Tridimensionnel
Cheval théorique
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Bien que continuer sur cette opposition psy/ami puisse sembler stérile, je trouve qu'elle peut servir, même de façon artificielle, à mettre en valeur les limites ou les avantages de l'une ou l'autre méthode.
Je trouve que les amis ont l'avantage de nous connaître dans la vie quotidienne. Quand on voit un psy une heure par semaine, on peut lui mentir, même inconsciemment. On peut travestir la réalité d'une façon qui nous arrange, justifier des actes ou des comportements en chargeant notre environnement, etc. Et même sans ça, il peut être extrêmement difficile de dévoiler certains aspects de sa personnalité dans un contexte de cabinet. Comment parler avec justesse de son rapport au conflit, à l'amour, au rejet, aux groupes, à l'imprévu, dans un cadre sécurisé et face à une personne seule, avec laquelle on n'a pas d'enjeu particulier ? Bien qu'un bon psy soit censé pouvoir détecter ce genre de biais, je ne crois pas non plus en un pouvoir d'extra-lucidité qui permettrait l'objectivité ultime du pratiquant.
Un.e ami.e nous connaît dans nos réactions quotidiennes, pour peu qu'il soit assez proche de nous. Il nous voit réagir à chaud, parler à d'autres personnes, il nous voit quand on est grossier, mal embouché, mal préparé. Bon je vais pas faire la liste de tout ce qu'un ami sait de nous mais il peut nous secouer quand on abuse, quand on exagère, quand on est injuste, quand on pourrait faire un ptit effort, etc. Et à l'inverse il peut nous prévenir, nous rassurer, nous consoler.
Je veux dire que lorsqu'on a un problème à régler, l'impartialité et l'écoute du psy ne sont pas toujours suffisants car peuvent nous entretenir dans une illusion en jouant le rôle de miroir. Je ne sais pas si ce que je dis est juste.
Je trouve que les amis ont l'avantage de nous connaître dans la vie quotidienne. Quand on voit un psy une heure par semaine, on peut lui mentir, même inconsciemment. On peut travestir la réalité d'une façon qui nous arrange, justifier des actes ou des comportements en chargeant notre environnement, etc. Et même sans ça, il peut être extrêmement difficile de dévoiler certains aspects de sa personnalité dans un contexte de cabinet. Comment parler avec justesse de son rapport au conflit, à l'amour, au rejet, aux groupes, à l'imprévu, dans un cadre sécurisé et face à une personne seule, avec laquelle on n'a pas d'enjeu particulier ? Bien qu'un bon psy soit censé pouvoir détecter ce genre de biais, je ne crois pas non plus en un pouvoir d'extra-lucidité qui permettrait l'objectivité ultime du pratiquant.
Un.e ami.e nous connaît dans nos réactions quotidiennes, pour peu qu'il soit assez proche de nous. Il nous voit réagir à chaud, parler à d'autres personnes, il nous voit quand on est grossier, mal embouché, mal préparé. Bon je vais pas faire la liste de tout ce qu'un ami sait de nous mais il peut nous secouer quand on abuse, quand on exagère, quand on est injuste, quand on pourrait faire un ptit effort, etc. Et à l'inverse il peut nous prévenir, nous rassurer, nous consoler.
Je veux dire que lorsqu'on a un problème à régler, l'impartialité et l'écoute du psy ne sont pas toujours suffisants car peuvent nous entretenir dans une illusion en jouant le rôle de miroir. Je ne sais pas si ce que je dis est juste.