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Vétérans de l'héro

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Gamida
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Gamida

Holofractale de l'hypervérité
Inscrit
18/4/12
Messages
2 165
mistyklov a dit:
Un jour, l'héro a croisé mon chemin, il ne m'a plus quitté pendant presque 3ans...3 longues et très difficiles années! Je suis sous traitement depuis 7 mois et j'en suis quasiment à la fin ouf!
Voilà je pense en avoir déjà beaucoup dit, je ne parle pas de tout ça habituellement, et très peu de personne sont au courant de ce par quoi je suis passée. Ceci est surtout dû au fait que j'ai toujours travaillé, et que je ne montre rien, même si ça parfois été vraiment difficile, je pense que c'est aussi cela qui m'a aidé.
Maintenant j'ai envie de profiter de la vie à nouveau, danser, me sentir en paix...
J'espère pouvoir vous apporter comme vous vous m'apporterez...
Love

Bienvenue mistyklov,
c'est déjà cool que tu ne fumes plus.
C'est vrais que trois ans c'est long, je te le fais pas dire (enfin dans ce contexte bien sur, par ce que généralement on dit plutôt, Ha la la, 3 ans déjà, je les ai même pas vue passé).
Le louable, c'est que tu en vois le bout, bien venu chez les vivants.
Bon , si tu as envie d'en parler et de développer, n 'hésite pas.
 
Merci beaucoup pour ton accueil.
J'aimerai rajouter que, même si ma motivation première n'était pas celle-ci lorsque je me suis inscrite sur votre forum, j'ai longtemps cherché des personnes qui étaient passées par la même galère que moi, alors si c'est le cas pour quelqu'un, et qu'il veut en parler... n'hésitez pas!
et à très vite sur les autres pages pour échanger sur toutes nos autres expériences!
Biz à tous
Love
 
mistyklov a dit:
Un jour, l'héro a croisé mon chemin, il ne m'a plus quitté pendant presque 3ans...3 longues et très difficiles années! Je suis sous traitement depuis 7 mois et j'en suis quasiment à la fin ouf!
Voilà je pense en avoir déjà beaucoup dit, je ne parle pas de tout ça habituellement, et très peu de personne sont au courant de ce par quoi je suis passée. Ceci est surtout dû au fait que j'ai toujours travaillé, et que je ne montre rien, même si ça parfois été vraiment difficile, je pense que c'est aussi cela qui m'a aidé.
Maintenant j'ai envie de profiter de la vie à nouveau, danser, me sentir en paix...
J'espère pouvoir vous apporter comme vous vous m'apporterez...
Love


Bienvenue a toi, Je suis passé par l'h aussi tu pourrais m'en dire un peut plus sur ton traitement ? comment tu vie ses 3 ans de traitement ?
 
réctification : j'ai été 3ans sous héro et j'ai commencé mon traitement il y a 7 mois. Je suis sous méthadone, j'ai commencé à 70mg par jour et je suis aujourd'hui entre 10 et 20 par jour. C'est un très bon traitement! J'avais déjà essayé le subu mais c'est de la cochonnerie pour rester polie!! Quand je me suis vue au bout du chemin, j'ai pris rendez-vous au CSAPA (centre spécialisé en addictologie). J'ai été reçu par une infirmière, une psy et un médecin spécialisé. Contrairement aux médecins généralistes à qui j'avais pu parler, les personnes du centre ne te jugent pas! ils savent que c'est une maladie et que tu ne peux t'en sortir seul, sans traitement (même si j'y ai cru longtemps!). Ils sont à l'écoute, tu sent qu'ils veulent vraiment t'aider et c'est très important car quand on en arrive là, on n'a plus vraiment une grande estime de soi et le fait qu'ils ne te jugent pas, qu'ils te considèrent comme un malade et non un simple "drogué" c'est très important!
J'ai donc commencé mon traitement en Novembre 2011 avec rdv médecin 1 fois par mois et analyse d'urine chaque semaine (et ils savent très bien que les analyses ne vont pas être négatives du jour au lendemain, tout comme ils savent bien que les dérapages arrivent fréquement au début, ils préféreront d'ailleurs que tu leur en parles franchement plutôt que de jurer sur ce qu'il te reste que tu n'as rien pris!).
Dès Janvier, comme je me sentais bien, j'ai commencé à diminuer le dosage (oui de moi-même car si tu attends le médecin pour diminuer ton traitement, tu vas le prendre pendant 2ans!!). Chaque fois que je me sens bien, je redescend de 10 et aujourd'hui je ne prend plus que 10 ou 20mg(si je sens que 10 c'est trop juste). Je me sens beaucoup plus libre, je vais beaucoup mieux même si le moral a parfois du mal à remonter...
J'ai amené 2 amis au centre qui suivent aujourd'hui le même traitement et qui n'ont plus besoin de courir partout pour avoir ce qu'il faut! C'est vraiment un traitement efficace!
Où en es tu dans ta consommation? Si tu as besoin, si tu veux parler ou que tu as des questions, n'hésites pas, vraiment! Nous sommes beaucoup a être passé par là et nous devons nous soutenir et nous entraider.
J'attend de tes nouvelles, biz
Love
 
