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Sorcières

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Canin
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https://nextshark.com/sukeban-japanese-schoolgirl-gangs/

Petite trad / sauvegarde des familles :)



Il y a près de 50 ans, les bandes d'écolières japonaises connues sous le nom de "sukeban" ont défié avec succès l'image immaculée de l'écolière japonaise.

La sous-culture des sukeban (traduite librement par l'argot "girlboss") est apparue à la fin des années 1960 et a persisté tout au long des années 1970 au Japon. Si le terme lui-même fait principalement référence à la femme chef des gangs de filles, il a fini par être attribué au mouvement lui-même, qui a mis les filles au premier plan à une époque où les hommes Yakuza florissaient également.

C'est au cours de cette période d'après-guerre que de nombreux Japonais sont devenus plus spontanés et affirmés. L'émergence des "yanki" féminins (une sous-culture de jeunes rebelles) serait née du refus des groupes de Yakuza d'accepter des femmes parmi leurs membres.

Connues pour se battre avec des gangs rivaux et commettre d'autres délits mineurs, les membres de ce groupe subculturel portaient des lames de rasoir et des chaînes dissimulées sous leurs longues jupes. En raison de leur implication dans le vol à l'étalage, le vol et la violence, le public japonais les considérait surtout comme une menace pour la société.

Elles exprimaient leur rébellion contre les uniformes de style marin en portant des jupes inhabituellement longues, des baskets converse et des écharpes non attachées. Certaines ont même coupé des chemisiers pour exposer leur taille dans le but d'en finir avec l'apparence "guindée et correcte".

L'esthétique choisie a été interprétée comme une forme de protestation contre la représentation sexualisée des adolescentes à l'époque, tandis que les armes sont un moyen de protection et une déclaration montrant qu'elles ne sont pas de simples objets du désir des hommes.

Les gangs Sukeban avaient une hiérarchie, entretenaient une loyauté farouche et maintenaient un code de justice strict entre leurs membres. Par exemple, les brûlures de cigarettes sont utilisées comme une forme de punition pour les infractions mineures telles que le vol d'un petit ami ou le manque de respect envers un autre membre. Les infractions majeures étaient, quant à elles, sanctionnées par un lynchage.

À l'apogée de la popularité des sukeban, le nombre de leurs membres aurait atteint des dizaines de milliers. Un gang populaire, connu sous le nom de "Kanto Women Delinquent Alliance", aurait compté environ 20 000 membres.


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Puis sont apparus les films d'exploitation à caractère sexuel, ou "films roses", qui ont profité de la popularité croissante du mouvement.

La série "Pinky Violence" avec Delinquent Girl Boss a été lancée par la société de production Toei au début des années 70 pour tirer profit de ce qui était considéré par les studios comme une simple mode. Elle a ensuite été suivie d'autres projets tels que les films "Norifumi Suzuki's Girl Boss (Sukeban)" et la série "Terrifying Girls' High School".

Tout à coup, le mouvement rebelle a été dépeint comme les objets sexuels contre lesquels il protestait. Il n'est pas certain que la popularité de ces films ait eu une incidence sur les sukeban de la vie réelle.

Les actrices Reiko Ike et Miki Sugimoto, qui jouaient souvent le rôle des "mauvaises filles", sont devenues des stars instantanées pendant ce boom cinématographique inspiré du sukeban.

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Pendant ce temps, les sukeban de la vie réelle semblent avoir dépassé le mouvement dans les années 80, la plupart d'entre elles ayant fondé leur propre famille.  

Les sous-cultures basées sur le gyaru, telles que le ganguro et le kogyaru, ont fini par prendre le pas sur les sukeban en termes de popularité, remplaçant l'esthétique de la mauvaise fille débraillée par un maquillage épais et des mini-jupes.  

Les gangs de motards entièrement féminins d'aujourd'hui, connus sous le nom de bōsōzoku, adoptent un style de vie qui se rapproche davantage de la culture sukeban, du moins dans leur défiance envers un récit patriarcal. Leurs tenues en combinaison, leurs tatouages floraux, leurs ongles longs manucurés et leurs motos très design sont considérés comme leur forme d'expression rebelle.

Si l'on retrouve encore aujourd'hui des influences sukeban dans la culture pop japonaise, notamment dans les mangas, les animes et les émissions de télévision, il est difficile de dire si l'une d'entre elles rendra pleinement compte de ce qu'était réellement le sukeban et de ce qu'il représentait à son apogée.
 

