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Sevrage intensif de toutes drogues + médications comme aide

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion adrenochrome
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adrenochrome

Psycho disparu·e
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8/5/06
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Hello !

Suite à mon séjours à l'hosto et des conneries faites au taf je dois me soigner absolument, j'arrête ma consommation de toute substance (à part la méthadone).

Je suis suivit par une psychologue spécialiste des addictions et un psychiatre spécialiste des addictions, et mon généraliste!

D'ailleurs avant de commencer ma "thérapie" mon généraliste m'a mis sous seroplex (antidépresseur), et là je sors de son cabinet et il m'a prescrit une benzo totalement inconnue au bataillon, du "Victan", ou loflazépate d'éthyle, demie vie 86h!

J'aimerais savoir si quelqu'un connais cet anxio ici (perso je croyais tous les connaitre ces satanés benzos mais là je suis sur le cul, jamais entendu parlé, c'était ça ou xanax, mais le xanax j'aime pas trop).

Alors,?? ça vous dit quelque chose??
 
D'après le wiki anglais, c'est principalement utilisé au Mexique et y a des vieux qui sont morts à cause de ça.
Tout ceci inspire peu confiance, certes, mais peut-être qu'ils t'ont donné ça parce que ça n'a vraiment aucun potentiel "récréatif" (c'est une supposition, hein, pas un fait avéré, je ne connaissais pas ce truc y a trois minutes) et qu'ils supposent donc que tu ne seras pas tenté d'en abuser.
En tout cas, bien pour le retour au calme ou presque ! Enfin l'idée, ce n'est pas de tout arrêter si tu n'en as pas envie (mais si t'en as envie, rejoins le camp des courageux avec schtroumphette et hauts les cœurs !), c'est surtout de ne plus mettre ta vie en danger et ta petite tête sur un oreiller d'hôpital. Reste raisonnable et bientôt tu n'auras plus qu'un médecin au lieu de trois (quoique, c'est la classe, tu fais mieux que Mickaël Jackson).
 
Merci ma soeur ! Amen !

Avec 6mg et du beaujolais (du bon en plus, de chez un petit producteur), j'ai quand même l'effet des benzos : muscles hyper relaxés, sédation, mais pas d'euphorie en effet !

Bref, c'est sensé m'aider quand j'aurai une envie irrépressible de me défoncer la gueule, pas "mimer" les effets, donc pas me défoncer, mais calmer l'angoisse et la sensation de vide que l'arrêt brutal de toute drogue procure !
 
adrenochrome a dit:
Bref, c'est sensé m'aider quand j'aurai une envie irrépressible de me défoncer la gueule, pas "mimer" les effets

C'est là toute la difficulté du truc... Mon psy semblait espérer que le Valium viendrait à bout de mes envies d'autre(s) chose(s), mais j'ai du lui expliquer que si c'est efficace (en général) pour mon angoisse de fond, ça me rend juste "normale" (= pas angoissée), et non "contente" (comme avec d'autres psychoactifs... ou sans rien dans les bons moments, quand même !).
Comment venir combler le vide quand on arrête une/la drogue, c'est la problématique que j'envisageais pour mon mémoire à la fac et c'est une question à laquelle je trouve très difficile de répondre, autant individuellement que de façon théorique.
 
Vidal a dit:
VIDAL 2011
Médicaments
Mise à jour du 25/10/2010
*VICTAN®
loflazépate d'éthyle
Formes et présentations|Composition|Indications|Posologie et mode d'administration|Contre-indications|Mises en garde et précautions d'emploi|Interactions|Grossesse et allaitement|Conduite et utilisation de machines|Effets indésirables|Surdosage|Pharmacodynamie|Pharmacocinétique|Prescription/délivrance/prise en charge

FORMES et PRÉSENTATIONS (début page)
Comprimé pelliculé sécable à 2 mg (saumon) : Flacon de 30.


