J'ai consommé énormément de stimulants différents, toujours dans mon délire de recherche. Et c'est la classe de stupéfiant qui m'a coûté le plus cher.
Je démarre vers 18 ans avec des soirées coke/speed. J'accroche pas des masses, c'est kiffant mais à part m'enquiller ma teille de sky sans aller dégueuler, et ça me fait jacter, j'y trouve pas grand intérêt.
Desoxypipradrol : J'avais acheté 5 cartons dosé à 4mg. Je me renseigne un peu et voit que la durée est de 24h (minimum). La stimulation est fade, rien de récréatif, mais ça s'accroche, longtemps. Je me souviens d'une soirée où je décide de prendre deux cartons, donc 8mg. J'me pointe à la soirée avec ma bouteille de vodka, l'enquille en 2h. Sans ressentir la moindre ébriété. S'en suis un jeu d'alcool où je couche tout le groupe. J'hallucine complet, la stimulation n'est pas forte dans le ressenti, je ne me sens pas speed ni rien, mais aucun downer ne viendra me faire bailler. Bref, en plus de passer des heures à fumer des pétards sans les sentir, je me fais vite chier avec cette stimulation aussi longue. Mais je suis quand même content de l'avoir testé, rien que pour la durée. De plus il n'a pas d'effet périphériques dérangeant de type vasoconstriction ou autre, ça reste propre.
2-FA / 3-FA / 4-FA - 2-FMA / 3-FMA / 4-FMA : Je me les suis toutes procurées. Quelle connerie. J'en testais une par semaine, à des dosages tranquilles, et puis la tolérance est montée, la dépression post conso devenait de plus en plus pesante. Sans parler des effets négatifs genre vasoconstriction marquée, accouphène, baisse de tension et j'en passe. Le craving est plus ou moins fort selon les substitution. Celle qui m'a créé le plus de dépendance a été la 2-FMA. J'en ai beaucoup trop tartiner. A la fin j'en consommais tellement en une nuit que ça en devenait de la maltraitance.
Alpha-PPP / MDPV / Alpha-PVP et plein d'autre dérivé de ce genre dont je ne me souviens plus les noms : Le pire du pire. Là c'est la descente aux enfer. Au début j'apprécie, grâce à une tolérane forte aux amphétamines, mais les descentes sont les pire que j'ai jamais vécu. Et une fois le pochon ouvert, impossible de reprendre sa vie tant qu'il y en a. Même quand tu sens plus tes pieds ni tes mains t'es encore dessus, pris entre le fait que cette vap' va peut-être te crever et un craving irrésistible qui te dit on s'en branle y'a moyen de monter plus haut. La palme d'or est pour la MDPV. Ce truc n'aurait jamais du être disponible.
4-MMC / 3-MMC / 4-MEC et j'en passe : Au vu des autres stimulants que j'avais a disposition dans ces années là, et vu ma tolérance, c'était du pipi de chat. Sauf pour la 4-MMC, mais pareil. Des effets périphériques flippant et un craving ingérable.
Avec le recule, quelques années sont passés, et je ne vais pas cracher sur ces produits. Mais clairement, y'a moyen de foutre son mental en l'air plus rapidement que prévu. J'en ai connu beaucoup se foutre dedans, comme moi, et c'est des mois voir des années pour s'en sortir. Pour ceux qui en sont sortis... Donc un bon gros TAKE CARE.