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À quoi servent les psys ?

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27/4/16
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Titre un peu putaclic mais qui résument bien mon questionnement.
J'en ai vu bcp mais j'ai l'impression qu'aucun n'a pu m'aider sérieusement. Y'avait ce rapport "soignant-soigné" qui m'empêchait de m'ouvrir réellement.
Je conseille toujours aux gens qui vont mal d'aller chez les psy car ça permet de déplacer la responsabilité (le monde médical prend le relais youpi) et parce que c'est RDR d'orienter les gens vers les institutions.
Mais aucun psy ne m'a autant aidé qu'une bonne vraie discussion avec un/e copaine intelligent/e et bienveillant/e. Quelqu'un avec qui échanger sans limitation, dans le vaisseau de l'empathie, pendant plusieurs heures d'affilée jusqu'à ce que les réponses se dessinent d'elles-même.
Du coup un psy c'est quoi, un ami payant ?
 
J'en suis au même point que toi.... Une année à fréquenter des addicto/psychiatre, des psychiatres, des psychologues. Du temps perdu selon moi. Déjà j'ai découvert la batterie de produits de la pharmacopée française en terme de soin psy. BAH PUTAIN..... C'est plus de la dépression du SNC les neuroleptiques, c'est transformer un être humain avec un peu de fierté en LOQUE humaine...  Les ISRS, je me marre bien, moi ça me rend a moitié barge, pourtant la sérotonine je connais... Mais là on doit pas être sur la même recapture qu'avec la MDMA, et l'effet en plus d'être pourrie me renait parano, aggressif et j'en passe.

Ils ont éssayé les régulateurs d'humeur aussi, haha, du sucre aurait fait le même effet.

Le pire dans tout ça, tu raconte un peu ton parcours, tu pense être compris. MAIS NON, ces gens n'ont aucune connaissance des drogues qui peuvent être consommées aujourd'hui, ni dans quel but. Pour eux, TOUTE la drogue c'est pareille. Leur logique : Tu consommes des drogues, t'es un toxicomane parce que t'as une pathologie mentale, ou alors parce que t'as des soucis non réglé dans l'enfance. Drôle de vision des choses...

J'en suis au même point que toi je pense, on a fait le constat de l'échec des pratiques de ces personnes... Donc rien ne vaut un bon cercle social, avec des gens qui s'écoutent vraiment et propose même parfois de quoi te sortir de la merde.

Je ferai peut-être un dernier test avec un adictologue de Marmotan prochainement, un type vraiment bien, avec une vraie connaisance même en ce qui concerne les RC. Et qui, surtout, ne m'a jamais jugé. Il n'a pas compris tout de suite, et au contraire ça l'intéressait de prendre la réelle mesure du truc pour me venir en aide...
 
J'ai personnellement une expérience différente de la vôtre. Malgré un cercle d'amis bienveillants, c'est chez mon Psy que j'ai pu avancer le plus. Je regrette d'ailleurs de ne pas avoir les moyens financiers de continuer, mais ça c'est une autre histoire. 

Pour moi le psy a plusieurs avantages que mes amis n'ont pas. Dans un premier temps déjà, il n'as pas de fidélité envers moi ni aucune personne extérieure, il peut me dire les choses comme elles sont sans avoir à me froisser, ou se mettre dans une position défavorable vis-à-vis de notre relation (qui du coup, n'existe pas) et n'as pas besoin de se faire bien voir à mes yeux. Bref toutes les cordes sociales qui viennent normaliser les relations entre les gens ne sont pas présente, et me permettent donc de m'exprimer sans crainte. 
De plus, le Psy a mon sens n'est pas là pour "être ton pote à qui tu parles". Son job c'est de te tendre un miroir et t'aider à regarder ce miroir et l'interpréter sans tout tes biais habituels. Alors c'est pas forcément confortable, et ya le risque de bloquer et ne pas vouloir le faire. Pour le coup ça, c'est pas fréquemment de sa faute (bien qu'il est censé connaitre des outils pour t'aider à le faire) 
Parlant d'outil, un psy il peut aussi te donner des outils pour t'aider à naviguer avec tes difficultés, après tout, s’il a bien fiat les choses il s'est quand même formé pendant des années a ça et devrait continuer à le faire.

Bref pour moi tout ça, un groupe social ne peut pas me l'apporter. Ils peuvent m'en apporter parfois des bouts, mais c'est différent, et je ne souhaite pas forcément que mes amis deviennent mes psys. Surtout que certains seraient de très mauvais conseils :D
 
les psys n'ont eu que la conscience de débarrasser la société active de ma personne. A l’hôpital militaire psychiatrique j'ai été réformé du service, et à l'administration civile le psy m'a attribué une pension. Seul constat: militaires ou civils les psys ont été unanimes sur le diagnostic.
 