COMPOSITION (début page)
p cp
Loflazépate d'éthyle (DCI)
2 mg
Excipients : carboxyméthylamidon sodique, cellulose microcristalline, huile de ricin hydrogénée, lactose, stéarate de magnésium, laque aluminique de jaune orangé S (E 110). Pelliculage : hypromellose, macrogol 6000, copolymère neutre d'esters méthacryliques et acryliques sous forme d'émulsion aqueuse à 30 % (Eudragit E 30 D), talc.

Teneur en lactose : 65 mg/cp.

Teneur en jaune orangé S : 0,015 mg/cp.

DC INDICATIONS (début page)

Traitement symptomatique des manifestations anxieuses sévères et/ou invalidantes.
Prévention et traitement du delirium tremens et des autres manifestations du sevrage alcoolique.


DC POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION (début page)
Réservé à l'adulte.

Dose :
Dans tous les cas, le traitement sera initié à la dose efficace la plus faible et la dose maximale ne sera pas dépassée.
La posologie habituelle chez l'adulte varie d'un demi à un comprimé et demi par jour (le plus souvent un comprimé) en une ou plusieurs prises.
Cette posologie peut éventuellement être augmentée dans les cas sévères, notamment en milieu psychiatrique.
Chez le sujet âgé, l'insuffisant rénal ou hépatique : il est recommandé de diminuer la posologie, de moitié par exemple.
Coût du traitement journalier : 0,11 euro(s) (1 comprimé).

Durée du traitement :

Le traitement doit être aussi bref que possible. L'indication sera réévaluée régulièrement, surtout en l'absence de symptômes. La durée globale du traitement ne devrait pas excéder 8 à 12 semaines pour la majorité des patients, y compris la période de réduction de la posologie (cf Mises en garde et Précautions d'emploi).
Dans certains cas, il pourra être nécessaire de prolonger le traitement au-delà des périodes préconisées. Ceci suppose des évaluations précises et répétées de l'état du patient.
Prévention et traitement du delirium tremens et des autres manifestations du sevrage alcoolique : traitement bref de l'ordre de 8 à 10 jours.


DC CONTRE-INDICATIONS (début page)

Hypersensibilité au principe actif ou à l'un des autres constituants.
Insuffisance respiratoire sévère.
Syndrome d'apnée du sommeil.
Insuffisance hépatique sévère, aiguë ou chronique (risque de survenue d'une encéphalopathie).
Myasthénie.
Occlusion intestinale, en raison de la présence d'huile de ricin.


DC MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI (début page)

Mises en garde :

Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp, ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).

Ce médicament contient de l'huile de ricin et peut provoquer des troubles digestifs (effet laxatif léger, diarrhée).

Ce médicament contient un agent colorant azoïque (E 110) et peut provoquer des réactions allergiques.

Tolérance pharmacologique :
L'effet anxiolytique des benzodiazépines et apparentés peut diminuer progressivement malgré l'utilisation de la même dose en cas d'administration durant plusieurs semaines.

Dépendance :
Tout traitement par les benzodiazépines et apparentés, et plus particulièrement en cas d'utilisation prolongée, peut entraîner un état de pharmacodépendance physique et psychique. Divers facteurs semblent favoriser la survenue de la dépendance :

durée du traitement,
dose,
antécédents d'autres dépendances médicamenteuses ou non, y compris alcoolique.

Une pharmacodépendance peut survenir à doses thérapeutiques et/ou chez des patients sans facteur de risque individualisé.
Cet état peut entraîner à l'arrêt du traitement un phénomène de sevrage.
Certains symptômes sont fréquents et d'apparence banale : insomnie, céphalées, anxiété importante, myalgies, tension musculaire, irritabilité.
D'autres symptômes sont plus rares : agitation voire épisode confusionnel, paresthésies des extrémités, hyperréactivité à la lumière, au bruit, et au contact physique, dépersonnalisation, déréalisation, phénomènes hallucinatoires, convulsions.
Les symptômes du sevrage peuvent se manifester dans les jours qui suivent l'arrêt du traitement.
Pour les benzodiazépines à durée d'action brève, et surtout si elles sont données à doses élevées, les symptômes peuvent même se manifester dans l'intervalle qui sépare deux prises.
Cela n'est pas attendu avec le loflazépate, compte tenu de sa longue demi-vie (cf Pharmacocinétique).
L'association de plusieurs benzodiazépines risque, quelle qu'en soit l'indication, anxiolytique ou hypnotique, d'accroître le risque de pharmacodépendance.
Des cas d'abus ont également été rapportés.