Fichiers joints

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La classe absolue
 
La classe absolue c'est clair. Mais encore une fois récupérée par le cinéma pour construire un archétype qui ne servira qu'au male gaze :

"Tout à coup, le mouvement rebelle a été dépeint comme les objets sexuels contre lesquels il protestait. Il n'est pas certain que la popularité de ces films ait eu une incidence sur les sukeban de la vie réelle.

J'espère bien qu'elles s'en sont tapé dans la vraie vie mais comme même...

Sinon pour voir une culture où les sorcières sont respectées go la Roumanie 

https://www.vice.com/amp/fr/article/xwbbnq/les-sorcieres-de-roumanie

Avec de chouettes photos en plus
 
L’esthétique des Sukeban me fait comprendre pourquoi Arisa Uotani (ancienne délinquante) porte une jupe longue dans Fruit Basket.

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D’ailleurs, son amie Saki Hanajima est un personnage de vraie sorcière, rejetée par ses pairs à cause de la peur qu’elle inspire.

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une petite contribution au sujet par des éléments périphériques au thème des sorcières...


Jacques Dutronc en Nosferatu. Probablement sa façon de draguer Françoise Hardy...
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les zombies (inspirés d'un fait sociologique réel )
(mise en scène éthique, propre...)
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<cut wikipedia>
L'ésotérisme est l'ensemble des enseignements secrets réservés à des initiés. Ce terme, dont le sens diffère de façon notable selon les époques et les auteurs, est parfois utilisé dans la culture populaire pour parler de courants de pensée marginaux à composante secrète ou étrange
</cut>
(un indice sociologique naturel. Archive doc)
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Il ne faut pas oublier le rôle de l'onguent pour le vol dans la sorcellerie européenne composé de diverses plantes (datura, digitale...),de graisse et à l'odeur nauséabonde.
De par sa puissance hallucinatoire, il les transportait au sabbat, ceci non sans rappeler les voyages chamaniques primitifs, symbolisé par la sorcière sur son balais.

Les sorcières s'en enduisaient le corps nu et ou même certains suggèrent l'application par les membranes vaginale, zone riche en vaisseaux sanguins au moyen de bâtons, balais... Ce qui rajoute une touche supplémentaire d'érotisme et de féminisme dans l'art représentant sorcière, balais, vol et autres attributs.

Des anthropologues comme Michael J.Harner ou Müller-Ebeling ont effectués de bonnes recherches sur le sujet, j'ai un scan de la partie sorcellerie du livre de J.Harner.



Départ pour le Sabbat





Obliger de mentionner Lilith, figure récurrente en magie, déesse, archétype féministe, insoumise et succube


 
Des anthropologues comme Michael J.Harner ou Müller-Ebeling ont effectués de bonnes recherches sur le sujet, j'ai un scan de la partie sorcellerie du livre de J.Harner

S'il y a de bonnes recherches à ce sujet je suis effectivement curieuse, parce que jusqu'ici j'ai toujours considéré qu'il y avait dans cette légende une double-part de fantasme :
- réhabiliter les plantes psychoactives européennes, pour les bons petits drogués que nous sommes
- donner une caution matérielle à la sorcellerie, pour les amateurs d'ésotérisme
Tu mets dans un shaker, tu secoues bien et hop ça fait de l'onguent de sorcière.

Ces histoires de chatte par contre je suis certaine que c'est du pipeau. Ou plutôt, du fantasme masculin  :-D la vulve n'est pas une si bonne voie d'administration, c'est fragile. Et quand bien même, aucune sorcière n'aurait l'idée de s'en appliquer avec une brosse. Je répète, c'est fragile.
 
Quand on voit le rôle que les plantes psychoactives ont joué dans beaucoup de peuples différents et les techniques de l’extase basées sur à peu prêt un même schéma d’utilisation, les études sur la prise d’onguent me paraissent plus que plausibles.
Des récits stipulaient la façon de procéder,  s’enduire l’arrière des oreilles  etc…  Même si j’aurais plus penché à une prise orale, en complément peut être ?
 
Pour l’utilisation du balais, il pensait plutôt à une pénétration qu’au coté brosse ^^
Il ne faut pas oublier la place qu'à le sexe dans la magie, son aspect sacré, qu’il soit symbolique ou physique, c'est d’ailleurs cette énergie sexuelle qui remet puissance et insoumission à la femme.

Je te mets la courte partie sorcellerie de M J.Harner et un Claudia Müller-Ebeling

M J.Harner

Müller-Ebeling


 
Je te remercie, je vais potasser ça bien tranquillement.

Je ne nie pas que ce soit plausible (et même séduisant), mais pour moi il y a une différence entre le plausible et le véridique.