mistyklov a dit:
réctification : j'ai été 3ans sous héro et j'ai commencé mon traitement il y a 7 mois. Je suis sous méthadone, j'ai commencé à 70mg par jour et je suis aujourd'hui entre 10 et 20 par jour. C'est un très bon traitement! J'avais déjà essayé le subu mais c'est de la cochonnerie pour rester polie!! Quand je me suis vue au bout du chemin, j'ai pris rendez-vous au CSAPA (centre spécialisé en addictologie). J'ai été reçu par une infirmière, une psy et un médecin spécialisé. Contrairement aux médecins généralistes à qui j'avais pu parler, les personnes du centre ne te jugent pas! ils savent que c'est une maladie et que tu ne peux t'en sortir seul, sans traitement (même si j'y ai cru longtemps!). Ils sont à l'écoute, tu sent qu'ils veulent vraiment t'aider et c'est très important car quand on en arrive là, on n'a plus vraiment une grande estime de soi et le fait qu'ils ne te jugent pas, qu'ils te considèrent comme un malade et non un simple "drogué" c'est très important!
J'ai donc commencé mon traitement en Novembre 2011 avec rdv médecin 1 fois par mois et analyse d'urine chaque semaine (et ils savent très bien que les analyses ne vont pas être négatives du jour au lendemain, tout comme ils savent bien que les dérapages arrivent fréquement au début, ils préféreront d'ailleurs que tu leur en parles franchement plutôt que de jurer sur ce qu'il te reste que tu n'as rien pris!).
Dès Janvier, comme je me sentais bien, j'ai commencé à diminuer le dosage (oui de moi-même car si tu attends le médecin pour diminuer ton traitement, tu vas le prendre pendant 2ans!!). Chaque fois que je me sens bien, je redescend de 10 et aujourd'hui je ne prend plus que 10 ou 20mg(si je sens que 10 c'est trop juste). Je me sens beaucoup plus libre, je vais beaucoup mieux même si le moral a parfois du mal à remonter...
J'ai amené 2 amis au centre qui suivent aujourd'hui le même traitement et qui n'ont plus besoin de courir partout pour avoir ce qu'il faut! C'est vraiment un traitement efficace!
Où en es tu dans ta consommation? Si tu as besoin, si tu veux parler ou que tu as des questions, n'hésites pas, vraiment! Nous sommes beaucoup a être passé par là et nous devons nous soutenir et nous entraider.
J'attend de tes nouvelles, biz
Love


Merci c'est gentil d'avoir répondu, enfaîte ca me choque je comprend pas comment on peut remplacer une dépendance par une autre, c'est vrai que médicalement, c'est moins dangereux pour le corps/cerveau et autre mais perso moi je ne pourrais vraiment pas être sous traitement aussi longtemps. Si tu arrête d'un coup la metha tu va être mal non ?


Après c'est mon point de vue, au cas ou tu aurais pas lue sur le forum, moi un matin d'octobre 2011 je me réveille, je prépare mon shoot, je shoot, je plane, je me lève pour me brosser les dents et la, "BOUM DANS MA GUEULE" le reflet de moi dans le miroir me dégouttais j'avais perdu je ne sait combien KG, avec un teint jaunâtre, des cernes de 3 mètres sous les yeux, les veine des cuisse explosé des hématome partout sur les cuisse ( oui j'étais gérant de commerce donc aucune trace sur les bras ). J'ai toujours prit hyper soins de mon physique, de me sentir bien dans ma peau, de plaire aux filles ( mon coté metrosexuel ) et en me regardant réellement dans la glace se que j'avais toujours fuit jusque la, j'ai comprit .

Et c'est a se moment la ou J'ai prit ma cam, je l'est jeté dans les chiottes, j'ai casser mes dernière seringue stérile, les est mise dans la poubelle, et j'ai descendu la poubelle. et je ne suis pas sortit de chez moi pendant 2 semaine.
Je ne cache pas que j'ai bien crue crever plusieurs fois pendant ses deux semaines, la plus dur a été la
première semaine, ou tu peut rien boire, rien manger sans aller tout rejeter aux toilettes, c'est super compliquer de dormir car la nuit tremblement, sueur froide, crampe un peut partout. fin de la première semaine les vomissement et les crampes s'arrête, mais les journées et les nuits reste dur avec les sueur froide et les tremblement, et enfin a la fin de la 2ème semaine tu te sent libre et neuf .

Et vue a quelle point j'ai souffert mentalement ( oui car il faut beaucoup de la force mental ) et physiquement que jamais j'y retoucherais pour rien aux monde je veut revivre ca, mais je préfère avoir fait ca que d'être 1 ans sous traitement , faire des analyse et autre.