Phénomène de rebond :
Ce syndrome transitoire peut se manifester sous la forme d'une exacerbation de l'anxiété qui avait motivé le traitement par les benzodiazépines et apparentés.

Amnésie et altérations des fonctions psychomotrices :
Une amnésie antérograde ainsi que des altérations des fonctions psychomotrices sont susceptibles d'apparaître dans les heures qui suivent la prise.

Troubles du comportement :
Chez certains sujets, les benzodiazépines et produits apparentés peuvent entraîner un syndrome associant à des degrés divers une altération de l'état de conscience et des troubles du comportement et de la mémoire.
Peuvent être observés :

aggravation de l'insomnie, cauchemars, agitation, nervosité,
idées délirantes, hallucinations, état confuso-onirique, symptômes de type psychotique,
désinhibition avec impulsivité,
euphorie, irritabilité,
amnésie antérograde,
suggestibilité.

Ce syndrome peut s'accompagner de troubles potentiellement dangereux pour le patient ou pour autrui, à type de :

comportement inhabituel pour le patient,
comportement auto ou hétéro-agressif, notamment si l'entourage tente d'entraver l'activité du patient,
conduites automatiques avec amnésie post-événementielle.

Ces manifestations imposent l'arrêt du traitement.

Risque d'accumulation :
Les benzodiazépines et apparentés (comme tous les médicaments) persistent dans l'organisme pour une période de l'ordre de 5 demi-vies (cf Pharmacocinétique).
Chez des personnes âgées ou souffrant d'insuffisance rénale ou hépatique, la demi-vie peut s'allonger considérablement. Lors de prises répétées, le médicament ou ses métabolites atteignent le plateau d'équilibre beaucoup plus tard et à un niveau beaucoup plus élevé. Ce n'est qu'après l'obtention d'un plateau d'équilibre qu'il est possible d'évaluer à la fois l'efficacité et la sécurité du médicament.
Une adaptation posologique peut être nécessaire (cf Posologie et Mode d'administration).

Sujet âgé :
Les benzodiazépines et produits apparentés doivent être utilisés avec prudence chez le sujet âgé, en raison du risque de sédation et/ou d'effet myorelaxant qui peuvent favoriser les chutes, avec des conséquences souvent graves dans cette population.

Précautions d'emploi :

La plus grande prudence est recommandée en cas d'antécédents d'alcoolisme ou d'autres dépendances, médicamenteuses ou non (cf Interactions).

Chez le sujet présentant un épisode dépressif majeur :
Les benzodiazépines et apparentés ne doivent pas être prescrits seuls, car ils laissent la dépression évoluer pour son propre compte avec persistance ou majoration du risque suicidaire.

Modalités d'arrêt progressif du traitement :
Elles doivent être énoncées au patient de façon précise.
Outre la nécessité de décroissance progressive des doses, les patients devront être avertis de la possibilité d'un phénomène de rebond, afin de minimiser l'anxiété qui pourrait découler des symptômes liés à cette interruption, même progressive.
Le patient doit être prévenu du caractère éventuellement inconfortable de cette phase.

Sujet âgé, insuffisant rénal ou hépatique :
Le risque d'accumulation conduit à réduire la posologie, de moitié par exemple (cf Mises en garde).

