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Xeroquel, vous connaissez ?

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion grivois
  • Date de début Date de début
Bon, grivois, je vais insister je suis désolé, ton médecin ne t'a prescrit du Xeroquel QUE dans une indication "somnifère"? Ca me parait très étrange vraiment, mais tu dois au moins avoir des troubles anxieux associés pour que ni les benzos ni les antihistaminiques n'arrivent à t'endormir. Parce que oui l'effet somnifère ou stimulant de certain neuroleptiques déterminent celui qu'on va utiliser (par exemple abilify si tu es trop dépressif ou risperdal si au contraire tu pars en virage maniaque), mais c'est l'effet antipsychotique qui est au premier plan quand on utilise ces médicaments normalement. Tu n'es pas obligé de me répondre ne t'inquiètes pas c'est pas 3615 ma life comme dirait yoshi!:)

P.S: un ami avec de gros troubles du sommeil sans symptomes anxieux associés m'a dit utiliser des tétracycliques (équivalent des tricycliques) avec une grande efficacité, peut-être qu'on peut utiliser des neuroleptiques également je sais pas...
 
Je crois que c'est l'heure du cachet Xeroquel justement, Grivois il en a besoin hein (l'offre et la demande, j'prépare mon lit pour me coucher sans culpabiliser de prendre de la merde pour avoir une once de vie normale, m'voyez).
 
Maddict a dit:
Bon, grivois, je vais insister je suis désolé, ton médecin ne t'a prescrit du Xeroquel QUE dans une indication "somnifère"? Ca me parait très étrange vraiment, mais tu dois au moins avoir des troubles anxieux associés pour que ni les benzos ni les antihistaminiques n'arrivent à t'endormir. Parce que oui l'effet somnifère ou stimulant de certain neuroleptiques déterminent celui qu'on va utiliser (par exemple abilify si tu es trop dépressif ou risperdal si au contraire tu pars en virage maniaque), mais c'est l'effet antipsychotique qui est au premier plan quand on utilise ces médicaments normalement. Tu n'es pas obligé de me répondre ne t'inquiètes pas c'est pas 3615 ma life comme dirait yoshi!:)


C'est des psychiatres qui mes les ont prescrit, à la base, et pas des gigolots. Mais pas QUE pour le sommeil, mais ça ils me l'avaient pas dit, faut surement pas froisser un mec qui démarre au quart de tour, ils ont dû avoir peur !
 
grivois a dit:
Je crois que c'est l'heure du cachet Xeroquel justement, Grivois il en a besoin hein (l'offre et la demande, j'prépare mon lit pour me coucher sans culpabiliser de prendre de la merde pour avoir une once de vie normale, m'voyez).

pas de la merde quand c'est pour un besoin fondamental , dis pas ça et tu crache sur la face des réfractaires et toc , le sommeil faut pas rigolé avec ça j'trouve ^^

allez , je go dodo , a++ les gars
 
Bon bah bonne nuit Grivois que ton sommeil soit paisible et réparateur (c'est le but, nan? :)). Moi ma recette magique c'est un bon boulard et un south park ensuite, je roupille sec j'peut te dire!
 
Maddict a dit:
Bon bah bonne nuit Grivois que ton sommeil soit paisible et réparateur (c'est le but, nan? :)). Moi ma recette magique c'est un bon BUVARD et un south park ensuite, je roupille sec j'peut te dire!


J'préfère la phrase comme ça.

Non sérieusement, si si c'est d'interêt public, c'est une camisole pour le pit bull Grivois. Mais une camisole qui veux pas s'enlever. C'est l’appréhension pour quand j'vais de nouveau être obligé de m'faire un sevrage pire que le SUBU (alors qu'il est terriblement addictif aussi), ça m'fait transpirer à y penser. Je recommande ce moment (arrêt du Xeroquel) à personne...

^^
 
Ca je veux bien te croire Grivois tu viens de m'enlever des idées préconçues à propos des neuroleptiques que pas mal de médecins m'avaient mis dans la tête sur la dépendance.

