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Vos pires experiences / Bad Trips

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Miramax
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Miramax

Elfe Mécanique
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5/8/12
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Une sorte de compil du pire, j'ai hésité à poster le sujet en RDR (mais faut pas exagérer quand même).
Ceci dit si ça peut servir à d'autres pour éviter un combo foireux et/ou un Set & Settings de me..e.

Pour ma part j'ai 3 expériences qui m'ont bien chamboulé.


1) Les taz Blanc :angry:

Je ne sais pas si c'est une coïncidence, mais dans ma période "excès de taz", j'ai eu plusieurs expériences similaires (2 ou 3 je crois). Bien qu'abusant pas mal des cachetons à ce moment là (et ayant donc développé une tolérance), un seul comprimé blanchâtre a suffit à chaque fois à me plonger dans une torpeur sans nom, un vrai cauchemar de plusieurs heures. Je me souviens surtout de la 1ère fois.
J'arrive à mon repère habituel de perchés (une boite sur Paris il y a quelques années), le son a l'air très bien, mes "potes" sont là comme tous les week-ends, bon en fait je m'en tape de tout ça, allez vite il faut que je fasse mes courses.
Prods achetés, youpi la soirée va pouvoir enfin commencer.
Direction le robinet le + proche, ça y est je suis prêt à faire la fête.

Je rejoins mon "pote", qui me demande ce que j'ai gobé,
Je lui répond tout fièrement: "Un Mercedes blanc!!"
Et là je vois son visage se décomposer, et il m'annonce que je vais vivre une soirée horrible.

Petite angoisse passagère, bon après tout ça n'a pas marché pour lui, si ça se trouve ça ira très bien pour moi. D'ailleurs je sens que ça monte..

Et là, très rapidement j'ai commencé à me sentir très très mal. De grosses nausées m'ont saisies (mais des vrais, pas des nausées "Mdmesques"), le son m'est apparu horrible, et les gens ont commencé à m’oppresser.
La boite m’apparaissait comme un temple de la défonce, et les gens qui étaient dedans étaient des démons riant de leurs déchéances..

Alors que je passais pas mal de mes week-end ici, il fallait absolument que je me tire de cet endroit insupportable et cauchemardesque au plus vite, rien ne me rassurait ici.

Je suis rentré chez moi désespéré, vide de tout mais assailli de pensées qui me rendaient fou; une sorte d'énorme descente, mais sans le High avant. J'étais sûr que mon heure était venue

J'ai finalement trouvé le sommeil très tard le matin, et j'ai mis quelques jours à me remettre de ça.


2)Le n'importe quoi

Une période de ma vie nettement moins heureuse, un soir seul chez moi je décide de m'envoyer tout ce que j'ai sous la main pour oublier. Ça sera vodka + Weed (il m'en faut peu pour être défoncé) + Déo.
Le but c'était d'oublier, et bien c'était réussi.. A tel point qu'à un moment je me suis "perdu", comme si mon cerveau avait "rebooté", je me revois parlant tout seul:
"Je m’appelle *****, j'ai tel âge, j'habite à telle ville, on est en hiver, on est samedi etc.."


3)LE trip involontaire


Je l'ai déjà raconté dans un Tr, cet été j'ai tapé de la Kéta pour la 1ère fois en pensant taper de la C.. Du coup il m'a fallu un bon moment pour comprendre que je vivais un Trip et que je n'étais pas devenu fou (je n'avais jamais essayé d'hallucinogènes ou dissociatifs jusque là..). Heureusement que mes potes (mes vrais potes là) étaient présent, pour tenter de me rassurer un peu et me trainer à l'appart..

C'est suite à cette expérience très marquante que je me suis inscrit ici.. :yawinkle:

EDIT: Le TR: http://www.psychonaut.com/ketamine/43164-voyage-subi-etait-ce-de-la-ketamine.html
 
Chouette idée ce topic. Mais je me rends compte que même en me restreignant aux pires des pires expériences, j'en aurais pour un bon moment à rédiger tout ça. Du coup, je repasserai, pour étoffer la liste, et éventuellement la compléter. Mais rapidement, pour vous donner un aperçu :

- une bonne grosse bouffée délirante aiguë à tendance parano trash qui a duré plusieurs jours, suite à mes premiers abus de MDMA + speed

- un premier k-hole tout à fait involontaire et inconscient, en combo lysergique, que j'apparente à une NDE tellement elle m'a marquée

- un épisode, eeuuh ... "au-delà du réel" [pour ne pas dire psychotique ou schizophrénique] lors d'un [bad]trip violent au DOC

- THE bad trip lysergique au cours duquel j'ai passé un appel international pour faire mes adieux à ma mère, persuadée que je n'avais que l'issue du suicide pour ne pas finir mes jours en chambre capitonée

- les quelques mois qui ont suivi cet épisode, et où j'ai vécu dans une réalité franchement tangente...