Insuffisant respiratoire :
Chez l'insuffisant respiratoire, il convient de prendre en compte l'effet dépresseur des benzodiazépines et apparentés (d'autant que l'anxiété et l'agitation peuvent constituer des signes d'appel d'une décompensation de la fonction respiratoire qui justifie le passage en unité de soins intensifs).


DC INTERACTIONS (début page)
Interactions médicamenteuses :

Déconseillées :

Alcool : majoration par l'alcool de l'effet sédatif des benzodiazépines et apparentés. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines. Éviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.


A prendre en compte :

Autres dépresseurs du système nerveux central : dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution autres que buprénorphine) ; neuroleptiques ; barbituriques ; autres anxiolytiques ; hypnotiques ; antidépresseurs sédatifs ; antihistaminiques H1 sédatifs ; antihypertenseurs centraux ; baclofène ; thalidomide, pizotifène : majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
De plus, pour les dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution), barbituriques : risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage.
Buprénorphine : risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale. Évaluer attentivement le rapport bénéfice/risque de cette association. Informer le patient de la nécessité de respecter les doses prescrites.


DC GROSSESSE et ALLAITEMENT (début page)
Grossesse :

A ce jour, aucun effet malformatif n'est attribué à l'exposition aux benzodiazépines au cours du 1er trimestre de la grossesse, cependant, pour le loflazépate, les données cliniques sont encore insuffisantes.

En cas de prise d'une benzodiazépine à fortes doses aux 2e et/ou 3e trimestres de grossesse, une diminution des mouvements actifs foetaux et de la variabilité du rythme cardiaque foetal ont été décrits.

Un traitement en fin de grossesse par benzodiazépine, même à faibles doses, peut être responsable chez le nouveau-né de signes d'imprégnation tels qu'hypotonie axiale, troubles de la succion entraînant une mauvaise prise de poids. Ces signes sont réversibles, mais peuvent durer 1 à 3 semaines en fonction de la demi-vie de la benzodiazépine prescrite. A doses élevées, une dépression respiratoire ou des apnées, et une hypothermie réversibles peuvent apparaître chez le nouveau-né. Par ailleurs, un syndrome de sevrage néonatal est possible, même en l'absence de signes d'imprégnation. Il est caractérisé notamment par une hyperexcitabilité, une agitation et des trémulations du nouveau-né survenant à distance de l'accouchement. Le délai de survenue dépend de la demi-vie d'élimination du médicament et peut être important quand celle-ci est longue.

Compte tenu de ces données, il est préférable, par mesure de prudence, d'éviter d'utiliser le loflazépate au cours de la grossesse, quel qu'en soit le terme.

En fin de grossesse, s'il s'avère nécessaire d'instaurer un traitement par loflazépate, éviter de prescrire des doses élevées et tenir compte, pour la surveillance du nouveau-né, des effets précédemment décrits.

Allaitement :

L'utilisation de ce médicament pendant l'allaitement est déconseillée.

DC CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES (début page)
Prévenir les conducteurs de véhicules et utilisateurs de machines du risque possible de somnolence.
L'association avec d'autres médicaments sédatifs doit être déconseillée ou prise en compte en cas de conduite automobile ou d'utilisation de machines (cf Interactions).
Si la durée de sommeil est insuffisante, le risque d'altération de la vigilance est encore accru.

DC EFFETS INDÉSIRABLES (début page)
Ils sont en rapport avec la dose ingérée, la sensibilité individuelle du patient.

Effets indésirables neuropsychiatriques (cf Mises en garde et Précautions d'emploi) :

Amnésie antérograde, qui peut survenir aux doses thérapeutiques, le risque augmentant proportionnellement à la dose.
Troubles du comportement, modifications de la conscience, irritabilité, agressivité, agitation.
Dépendance physique et psychique, même à doses thérapeutiques avec syndrome de sevrage ou de rebond à l'arrêt du traitement.
Sensations ébrieuses, céphalées, ataxie.
Confusion, baisse de vigilance, voire somnolence (particulièrement chez le sujet âgé), insomnie, cauchemars, tension.
Modifications de la libido.

