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Not For Human
Guest
Suite à nos récentes analyses en lien avec le CBD, nous avons été contacté par pas mal de personnes qui souhaitaient faire vérifier leurs fleurs ou des e-liquides.
Malheureusement, le laboratoire partenaire spécialisé sur les cannabinoïdes vient de mettre fin à notre partenariat après avoir été identifié - malgré nos précautions - par des petits producteurs (chanvriers). Voici ce qu'indique le labo : "certains chanvriers m’ont reconnu effectivement, cela va porter préjudice à notre petit laboratoire."
Alors que des chanvriers ont même été jusqu'à nous qualifier de "collabo", ça ne leur pose aucun problème de "balancer" un labo qui ne fait que permettre à des usagers de vérifier leur achat...
Pourtant, l'augmentation des demandes d'analyse indépendante démontre un réel intérêt des consommateurs pour plus de transparence et donc un vrai besoin, malheureusement nous allons devoir les refuser dans l'immédiat.
A défaut, nous serons obligés (dans un premier temps) de nous tourner vers des partenaires moins performants et plus institutionnels afin de répondre aux besoins des usagers (ce qui à terme, n'est probablement pas la meilleur option pour la filière, mais cette situation ne nous laisse pas beaucoup d'options).
Il n'existe actuellement pas en France d'organisme indépendant pour vérifier les dires des producteurs ou des CBD shops...que les produits viennent de l'étranger ou non.
Aujourd'hui et avec tous les scandales sanitaires qui fleurissent années après années, quel consommateur pourrait croire aveuglément les affirmations d'un vendeur quel qu'il soit ? Si des labels existent, c'est aussi pour mettre en place un cahier des charges et donner un minimum de garanties au consommateur (ce qui n'empêche pas certaines fraudes).
Mais dans une filière aussi nouvelle que celle du CBD - et si chaotique - où beaucoup se lancent pour l'appât du gain, n'est-ce pas légitime de vouloir vérifier ? Sans chercher à nous comparer, est-ce que ça viendrais à l'idée de condamner l'UFC Que choisir ?
Le parallèle, c'est que malgré les faux procès qu'une partie de la communauté des cannabinophiles semble nous faire, Not For Human est une association d'usagers à la base et elle représente et reflète l'inquiétude d'autres usagers (en l’occurrence, de cannabis riche en CBD pour les dernières publications).
Quand certains "professionnels" du milieu essayent de nous décrédibiliser, nous critiquent gratuitement ou sont dans le déni, c'est en réalité faire tout ça à leur propre clientèle ! L'omerta n'a pas de sens dans un milieu qui essaye de mettre en avant la qualité et le "bien être" de l'usager.
Certains commentaires démontrent aussi l'ignorance du concept de réduction des risques :
Pire, dénigrer les associations qui le porte, par exemple en traitant ASUD de "torchon", c'est faire preuve d'un certain mépris pour les usagers et ceux qui les défendent.
L'analyse de produits a beaucoup de retard dans notre pays, par rapport à nos voisins. Alors plutôt que de condamner des initiatives qui vont dans ce sens, pourquoi ne pas soutenir et nous apporter des précisions sur la meilleur façon de procéder ? La démarche de NFH est peut-être maladroite et certainement à améliorer, mais elle n'en est pas moins honnête.
Nous avons d'ailleurs bien lu et même demandé conseils à des chanvriers avant de démarcher certains laboratoires. En fonction des suggestions, nous en avions retenu 2 plutôt plébiscités par la communauté, mais un seul a accepté de nous aider bénévolement (ce qui est tout à son honneur).
Parce que nous savons que certains amateurs de cannabis trouvent la démarche intéressante, nous avons envie d'avancer avec eux. Pour les autres (ceux qui ne savent que dénigrer ou menacer sans apporter aucune solution et ne se remettent pas en question), nous espérons que la mise en lumière et le partage de leurs agissements permettra de mettre fin à ce type de pratiques.
Ce texte pourrait aussi servir de base pour commencer à aborder plus généralement le déni qui existe chez les usagers de cette plante, car beaucoup de réactions sur nos publications semblaient minimiser les risques liés au cannabis (qu'il contienne plus ou moins de THC). Beaucoup semblaient rejeter le synthétique et mettre sur un piédestal le chanvre, pour l'ériger en panacée...
