelconque échange que ce soit. Je suis donc un Homo Sapiens de sexe mâle, âgé d'environ 19 ans (sans compter la période d'existence fœtale, qui serait une considération intéressante, dont je présume que nous ne débattrons pas ici), vivant pour le moment de façon sédentaire, dans la région toulousaine, et en milieu urbain à mon grand désarrois, mais plus pour très longtemps je l'espère.
Ce que j'aime faire dans la vie? La conceptualiser, et puis la vivre, aussi. Pour se faire j'utilise mes deux modes d'expression favoris : mes cordes vocales, et celles de mon piano. Même si l'écriture rejoint de près ces préférences, aucun moyen en ma possession ne peut transcender la musicalité de ma langue maternelle, et encore moins la pure et simple musicalité, constituant un domaine des plus universels. Enfin, si, une chose le peut, cette fameuse chose, qui sépare les êtres humains alors qu'elle est destinée à les unir, cette chose que certains font vivre par toutes sortes de divinités, de croyances, de convictions pour les plus audacieux, ou encore par la solitude, par l'introspection... Cette chose si intime, qui existe en chacun de nous dans une nature bien spécifique...
Une chose qu'il est possible de stimuler, artificiellement dirai-je, avec tant de précision et d'ampleur à la fois, avec cette fourbe espièglerie dont ferait preuve un miroir explorant pas à pas notre psyché, en confrontant directement notre corps avec une de ces innombrables substances, végétales, fongiques, ou un de ses présumés substituts de synthèse...
Ah, j'en était sûr, encore un drogué !

Alors, bon, sérieusement, puisqu'on est enfin dans le sujet, allons-y.
Je fais partie de tous ces jeunes qui se sont jetés hasardeusement et entrainés mutuellement dans le monde si malsain de la drogue, avant l'âge, au cours de cette classique période d'instabilité et de souffrance pré-adulte. Un monde dont nous n'avions pas conscience de la dangerosité. Ce ne fut qu'après une expérience psychique extrême - qu'aucune conscience mortelle ne devrait subir de son vivant -, ainsi que tous les questionnements torturés, les récidives, et les considérations existentielles qui s'en suivirent, des mois durant, que je me familiarisai enfin avec ces valeurs, me semble-t-il salvatrices, qui sont les suivantes : la mesure, le discernement, la relativisation, et l'estime de soi. Pour passer les détails que nous auront probablement l'occasion d'explorer plus en profondeur sur ce forum, j'irai maintenant dans le vif du sujet.
Étant de nature relativement sensible et émotive, ainsi que de faible gabarit, j'ai décidé de réduire considérablement ma consommation de produits. En plus de la restreindre uniquement au domaine des psychédéliques (pour des raisons intrinsèques à ma personnalité), je me libère petit à petit, et de mieux en mieux, d'une de mes fâcheuses habitudes qui consistait en l'association systématique de la fête et de la consommation. J'aspire à ne plus consommer que des produits issus du milieu naturel, et m'intéresse depuis quelques temps aux champignons. Bien que je ne puisse me défaire complètement de mon petit faible pour le LSD, je compte me donner un maximum de temps pour découvrir cette substance sous toutes ses coutures, car je suis persuadé que la précipitation est l'ennemi juré de la connaissance. J'ai quelques prises de DMT à mon actif, mais je compte stopper ce genre d'expérience pour une durée indéterminée, expériences qui je pense ne peuvent être effectuées que dans un cadre bien précis, dans une optique bien précise, et avec un certain bagage à l'appui. J'ai également arrêté de fumer - tabac et cannabis - tout naturellement, lors d'un déménagement épisodique, il y a maintenant 6 mois. Et puis, pour finir le récit de mes expériences peu glorieusement, j'évoquerai brièvement les quelques cuites mémorables auxquelles mon foie à dû survivre, pourtant bien souvent contre son gré !
Je suis tout récemment l'heureux papa d'un petit kit SupaGro Golden Teacher, dont les petites pousses grandissent maintenant depuis plus de 24h, et au sujet desquelles est survenu à mon regard attentionné un élément me semble-t-il inquiétant, dont je vous ferai part ultérieurement si vous m'y invitez.
Et voilà, je crois qu'on à fait le tour ! Je vous prierai de m'excuser pour ma notion quelque peu libertaire d'un "premier contact", et vous exprime tous mes bons sentiments, et toute ma gratitude pour votre attention !
A très bientôt.