Les conditions pour 1 - avoir des amis à qui parler, 2 - que ces amis soient bienveillants et disposés à l'exercice de l'empathie, 3 - qu'on soit soi-même prêt à "embêter" ses amis avec ses problèmes et 4 - qu'on soit en capacités physiques et mentales de le faire restent faibles et leur conjoncture est rare.  Ce qu'un professionnel apporte (c'est d'ailleurs valable pour d'autres professions que la psychologie), c'est justement son professionnalisme ; a rapprocher d'une forme de dévouement et de régularité qui de monnaie.
tl;dr : tout le monde n'a peut être pas ta chance.
 
merde j'avais fait un long texte pour raconter une sale expérience avec un psychiatre et une excellente avec un psychologue, mais j'ai merdé et j'ai tout perdu.

Bon toute façon je l'avais déjà racontais en gros j'ai eu le malheur d'être orienté vers un psychiatre bien connu de l'addictologie française (il était chef d'un service d'addictologie a l'époque) ce mec est un sketch, j'avais était orienté a lui pour parler de ses bouquin sur Stan Grof, y a eu un couac avec la secrétaire il m'a pris en entretien il ne m'a pas écouté a coché des trucs ou j'expliquais l'inverse, a insisté très lourdement pour que j'essaie un nouveau médoc en me disant qu'il serait dispo en cas de pépin (il m'a jamais rappelé quand j'ai eu un effet secondaire bref heureusement que j'avais aucun problème psychiatrique, sinon je plaint vraiment ses patient, enfin maintenant il est a la tête d'un réseau national sur l'addiction bien connu et ne consulte plus je pense)

En revanche dans cette structure j'ai pour 3 motifs différents fait appel a un psychologue (une grosse dépression suite a une rupture + une autre fois un jour d'un coup je me suis mis a ne plus pouvoir dormir que 2h/jour sans être fatigué pendant 3 semaine + un léger souci a cause d'une manie), et j'ai eu du bol de tomber sur ce psychologue, je me suis senti super alaise, les séances passaient super vite, et pour chaque problème il a réussi a me faire sortir la cause du/des soucis (pour moi c'est la que je vois que le psychologue est bien, quand la solution sort pas de sa bouche mais de celle de la personne qui viens le voir).

Au final ce que je dit toujours aux gens qui veulent voir un "psychologue" (encore plus avec un "psychiatre") c'est de pas continuer les séances si y a pas de feeling et de changer, et qu'en revanche un bon psychologue, le gars ou tu as un problème inexplicable pour toi, qui te connais pas et qui en quelques séances arrive a te faire dire de ta bouche ce qui a déclenché ce problème et quand tu rentre tu chez toi, tu n'as plus ce problème, la oui c'est un bon psychologue et faut pas hésiter a le contacter si besoin, au pire un psychologue ne prescrit rien, c'est juste un dialogue ça ferra pas de mal.

Et dans mon cas le plus probant la fois ou je n'arrivais plus a dormir plus de 2h/jour et ce durant 3 semaines sans ressentir de fatigue et surtout sans comprendre la cause, aucune discussion avec n'importe quel ami n'a pu m'aider, ne sachant même pas ce qui n'allais pas, j'avais l'impression que rien n'avais changé, c'est arrivé du jour au lendemain et c'est parti le lendemain ou j'ai réussi a mette des mots dessus...

En revanche les psychiatres, vu qu'ils peuvent prescrire la oé j'aurai tendance a dire aux gens de vraiment se méfier et la encore plus qu'avec un psychologue, il faut vraiment en cas de besoin d'un psychiatre avoir une confiance totale avec le gars sinon ca peux créer de sale situation.
 
xyzt_ a dit:
Les conditions pour 1 - avoir des amis à qui parler, 2 - que ces amis soient bienveillants et disposés à l'exercice de l'empathie, 3 - qu'on soit soi-même prêt à "embêter" ses amis avec ses problèmes et 4 - qu'on soit en capacités physiques et mentales de le faire restent faibles et leur conjoncture est rare.  Ce qu'un professionnel apporte (c'est d'ailleurs valable pour d'autres professions que la psychologie), c'est justement son professionnalisme ; a rapprocher d'une forme de dévouement et de régularité qui de monnaie.
tl;dr : tout le monde n'a peut être pas ta chance.

tu parles en tant que psy??

(je ne trouve pas ta case de Présentation)
 
amicale_du_pc a dit:
xyzt_ a dit:
Les conditions pour 1 - avoir des amis à qui parler, 2 - que ces amis soient bienveillants et disposés à l'exercice de l'empathie, 3 - qu'on soit soi-même prêt à "embêter" ses amis avec ses problèmes et 4 - qu'on soit en capacités physiques et mentales de le faire restent faibles et leur conjoncture est rare.  Ce qu'un professionnel apporte (c'est d'ailleurs valable pour d'autres professions que la psychologie), c'est justement son professionnalisme ; a rapprocher d'une forme de dévouement et de régularité qui de monnaie.
tl;dr : tout le monde n'a peut être pas ta chance.

tu parles en tant que psy??