J'insiste sur le fait que je ne suis pas du tout contre les traitement de substitution, c'est vraiment quelque chose de bien, car les produit de substitution sont pharmaceutique donc pas de merde dedans, remboursé par la secu donc tu dépense plus 100e tout les jours pour tes doses journalière, et se sentir entouré par les médecins doit vraiment donné l'impression de voir le bout du tunnel et ca c'est beau :) . Tu comprend se que je veut dire ? c'est en aucun cas pour dire que ton choix est le mauvais, j'expose juste ma façons de voire la chose.
 
Tu as pris du produit pendant combien de temps? et à quel dosage?
Tu dois bien te douter qu'avant d'aller au centre j'ai essayé à plusieurs reprises le coup du "je m'enferme chez moi" etc... Mais sérieusement, j'ai cru mourir, c'est vraiment vraiment difficile, une vrai torture! et je te tire mon chapeau d'avoir tenu (ceux qui n'ont jamais vécu le manque de came ne savent pas ce qu'est la douleur!). Mais tu sais bien que peu de personnes s'arrêtent de cette manière, pas faute d'avoir essayé, car tout ceux qui sont passés par là ont essayé, mais parce que c'est très dur autant physiquement que psychologiquement! Alors bravo à toi tant mieux mais je ne pense pas que ce soit la réponse à donner au problème, en tout cas, pas celle que je préconiserai à quelqu'un qui est dedans.
Sérieusement, pour avoir testé les deux méthodes : pourquoi s'infliger la mort qu'en il existe un traitement pour t'aider comme pour toute maladie?? Qu'en tu as une grippe, une forte migraine, un mal de dent, une angine etc... tu peux rester 3 semaines avec ton mal de gorge à souffrir ou aller prendre des pastilles pour aténuer la douleur et t'aider à guérir...à moins d'être maso...tu vas aller voir ton médecin! et bien pour moi c'est la même chose, le raisonnement est le même!
Alors tu vois, je ne regrette pas le chemin que j'ai pris. Le traitement, je l'ai commencé mi novembre, on est en Mai et je l'ai quasi fini (reste 1 mois/1mois et demi environ) je ne trouve pas que ce soit très long franchement. (surtout à côté de 3ans de came! 8mois de traitement c'est quoi??). En plus de ça, l'écoute de mon médecin, de la psy si besoin, l'assistante sociale (car en général, on fini en grosse galère avec ses papiers et ses finances!), c'est aussi tout ça qui m'a aidé! Je ne pense pas que sans leur aide et leur soutien ça aurait été la même chose...on ne tombe pas dedans par hasard, je pense que tu le sais!?!

En tout cas si quelqu'un qui est dedans lit ces messages, qu'il n'hésite pas à aller dans ces centres spécialisés, ils sont là pour ça, l'aide est physique et psychologique alors surtout allez y sans crainte, ç'a été pour moi la lumière au bout du tunnel!
Biz
Love
 
Courage en tout les cas, c'est a la fin de la detox que le vrai combat commence.
 
mistyklov a dit:
Sérieusement, pour avoir testé les deux méthodes : pourquoi s'infliger la mort qu'en il existe un traitement pour t'aider comme pour toute maladie?? Qu'en tu as une grippe, une forte migraine, un mal de dent, une angine etc... tu peux rester 3 semaines avec ton mal de gorge à souffrir ou aller prendre des pastilles pour aténuer la douleur et t'aider à guérir...à moins d'être maso...

Moi se qui m'a fait tenir c'est que je déteste les traitement, j'ai l'impression de dépendre de ses traitement, pour une maladie tu est sous traitement une semaine donc c'est pas comparable. Surtout que sa fait 2 ans que je suis en appartement avec ma copine et elle étais aux courant de rien donc c'est aussi ca qui ma fait tenir le faite de pas aller chez le médecin et autre.
J'ai tenue pour moi, et pour elle, car elle est réfractaire sur se genre de chose et sa l'aurais detruite d'apprendre quelque chose comme ca .
 
Bonsoir Tetro et mistyklov,
j’aie lu avec intérêt et une certaine émotion vos post,
Il en ressort pour moi que l’important réside uniquement dans le désir de stopper l 'enfer,.
Les méthodes sont propres à chacun, on est tous différent, je trouve que c'est super positif qu'il existe à notre époque des services d'aides qui prenne vraiment en compte l'individu avec son problème en le respectant et en apportant des solutions qui semblent efficaces, d’après les dires de mistyklov .


Personnellement et pour la petite histoire (ça va peut être vous soûler, soyez indulgents [ bon,ya pas d'obligation], je l'ai jamais vraiment exprimé en 20 ans et ça me permet de faire le point).