Effets indésirables cutanés :
Éruptions cutanées, prurigineuses ou non.

Effets indésirables digestifs :
En raison de la présence d'huile de ricin, troubles digestifs (nausées, vomissements, douleurs abdominales, diarrhée).

Effets indésirables généraux :
Hypotonie musculaire, asthénie.

Effets indésirables oculaires :
Diplopie.

En raison de la présence de jaune orangé S (E 110), risque de réactions allergiques.

DC SURDOSAGE (début page)
Le pronostic vital peut être menacé, notamment dans les cas de polyintoxication impliquant d'autres dépresseurs du système nerveux central (y compris l'alcool).
En cas de prise massive, les signes de surdosage se manifestent principalement par une dépression du SNC pouvant aller de la somnolence jusqu'au coma, selon la quantité ingérée.
Les cas bénins se manifestent par des signes de confusion mentale, une léthargie.
Les cas plus sérieux se manifestent par une ataxie, une hypotonie, une hypotension, une dépression respiratoire, exceptionnellement un décès.
En cas de surdosage oral antérieur à 1 heure, l'induction de vomissement sera pratiquée si le patient est conscient ou, à défaut, un lavage gastrique avec protection des voies aériennes. Passé ce délai, l'administration de charbon activé peut permettre de réduire l'absorption.
Une surveillance particulière des fonctions cardiorespiratoires en milieu spécialisé est recommandée.
L'administration de flumazénil peut être utile pour le diagnostic et/ou le traitement d'un surdosage intentionnel ou accidentel en benzodiazépines.
L'antagonisme par le flumazénil de l'effet des benzodiazépines peut favoriser l'apparition de troubles neurologiques (convulsions), notamment chez le patient épileptique.

PP PHARMACODYNAMIE (début page)

Anxiolytiques (code ATC : N05BA ; N : système nerveux central).
Le loflazépate appartient à la classe des 1-4 benzodiazépines et a une activité pharmacodynamique qualitativement semblable à celle des autres composés de cette classe :

myorelaxante,
anxiolytique,
sédative,
hypnotique,
anticonvulsivante,
amnésiante.

Ces effets sont liés à une action agoniste spécifique sur un récepteur central faisant partie du complexe récepteurs macromoléculaires GABA-OMÉGA, également appelés BZ1 et BZ2 et modulant l'ouverture du canal chlore.

PP PHARMACOCINÉTIQUE (début page)

La biodisponibilité du loflazépate est très faible en raison d'un important effet de premier passage hépatique. Seuls les métabolites ont été détectés dans le plasma.
Des concentrations plasmatiques maximales comprises entre 45 et 65 ng/ml sont atteintes environ 1 h 30 après administration de 2 mg de loflazépate par voie orale chez l'homme.
La demi-vie d'élimination plasmatique est, en moyenne, de 77 heures.
L'élimination est essentiellement urinaire sous forme conjuguée. Les concentrations plasmatiques sont augmentées chez le sujet âgé et l'insuffisant rénal ou hépatique.
Le passage foetoplacentaire et dans le lait maternel a été démontré pour les benzodiazépines.


PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE (début page)
LISTE I
Durée de prescription limitée à 12 semaines.
AMM 3400932403028 (1980, RCP rév 19.03.2010).

Prix : 3.32 euros (30 comprimés).
Remb Séc soc à 65 %. Collect.


sanofi-aventis France
1-13, bd Romain-Rolland. 75014 Paris
Info médic et pharmacovigilance :
Tél (n° Vert) : 08 00 39 40 00
Fax : 01 57 62 06 62
 
Supervixen a dit:
adrenochrome a dit:
Bref, c'est sensé m'aider quand j'aurai une envie irrépressible de me défoncer la gueule, pas "mimer" les effets

C'est là toute la difficulté du truc... Mon psy semblait espérer que le Valium viendrait à bout de mes envies d'autre(s) chose(s), mais j'ai du lui expliquer que si c'est efficace (en général) pour mon angoisse de fond, ça me rend juste "normale" (= pas angoissée), et non "contente" (comme avec d'autres psychoactifs... ou sans rien dans les bons moments, quand même !).
Comment venir combler le vide quand on arrête une/la drogue, c'est la problématique que j'envisageais pour mon mémoire à la fac et c'est une question à laquelle je trouve très difficile de répondre, autant individuellement que de façon théorique.


