Oui, je crois que jonesbeim fait référence aux hypothèses que les psychédéliques désactivent temporairement le réseau du mode par défaut.
Si tu cherches "psychédélique" et "mode par défaut" tu tombes vite sur des articles qui expliquent quelque chose comme ça.
Je m'y suis bcp intéressé l'année dernière puis j'ai expérimenté seul la prise de champignons sous forme de truffes. Je suis incapable de dire si j'ai désactivé quelque chose dans ma tête
Une chose est sûre : je ressentais comme une boule permanente dans le ventre depuis un an, moment où j'ai changé de travail et pris bcp de responsabilités avec la pression que cela implique, et j'ai perdu ma boule au ventre dès les premiers effets. J'ai eu le sentiment que le champ des possibles s'ouvrait comme jamais. J'ai écrit le détail du trip dans un autre post.
En deux mots, j'avais le sentiment de ruminer toujours les mêmes idées, d'être trop centré sur moi-même, de n'avoir qu'un seul point de perspective et les quelques heures sous psilocybine m'ont libéré et élargi ma perception.
Après plus d'un an sans prise de psychédélique, je bénéficie encore de ce retour d'expérience, qui m'aide à prendre du recul quand je me sens enfermé dans un schéma de pensé. Je suis tenté d'y retourner mais c'est une organisation qd il faut le faire en cachette car complètement incompris de mon entourage.
Je reste convaincu qu'un usage thérapeutique des psychédéliques est un enjeux de santé publique. Les neurosciences peuvent aider en apportant des preuves par exemple au travers de l'imagerie médicale. On croit plus facilement ce genre de preuve...
Recueillir et documenter les travaux de recherches sur l'utilisation thérapeutique des psychédélique est un sujet intéressant (et cela comprend l'hypothèse que les psychédéliques désactivent le réseau du mode par défaut).
Pour info, ci-dessous un reportage qui parle des effets des psychédéliques et je crois qu'il est fait référence à un "filtre" dans le cerveau qui pourrait être le réseau du mode par défaut.