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Trouble bipolaire et champignon hallucinogène/lsd

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion SpaceMac
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Etant bipolaire et consommateur de champignon et de LSD, je ne vois pas les effets positifs pour la bipolarité. Je n'ai pas de sources à vous donner, juste ma propre expérience.

Il y a deux aspects. Je peux être dépressif ou exalté et parallèlement j'ai le cycle actif ou passif. Le pire étant exalté actif, c'est ça qui craint le plus chez le bipolaire, c'est là qu'il prend des risques, qu'il dépense de l'argent, qu'il accomplit l'inexplicable.

La bipolarité, hors lithium (à ce que je saches au moment où j'écris) est indomptable. Tu vis à ses dépends. Tu suis son rythme. Le truc pour moi c'est de laisser aller ce balancement naturel dans un cadre bien protégé, comme ça je ne pars pas dans les extrêmes. Ne plus jamais faire de nuit blanche quand on est bipo... ce n'est pas bon du tout... Fini de partir en teuf n'importe où à n'importe quelle heure avec des inconnus. Tu ne peux juste pas si tu tiens à conserver ton intégrité physique et mentale. Si je suis vraiment exalté et dynamique, je n'ai pas besoin de drogue pour me retrouver perché. Dans un environnement sécurisé je peux conserver suffisamment de recul pour demeurer observateur de ma folie créatrice sans que cela ne se paie en cicatrices indélébiles.

Les amis je ne sais pas si vous vous rendez-compte ce que c'est que d'être bipolaire.
 
l'ancien a dit:
Les troubles bipolaires sont une configuration du cerveau, probablement génétique. On ne "soigne" pas les troubles bipolaires, on les atténue. Le seul moyent de les soigner serait une thérapie génique. On ne développe pas de troubles bipolaires, on est bipolaire ou on ne l'est pas. Le diagnostic est tardif car c'est une maladie qui va inéxorablement en s'aggravant. C'est l'effet du feu de brousse, cela ne cesse de se propager. Les épisodes s'enchainent plus rapidement, de plus en plus forts. Vers 40 ans on atteint un stade critique où les crises peuvent conduire à des suicides ou des comportements à risques. Le seul traitement efficace à ce jour sont les sels de lithium. La prise est ajustée peu à peu à l'aide de dosage sanguin. Il faut parfois 6 mois pour atteindre la stabilité. Les effets secondaires atteignent les reins, la thyroïde. Il faut un suivi médical régulier.

L'ancien, tu n'as pas tord sur beaucoups de point mais j'ai un peu de mal avec ce passage. Le côté "inexorable" qui ne peut aller qu'en s'aggravant jusqu'à 40 ans.
Je veux bien que certaines personnes vont suivre un cycle "HP / médocs / arret des médoc / rechutes / HP" en étant toujours plus mal.
Mais il y a des personnes qui sont traitées très tot, dans la 20aine. Qui comprennent ce qu'est leur "état" ou leur "maladie", et qui ont un traitement stabilisateur d'humeur
à leur première sortie d'hopital psychiatrique mais qui baissent régulièrement jusqu'à trouver la dose "minime" leur permettant de vivre (presque) normalement.

Ce qui m’embête dans ce que tu dis, c'est le côté fataliste. Si tu présente ça comme ça à des patients, ça conditionne de manière malsaine je pense.
Je veux bien que celà dépende de la gravité de la maladie mais pour moi c'est loin d'être aussi fataliste que ce que tu ne le présente !
 
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