Eheh ! Ca fait plaisir d'avoir un retour ! Même si t'es pas d'accord avec moi, au contraire, si je me trompe quelque part, autant que je rectifie au plus vite !
Bon, on est pas d'accord... J'aimerais développer plus sur pas mal de choses, mais j'ai pas le courage ni le temps d'écrire un pavé, qui en plus découragerait nos amis lecteurs.
Je vais faire rapide, ou essayer en tout cas.
Quand tu dis : "si ce type de dieu universel existait il n'y aurait aucune raison valable pour créer des vices et des tords." , tu mets des limites au concept même d'infini, ce qui est impossible. La raison valable pour moi, et désolé si je me répète, c'est qu'il faut que l'imperfection SOIT pour que la perfection SOIT également. C'est la majeure partie de l'approche philosophique bouddhiste. La dualité.
En absence de ce qui n'est pas, ce que tu es n'EST PAS. Si le mal n'existait pas, si la méchanceté n'était pas, comment pourrais-tu te définir comme gentil ou aimant ?
Et d'ailleurs, n'es-tu pas convaincu que rien n'est ni bon, ni mauvais par nature ? Seul un observateur conscient peut définir quelque chose, et y apposer une identité. Sans observateur, il n'y a qu'un état non-défini. La physique quantique a démontré que l'observateur influence la matière même, au point de modifier son apparence.
"son but serait de laisser sa création, ses partis de lui même, ce tout, vivre le plus longtemps possibles". Mais si le temps est une illusion, qu'il n'y a qu'un seul instant présent, tu es bien vivant dans ce moment présent non ? Donc tu ne peux pas ne plus être, puisque tu ES déjà. Tu existes maintenant, et existeras toujours maintenant. Donc tu es immortel.
"il reste néanmoins réagit par des lois physiques. Et l'univers à eu un commencement, et il aura une fin, Big chill ou big church"
Là, je t'invite à regarder
ceci (Etienne Klein, L'origine de l'Univers) et
ceci (Etienne Klein, Le temps existe-t'il ?). C'est passionnant.
Ceci dit, ton approche de l'Univers laisse à penser qu'il a eu une origine. Si l'on adhère à la théorie du Big Bang, la théorie dit bien qu'au départ, il y avait une singularité ou TOUT était contenu dans un espace ridiculement petit, dense, lourd, et chaud. Donc, que l'on vient "tous" de ça, et que donc au départ tout n'était qu'Un.
"J'ajouterais, qu'à défaut de vérité, au lieu d'élaborer des théories farfelues comme l'homme a toujours su le faire, il faut rester le plus rationnel possible pour ne pas partir trop loin, c'est toujours la meilleur solution a faire."
Je suis d'accord et j'essaye autant que possible de garder une approche scientifique, mais ce sont aussi des paroles que prononçaient les hommes qui ont condamné Copernic et Galilée.
Einstein :
“ On ne peut pas résoudre un problème avec le même type de pensée que celle qui l'a créé. ”
Crois bien que si l'on comprenait TOUT à TOUT, tu te doutes bien que je ne me poserais pas toutes ces questions. Mais une chose est sure en tout cas, c'est que nous ne pouvons déléguer la réalité de ce qui nous entoure à autrui.
“Chaque fois que vous vous retrouvez du côté de la majorité, il est temps de vous arrêter et de réfléchir.” Mark Twain
Et on finit avec Kant (au-dessus c'est le soleil !
) : « Qu’est-ce que les Lumières ? », demandait Kant dans un célèbre essai : « La sortie de l’homme de sa minorité, dont il porte lui-même la responsabilité. La minorité est l’incapacité de se servir de son entendement sans la direction d’autrui... [...] La paresse et la lâcheté sont les causes qui expliquent qu’un si grand nombre d’hommes, après que la nature les a affranchi depuis longtemps d’une (de toute) direction étrangère, restent cependant volontiers, leur vie durant, mineurs, et qu’il soit facile à d’autres de se poser en tuteurs des premiers. Il est si aisé d’être mineur ! Si j’ai un livre qui me tient lieu d’entendement, un directeur qui me tient lieu de conscience, un médecin qui décide pour moi de mon régime, etc., je n’ai vraiment pas besoin de me donner de peine moi-même. Je n’ai pas besoin de penser pourvu que je puisse payer ; d’autres se chargeront bien de ce travail ennuyeux. Que la grande majorité des hommes (y compris le sexe faible tout entier) tienne aussi pour très dangereux ce pas en avant vers leur majorité, outre que c’est une chose pénible, c’est ce à quoi s’emploient fort bien les tuteurs qui très aimablement (par bonté) ont pris sur eux d’exercer une haute direction sur l’humanité. Après avoir rendu bien sot leur bétail (domestique) et avoir soigneusement pris garde que ces paisibles créatures n’aient pas la permission d’oser faire le moindre pas, hors du parc où ils les ont enfermées. Ils leur montrent les dangers qui les menacent, si elles essayent de s’aventurer seules au dehors. Or, ce danger n’est vraiment pas si grand, car elles apprendraient bien enfin, après quelques chutes, à marcher ; mais un accident de cette sorte rend néanmoins timide, et la frayeur qui en résulte détourne ordinairement d’en refaire l’essai. »
Amicalement !