J'ai tout essayé pour décrocher :

  • L'asile psychiatrique,
    (ou le contact avec les pensionnaires te porte à relativiser la raison pour laquelle tu te trouves là (enfin je dis ça maintenant , mais à l'époque, j'avais pas vraiment la capacité et sûrement pas du tout l'envie de relativiser))
    Branché sur une machine en phase expérimental, connecté avec des électrodes sur les glandes endorphines censés les réactiver.
  • En maison de repos pour retraité,
    (la cure la plus cool que j'ai fait), c'était mon psy qui dirigé cet établissement.
    Il m'y avait aménagé une chambre, et nous avions établit ensemble (chose inconcevable à cette époque, ou le toxico n'était pas réellement pris en considération et devait se soumettre au protocole draconien des cures standardisés du genre 3 tranxéne de 5 ou 10 mg pour gérer l'angoisse (alors que t'en consommé déjà une demi boite à 50 mg par jour en plus de ta conso d'héro) et 3 comprimés de viscéralgine pour soulager la douleur (les traitements de substitution était encore du domaine de l'utopie) .
    A mourir de rire, non de douleur.
    Enfin c'était la politique à l'époque «faut en chier pour que ce soit efficace et que tu n’aies plus envie de raccrocher» «t'es pas dans un centre de vacance ici».)
    Donc protocole personnalisé de mon psy en concertation avec moi et sur mes suggestion (sacré bonhomme ce psy) anxiolytique et somnifère à la demande et (inconcevable même en rêve perché à 1000, en plein trip), suppositoire à base d'opium pour les douleurs le tout sous son contrôle.
    Ben vous le croirez pas , j'étais trop nul, j'ai pas saisie l'opportunité et je me shooté, en cachette, du pelfium (morphinique de synthèse de l'époque , je sais pas si ça existe toujours [un sevrage pire que l'enfer et l'horreur réuni.]) en iv dans les toilettes de la chambre
    Bilan :
    • - échec total de la cure «croisière» (c'est normal, en réalité je n'avais à cette période de ma vie, aucune envie de décroché).
    Le positif:
    • - ça m'a permis de voir qu'il était possible de gérer un sevrage en douceur, à condition évidemment d’être SINCEREMENT motivé pour arrêter.
  • La cure en CHU,
    même genre qu'en HP, avec les pensionnaires et la machine à électrodes en moins.
    Il m'ont viré sans somation au bout de 7 jours par ce que je dévalisais à leur insu (sans prescription) leur armoire à benzo.et somnifères (ben oui, ça aide pour décrocher).
    J'étais pratiquement sevré.
    Le professeur n'a rien voulut savoir. J'avais violé les règles du contrat, rédhibition absolue
    et éjection immédiate.
    Je l'ai supplié. Je l'ai re supplié. Nan, il a rien voulu entendre.
    Réaction immédiate, viscérales (sans passé par les neurones), je suis sortie du CHU, j'ai trouver un G de blanche et je me suis tout envoyé sur 24h .
    A ce moment de mon histoire, cela frôle le mélodrame (si on y rajoute une petite mélodie en fond musical |[personnellement, ce sera le second mouvement «Allegretto» de la Septième symphonie de Ludwig Van Beethoven], je suis obligé de sécher une larme là.) mais cela serait faire fi (passé moi l'expression) des fabuleuses ressources de la nature profonde de l'être humain.
    A contrario de toutes mes autres cures de sevrage qui avait toutes échoué (et pour causes, je n'avais eu aucune envie véritable de décrocher, juste une réponse aux pression de mon entourage, et un peu par ra le bol de souffrir par intermittence durant les «sevrages forcé» imposé par les périodes de pénurie de produit.)
    Cette fois, j'avais une volonté réel de mettre une fin à mon irresponsabilité, à cette égoïsme profond, nourrit et exacerbé à un niveau pathologique par l'effet insidieux des produits, une motivation authentique viscérale de stopper définitivement cette souffrance, non plus celle «relative» que m'infligeait l’héroïne, mais celle tellement plus insupportable de l'enfer dont j'étais responsable et que je lisais dans les yeux de ma mère, les rares fois ou j'allais la voir pour essayer de lui extorquer de l'argent, et qu'elle subissait au bord de la dépression depuis plus de 5 longues années.
    Profitant des 7 jours de sevrage déjà assumé au CHU (les 24 h de de replonge avec le G de blanche, n'ayant pas entamer ma motivation et ni eu d'effet dramatique sur le sevrage , pour autant que je m'en souvienne). j'ai eu la chance que mon frère m’accueille dans la chambre libre de son fils, car je n'avais pas vraiment de domicile fixe à l'époque, sdf donc, selon la formule en vigueur.
    Mettant à profit l'expérience de la cure «croisière» de la maison de retraite, à l'issue de laquelle , malgré son échec, mon esprit à conservé le souvenir de son aspect positif, a savoir, son protocole, tranquillisant somnifère et suppo d'opium à la demande, mais avec une différence radicale fondamentale, la sincérité de ma motivation de décrocher définitivement.
    Bien évidement dans ce contexte le sevrage c'est déroulé sans douleur sans angoisse , sans déprime sans rien de désagréable, sereinement en douceur, mais authentique, profond, définitif.
    La j'en profite pour répondre à Ouroboros, sans que cela ne minimise en rien ce qu'il avance, mais comme l'ébauche d'une piste pour s'affranchir de ce combat auquel il fait allusion, je cite:
    - Ouroboros
    «Courage en tout les cas, c'est a la fin de la detox que le vrai combat commence.»
    Le plus phénoménal
    Ce qui a fait le sucé, définitif de ce sevrage,
    c'est la sincérité de la décision, réelle, sans compromis, sans contrainte ni conflit intérieur,
    librement et intégralement accepté, voulu, sans rien à y opposer, fondamentalement et totalement libératrice.
    En conséquence l'esprit n'est plus soumis au conflit, plus rien à combattre, une émancipation et une liberté complète, définitive.
    La fin de l'enfer, la naissance à la vie accepté, à son bonheur intrinsèque.
  • C'était en avril 1986, depuis ce dernier gramme de blanche, plus jamais le besoin impérieux, le désir, les pensées obsédantes du genre « ou, c'est qu'il y en a, vite j'en ai besoin, j'en peux plus vite un fixe, putain d'héro il m'en faut .» ne se sont imposé à moi.
    Définitivement envolé, disparu la dépendance.
    Cela fait maintenant 26 ans, et jamais le désir n'a repointer son nez, aucun besoin de lutter, pas même un petit frisson à réprimer, manifestant la présence du fantôme embusqué derrière un sombre replie de la pensée ou de la mémoire.
    Non, intégralement, définitivement évaporé devant la seule, unique, viscéralement sincère, librement accepté décision de ne plus se laisser bouffé par ce produit de ne plus lui laisser les commandes de ma vie.
    En réalité (de mon point de vue tout au moins) les effets de l’héroïne et par extension des opiacés en générale paradoxalement à ce qu'en prétende tous les utilisateurs, et dont ils sont sincèrement persuader, (je l'ai longtemps cru également, tout le temps ou mon jugement était occulté par l'action du produis)
  • ces effets non rien de transcendant, et il faut être touché, amoindris par le produit lui même pour réussir à identifier cette sensation d’absence de tout, d’absorption intégrale mais passagère et destructrice, ou même l'envie de gerber n'est plus vécue dans sa réalité, comme crie d'alarme du corps, le signal de refus du poison injecté, ultime rejet de la vie pour se protéger, comme étant du bien être.
  • Sincèrement (toujours de mon point de vue bien sur), en comparaison de l'état spontané, naturel et durable de l'expérience d''être vivant, dans sa quintessence, les sensations passagère induite par l’héroïne et les opiacés, ne peuvent rivaliser, avec la pureté et la profondeur de ce vécu.
  • Et bien si vous avez eu le courage de lire jusqu'au bout, je vous remercie, j’espère n'avoir heurté personne, dans ce cas je m'en excuse c'est sans volonté de ma part.
  • Ce que j'ai exprimé ici, n'engage que moi, reposant sur mon expérience et mon vécu, et peu peut être, j'en serai heureux, d'un bonheur profond impersonnel, être un pont d'espoir, de retour, lancer dans les brumes cotonneuses de l'enfer de l'addiction.
  • Je suis conscient que j'ai carrément flooder en exagération pour une simple réponse à Tetro et mistyklov, dans le hors sujet absolu à l'intérieur de ce topic de présentation, je sais même pas si quelqu'un aura le courage de le lire jusqu'au bout.
  • je demande l'indulgence des Modos . Mea culpa. ( une suggestion, peut être le poster ailleurs ?)
  • Bienvenue aux nouveaux.
 