Par contre yoshi je vais faire le casse couilles grave mais je pense pas avoir dit de grosses conneries dans mon post sur les somnifères, à part pour la dépendance aux neuroleptiques. Peu importe le type de benzos, qu'elles soient plus anxiolytiques, sédatives, myorelaxantes, hypnotiques ou antiépileptiques, dans tous les cas en consommation quotidienne il y a un effet d' "échappement thérapeutique" où il faut constamment augmenter les doses pour ressentir le même effet , avec des sides-effets notamment l'amnésie, majorés. Et oui le stilnox et l'imovane sont plus délirogènes que les autres benzos je serai prêt à faire une étude dessus(si elle n'a pas déja été faite) tellement j'y crois fort, vu mon expérience personnelle, et le nombre de patients à l'hosto qui me disent soit " c'est de la merde votre truc ça me fait rien" (en général des gens anxieux car les Z-benzos sont plus hypnotiques qu'anxiolytiques) soit "putain j'ai repris conscience sur mon fauteuil à 2h du mat la lumière allumée je sais pas ce que j'étais en train de faire".
Mais on peut toujours recueuillir des témoignages pour que tu puisses me prouver que j'ai tort. En tout cas pour moi en descente de stim/MD ca se passe très bien avec une benzo, en revanche avec une Z-Benzo j'essaierai plus jamais de ma vie c'est le piiiiire truc.
 
Là j suis d'accord, un zolpi ou un zopli fonctionne chez moi :
- bien le 1 er jour
- un peu le lendemain, mais genre 3 h de dodo
- plus le reste du temps, à moins d'en prendre 1/mois
 
Comme tout traitement(et comme tout prods)les effets sont plus flagrants lors des premières prises et la tolérance fait que tu as l'impression de ne plus rien prendre,mais la substance seras dans ton corps et fera sont effet quand même(et je suis benzo man aussi,sevré mais benzo man quand même)
Il ne faut ps chercher la défonce pour dormir,sinon c'est l'escalade des doses.
 
A l'époque avant qu'il soit interdit y a deux ans environ, y avais le Noctran un cran au dessus, avec une tolérance qui viens très tard.

Le bon vieux temps, où on dormait sans neuroleptiques qui sont plus addictifs que la guedro...
 
Rebonsoir grivois. Je suis allé voir aujourd'hui une chef de clinique en psychiatrie, et quand je lui ai demandé si les neuroleptiques, et en particulier la quétiapine, étaient addictifs, elle m'a répondu catégoriquement "non, c'est une classe de médocs qui n'engendre pas de dépendance, et d'ailleurs de toute ma carrière je n'ai jamais vu un patient dépendant aux neuroleptiques".Elle a même refusé de me croire quand je lui ai dis que plusieurs personnes sous neuroleptiques m'avaient certifiés leur pouvoir addictif(alors que franchement, je vois pas pourquoi tu me mentirais :) ).Donc du coup ça m'intéresse beaucoup, la dépendance aux neuroleptiques est complètement méconnue, en tout cas dans l'hôpital où je travaille. Ton psy doit être au courant que tu es dépendant au Xeroquel, j'imagine? Comment se manifestent tes symptomes de sevrage?

Maintenant je vais militer pour faire de l'info là-dessus dans mon hosto, en tout cas!
 
Maddict a dit:
Rebonsoir grivois. Je suis allé voir aujourd'hui une chef de clinique en psychiatrie, et quand je lui ai demandé si les neuroleptiques, et en particulier la quétiapine, étaient addictifs, elle m'a répondu catégoriquement "non, c'est une classe de médocs qui n'engendre pas de dépendance, et d'ailleurs de toute ma carrière je n'ai jamais vu un patient dépendant aux neuroleptiques".Elle a même refusé de me croire quand je lui ai dis que plusieurs personnes sous neuroleptiques m'avaient certifiés leur pouvoir addictif(alors que franchement, je vois pas pourquoi tu me mentirais :) )!
Moi je crois qu'il ne faut pas généraliser.Ca dépend du patient et du neuroleptique.
Perso j'en ai chié pour stopper le Tercian(bon c'etait y'as plus de 10an j'en suis revenu depuis)(et ca fait bien dormir pour un neuroleptique).
Mais c'est cool que tu t'y intéresses,l'effet et l'impact sur la vie des patients est souvent méconnu,a part dans les hautes sphères^^
Même si par expérience perso(Tercian)on peux être dépendant a un neuroleptique et devoir passer par un sevrage pas sympa pour en sortir.
 
J'ai pas suivi la conversation, mais j'ai des trucs à dire sur le xéroquel.