Ouais.
Ça fait un peu flipper, j'admets.
 
Très intéressant et bien pensé ce topic. Personnellement je n'ai encore jamais vécu de véritable mauvaise expérience, exception faite des grosses cuites bien déguelasses à l'alcool, mais c'était ya bien longtemps ... Est-ce que vous pourriez mettre des liens vers les TRs (si TR il y a) des expériences dont vous parlez ? Ou juste donner le nom du TR et dans quel sous-partie il se trouve ^^ Merci
 
Mmmh... C'parti.

-Un combo qui était sensé me mener à "l'extase" (aha mais quelle connerie que de se dire ça avant de tripper!) qui a complétement dégénéré : c'était sensé être champi dxm demi buvard, ça mettait du temps à monter ça s'est terminé stupidement avec un rajout d'amt et de 5-meo-mipt sans que je sache trop pourquoi, sans vraiment d'effets visuels mais qui s'est terminé en angoisse totale, à bader sur ma conso et ma situation, envies de suicide itouitou.. :cker79:

-Sous champis, deux gros black-out, le premier où j'aurais insulté mon cousin toute la nuit, renversé mon ordi plein de fois, gros craquage. Le second lors de mes 20 ans, concert de sexy sushi, une demi bouteille de vodka de trop et trop de champis à peine récoltés que je n'avais encore jamais testé, et où je me suis réveillé le matin à un arrêt de bus sous la pluie, loin de la salle, encore plus de chez moi, sans mes lunettes, sans mon portable, sans plus de souvenirs de rien.
-> alcool avant champis : pas une bonne idée.

-Une soirée chez la copine d'époque d'un d'mes anciens colocs, où 'ai juste trop bu, trop fumé, avec pareil, craquage, raconté toute ma vie, boucle infernale d'oublis (je colle ma douille, j'oublie l'avoir fait, je ne sais pas où elle est passée, pareil avec mes verres...), devenu violent envers moi-même.. (besoin d'expression, trop de refoulements quoi..)

-Après trop d'abus de mxe sur une longue période, une soirée que je considérais comme "soirée retrouvailles" avec des amis, qui s'est avéré être une soirée avec plein de gens, et chacun de mes potes absorbés dans leur coin avec d'autres gens, conversations qui ne me parlent pas... C'est étrange, au final c'était pas si terrible en y pensant mais avec la mxe, tout à tendance à devenir une allégorie je trouve, chaque chose est symbole et là, voir ce symbole anéanti a créé un trop plein, et l'idée ultime du "je ne suis pas à ma place" "cette soirée n'est pas ce qu'il me fallait". Peu après j'ai stoppé ma conso de mxe régulière, et ne m'en suis pas plus mal sorti. C'était quand même, en y réfléchissant, quelque chose de vachement long et vachement glauque, mais bon, quand t'es dans le truc... dur de s'en apercevoir.
Dans la même période, j'avais fait une teuf où j'avais pris du 2c-e (sans mxe, mais bon les jours avant si), et pareil, cette impression dégueulasse, je ne sais pas ce que je fous là, rien ne me semble intéressant, je ne sais pas quoi faire, quoi penser, comment danser, et tout le monde semble le remarquer et me le reprocher insidieusement.
Enfin...

Voila voila, je suppose qu'il y en eu d'autres, je pense aussi à quelques tr que j'avais posté, le combo malavisé dxm lsd, ou la non-acceptation des champis..
Mais finalement, ces expériences m'ont été tout autant utiles si ce n'est plus que d'autres heureuses, remettant pas mal de choses en question, sur le long terme, faisant réfléchir aux conséquences de ses actes...
 