J'ai lue ton texte 2 fois, la première fois m'a vraiment ému c'est tellement vrais se que tu dit, tu peut décrocher seulement si tu le fait pour toi et non en réponse pour ton entourage, c'est seulement comme ca que tu n'auras pas d'envie d'y retoucher, un manque psychologique qui te dit " tiens j'ai arrêté, mais KESKE sa me manque en soirée, aller juste un petit shoot et je rentre".


C'est aussi totalement vrais, pour ma part, il faut être frappé pour commencer l'héroïne car les effet aux début a part être tout moue te sentir bien, ca n'a rien d'extravagant comparé a plain d'autre drogue bien moins additive. Les moment pour ma part ou je ressentais cette joie de me shooté, se sourire sur le visage quand tu t'enfonce l'aiguille dans les veines c'est quand le début du manque se fait ressentir, la c'est une explosion de liberté, de bonheur, de joie, qui malheureusement n'est d'éphémère. Mais cette sensation on ne la rendent guère quand se sont nos premières prise, Allegrettosca qu'après coup je me dit qu'il faut être frappé pour prendre de l'héroïne, Il faut devenir accroc pour apprécier la cam et se rendre conte que tes dans la mouise ....



Et donc je l'est lue une deuxième fois avec le second mouvement «Allegretto» de la Septième symphonie de Ludwig Van Beethoven, et franchement ca le fait grave :P



Une Quote dans une Quote a dit:
Styloplume a dit:
Tu déconne Gamida c'est pas du flood c'est de l'or en barre ce que tu envoies :thumbsup:

+ 99999

Gamida a dit:
( une suggestion, peut être le poster ailleurs ?)