T'as tout juste, le problème de fond c'est d'abord cette sensation de vide (on s'fait grave chier à tourner en rond), mais aussi l'angoisse qui commence à arriver au galop quand on résiste à ne pas appeller Mr X le dealer, là on tourne en rond, on se fait chier, on est sur les nerfs et on angoisse à mort !
Bon mon médecin est vraiment un anti benzos, mais hier soir il m'avait proposé de l'alprazolam 0.50mg, mais je lui ai dit que j'en avait tellement eu l'an dernier que je pensais que ça me ferait plus rien, mais en fin de compte j'aurais mieux fait de dire oui parce que ce Victan c'est vraiment supra light, c'est juste que les effets sont méga longs !!

Par contre mon doc m'a fait rire hier (il suit aussi les toxicos héroinomanes dans ma ville), il m'a dit de ne pas me faire violence, qu'après 10 ans de consommation régulière de tout et n'importe quoi il fallait pas que je me fixe de devenir "Mr propre" (selon ces termes!lol) du jour au lendemain !! Est-ce que je dois comprendre que je peux me permettre quelques excès??? Je sais pas si je l'ai bien compris?? Il m'a donné pour exemple des patients qui viennent le voir et qui lui disent : "Docteur j'arrête de fumer, de boire et je fais un régime..."
Il m'a dit que y'avait pas meilleur moyen pour péter un câble de vouloir tout arrêter brutalement !

Bon je vois la psychologue pour la 1ère fois demain aprèm, bon elle c'est sûr elle ne va rien me prescrire puisque elle est pas médecin, mais bon ça me fera surement du bien !
Sinon j'ai RDV chez le psychiatre mercredi prochain, donc peut être que lui me prescrira un anxio actif pour les 2 premiers mois, le temps qu'on se connaisse mieux ! Je sais c'est pas obligatoire et c'est même con de remplacer une conso de stup par des benzos mais bon quand on arrête TOUT d'un coup brutalement des angoisses bien puissantes remontent à la surface !
Ce qui me fait flipper c'est que c'est un psy qui fait de la machin bidule cognivo-comportementale, c'est à dire que apparement il aime pas trop prescrire des médocs, il donne des conseils, des exercices de relaxation,...etc

On verra bien ! Sinon pour le moment bin ça fait presque 1 mois sans toucher à rien à part mes clopes et ma méthadone (et cette merde de seroplex).
 
Supervixen a dit:
adrenochrome a dit:
Bref, c'est sensé m'aider quand j'aurai une envie irrépressible de me défoncer la gueule, pas "mimer" les effets
Comment venir combler le vide quand on arrête une/la drogue, c'est la problématique que j'envisageais pour mon mémoire à la fac et c'est une question à laquelle je trouve très difficile de répondre, autant individuellement que de façon théorique.

Si je peux me le permettre ma très chère soeur, pense à la masturbation :D
 
adrenochrome a dit:
Bon mon médecin est vraiment un anti benzos, mais hier soir il m'avait proposé de l'alprazolam 0.50mg

Quelle bonne idée, un des benzos qui induit la dépendance la plus dangereuse (du fait de sa demi-vie très courte), tout en ayant un effet quasi-nul sur quand même pas mal de gens, habitués ou pas.

Bijord a dit:
Si je peux me le permettre ma très chère soeur, pense à la masturbation :D

Y a indéniablement un certain lien avec les prods...mais c'est encore moins bien vu en société, pi ça dure moins longtemps et on ne peut pas répondre sur des forums en même temps, par exemple. Enfin, j'espère que personne ici ne nous gratifie de ce genre de faveur.
 