Jamais vraiment badé

J'ai juste était depassé par la puissance de la changa, et c'est aussi la seule fois ou j'ai consommé dans des conditions non-optimum (tente de festoch, 12h après un buvard). Les effets étaient tout simplement trop fort pour que je puisse en profiter

Et les rares fois ou j'ai pris de manière un peu trop impulsive, sans recherche et sans volonté constructive derrière, ca n'a pas fait de bad mais c'était plutot naze et pas super agréable (200mg de dex)

Donc, ya pas vraiment de hasard... la prudence paye ;)
 
Une douille après une bonne grosse trace de mixie m'avait foutu bien mal, j'avais du arrêter mon south park (ça criait, j'entendais des coups de feu, incapable de comprendre ce qui se passait) et aller me coucher en attendant de me calmer.
Ensuite un combo hasardeux 5-meo-dalt + 25i-nbome, je m'était retrouvé trempé de sueur et convulsant dans mon lit (ma respiration était coupée par mes battements cardiaques du coup je me forçait à prendre des grandes respirations malgrés qu'elles soient bien saccadées) subjugué par la beauté des CEV mais avec la sale impression que j'allais y rester.
Sinon un plateau 2 de DXM un lendemain d'un soirée MD bien forte (je pensais que le syndrome séroto ça arrivait que si on prenais les 2 en même temps (quel petit con)) du coup voyant que même des musiques très lentes et joyeuses m'aidaient pas à me calmer j'ai rejoint mon lit en attendant que ça se calme.
Plus récemment un petit choc anaphylactique en essayant de potentialiser de la codéine avec du DXM.
J'ai pas trop kiffé le mélange 4-aco-dmt et MXE non plus, pas agréable et vraiment bien confus (sans blagues).
J'ai eu des bons gros accès de parano quand je mélangeais MPA+Ethylphenidate (je vais pas rentrer dans les détails, j'ai honte).
Sinon j'ai eu bien peur lors de ma première prise de 5-meo-dmt pendant la montée, seule fois sous psyché ou j'ai eu peur que mon cerveau puisse pas tenir à une telle explosion de couleurs, seule fois ou j'ai vraiment (particulièrement) cru que j'allais rester perché,je reconnaissait pas ma façon de penser, je pensait des couleurs, dure à décrire mais flippant.
Une prise de méthylone m'avais mis dans un état bien dysphorique, dépressif, tout était moche, futile, les passants (ainsi que leurs discussions), la ville, le train, tout (sauf les animaux).
C'est tout ce qui me vient sur le moment doit y en avoir d'autres j'éditerais au besoin...
 
Je n'ai pour l'instant pas une très grande expérience des prods, mais j'ai tout de même réussi à bader avec un cannibinoïde (la fameuse AM-2201)... J'expliquerait ça par le fait que c'est un produit qui crée une forte accoutumance et que je fumais avec des gens qui en consommaient depuis un mois alors que ça ne devait être que ma sept ou huitième fois... J'ai eu la soudaine impression que toute la surface de mon corps était en métal, que tout crissait... C'était absolument oppressant mais l'AM avait l'avantage, pour cette fois-ci, d'avoir des effets court terme... Seulement je retrouve parfois cette sensation, plus infime, à certains moments, sans avoir rien pris....
Sinon, j'ai déjà badé après "abus" (si abus il peut y avoir) de joints au collège... Mais bon, il y avait des circonstances psychologiques, j'étais mal dans ma peau et avec des gens qui ne me correspondaient pas. Je trouve que c'est presque une conséquence logique de bader lorsqu'on n'est pas bien dans sa peau et qu'on prode... Bon après, il est vrai qu'un petit joint pour remonter le moral, c'est toujours très cool :) !
 
Haha les grosses boulettes, je les ai déjà mise avec joie dans les parties, et répétées à qui le veut pour extérioriser mais:

1)AMT+Méthylone+2C-D = Compréhension profonde de ce à quoi ressemble un syndrome sérotoninergique, 3 noctrans pour pas aller a l'hosto. Ouf. (même pas eut de descente quoi putain, pourtant l'euphorie avant la crise de panique était monstrueuse)

2)2C-D + sélégiline = crise hypertensive et grosse frayeur, j'appelle les urgences? J'appelle pas? Je tombe dans les pommes là hein? Ouais j'appelle. (finalement redescendu après un verre de GBL, arrivée à l'hosto plus trop confus, me suis fait tracher par une infirmière pasque je voulais me casser à peine arrivé: "alors ça appelle la cavalerie en pleurant et ça veut rentrer tout de suite?" connasse va tu t'es dja sentis crever? Tu crois que j'ai pas assez honte de moi là? Ptain... ça fait plez haha enfin bon c'étais moi qui était en tord j'allais quand même pas la ramener^^