Chez mon libraire dans un livre ?
 
C'est vrai que pour le coup, aujourd'hui, y'a plus de moyen mis en place pour "accompagner" un sevrage, mais la volonté qui doit être à la base de celui-ci, c'est ça qui fait et à toujours fait la différence.

Merci bien Gamida, en tout cas. Ca doit pas toujours être facile de remuer des expériences pareilles (je parle aussi pour tous ceux qui prennent le temps de nous partager leurs expériences, et de faire passer des messages un peu (ou pas du tout) subliminaux! Vive la RdR dans un sens!). Pfouah comme quoi les drogues changent, les temps changent, mais le problème reste (pour moi) un peu toujours le même....

Bienvenue à tous les nouveaux !
 
Violet a dit:
C'est vrai que pour le coup, aujourd'hui, y'a plus de moyen mis en place pour "accompagner" un sevrage !

par contre tu n'as pas suivi lol bien heureusement aujourd'hui il existe les centres d'addictologie, il considère l'addiction comme une maladie et non comme un vice!!! c'est énorme ça comme avancé, je le répète mais c'est tellement incroyable! un vrai soulagement rien que de l'entendre pour qq'un qui est dedans! et ils prennent au sérieux le mal physique et le mal être psychologique des personnes qui se sont fait prendre au piège par un produit qui au départ leur donne une sensation de bien être intense! (ces centres s'occupent de divers types d'addiction: canabis, alcool, médocs, les accros aux jeux vidéos etc....à des étages différents bien sûr)
Avant l' ouverture de ces centres, les personnes dépendantes étaient considérées comme des pauvres junkies qui méritent bien ce qui leur arrivent "des pauvres drogués regardes moi ça!" et ça c'est immonde!! à cette époque, les accros à l'héro étaient des moins que rien qui en plus avaient 98% de risque d'avoir le sida! Enfin, la société les rejetait sans même vraiment vouloir leur trouver une solution! J'ai lu beaucoup d'autobiographie et de témoignages sur des personnes ayant vécu la même expérience, souvent ces personnes parlent de la prise en charge pitoyable d'une certaines époques, c'était normal de souffrir pour s'arrêter! Incroyable! Alors que le manque est une souffrance terrible que je ne souhaite même pas à mon pire ennemie!


Gamida: Mon Dieu que ton témoignage est poignant!! J'avais l'impression de replonger dans l'un de ces livres que je dévorais! Sérieusement, écrit tout ça!! fais un livre!!
Tu as tout à fait raison : si tu n'as pas la volonté profonde, la vraie (celle qui pour moi m'a fait apparaître l'infirmière de mon premier rdv comme un ange qui m'a pris la main et m'a ouvert les portes vers la lumière!) (c'est sérieux quand je dis ça! lol), le meilleur traitement, le meilleur suivi ne te servira à rien! Mais je pense aussi que pour avoir cette volonté il faut vraiment avoir touché le fond. Quand tu as l'impression que tu vas mourir, comme tetrobecks devant son miroir et là...HOP! un bon coup de pied au fond pour remonter!

Tetrobecks : malheureusement beaucoup se servent de leur traitement de substitution afin de continuer leur dépendance sans avoir à subir les effets du manque en cas d'attente de produit! Pour ces personnes le traitement peux durer des années car leur volonté n'est pas d'arrêter, ils ont juste trouvé un bon moyen pour continuer sans avoir le manque lors de la recherche de produit. A savoir quand même que lorsque l'on est sous métha, on ne ressent plus les effets de l'héro, c'est tellement vrai qu'on peux faire une OD. C'est pour dire à quel point c'est ridicule car ils s'achètent des doses d'héro qui ne leur font rien!mais ils sont tellement content d'avoir tapé qu'ils ne s'en rendent même pas compte!!
J'ai des amis qui sont sous métha depuis 3 et 5ans!! tu te rends compte alors qu'en 7 mois j'en ai fini! Tu peux même demander un sevrage rapide, cela se fait en 1 mois!! (hospitalisation et baisse de la métha plus rapide) Je n'ai pas voulu cela car déjà je ne voulais pas être hospitalisé (puisque personne n'était au courant de ma dépendance), et aussi parce que je pensais qu'au niveau psychologique, les raisons de mon addiction ne serait pas réglé et qu'un sevrage si rapide serait un bon moyen pour replonger aussi rapidement.

C'est peut être dommage que tous ces témoignages ne fassent pas partis d'une rubrique spéciale afin d'être utile si quelqu'un qui a ce problème passe par le forum...nous serions là pour lui parler....Qu'en pensez vous? Les modos qu'en pensez vous? il est peut être possible de réunir tous ces messages dans une rubrique spéciale non? Je sais que perso il y a un an j'aurai aimé trouver un tel forum pour m'aider mais chaque fois c'était des post d'avant la guerre!! lol mais au moins d'il y a plusieurs années!
 
mistyklov a dit:
par contre tu n'as pas suivi lol

Je disais qu'il y en avais plussss pas qu'il y en avait -. (j'aime pas trop qu'on me dise que j'ai pas suivis)
 
Voilà, un topic dédié.
 