Combler le "vide" de la drogue. J'y pensais ce matin, sur le trône.

Ma réflexion m'a amenée au fonctionnement de la drogue. Elle va dans tel ou tel circuit neuronal, active des options qui servent dans la vie de tous les jours, mais dans certains cas spécifiques. D'où l'impression de vivre des choses (ou renforcer l'instant présent si on s'occupe) alors qu'il ne se passe rien, sans parler de la satisfaction et du plaisir physique qui en découle. Alors il n'y a pas trente-six solutions, va falloir reprendre une activité de vie intensive (masturbation -Bijord :lol: -, travail qui plait, sport, lecture, visiter un tas de trucs, s'occuper de plantes, etc...). En plus, une alimentation de qualité viendra aider le cerveau à se remettre en place, ainsi que de respecter un rythme de nuit décent.

Quant au fait d'être "content" comme sous produit, malheureusement le bonheur n'est que fictif, va falloir trouver des solutions pour stimuler ta seroto-dopa sans rien, et accepter souvent que la vie, c'est quand même très plat...
 
Parallel tu as raison pour le cerveau. A l'hôpital le médecin spécialiste des addictions m'a dit qu'après 10 ans de conso régulière de plein de drogues mon organisme et mon cerveau ne marchait plus de la même manière qu'avant que je prenne toutes ces drogues, et j'ai vraiment bien abusé ces 10 dernières années : champis tous les week end pendant + de 6 mois chaque années entre 2002 et 2004, LSD/LSA, cactus, ephedrine, Salvia, speed, methamphetamine/amphètes Thaies, MDMA, cocaine, héroine + ensuite traitements de substitution, cannabis à raison de 2g de weed par jour pendant 4 ans, avec mes 20 douilles par jour, divers RC's, benzodiazépines à hautes doses, (bref je précise le tout pour montrer que mon cerveau a bien été perturbé).

Donc oui il va falloir que je m'alimente sainement, que je pratique une activité physique régulière, que je pratique des exercices de relaxation, ou faire de la sophrologie et même méditation, en gros, que je trouve d'autres plaisirs !

Mais là pour le moment, vu que ça fait tout juste 4 semaines que j'ai stoppé toute conso, mon corps est en pleine "mutation génétique" :lol: , et d'atroces crises d'angoisses me pourrissent la vie (je suis en arrêt maladie pour le coup), un sentiment de vide immense m'accompagne au moins 4h par jour, les insomnies font la joie de mes nuits, je n'ai plus gout à rien (début de dépression??, pourtant je ne suis pas triste, juste anxieux et j'ai l'impression qu'il me manque quelque chose, comme un mec qui se ferait largué par sa meuf après une relation de + de 10 ans dont il est fou amoureux).

Mais je me suis avoué à moi même, et au médecin de l'hosto que 80% des prises de produits me servaient à masquer une anxiété latente, les 20% qui restent étaient des prises pour le plaisir de ressentir des sensations fortes, c'est à dire que même si j'étais en pleine forme, pas angoissé, je consommais quand même (comme les acides l'été au coin d'un feu de forêt avec plein de potes, car c'est sûr que les acides masquent pas l'angoisse ! :x ).

Je vais quand même suivre le conseil de mon généraliste : ne pas essayer de devenir Mr propre du jour au lendemain, mais ça va être chaud de gérer une conso très occasionnelle d'un produit "juste pour le plaisir", et non pour masquer l'anxiété !

Bref je donnerai des news régulièrement (si ça vous interesse??), peut-être devrais-je créer un topic spécial??

Bisous les psycho !
 
un sentiment de vide immense m'accompagne au moins 4h par jour

Tu ressens ce vide même en pleine occupation ? Dans mon cas ce serait plutôt quand je fais rien.