S'en est suivit une petite remise en cause de pourquoi je vivais, (pourtant les expériences en elles même étaient pas si psychédéliques que ça) moi qui avait failli me buter sans raisons. J'arrivais pas trop a comprendre que ça soit possible de mourir comme ça là, à cause d'une simple erreur de jugement ou de calcul. Et bah en fait si je crois. Ça m'aura appris ça au moins... Nous sommes des putains de bougie dont la flamme vacille au grès du vent. Remise en cause de toutes tes valeurs ouais, mais au final j'avais peut être besoin de ça? Dur a dire!
 
Arf, le plus dur à encaisser pour moi c'est les grosses douilles coulées pendant un pic d'alcool, le cerveau qui calcule plus rien, ça me tape sur les tempes vénères, grosse oppression et sensation de mal être complet, la vue qui se brouille, bref l'anéantissement total.

Sinon en terme de bad plus lucide avec les prods, me souviens d'une soirée en boite où j'ai trop tisé et tapé de Meph', en cherchant ma sœur dans le public je voyais son visage sur les têtes des filles que je croisais...

Après bad au 2c-I avec une trop grosse dose et un mauvais setting, retour en moto en pleine montée bof bof hein, je me suis retrouvé dans ma chambre ko sur le parquet à voir tout partir en live devant moi, ou avec du 2c-E un bad de solitude et d'ennui, complètement mort de froid dans ma tente en vacances à attendre que ça passe, je pensais à des chansons que j'apprécie énormément ou à des images de sexe qui m'ont marqué pour tenir le coup.

Mais bon le must ça reste le DXM, déconstruction totale de ma personnalité avec expérience de mort imminente et de grande oppression, le cerveau complètement out...du style "si ça continue de pousser comme ça je vais vraiment crever là..."

Et en dehors des bads pendant les trips, j'ai vécu quelques bonnes périodes de parano, dont la plus intense juste avant l'été...j'ai mis du temps à en sortir de celle là putain !
 
- Une dose X de 2C-D qui ma grave fait flippé à la monté.
- Dour, où j'ai prit du MD sans le vouloir.
 
1) Soirée champotes dans l'appart d'un poto, 30g de colombiens, à la semi-campagne (Belleville sur saone), on décide d'aller se balader, et au moment ou je met mon sweat, je m'arrache une croute dans le dos, aucune douleur mais sa a pissé le sang, sa m'a imbibé 4 feuilles de sopalin avant de s'arrêter, sa m'a tellement choqué que sa m'a déclenché un malaise vagal, chute de tension énorme, brouillard mental, perte de la vue, comme en état de choc quoi... C'est passé au bout de 10 bonnes minutes seul dans les escaliers à me répéter à haute voix que tout allais bien, à me raconter des blagues pour rigoler et à danser pour enrayer le truc. Ben franchement, le malaise vagal sous champotes, c'est juste la pire sensation que j'ai jamais ressenti... Même un sevrage d'opi c'est plus agréable

2) Pas vraiment un bad, juste un malaise général sous lsd, à une teuf ou les condés ont coupé le son à 4h et ou je suis reparti avec des inconnus, le chauffeur avait bu, tapé du speed, un demi carton, et de la md. Déjà on a flippé toute la route qui descendait du site (aucun croisement sur 5km et bagnoles de condé qui bloquait chaque coin ou se poser) et en arrivant en bas, CONTRÔLE SYSTÉMATIQUE (je précise que j'avais un meug de md dans le sac) !!! Heureusement, le camion du son a foncé, du coup, les condés qui bloquait la route l'on suivit, et nous, on s’est barré... Je vous laisse imaginer l'énorme crise d'angoisse que j’essayais de retenir tant bien que mal pour éviter un contrôle au facies...
 
Fumer un gros joint d'AM-2201 surdosé roulé par un pote qui n'y connaissait rien et qui a du mettre 15-20mg après avoir fait tourner des traces du meme prod... Tout en étant a la base en speedball plus ou moins involontaire.