Merci pour ces témoignages les gars. Vraiment, on y sent la sincérité, la manière dont vous en avez chiez, et dont vous vous en êtes sortit.
Merci je vous aime!:heart:
 
Chapeau les gens, un grand moment de RDR.
 
Violet a dit:
Je disais qu'il y en avais plussss pas qu'il y en avait -. (j'aime pas trop qu'on me dise que j'ai pas suivis)

lol ok alors autant pour moi je m'en excuse ;)

Lefeusombre : merci beaucoup si seulement nos témoignages pouvaient aider ne serait-ce qu'une personne et bien...nous n'aurions pas fait ça en vain!!

les vétérants de l'héro, bravo au modo qui a trouvé ce nom!!!! la bataille avec l'héro, c'est plus(se) (lol violet) qu'une bataille, c'est une guerre alors vétérants est vraiment le nom qu'il fallait! BRAVO et merci
 
Bonsoir tout le monde et sincèrement merci aux "vétérans" pour leurs courageux témoignages :) j'espère pouvoir en faire profiter un ami d'enfance que je viens de retrouver, et qui consomme des trucs pas vraiment sympas (crack, héro, coke), j'ai un peu peur qu'il ne tienne plus très longtemps le coup (multi-dépendance).

J'aurai une ou deux questions, d'avance désolé si cela vous semble inapproprié ou déplacé mais j'aimerai avoir quelques réponses pour ma culture RDR personnelle :

Y'a-t'il des raisons qui vous ont poussés à commencer et/ou continuer l'héro ?
Généralement c'est "comme ça", en voulant tester une première fois, se dire qu'on y retouche plus parce qu'on sait que c'est mauvais, puis finalement se laisser tenter par une deuxième, etc. ?

Question encore plus déplacée (désolé j'y vais fort) : Dans le cadre d'une prise unique car quantité unique et plus aucun accès à une quelconque source, est-il possible de "se remettre" correctement au niveau des deux dépendances (psy et phy) ? Ou est-on marqué "au fer rouge" à vie ?
(ça va vous paraître peu vraisemblable, mais cette question n'est pas pour moi)
 
tartopom a dit:
Bonsoir tout le monde et sincèrement merci aux "vétérans" pour leurs courageux témoignages :) j'espère pouvoir en faire profiter un ami d'enfance que je viens de retrouver, et qui consomme des trucs pas vraiment sympas (crack, héro, coke), j'ai un peu peur qu'il ne tienne plus très longtemps le coup (multi-dépendance).

J'aurai une ou deux questions, d'avance désolé si cela vous semble inapproprié ou déplacé mais j'aimerai avoir quelques réponses pour ma culture RDR personnelle :

Y'a-t'il des raisons qui vous ont poussés à commencer et/ou continuer l'héro ?
Généralement c'est "comme ça", en voulant tester une première fois, se dire qu'on y retouche plus parce qu'on sait que c'est mauvais, puis finalement se laisser tenter par une deuxième, etc. ?

Les raisons pour commencer sont propre à chacun, impossible à généraliser.
Personnellement,
j'ai commencé en me prenant pour Superman, fort de l'expérience que j'avais de l'addiction au cannabis et au tabac et de m'a capacité à avoir stoppé sans grande difficulté leur consommation.
En me référent à ce super exploit, accomplit autour de mes 19, 20 ans après 5 ans de cannabis et environ 9 ans de tabagie, un véritable héros. (également, de 2 ans de consommation d'amphétamine aussi, mais là de suite je n'ai pas envie de développer, on est sur l’héroïne)
Je jouais donc à cette époque, de la batterie avec un ami guitariste (un fan de Frank zappa), qui avait un léger problème, il se shooté à l’héroïne (un acro de la blanche), et quand tu piques du nez pendant un chorus sur "Cocaïne" de Eric Clapton, parce que tu es complètement défoncé, ça a tendance à m'énerver légèrement, même si je l'aimais beaucoup (il est décédé du sida depuis, il avait tout de même réussi à décrocher totalement).
Donc, sortant ma cape et mon masque (superman à pas de masque mais c'est pas grave), je me suis dis que j'allais aidé mon ami à décrocher, pensant que cela n'était pas différent du cannabis ou du tabac, car en plus il me rabattait les oreilles avec son, je site :
« Ouai, mais tu peux pas comprendre, c'est le manque, c'est pas pareil. »
J'ai donc décidé, pour lui montrer qu'il n'était en réalité pas très difficile de se sevrer, que c'était surtout dans la tête, de commencer à me shooté avec lui un moment, puis d’arrêter pour qu'il constate que si je pouvais le faire facilement il pouvait le faire également et qu'il n'aurait aucune excuses, avec son histoire de manque.
Et bien ce jour là, j'aurais mieux fait de ne pas me disputer avec cette fille qui me faisait rêver, de tomber en panne d'essence avec ma Simca 1000 (c'est une voiture de l'époque, genre "boite à savon" comme disait cette copine) et de ne pas aller voir mon ami qui m'a généreusement proposé de me shooté avec lui.
Par ce que là, Le Jackpot .
Un allé simple pour 5 ans de "bonheur" au fond de l'enfer.