Malheureusement, le laboratoire partenaire spécialisé sur les cannabinoïdes vient de mettre fin à notre partenariat après avoir été identifié - malgré nos précautions - par des petits producteurs (chanvriers). Voici ce qu'indique le labo : "certains chanvriers m’ont reconnu effectivement, cela va porter préjudice à notre petit laboratoire."
Alors que des chanvriers ont même été jusqu'à nous qualifier de "collabo", ça ne leur pose aucun problème de "balancer" un labo qui ne fait que permettre à des usagers de vérifier leur achat...
Pourtant, l'augmentation des demandes d'analyse indépendante démontre un réel intérêt des consommateurs pour plus de transparence et donc un vrai besoin, malheureusement nous allons devoir les refuser dans l'immédiat.
A défaut, nous serons obligés (dans un premier temps) de nous tourner vers des partenaires moins performants et plus institutionnels afin de répondre aux besoins des usagers (ce qui à terme, n'est probablement pas la meilleur option pour la filière, mais cette situation ne nous laisse pas beaucoup d'options).
Il n'existe actuellement pas en France d'organisme indépendant pour vérifier les dires des producteurs ou des CBD shops...que les produits viennent de l'étranger ou non.
Aujourd'hui et avec tous les scandales sanitaires qui fleurissent années après années, quel consommateur pourrait croire aveuglément les affirmations d'un vendeur quel qu'il soit ? Si des labels existent, c'est aussi pour mettre en place un cahier des charges et donner un minimum de garanties au consommateur (ce qui n'empêche pas certaines fraudes).
Mais dans une filière aussi nouvelle que celle du CBD - et si chaotique - où beaucoup se lancent pour l'appât du gain, n'est-ce pas légitime de vouloir vérifier ? Sans chercher à nous comparer, est-ce que ça viendrais à l'idée de condamner l'UFC Que choisir ?
Le parallèle, c'est que malgré les faux procès qu'une partie de la communauté des cannabinophiles semble nous faire, Not For Human est une association d'usagers à la base et elle représente et reflète l'inquiétude d'autres usagers (en l’occurrence, de cannabis riche en CBD pour les dernières publications).
Quand certains "professionnels" du milieu essayent de nous décrédibiliser, nous critiquent gratuitement ou sont dans le déni, c'est en réalité faire tout ça à leur propre clientèle ! L'omerta n'a pas de sens dans un milieu qui essaye de mettre en avant la qualité et le "bien être" de l'usager.
Certains commentaires démontrent aussi l'ignorance du concept de réduction des risques :
Pire, dénigrer les associations qui le porte, par exemple en traitant ASUD de "torchon", c'est faire preuve d'un certain mépris pour les usagers et ceux qui les défendent.
L'analyse de produits a beaucoup de retard dans notre pays, par rapport à nos voisins. Alors plutôt que de condamner des initiatives qui vont dans ce sens, pourquoi ne pas soutenir et nous apporter des précisions sur la meilleur façon de procéder ? La démarche de NFH est peut-être maladroite et certainement à améliorer, mais elle n'en est pas moins honnête.
Nous avons d'ailleurs bien lu et même demandé conseils à des chanvriers avant de démarcher certains laboratoires. En fonction des suggestions, nous en avions retenu 2 plutôt plébiscités par la communauté, mais un seul a accepté de nous aider bénévolement (ce qui est tout à son honneur).
Parce que nous savons que certains amateurs de cannabis trouvent la démarche intéressante, nous avons envie d'avancer avec eux. Pour les autres (ceux qui ne savent que dénigrer ou menacer sans apporter aucune solution et ne se remettent pas en question), nous espérons que la mise en lumière et le partage de leurs agissements permettra de mettre fin à ce type de pratiques.
Ce texte pourrait aussi servir de base pour commencer à aborder plus généralement le déni qui existe chez les usagers de cette plante, car beaucoup de réactions sur nos publications semblaient minimiser les risques liés au cannabis (qu'il contienne plus ou moins de THC). Beaucoup semblaient rejeter le synthétique et mettre sur un piédestal le chanvre, pour l'ériger en panacée...