J'en suis pas fier, je regrette et j'ai honte, mais bon, aujourd'hui j'ai réussi a reconstruire plus ou moins ce qui jouait pas dans mon esprit alors j'suis content. Ca a fait inconsciemment l'effet d'un nouveau départ aussi.

Et ma première expérience avec la droje. C'est à dire, manger un hoffman 2000 double face 400 microg. en soirée goa dans la forêt, ou la musique ce soir la me plaisait pas et ou l'ambiance était malsaine. Result: grosse crise de parano et déconstruction de l'ego. Ca m'a calmé... pour une année.
 
Surdose de 4-ho-met assez stupide (complètement même), après avoir tiré 4-5 douilles, je décide de droper un para de 15 mg de 4-ho-met (substance que je n'avais jamais expérimentée, même si j'avais déjà tester d'autres tryptamines), puis, 2h plus tard, n'ayant toujours pas d'effet, je redrop un para de 18 mg (c'est tout ce que j'avais à disposition).

Bref, 30 min plus tard, tout ça monte d'un coup, et extrêmement rapidement. 5 min plus tard ça s'apparente déjà à de la torture. Bref, crise psychotique aigüe, "ma" conscience était réduite a néant, ne m'appartenait plus, s'était individualisée et se retournait contre "moi" ; angoisse terreur au début, puis quand je me suis couché (dans l'espoir de m'endormir), j'ai pu donner toute sa puissance au trip : de la souffrance, brute, pure, c'est-à-dire non incarnée dans une forme quelconque de souffrance - juste de la souffrance (concept assez dure a appréhender normalement, il faut l'admettre ^^). Énormes pulsions de suicide ("j'ai" ("moi") dû m'accrocher de toute mes forces à mon lit pour être sur que "je" ne me jette pas par la fenêtre. (mais je (la toute petite partie de "moi" que je possédais encore) ne voulais pas du tout mourir. Situation qui m'aurait paru, sans doute, assez étrange, si je n'avais pas été occupé à souffrir de tout mon être)).

Pas vraiment d'autres épisodes de bad, faut dire j'ai mis la barre un peu haute. Un LSD fort chargé bien borderline récemment, perte de la plupart de mes capacités logique (on appelle ça la folie, non), faux souvenirs permettant de boucler de fausses boucles, accès de paranoia bien vicieux. Mais ce n'était pas ce que j'appelle un bad, puisque je n'ai pas éprouvé directement la souffrance, je n'ai fait que la contempler.

Tout un tas de symptômes psychotiques également depuis mon bad, disparaissant aux fil du temps pour laisser la place à de nouveaux. Ils faudrait que je tienne un carnet de bord, d'ailleurs ^^
Également une grande angoisse à chaque fois que je reprends un psyché, généralement peu justifiée au regard du trip qui s'ensuit (je voulais mettre cette phrase au passé, mais nique la concordance des temps, tant pis, au présent ça passe aussi)(faut que j’arrête d'écrire de la merde entre parenthèse). A noter que le LSD du paragraphe précédent est un des seuls psychés que j'ai pris en totale confiance : les arcanes du set...


Pas d'autres choses à signaler. A propos du commentaire de Laura sur les sensations de mort imminente sous dex, ça ne m'a jamais vraiment gêné, puisque je suis en général (sous gros dex j'entends) déjà trop détaché de moi-même pour que cela ait de l'importance, et également trop trippé pour pouvoir y faire quoi que ce soit (bouger, par exemple). Je me regarde ainsi mourir, en me disant que merde, mais qu'est-ce que j'ai foutu, pourquoi j'ai droppé, fuck je crève dommage. Puis rapidement je cesse d'exister, et cela n'a donc plus réellement d'importance.
Enfin, plus précisément, je considère ça comme une étape du dxm.
 
J'aime bien le gros joint d'AM arf, ça doit calmer sévère !

lepoiraut a dit:
Pas d'autres choses à signaler. A propos du commentaire de Laura sur les sensations de mort imminente sous dex, ça ne m'a jamais vraiment gêné, puisque je suis en général (sous gros dex j'entends) déjà trop détaché de moi-même pour que cela ait de l'importance, et également trop trippé pour pouvoir y faire quoi que ce soit (bouger, par exemple). Je me regarde ainsi mourir, en me disant que merde, mais qu'est-ce que j'ai foutu, pourquoi j'ai droppé, fuck je crève dommage. Puis rapidement je cesse d'exister, et cela n'a donc plus réellement d'importance.
Enfin, plus précisément, je considère ça comme une étape du dxm.