(je ne trouve pas ta case de Présentation)

Non, pas du tout ; mais je connais des gens que ça a bien aidé. D'autres aussi pour qui ça n'a pas servi à grand chose, bien sûr.  Je faisais juste remarquer que c'est pas toujours évident de trouver en son entourage et en soi-même la ressource nécessaire à affronter ses problèmes, et le sous texte "les psy ça ne sert a rien" de l'op me dérange un peu. Tout est affaire de contexte. 

C'est comme avec tout corps de métier : si tu as une galère de plomberie et que dans ton entourage tu as un super plombier super dévoué, tu peux lui demander de te filer un coup de main puis écrire "les plombiers ça sert à rien les amis ça fait la même".

(inutile de chercher, je n'ai pas écrit de prez)
 
xyzt_ a dit:
tl;dr : tout le monde n'a peut être pas ta chance.

C’est pas pour faire un concours de malheur mais bon, c’est pas parce qu’on considère qu’une chose est plus efficace qu’une autre qu’on a effectivement cette chose en quantité suffisante.
J’entends (et de la part de @Cookies aussi) l’argument du professionnalisme.
Je me demande si ce n’est pas justement ce professionnalisme qui me dérange. Je pense qu’on est en droit d’exiger quelques résultats lorsqu’on paye une personne pour un tel service et ainsi je suis probablement plus impitoyable envers un psy (tous suffixes confondus) qu’envers un.e simple humain.e ayant la gentillesse de s’attarder à réfléchir avec moi.

Il y a ce flou dans le rapport soignant-soigné, qui est à la fois un échange humain, un service commercé et un rapport de domination, et qui me dérange beaucoup. D’expérience les médecins sont les seuls professions qui prennent mal que leur client ait une idée de ce qu’il vient chercher. Même les psychologues les plus doux deviennent rétifs, de mon expérience, quand on les contredit.
Et puis parlons-en de ce professionnalisme, @PaRa a raison de souligner la méconnaissance crasse en matière de drogues et la stigmatisation des drogués. Moi ça me rend dingue que des psychiatres me prescrivent avec négligence des produits qui modifient ma psyché, mais parlent de mes rares prises de lysergamides comme d’une souillure irrémédiable de celle-ci. Et me prennent de haut quand je souligne cette méconnaissance car un patient doit être... patient, rester à sa place d’ignare.
Vu les prix de ces consultations, l’investissement en temps, en argent, en espoir qu’elles représentent, je trouve qu’il y a encore trop de mysticisme autour des professions de l’esprit, de sacralisation du soignant et de ses pratiques.

Je parlais de conversations et d’empathie car au moins un.e ami.e (ou copaine, ou connaissance, ou anonyme sur Internet, osef) ne cesse pas systématiquement le dialogue au bout de 30min. Quand l’écoute est gratuite, quand elle vient d’un intérêt sincère, alors elle se poursuit tant que dure l’intérêt, jusqu’à résolution de la question ou changement de sujet.
Je pense honnêtement qu’on peut faire du bien autour de soi, à ses amis ou non, à condition d’une oreille attentive et d’une parole humble.​
 
J'ai surtout l'impression que vous êtes tombés face a de (très) mauvais psys. Je ne jugerai pas pour les psychiatre, je n'ai pas d'expérience avec eux, et je suis seulement accompagné des clichés que je m'en fais a travers une seule et unique consultation. 
Cependant, pour les psychologues , j'ai vraiment l'opposé de ton expérience. Je peux parler de mes consos tranquillement, sans avoir l'impression que c'est une tare, mais bien une partie de ma vie. Perso je m'y suis pointé avec mes impressions et jugements sur ma situation, on en a discuté, on a creusé, on a essayer des trucs qui servaient a rien dans mon cas, etc ... bref du tâtonnement, toujours dans le respect de mes envies et points de vue. 

Du coup, ça me rends triste que vous aillez une expérience aussi négative, car ce genre de pratique devrait de fait, ne pas être acceptable ni accepté. Et je comprends que pour le coup ça vous dégoute. Sauf que de mon point de vue le problème la n'est pas la discipline, mais le praticien. J'aurai envie de résumer un peu la chose par:
" a quoi servent les psys ?" -> à beaucoup de choses déjà cité précédemment
" a quoi sert un mauvais praticien" -> à rien, c'est même contre productif au point de risquer parfois sa santé mentale et/ou un isolement des circuits de soins par dégouts. Bref, il faut changer.

