J
Ji-doo
Guest
La prise de psychédéliques est souvent liée à des prises de conscience, une attention accrue envers son environnement (proche ou moins proche), un respect plus important pour ce qui nous entoure, même si ce n'est pas systématique.
Sur le forum, il n'est pas rare de voir des sujets en lien avec l'écologie, le respect des animaux, les abus des grosses entreprises (Monsonto, etc)...et aussi des alternatives proposées.
Du coup, je me suis dit qu'il serait intéressant de savoir comment (pour ceux que ça interpelle bien sûr) vous arrivez à accorder la consommation de drogues (et donc l'approvisionnement) avec les préoccupations éthiques/ politiques habituelles qui peuvent se poser dans d'autres domaines ?
Bien sûr il y a l'autoproduction (weed, champis...) mais c'est assez rare de voir des gens autosuffisants et ça se limite à quelques produits...
Et les groupes criminels qui contrôlent le trafic de stupéfiants sont loin d'être des gens préoccupés par la santé de la planète (ou des consommateurs :lol !
Par exemple, un sujet abordé ici pointait du doigt les dégâts entraînés sur les forêts pour fabriquer certains précurseurs nécessaire à la synthèse de la MDMA, ou encore la pollution liée à la fabrication de cocaïne: http://www.psychonaut.com/salon-annonces-generales/51687-la-mdma-detruit-les-forets.html
Quelques extraits:
Certains penseront peut-être que ça concerne uniquement les drogues de synthèse/ chimiques, mais le cannabis n'est pas en reste ! Que ce soit avec la surconsommation d'électricité:
La culture illégale de marijuana: un mauvais plan pour le climat - Journal de l'environnement
La pollution et les problèmes liés à l'eau:
http://www.ofdt.fr/BDD/publications/docs/efdxkav2.pdf
http://www.ofdt.fr/BDD/publications/docs/epbxalhc.pdf
Ou bien avec les liens de plus en plus étroits entre le trafic de hasch (et de coke) et le terrorisme:
[Techno+] - Afrique du Nord: La drogue finance le terrorisme au Maghreb
LA DROGUE PRODUITE AU MAROC SERT À FINANCER LES GROUPES TERRORISTES Des barons au coeur du Royaume | Commission Ouest-Africaine de Drogue
Et même si ce sujet ne concerne qu'une minorité d'usagers, ça serait intéressant de voir quelles sont vos "stratégies" et comment vous arrivez à concilier ce qui peut sembler paradoxal...
Sur le forum, il n'est pas rare de voir des sujets en lien avec l'écologie, le respect des animaux, les abus des grosses entreprises (Monsonto, etc)...et aussi des alternatives proposées.
Du coup, je me suis dit qu'il serait intéressant de savoir comment (pour ceux que ça interpelle bien sûr) vous arrivez à accorder la consommation de drogues (et donc l'approvisionnement) avec les préoccupations éthiques/ politiques habituelles qui peuvent se poser dans d'autres domaines ?
Bien sûr il y a l'autoproduction (weed, champis...) mais c'est assez rare de voir des gens autosuffisants et ça se limite à quelques produits...
Et les groupes criminels qui contrôlent le trafic de stupéfiants sont loin d'être des gens préoccupés par la santé de la planète (ou des consommateurs :lol !
Par exemple, un sujet abordé ici pointait du doigt les dégâts entraînés sur les forêts pour fabriquer certains précurseurs nécessaire à la synthèse de la MDMA, ou encore la pollution liée à la fabrication de cocaïne: http://www.psychonaut.com/salon-annonces-generales/51687-la-mdma-detruit-les-forets.html
Quelques extraits:
Dans le sud-ouest du Cambodge, la production d’huile de sassafras, utilisée pour fabriquer l’ecstasy, une drogue à usage récréatif, détruit les arbres et les moyens de subsistance des habitants et provoque des préjudices écologiques considérables, selon David Bradfield, conseiller dans le cadre du projet de protection des refuges fauniques mené par Fauna and Flora International (FFI)
20 millions de litres d'acétone, 13 millions de litres d'essences, et 81000 litres d'acide sulfurique nécessaires annuellement pour extraire la cocaïne. Aux dernières nouvelles, ces produits toxiques ne sont pas ramenés à la déchetterie locale, mais plutot gaiement rejetés dans les rivières.
Certains penseront peut-être que ça concerne uniquement les drogues de synthèse/ chimiques, mais le cannabis n'est pas en reste ! Que ce soit avec la surconsommation d'électricité:
La culture illégale de marijuana: un mauvais plan pour le climat - Journal de l'environnement
La pollution et les problèmes liés à l'eau:
...L’impact écologique de la culture des hybrides est en effet encore plus important , que celui, déjà conséquent, de la culture du kif : outre l’épuisement et la pollution des sols, aggravés par les hybrides gourmands en intrants chimiques, ce sont les ressources en eau de la région que la culture des hybrides risque d’épuiser rapidement. L’irrigation impérative des hybrides contraint en effet les agriculteurs à puiser en profondeur dans nappes souterraines, les forages de puits d’une centaine de mètres de profondeur se multipliant rapidement dans la région. Ces nouvelles pratiques ont d’ailleurs accentué les tensions locales, la rareté de l’eau...
http://www.ofdt.fr/BDD/publications/docs/efdxkav2.pdf
Après les deux ou trois premières années de culture de cannabis ou de céréales, on assiste à une chute très importante de la fertilité en dépit de l’adjonction massive d’engrais. Losque les terres ont été épuisées la progression des cultures se fait au détriment de la forêt, puis gagne les périmètres irrigués de montagne et le bord des oueds.
Selon le service de Protection et gestion participative des écosystèmes forestiers du Rif (GEFRIF), le cannabis est responsable de la disparition de 1 000 hectares de forêt par an.
Il existe un problème de salinisation des sols par abus des fertilisants qui utilisent, selon des agronomes du DPA, plus ou moins une tonne d’engrais à l’hectare. D’autre part, ces engrais ne sont pas adaptés aux sols qui sont pauvres en potasse. En effet, le granulé (14-28-14) vendu par sac de 50 kg par la compagnie marocaine FERTIM, se compose de 14 % de nitrogène ammoniacal de superphosphate d’ammoniac ; de 28 % d’acide phosphorique de superphosphate ammoniacal soluble et seulement de 14 % de chlorure de potassium soluble dans l’eau. Les producteurs de cannabis constituent un marché juteux pour FERTIMA qui appartient au consortium royal ONA.
http://www.ofdt.fr/BDD/publications/docs/epbxalhc.pdf
Ou bien avec les liens de plus en plus étroits entre le trafic de hasch (et de coke) et le terrorisme:
[Techno+] - Afrique du Nord: La drogue finance le terrorisme au Maghreb
LA DROGUE PRODUITE AU MAROC SERT À FINANCER LES GROUPES TERRORISTES Des barons au coeur du Royaume | Commission Ouest-Africaine de Drogue
Et même si ce sujet ne concerne qu'une minorité d'usagers, ça serait intéressant de voir quelles sont vos "stratégies" et comment vous arrivez à concilier ce qui peut sembler paradoxal...