Idem, c'est pas le genre de sensation qui me fait bader, c'est plutôt la phase de transition avant où on calcule plus rien, ba avant la grande lucidité du plateau 3 en fait, l'étape plateau 2 overtrashcore, quand le cerveau est décalqué mais qu'on est encore pseudo lucide c'est ok, mais quand on gerbe sa race, qu'on pleure tellement qu'on voit plus rien du tout et que ça continue de pousser pousser pousser, là ça devient flippant...après effectivement dans un tel état la mort n'est plus vraiment un problème puisque c'est comme si on était déjà mort spirituellement parlant, il n'y a plus rien là haut.
 
Soirée chez un pote, bonne ambiance, de la MD, bon, je droppe. Tout se passe nickel, jusqu'au moment ou un "pote" qui avait beaucoup trop forcé sur la MD et la C tombe par terre, explose une vitre avec sa tête et convulse par terre pendant cinq secondes. J'ai passé une heure à phaser, à me faire trainer d'un endroit à un autre par des potes, j'avais froid, j'avais peur, je me sentais sale, je comprenais plus rien. Fort heureusement ça a duré qu'une heure, et j'ai réussi à me sortir du Mordor qu'était devenu mon esprit.
Puis quitte à faire une connerie, j'ai fait un quatrième pallier de DXM en mode "qui je suis qu'est ce que je fais la" avec des spasmes sur un lit le lendemain.
RDR, mon amour.
 
La première fois que je faisais des champis, je n'y connaissais que trop rien et je m'suis tapé un 3,5g de cubensis avec mon meilleur pote qui lui aussi n'en avait jamais fait. À un moment de la soirée, au milieu d'une conversation à l'apogée de l'anti-logique, nous nous demandions si on était fou et si on allait finir schizos pour le reste de notre vie. On s'est réellement demandé si on allait en sortir vivant .... -__-
 
Un bon trip quoi x)

Sinon une mauvaise expérience j'en ai eu une avec une trace de kétamine à Dour, je venais de choppé de la beuh, je part en quete de yeuf pour roulé mon premier tard de Douréh... Je tombe sur des Hollandais (Tjrs dans les bon coup les Néerlandais !) qui ont pas mal de truc à vendre, je leur prend un gramme de ké et il me paye une clé de ké.

je m'installe dans ma tente pour roulé et la kéta monte brutalement (Elle était rudement bonne) je me sens partir, aspiré, je vais tomber en k-hole mais je n'en ai jamais fait et en faite j'ai peur.

Alors je me suis enfui a la relax (Devait être 10h du matin) et j'ai posé mon cul par terre, même pas sur une chaise.
Je leur ai pas parler ni rien, j'avais juste besoin de compagnie.

En y repensant j'aurai du finir de roulé le oinj, pas le déclare et me laissez tomber dans les méandres mais bon, quand on connait pas trop trop.
 
Laura Zerty a dit:
Idem, c'est pas le genre de sensation qui me fait bader, c'est plutôt la phase de transition avant où on calcule plus rien, ba avant la grande lucidité du plateau 3 en fait, l'étape plateau 2 overtrashcore, quand le cerveau est décalqué mais qu'on est encore pseudo lucide c'est ok, mais quand on gerbe sa race, qu'on pleure tellement qu'on voit plus rien du tout et que ça continue de pousser pousser pousser, là ça devient flippant...après effectivement dans un tel état la mort n'est plus vraiment un problème puisque c'est comme si on était déjà mort spirituellement parlant, il n'y a plus rien là haut.

Arf, c'est vrai que la gerbe sur la montée est bien hardcore, mais c'est assez rare pour ma part, et puis c'est seulement 2-3 mauvaises minutes à passer.

Après plateaux 2, 3, 4, c'est une distinction que je peux faire à postériori mais que je n'approuve pas entièrement. La montée des gros dex ma toujours immédiatement mis par terre (au sens propre !), à partir de là je ne peux rien faire à part subir. En tout cas le dxm est clairement la substance la plus hardcore que je connaisse (avec la salvia ^^), et j'ai toujours adoré ça, je m'en rend compte à postériori, pour la jouissance de l'auto-destruction mentale. Un plaisir extrêmement masochiste de se faire concasser le cerveau. Un viol en bonne et due forme.
 
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