Et attention, je ne dis pas que les proches ne servent a rien, au contraire, je parle juste de la fonctions des psys pour le coup. Je crois fermement qu'on peut aussi faire la différence, et j'ai tendence a souvent être une oreille attentive pour mon entourage qui leur fait du bien, mais j'ai aussi mes limites de capacité d'action.
 
alorzs mon experience, j'ais connue et connais encore les deux, psychiatre et psychologue.

mon premier psychiatre était totalement incompetent, ça me faisais chier de lui lacher 50 balles pour des prune , je l'ai quité  pour une psychiatre de cmp, c'est gratuit

mon premier psychiatre alors que j'était en depression+++ me donnais du prozac, il m'aurrais filé du sucre, ça n'aurrais rien changer de plus!


niveaux parlote c'était zéro!

donc j'ai changer pour un psychiatre de cmp, lol, aussi nul que lui pour un bon diagnostique, aka , pausse pas les bonne question donc obtien des réponsse inutiles.

j'ai oublier la cerise sur le gateaux:

quand je l'ais connue, elle était simplement psychiatre, mais un jours l'ordopnnance à changer de forme, il y avais d'orenavant marquer adictologie, le comble du comble, je n'était même pas au courrant qu'elle était devenue addicto, d'ailleur, ça c'est jamais vuie............

franchement j'ai la poisse avec les medecins, heureusement que j'ais un bon adictologue /psychologue!

pour ce qui est des medocs, pas mieux..... ma rajouté 5mgr (dose tres faiblarde d'abilify)

puis arriver en 2013 j'ai fais une cure: et la là révélation, on ma donné du abilify en dose max en diminuant le prozac jusqu'a zéro en deux semaines, car les deux touche à la sérotonine.

du coup en quelques années mon humeurs c'est grandement amelioré, j'ai demander d'ailleurs le pourquoi du comment que j'en avais pas eu plus tôt de l'abilify, et la psychiatre ma répondue par une pirouète, un truc du genre "c'est votre vous vous droguer = humeur et état d'espris anormal = ne peux faire de diagnostique, puis plus tard j'ais reposer les questions, même réponse.....

maintenant encore plus comique, voire cosmique, oui, j'ai changer de psychiatre mais pas de cmp

le nouveau me sort parfois des perles, la dernière que je me souvien, on parlais d'arreter la clope, je cite, "la combustion vas dans les poumons" :huh:  je lui ais fais rèpété 3 fois et la 3 éme il à donné des explication des plus fumeuse et la quatrième il à lacher l'affaire, sans reconnaitre qu'il racdontais nimp.

je le soupsonnerais presque de se droguer ce monssieur.... "la combustion vas dans les poumons"



pour les psychologue j'en garde un bon souvennir émotionnel faute de vrais souvenire...

par contre, j'en vois une en ce momment elle est adictologue, ne délivre donc aucun medoc, je trouve qu'elle fais tres bien sont boulot! rien à redire, c'est juste moi qui veux pas vraiment arreter le shit + tabac......
 
Parmis tout ce qui a été dit plus haut, et avec quoi j'aurais plutôt tendance à être en accord de manière générale il me semble qu'il y a une chose qui n'a pas été évoquée et qui pour moi fait la vraie différence entre un psychologue et des bons potes à qui parler, c'est la thérapie.

La thérapie, c'est pour pouvoir la faire qu'ils ont une ou des formations.

Là je vais parler de ma propre expérience, qui n'est pas forcément applicable à tout le monde j'en conviens (de toute manière ce n'est jamais applicable à tout le monde) mais qui permettra d'illustrer.

J'ai commencé à consulter cette année, quand j'étais vraiment dans le dur, et en arrivant j'ai dit à ma psy direct qu'il fallait que ça aille vite, que je partais en couille sévère, et que je savais pas pourquoi.
Du coup on fait ensemble le choix d'une thérapie, et j'ai commencé à suivre une ICV.
Pour ceux qui ne sont pas familiers avec le terme, c'est une thérapie qui se base beaucoup sur les neurosciences, et qui vise par une série d'exercices basés sur une ligne du temps constituée par le patient à remettre en lien des zones du cerveau qui n'ont pas communiqué ensemble à certains moments, notamment lors d'événements traumatisants. L'idée c'est de signifier clairement à ton cerveau que tu n'es plus dans l'événement, que ton corps est dans le présent, et que ce souvenir qui est resté bloqué dans ta mémoire à court terme peut repartir dans ta mémoire à long terme (je schématise un peu mais j'ai pas tous les mots exacts, déso).

J'ai commencé à aller mieux vite, et même si maintenant ça patine un peu, je sais que si je m'étais borné à parler à des potes j'aurais juste continué à raconter les mêmes problèmes encore et encore et à me plonger dedans, faire l'exact opposé en fait. Tandis que là, quand je ressors d'une séance j'ai le crâne qui chauffe, et je suis incapable de quoi que ce soit pendant une petite demie heure au moins et dans les jours qui suivent bah ça fait effet. Parfois j'ai des crises de violence en rentrant chez moi, mais la fois d'après on en parle, on essaie de savoir pourquoi cette réaction et pas une autre (j'ai toujours pas la réponse d'ailleurs mais bon c'est pas fini) et ça c'est clairement un travail que seul un professionnel peut t'apporter.