J'ai fait un mémoire de licence sur le trouble de la personnalité borderline et j'ai interviewé un psychiatre qui est chef de service. Je vous envoie l'extrait de l'interview qui traite des psychotropes, anonymisée (j'ai l'impression de faire quelque chose d'interdit) :

(après moult discussions sur la prise en charge psychiatrique des patients borderline)

...et puis aussi, sur un plan pharmacologique, l'utilisationdes psychotropes, utilisation plus adaptée et plus pointue.


Quels psychotropes ?


Aujourd'hui, un des problèmes qu'on a, c'est les troubles
de l'humeur et l'impulsivité. Les troubles de l'humeur,
c'est les problèmes de dépression, et aussi les épisodes
d'excitation. Ça pose la question de l'utilisation des antidépresseurs.
Et puis, l'utilisation des médicaments qui
aident à gérer l'impulsivité, certains anti-psychotiques.
Actuellement, on va plutôt utiliser des anti-psychotiques
de nouvelle génération.


Donc, anti-psychotique, neuroleptique, c'est la même
chose ?


Alors, oui. Il faut savoir que sur le plan pharmacologique,
on distingue les antipsychotiques de première génération,
les neuroleptiques classiques (l'Haldol en l'occurence), des
antipsychotiques de nouvelles génération, comme le
zyprexa, la quétiapine (le Xéroquel en France), le risperdal
(le Rispéridol)... Ces antipsychotiques de deuxième
génération ont des effets assez intéressants sur le plan des
troubles de l'humeur, pour certains ont une fonction
thymorégulatrice (ce sont des régulateurs de l'humeur). Et
pour d'autres, ont une aussi fonction très efficace sur
l'impulsivité. Par exemple, (c'est un gros souci en France),
le Xéroquel, donc la quétiamine, qui est arrivé en France
récemment, mais qui était connu depuis dix ans dans les
payx anglo-saxons, est assez intéressant chez les
borderline qui ont de gros troubles en terme d'impulsivité,
parce que ça les aide beaucoup à gérer ça. Mais en France,
ce médicament-là n'a pas l'indication spécifique, dans
l'autorisation de mise sur le marché, pour ces troubles-là.
Il y a une indication dans les troubles de l'humeur, comme
régulateur, dans les troubles psychotiques comme la
schizophrénie, mais pas spécifiquement sur l'impulsivité.


Qui est sensé dire à quoi sert ce médicament ?


C'est une commission au niveau du ministère de la santé.

C'est-à-dire, avez-vous le droit de le prescrire quand
même à des borderline ?


Oui. Enfin, on l'utilise, parce que le problème, c'est que la
commission qui donne l'autorisation de mise sur le marché
obéit à deux contingences.
La première, c'est la demande du laboratoire, qui propose
un médicament, transmet un dossier, pour certaines
indications, et pour argumenter ces propositions-là, le
laboratoire fournit des études cliniques, donc des essais
thérapeutiques faits dans certaines conditions, pour
argumenter sa demande. Et en fait, il y a eu quelques
essais cliniques de faits dans la quétiamine sur
l'impulsivité, l'équipe de *******(désolé censure) que je connais a bossé
sur un de ces essais. Mais en même temps, il n'y a pas eu
d'essais clinique à suffisament grande échelle pour
justifier... c'est là la complexité de l'utilisation des
médicaments, c'est-à-dire que pour justifier dans une
indication de l'utilisation des médicaments, il doit y avoir
eu des essais cliniques réalisés pour cette pathologie avec
des patients souffrants de cette pathologie. S'il n'y a pas eu
d'essai, il ne peut pas y avoir de recommandation pour
l'utilisation de ce médicament pour cette pathologie.
Après, il y a des observations cliniques des utilisations qui
sont faites de ces produits dans un certain nombre de
situations, et là, empiriquement, progressivement, ou dans
des petites études, avec un nombre assez réduit de patients
inclus, ça peut donner des idées en matière d'utilisation.
Mais pour en revenir à l'intérêt de la pharmacologie, la
pharmacologie chez les borderline va avoir comme
objectif de travailler sur le problème des troubles de
l'humeur et le problème de l'impulsivité. Dans
l'impulsivité, il y a aussi la question des troubles anxieux.
L'impulsivité peut être aussi fortement majorée en cas de
détresse anxieuse, de situation anxiogène très forte. Dans
ce contexte, l'utilisation des thérapies plutôt cognitivocomportementales
sur la gestion des émotions et la gestion
des situations anxiogènes va avoir un rôle très important.
Après, il y a aussi tout une approche qui va se fonder sur
un travail plutôt de psychothérapie à orientation
psychodynamique, où l'idée de ce travail, c'est l'apparition
d'un dernier concept intéressant pour les borderline, c'est
d'ammener ces patients à construire de la résilience.