Concernant les onguents plutôt que l'oral, quelqu'un ici (Tisalut ?) a pris de la datura en onguent et disait que c'est moins dangereux qu'en oral, pour des histoires de biodisponibilité différentes des divers alcaloïdes si je me souviens bien. Son TR est quand même assez horrifique.
(et concernant les bâtons, c'est quand même plus simple de se mettre un doigt)
 
Je consomme des anticholinergiques depuis bientôt un an,
Il faut que j’arrête.
J’ai perdu beaucoup de capacités physique.

Mais je suis plus à même d’appréhender les religions d’un point de vue moins critique.

Ça engraisse l’esprit imaginaire
Et calme le mental reflectif
Invente des nouvelles sensations surprenantes
Developpe les émotions

Mtn je ne sais jamais quel jour on est mais je fait des rêves de fou la nuit
Et je rêvasse moins le jour, je m’occuppe de travailler pour moi sous le soleil notre parent à tous.
 
Je ne nie pas que ce soit plausible (et même séduisant), mais pour moi il y a une différence entre le plausible et le véridique.

Oui biensur je comprends, on est pas juste dans le plausible ou une quête de séduction, la recherche anthropologique trace des schémas explicatifs applicables à des faits historiques, l’interconnexion des différentes cultures et pratiques culturelles étant une évidence, les études évoluent énormément au fur et à mesure du temps et donc des connaissances.

Avec toutes les études historiques qui ont été porté sur l'époque, on ne peut pas nier les témoignages utilisant les substances hallucinogènes ni leur emploi même si dans le doute d'une utilisation popularisée cela ne permet pas d’en faire une généralité absolue.
Il ne fait non plus aucun doute de leur connaissance des effets de leurs onguents, également sur l’appareil sexuel,  dû à leur grande connaissance de la médecine de l’époque et de l’herboristerie.


Ethnologies d'Europe et d'ailleurs de 1986 "Onguent des sorcières et plantes des matrones" de Marc Le Court publié par l'institut de sociologie de l'université de Bruxelles
Marc Le Court - 1986 -

a pris de la datura en onguent et disait que c'est moins dangereux qu'en oral, pour des histoires de biodisponibilité différentes des divers alcaloïdes si je me souviens bien. Son TR est quand même assez horrifique.

Merci j'irais regarder... Il y a quelques têtes brulées autour de moi qui se sont aventurés du coté des solanacées par voie orale, les rapports sont unanimes, pas de demi-mesure dans l'expérience, la rouste délirogène sidérale. Ils n'étaient pas réputés non plus y aller avec le dos de la cuillère.
J'ai déjà utilisé quelques graines comme complément anti-nauséeux avec d'autres psychés et peut être une augmentation sensible de l'euphorie.

La sorcière et son onguent datant de 1600 au musée de Bayonne

 
Hyosciamus a dit:
Je consomme des anticholinergiques depuis bientôt un an,
Il faut que j’arrête.
J’ai perdu beaucoup de capacités physique.

Oui peut être, quoi comme capacités physique, fait gaffe à toi.
 
La vue troublée.
L’équilibre perturbé.
La déglutition(eau comprise) est difficile.
Episodes de nervosité ou de folie démentielle.
Affaiblissement de la musculature.
Les articulations des jambes de la colonne vertébrale.
Mais surtout je ne me reconnais plus dans la glace.
 
Tu es bien imprégné, c'est peut être le moment de digérer tout ça même si ça peut être pratique de ne plus se reconnaitre dans la glace quelquefois.
Ta fréquence d'utilisation sur une année a l'air importante et tu n'es pas sans savoir qu'elles peuvent causer des dégâts sur l'organisme.
Non sérieux prends soin de toi, petite pause s'impose et on en repart que mieux.

Ps: J'ai changé le lien du livre de Müller-Ebeling dans un post précédant, il y a d'autres bouquins intéressants avec.
 
Dans les contes arabes qu'on raconte aux enfants, la goule prend toute sorte d'apparences, de la vieille femme à la jeune fille ; c'est parfois un animal, aussi. Elle est douée d'intelligence et, malgré sa force surnaturelle, s'efforce souvent d'acquérir d'abord sa proie par la ruse : contraction d'une dette à son égard, mariage, pitié ... Ce n'est qu'une fois sa victime isolée qu'elle passe à table.

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Sonia Lazo, artiste sud-américaine (salvador) vivant à Berlin (https://www.instagram.com/sonialazo/), prépare un tarot :

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C'est clairement une sorcière :

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Et elle aime bien les chauve-souris :

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Moh
 
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