Ceci dit, au bout d'un moment c'est retombé vers l'enfance, le rapport à la mère etc... dont j'ai l'impression aussi que c'est toujours la réponse facile ou recherchée. C'est vrai aussi que des fois j'arrive et j'ai trop de trucs qui me prennent la tête, du coup j'y arrive pas, ou alors je lui raconte ma vie sentimentale pendant une heure et là j'ai un peu l'impression que oui, j'aurais pu faire ça avec un bon pote.
Seulement même là il y a une différence, c'est qu'il n'y a aucun jugement nul part, qu'il y a des années de pratique derrière qui l'aident à comprendre un peu mes ressors psychologiques et me les faire comprendre derrière, et puis aussi le fait que mes potes bah ils ont pas son âge, ni son expérience ou sa maîtrise du langage pour faire passer ses idées (que j'ai le droit de contredire d'ailleurs).

Un autre point que je voudrais soulever, et qui me parrait important, c'est la totale neutralité dont doit faire preuve un professionnel.
Durant ma thérapie j'ai aussi eu des choix à faire, pas forcément directement liés quoique... en tout cas, elle a pas fait ces choix pour moi, elle m'a pas aidé à les faire, elle m'a aidé à trouver un moyen de savoir ce que je voulais vraiment. Bon c'est plutôt formulé dans sa bouche en "ce qui vous fait du bien à vous et pas aux autres" mais c'est à peu près la même.
Ces choix là, quand j'en ai parlé autour de moi parceque c'était quand même une partie de mon avenir dont il était question, bah je me suis rendu compte que mes potes ils avaient plutôt TOUS tendance à mettre en avant le leur, à se prendre comme exemple et implicitement (voir explicitement ça dépend lesquels) à me pousser à faire le même qu'eux. En vrai j'exagère un peu mais la seule personne qui n'en avait rien à foutre tant que ça me convenait à moi, qui trouvait pas ça dommage ou du gachi ou du temps perdu ou je ne sais quoi encore, bah c'était pas mes potes c'était ma psy.

Après c'est sur, en vous lisant tous, j'ai l'impression d'avoir la chance d'être tombé tout de suite sur une bonne psychologue. Par exemple quand je lui parle de produits qu'elle ne connait pas elle cherche à chaque fois à savoir ce que c'est, quels sont les effets risques etc, et surtout pourquoi j'ai aimé ou non. J'ai jamais eu droit à une quelconque généralisation de "la drogue".

Et puis effectivement il y a aussi cette démarche soignant-soigné, je comprend qu'elle puisse bloquer mais c'est à mon sens justement là qu'on fait la différence entre des professionnels et des amis, et c'est aussi ça qui à posteriori, même si ça marche pas toujours autant qu'on voudrait, permet de se dire qu'on a fait un effort pour aller mieux et repartir un peu sur le chemin de l'auto appréciation.
 
Un psy selon moi, compétent, doit déjà avoir réglé ces propres névroses pour avoir un angle de vue éclairé là où nous on a une blessure, un angle mort..
Le pb est quand les psys pêtent plus haut que leur cul.. je vais caricaturer, mais des psys diplomés de l'ancienne école avec un savoir gros comme un dictionnaire mais au final sont névrosés aussi.

Un psy compétent devrait être qqn de très souple psychiquement pour pouvoir traiter chaque cas spécifiquement et avoir un bon et grand vécu relationnel. Et une réelle passion à aider les gens et dans le relationnel.

Un psy qui donne un médoc, c'est un aveu d'impuissance.

C'est plus qu'un bon ami, pcq un ami va avoir des blessures relationnelles souvent, de l'attachement et va souvent, pas être à l'aise avec ta souffrance, pcq il s'inquiète. Et là ca permet pas du tout de transcender la souffrance. Car on a en face une peur de la souffrance de l'autre, au lien d'avoir un acceuil et une compréhension.
 
Du coup on fait ensemble le choix d'une thérapie, et j'ai commencé à suivre une ICV.
Je suis intéressée, c'est l'abréviation de quoi exactement? Je le trouve pas dans ton message. Parce qu'après 4 ans de psycho je crois n'en avoir jamais entendu parler, du coup je suis sincèrement curieuse (on apprend pas tout en 4 ans de psy, pas du tout^^).


Sinon, bon comment dire... Je pourrais parler de pleiiiin d'expériences que j'ai eues mais je vais tenter un apport plus théorique. En fait si ça se trouve j'arrive avec mes gros sabots maladroits (pour changer^^) parler de trucs que tout le monde connait déjà mais en fait j'ai l'impression en lisant un peu ce topic que non, pas tout le monde.
Alors:

Un des problèmes majeurs de la psychologie en France (en Suisse et Belgique je sais pas, je vais parler de ce que je connais) c'est qu'on est encore très marqués par la psychanalyse, qui ne dit pas queeee des conneries mais qui n'est absolument pas une science, elle est même tout l'inverse en fait comme on ne peut pas réfuter ce qui y est dit, toutes les théories du psychanalyste reposant les unes sur les autres.
Hors la psychologie expérimentale, c'est une science "molle" si on veut, une science très (trop) jeune ça c'est vrai, mais une science quand même! Avec des études empiriques randomisées et tout!
Et donc le fait de confondre psychanalyse et psychologie, ça nous fait prendre un retard énorme sur les autres pays, avec en prime de nouvelles pseudosciences type PNL... On ne s'en sort plus.
Donc quand vous allez voir un psychothérapeute (qui est pourtant un titre protégé par l'état, et me semble avoir déjà plus de 'valeur officielle' que "cabinet de relation d'aide" par exemple), vous pouvez tomber sur des praticiens de tous bords ou presque, y compris psychanalystes. Même parmis les psychologues non psychanalystes vous pourrez trouver une variété de techniques très large.