Alors, parce qu'on parle de psychotropes, que vous arrivez
naturellement sur ce sujet de la prise en charge, et que
j'imagine que les psychotropes ne sont en soi pas une
solution...


C'est souvent une aide importante.


Vous prescrivez des psychotropes aux borderlines que
vous soignez ?


Oui, pour un certain nombre, oui. C'est-à-dire que
quelqu'un qui présente une dépression grave, sévère, il faut
soigner cette dépression. Parce qu'il y a un risque
suicidaire quand même très important chez ces personnes-là.
On ne va pas soigner la dépression uniquement par un
travail de psychothérapie.
 
Maddict:

Suffit de taper dans google "xeroquel sevrage" et regarder sur les forums dédiés (surtout les américains, ou la quétiamine est prescrite depuis plus longtemps) pour voir que je ne suis pas le seul a avoir eu des symptômes à l'arrêt, effectivement ça fait pas l’unanimité mais bon je redis, j'en ai chié pour l'arrêter, j'étais en arrêt maladie plus d'un mois à l'époque, je souffrais d'insomnies, de crises d'anxiété, sueurs, tremblements, et autres joyeusetés...

J'avais aussi un dosage élevé durant les 6 mois précédent l'arrêt. 300 mg/soir.

Et peut être bien qu'en diminuant les doses ça passe mieux, mais y a une dépendance.
 
Pitite question. En France le Xeroquel c'est uniquement en libération prolongée. Hors pour traiter l'insomnie paraît que c'est mieux en libération immédiate. J'ai trouvé des mecs sur les forums US qui conseillent de casser le comprimé LP en morceaux, pour avoir un comprimé "instant release". Ca se tient oupa? :P

Dans ma quête de sommeil post-benzos y a très très peu de solutions. L'amitriptyline (Laroxyl) ça marche bien mais la tolérance arrive suuper vite.
 
Ouai c'est un truc dont j'ai déjà pensé, broyer un LP totalement et faire des (un comprimé est gros) paras mode insomnie.

Attention je ne cautionne pas cet usage, j'indique jusque que c'est possible.

Y a que les LP en France d'autorisé. Peut être que tu peux en trouver sur le net, mais la qualité n"est pas garantie et c'est pas remboursé.

Perso je ne le ferai pas, la quétipamine est un produit puissant avec des effets indésirables lourds que tout le monde partage en cas de traitement au delà du moyen terme, déjà que ce médoc est dangeureux en LP, peux provoquer une mort subite dans le pire des cas dans ce système de comprimés (LP), les nombreux gens dans le monde qui ont poursuivi le fabricant au tribunal, je trouve que c'est normal qu'en France ce médicament sois qu'en LP...

Take kare ! Et je ne chipote pas...
 
Up d'un topic 2011, yeah !

Toujours sous xeroquel: double dose rapport à celle initiale y a 10 ans: 600 mg.

Ça me stabilise toujours bien, pour une personne à episodes bipolaires, c'est pas mal comme médicament à usage psychiatrique.

Ces derniers temps j'ai regardé sur le net le sujet "snorting xeroquel", "sniffer xeroquel"

On y citais entre autre que le mésusage de xeroquel était comparable à une héroïne légale light.

Alors, curieux j'ai essayé.

Déjà écraser un comprimé LP il faut presque un marteau, et pour rendre le produit en poudre fine, faut compter 20 minutes de taf.

1er essai, un quart de 300 mg, soit 100 mg > pas d'effets notoires, pas de flash, pas d'effet plus rapide, rien, le sniff c'est pas une bonne roa.

Dans le doute essayé avec 150 mg, et pour finir 300 mg (en one shot).

Le seul effet, c'est que ça te fais mal au nez, et ça le bouche 2-3 heures.

Donc ne croyez pas certains témoignages, le xeroquel c'est oral et pas nasal !
 
amicale_du_pc a dit:
ton mot "medusage" c'est qd on a le nez bouché à cause du snif ?  :-P  (mode petit finaud)

Medusage = utilisation détournée d'un médicament 

Exemple : sniffer du subutex
 
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