Le manque, ce fameux manque, ce "Ouai, tu peux pas comprendre, c'est le manque, c'est pas pareil." ben là, j'ai vraiment compris.

(Le billet de retour, il a fallu que je me le paie, avec mon sang, avec mes veines. Je me suis fait plaisir, j'ai pris une "première classe de luxe", les connaisseurs comprendront).


Voila une des raisons, la mienne, parmi toutes les autres aussi valables et innocentes (ou complètement stupide et totalement irréfléchie, inconséquente) de commencer.


Ensuite le fait de continuer est inscrit dans le vécue de l'expérience elle même, pour l'héro tout au moins.

Un produit qui te place artificiellement et momentanément dans un état dans lequel rien ne peut t'atteindre, tant sur le plan physique (pour essayer d'illustrer) même le fait de te dégueuler dessus n'est pas vécu comme dérangeant, que sur le plans émotionnels (l'exemple est rude mais) tu viendrais d'apprendre que tu as perdu ton père ou ta mère que cela ne te bouleverserai pas (enfin si tu es vraiment bien cartonné). (ceci dit, je m'avance peut être un peu loin, je met donc une réserve pour cette exemple vraiment particulier, mais réellement, c'est de cette ordre)

Il est donc est assez facile de comprendre qu'un produit qui te place au centre d'un bunker totalement hermétique à la souffrance sous quelque forme quelle se présente, laisse une empreinte gravé au diamant (le fer rouge ça me semble un peu volatil) dans le psychisme d'un individu.

Pour le cas, je te cite :
"Dans le cadre d'une prise unique car quantité unique et plus aucun accès à une quelconque source, est-il possible de "se remettre" correctement au niveau des deux dépendances (psy et phy) ? Ou est-on marqué "au fer rouge" à vie ? "

A part dans une film au ciné ou il y a marqué THE END à la fin de la séance, comment peut tu présumer des circonstances de ce qui se passera demain, dans un an, dix ans ?
Enfin supposons ce cas surréaliste:
Physiquement avec l’héroïne,
tu as gerbé 10 fois donc 5 sur tes pompes, tu as gobé moitié conscient, moitié complètement HS en piquant du nez, pendant 3 à 5 heures, pour aboutir sur 24 h entre deux, ni bien ni désagréable, une petite sensation d'un vide à combler.
Psychiquement,
c'est sur ce besoin la, sur cette petite sensation d'un vide à combler. suivant tes antécédent , ta réflexion, ta motivation, ta sensibilité aussi,
que tu vas, sois faire la culbute direct, si tu es du genre pas préparé et complètement inconscient et immature, sois être bien protégé spirituellement, ou avoir le cul bordé de nouilles, suivant de quel point de vue on se place, et échapper pour le moment à cette épée de Damoclès, qui bien que gravé au diamant, dans un replis de ta conscience, n'est pas pour cette fois sortit de son fourreau, dans lequel elle restera peut être définitivement si tu es vraiment béni des dieux ( je vais pas reprendre le coup des nouilles, je l'ai déjà utilisé plus haut) ou tout simplement que tu es quelqu'un de vraiment censé et responsable, mais bon si c'était le cas, tu n'aurais surtout pas essayé cette première fois.

J'ai précisé :
- pour l’héroïne par ce que comme tu as évoqué le crack, je crois que avec cette « Supra merde », de mémoire (je n'en ai jamais consommer [pour le coup, c'est moi qui suis béni]) tu n'as même pas l'option " peut être bien que oui, peut être bien que non" c'est direct accro au premier coup, mais bon à confirmé si il y a des spécialistes.


(ça va vous paraître peu vraisemblable, mais cette question n'est pas pour moi)

Que tu poses cette questions pour toi ou pas n'as aucune importance, c'est déjà bien que tu la poses.
Personne, ne va porter de jugement, en tous les cas sûrement pas moi.
Ce qui est certain, c'est que cette personne ne sera sûrement pas plus heureuse après, indépendamment du vécu de l expérience, que si elle n'avait pas fait cette expérience et donc en raison des 99,99% de chances que cela dégénère à plus ou moins long terme voir très long terme, me souvenant de ma propre expérience, je ne peux, humainement, que vivement, absolument déconseiller de toucher à ce genre de produits.
Si, ne serais ce qu' un seul jeune, pouvait suive ce conseil, l'enfer que j'ai traversé pendant de si longues années, sera totalement dissout par la larme de bonheur qui coulera le long de ma joue.

(Pour Tetro, à ce moment là, cela serait sur le second mouvement « Molto Vivace » de la Neuvième Symphonie de Ludwig Van Beethoven, en enchaînant directement sur l'hymne à la Joie du quatrième mouvement « Presto » ;-))
 
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