Alors, je ne dis pas que la psychanalyse est totalement inutile... Si vous désirez faire une introspection de longue halène pour trouver des explications ou de la symbolique à votre passé, why not. Mais pour soigner une grippe, je suppose que la plupart d'entre vous préférera se rendre chez le médecin en première intention plutôt que chez un sorcier vaudou. Sauf que là, y a pas marqué sur la porte "médecin certifié" d'un côté et "sorcier" de l'autre, pour qui ne connait pas c'est au petit bonheur la chance, quasi tout le monde a la certif.

Du coup si je peux me permettre un tip pour soigner tout ce qui est dépression majeure, troubles anxieux en tout genre dont phobies, TOCs, généralisé, panique, PTSD..., troubles du comportement alimentaire ou addictions parmis tant d'autres, je vous invite chaudement à vérifier que votre futur thérapeute est spécialisé en TCC (thérapie cognitivo-comportementale).
C'est la seule psychothérapie à ma connaissance qui soit 100% basée sur les études scientifiques, avec une efficacité qui reste relative (ba oui, c'est ultra compliqué le psychisme :/) mais qui a été prouvée contre placebo.
Elle implique des exercices pratiques comme l'exposition progressive et contrôlée à un élément phobogène (comportement), puis par dessus à un débrief pour rationnaliser les situations et remplacer les croyances défaillantes par de nouvelles (cognition). La troisième vague inclut aussi de la méditation de pleine conscience, éventuellement.
C'est une thérapie généralement relativement courte pour les problèmes classiques, en moyenne une dizaine de séances.
Et elle nécessite beaucoup d'énergie de la part du patient, il ne s'agit malheureusement pas de juste parler une heure avec le psy, c'est se confronter progressivement au problème et avec les bons outils pour le résoudre (oui, même pour la dépression où on est au fond du trou, et c'est bien pour ça que c'est progressif. D'expérience je peux dire que les premières séances ont été pour moi les plus dures pour la dépé spécifiquement, puis de plus en plus simples au fil que ça se dégoupillait).
(J'aurais bien mit un lien d'un site clair et simple mais c'est aussi le site d'une psy donc ça ferait de la pub pour le coup...)

Après, bon psy ou mauvais psy arg, ça c'est plus compliqué de répondre. Il se doit effectivement de rester neutre, sans jugement et en mettant au maximum ses valeurs de côté (s'il ne peut pas le faire pour x ou y raison, il devra réorienter le patient vers un confrère), et d'instaurer ce qu'on appelle une alliance thérapeutique, qui évite normalement de placer le patient en mode soumission à l'autorité mais plutôt de le rendre actif de sa guérison.
En TCC il faut que le psy réussisse à guider le cheminement de pensées en donnant les bons outils pour ça aux bons moments, mais sans imposer de réponse, c'est au patient de la trouver (et ça, ouarg on avait fait des TPs vite fait là dessus, j'y trouve super dur, sauve qui peu j'aurais fait une horrible psy haha). 
Toujours en TCC un bon psy commencera par une anamnèse (apprendre à vous connaitre vous et vos problèmes) en douceur la ou les deux première.s séance.s, et posera avec vous un objectif clair et concret, ainsi qu'un nombre approximatif de séances pour y parvenir. Il fait au moins un point à mi parcours et si la méthode est jugée inefficace, elle doit être revue (toujours avec le patient bien sur). Ca demande de rester souple et à l'écoute.
Si un cas dépasse son champ de compétence seul (comme une psychose par exemple, mais plein d'autres), il se doit de réorienter la personne en lui proposant éventuellement un suivi en parallèle s'il est capable d'apporter tout de même quelque chose en plus.


Heuuu liste non exhaustive bien sur, très loin de là, j'en oublie forcément avec mon cerveau en Gruyère ^^ Et tout le monde peut ne pas être d'accord sur ces points mais c'est ce qu'on nous a apprit et j'y adhère. Certaines choses que j'ai énumérée sont des bases d'une TCC en fait. Et après oui, faut évidemment que le courant passe^^
(Et idem je suis re-embêtée parce que je trouve pas le code de déontologie des psys en France j'ai que celui américain sur le net, je suis deg ça aurait fait un bonus enfin tant pis... Au passage, le ricain a l'air beaucoup plus complet que le notre arf)


D'un point de vue subjectif sur mon vécu très très rapidement (ça commence à faire long), perso oui, la TCC m'a aidée^^ Mais j'ai une énorme tendance à la rechute et j'ai des soucis assez emboités les uns dans les autres bref; mais ouai ça m'a sortie avec brio d'un état à la limite de l'hikikomori et ce en quelques mois.
Loiiiin avant, de mes 15 à 18 ans, une personne en "cabinet de relation d'aide" m'avait bien aidée aussi, je lui dois beaucoup mais honnêtement malgré toute sa super bonne volonté il lui manquait certaines clés et j'aurais pu être mieux et plus rapidement prise en charge pour la dépression et phobie spécifiquement.

Et un point rapide sur les psychiatres: bon je suis biaisée sur eux car ils m'ont apporté globalement beaucoup plus de problèmes que de solutions, il y en a que je qualifierais de dangereux, vraiment, enfin comme partout vous direz, j'ai peut-être juste pas eu de chance.
Mais toujours est-il qu'ils ont pour beaucoup une formation en psychanalyse plus qu'en psychologie. Donc ouai eux, ils sont médecins ils prescrivent, mais pour le travail de fond à ma connaissance c'est plutôt avec les psys la plupart du temps non remboursés par la sécu :D (Et c'est pas le nouveau krash qui va arranger ça.)


Voilà c'est à peu près clair j'espère j'ai essayé de débroussailler ce qu'il me reste de connaissances vite fait, j'espère que c'est pas un message trop HS ou quoi parce que je crois qu'il faut plutôt parler de vécu à la base mais bon, on sait jamais.
Du coup pour moi un ("bon") psy en une phrase, ça sert à faire la passerelle entre la science et votre problème, dans la mesure du possible, et ainsi mettre à votre disposition des outils pratico-pratiques à l'efficacité cliniquement démontrée pour vous aider dans sa résolution.

xoxo les psychos^^
 
Oui désolé, j'ai oublié la signification de cette abréviation, et puis après j'ai oublié d'aller chercher...

ICV c'est pour Intégration du Cycle de la Vie (cheesy je sais) ou Lifespan Integration en anglais. Je précise car ça a été développé aux États-Unis et que c'est assez récent si j'ai bien compris. Donc ça expliquerai peit être aussi pourquoi tu l'as pas vu en psycho. L'article wikipedia existe et n'est pas mal foutu.

Maintenant je pense que je vais aller voir ce qu'est la PNL, un peu par curiosité et un peu pour la blague aussi. 

Merci au passage pour ta réponse, je trouve tu as très bien expliqué la différence entre les psychologues, psychanalystes, et même sans le préciser les amis parcequ'aucun ne peut pratiquer ce genre de choses!
 
Yes, c'est good thanks! Je connsaissais pas du tout, bon via internet difficile de se faire une idée réelle parce que tout est toujours au compte gouttes pour les trucs pointus de ce genre je trouve.
Mais pour l'expérience, j'avoue qu'il y a full traumas dans le passé que j'ai jamais réussi à complètement virer, tu m'intéresses ^_^ En plus la version de base semble assez simple à reproduire chez soi en version cheap comme ça pour tester, ça coûterait juste un peu de temps (oh, et de quoi disposons-nous en ce moment?), jsuis hypée^^


Et oui les amis c'est forcément différent à mon sens^^ Mais je ne sous entends pas que l'un est meilleur que l'autre, c'est juste pas pareil et complémentaire je crois. Il peut y avoir des choses que certaines personnes ne diraient même pas à leurs amis et donc juste à un psy, qui a le secret professionnel tant qu'il n'y a pas mise en danger immédiate du patient (si un gus dit "je vais tuer toute ma famille demain" ça change un peu la donne haha). Mais sinon, ils peuvent avoir l'avantage de bien vous connaitre, d'être de bon conseils et un support émotionnel stable. Ouai le must à mon avis en cas de trouble psy ce serait d'avoir les deux, un bon entourage bienveillant et à l'écoute ET un bon psy compétent^^

Edit: Après ça dépend du problème aussi. Si le souci c'est un chagrin d'amour ou un deuil de trois mois sans envie de passage à l'acte, je pense que les amis seront plus intéressants (et moins chers^^). C'est une question vague qu'on nous a posée une fois à la fac, "comment aider un patient qui vient mais qui est pas malade, qui cherche "juste" un soutien" bein là... Je sais pas^^ La TCC peut aider pour des trucs non pathologiques mais faut que ce soit un travail précis, contre des symptômes particuliers. Là peut-être qu'un psy plus orienté sur la parole avec une approche plus ou moins psychanalytique ou autre, pourrait être mieux qu'une TCC je suppose. Après certains multiplient les casquettes aussi, bref ce bordel je vous jure! Mais les amis restent moins chers et, je trouve, plus proches de vous^^ En cas de pathologie par contre je pense qu'ils seraient vite limités malheureusement :/
 
Morning Glory a dit:
En plus la version de base semble assez simple à reproduire chez soi en version cheap comme ça pour tester, ça coûterait juste un peu de temps (oh, et de quoi disposons-nous en ce moment?), jsuis hypée^^

Faut disposer d'un.e ami.e avec de la patience et une très bonne diction aussi!

Après je te donnerai bien quelques conseils parce que le processus est quand même assez intéressant, mais je m'en voudrai vraiment de faire de l'incitation à l'automedication ou son équivalent psychologique.
 
Tant que tu te contentes de partager ton expérience et ton opinion je ne vois aucun problème, ce forum est là pour ça ;)
 
Bein moi jveux bien, EEEEHeh, ce serait sympa :)
Bon je sais pas trop où je vais trouver cet.te ami.e par contre lol, surtout avec le confinement^^... Mais même pour comprendre un peu mieux ce serait cool^^
 
Ok ok, alors...

Je connais pas trop la théorie, uniquement la pratique, mais je ne suis vraiment pas sûr que seul ça marche. 

La première chose, c'est de construire sa ligne du temps, qui peut être évolutive. On part du premier souvenir, jusqu'à aujourd'hui. Les souvenirs doivent tenir en quelques mots, peuvent être un événement ou juste une impression, sensation, couleur, odeur... Un par an si possible, mais c'est possible d'avoir des trous. C'est possible aussi d'en avoir plusieurs pour la même année, mais il faut qu'ils soient significatifs. Ça sert à rien de mettre tous ses bons et mauvais souvenirs de l'année passée. Ça sert à rien non plus de mettre son souvenir du nouvel an à chaque fois.

Ensuite, l'exercice va consister en une vingtaine de lectures de la ligne à haute voix par le/la thérapeute, encadrée par des phrases d'accroche et de fin. L'accroche servant à signifier les premières impressions de vie dont on ne garde en général aucun souvenir mais qui sont tout de même ancrés, la clôture à ramener à l'instant présent (généralement par le biais d'un souvenir de la semaine passée, pas plus important que les autres dans la ligne du temps mais marquant par rapport aux derniers jours). 
Pendant la lecture, il est important que le patient.e ne reste pas totalement immobile dans un fauteil ou autre, car le but est justement de traiter tous ces souvenirs, de les faire entendre, pendant que le corps sait qu'il est dans le présent. Suivant la sensibilité l'action physique dans l'instant présent peut consister à macher un chewing gum, triturer un objet à la con sans réfléchir, marcher en ronds ou tout autre mouvement ne demandant absolument aucune réflexion.

Il est possible de faire des pauses, histoire de recuillir quelques impressions à chaque fois, les réflexes de contraction involontaire ou autre pouvant ne pas se passer au même moment de la ligne suivant la séance. 

Il est aussi important de sauter volontairement certains souvenirs d'une lecture à l'autre, ce qui va permettre de les faire ressortir quand on les entend alors qu'à la lecture précédente non. Ça c'est la version de base. 

Ensuite, pour pouvoir aller plus en profondeur, certaines séances sont consacrées à des "zooms" sur une période donnée, après avoir identifié une ou quelques années charnières du développement psychologique. Pour cela une autre ligne du temps est construite, contenue dans cette période et plus précise. La lecture avec omissions volontaires étant la même.

Je sais qu'ils y a d'autres étapes après, mais je n'ai pas fini ma thérapie donc je sais pas trop en quoi ça consiste. 
Je sais aussi qu'il y a plusieurs manières de faire sa ligne du temps. Celle d'un ami qui suit aussi une ICV chez une autre psychologue est basée sur une image par an, pas plus pas moins.
La mienne est évolutive, si un souvenir en appel un autre je peux le rajouter, pas sûr que lui puisse. 

Pour aller plus loin dans la théorie, l'idée de faire construire au patient.e sa ligne du temps vient du fait que cette thérapie est sensée avoir des effets relativement rapides. On part donc du principe que l'événement traumatique/trop influent sera forcément dedans, et donc qu'il sera traité même sans être forcément identifié.

Le dialogue avant et après la lecture pourra permettre au fur et à mesure de le/les identifier, et les zooms de mieux traiter les moments clés qui ne se limitent pas à un événement traumatisant mais aussi à l'avant/après.

Voilà, j'espère que ce sera suffisant pour s'intéresser à la théorie de la chose.
Je pense que ça l'est pour tester chez soi, chose que je ne conseille pas car l'écoute et l'observation de la part du thérapeute sont assez importants même si ça peut avoir l'air très mécanique. De plus il y a une manière d'amener les choses, de selectionner les souvenirs, de fluidifier le processus qui seraient je pense assez difficiles à reproduire sans expérience. (Après si tu tiens à le faire, moi j'ai arrêté pendant le confinement parceque le dialogue pas face à face physiquement j'ai du mal mais mon pote continue sur skype).
 
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