Et c'est là qu'il faut en prendre conscience, se dire, merde, je fais rien, si je m'occupais je pourrais chasser ces idées noires. Car souvent on se vautre dans le néant de la pensée, pour finir par se dire qu'on s'ennuie, et que ce serait pas pareil avec telle ou telle molécule dans le sang. Et on dérape petit à petit... vers un pochon ou un numéro de téléphone. Surtout qu'en craquant, tu culpabilises derrière (enfin moi je culpabilise en tout cas d'avoir céder). Donc cercle vicieux, puisque l'organisme a ce dont il a besoin, mais pas ton esprit !

ne pas essayer de devenir Mr propre du jour au lendemain

Il a raison, dans le sens ou il ne fait pas trop te mettre de pression psychologique sur cet arrêt, et savoir accepter l'idée que si tu craques un jour, ce n'est pas si grave, ça ne veut pas dire que ton travail est remis à zéro.

Je te propose de changer légèrement le titre de ton post (pour y intégrer le fait que tu pose une question sur un benzodiazepine, et que tu donne des nouvelles de ton sevrage), et bien sûr que d'avoir de tes nouvelles nous intéresse (moi en tout cas), savoir qu'un compère humain est en difficulté et qu'il cherche a s'en sortir c'est super, encore plus si tu y arrives. :wink:
 
Non la sensation de vide c'est bien quand je ne suis pas occupé (arrêt de travail, donc ça aide pas car mon taf me plait terriblement).
Je suis en arrêt et je glande rien de mes journées, mais depuis que j'ai cet anxio (très light en fait), je me sens quand même plus motivé, et vu qu'il fait beau je pense que cet aprèm je vais allé marcher un peu sur les chemins dans la forêt.

Sinon en effet même avant ce sevrage je culpabilisais après ma défonce, surtout avec l'héro et la morphine (skénan LP). Fin Octobre j'ai pris des champis 2 fois et j'ai pas culpabilisé, pour la MXE je n'ai pas culpabilisé, sauf quand j'étais à l'hosto un tuyau dans l'zob et que je délirais que j'étais en Inde pour être rat de laboratoire pour des experiences mais que je devais aussi travaillé à la chaine comme en usine dans ce lieu étrange où des personnes étaient autour de moi et me promenaient sur un lit (délire dûe à une grosse surdose de MXE : j'avais tapé 5mg d'étizolam, puis 1 trace de 150mg de MXE, et 5min + tard encore une trace de 150mg alors que c'était la première fois que je testais ! J'aurais peut être pu tripé hardcore et que ça redescende, mais le copain à ma mère m'a trouvé en plein délire, j'étais tout raide et je j'avais des convulsions, et la bouche toute bleue (etizolam je pense pour le bleu).

Non mais je vais y allé mollo, voir mes psys, mais ne pas hésiter à me faire plaisir une fois de temps en temps (j'ai oublié de préciser que vu que nous sommes en fin de mois j'ai plus de thunes, donc j'ai même arrêté l'alcool, même pas une cuite ces 4 dernières semaines, dur dur de tout arrêter brutalement !)



Pas de soucis, je vais renommé le post ! :wink:
 
Bon courage Adre.

Perso pour la masturbation c'est vrai que quand je suis seul et que je m'ennuie, ça me donne envie de me branler.

Sinon les jeux-vidéos occupent très bien les journées. Fais toi prêter une console et des jeux !
 
J'ai la PS1 et la 2, mais à chaque fois que j'ai acheté des consoles je m'en lasse au bout de moins de 6 mois !

Par contre la masturbation :D ................c'est mon activité préférée quand j'ai rien à faire (et même si j'ai quelque chose à faire, je suis capable de faire la vaisselle et de me branler ! :arrow: )

Merci internet pour toutes ces vidéos et photos gratos qui stimulent mes fantasmes (il m'arrive de m'astiquer l'chauve 4 à 5 fois par jour, et d'ailleurs c'est la seule drogue que je continuerai avec plaisir, et cette drogue est bonne pour la santé, mais à vrai dire je préfèrerais me trouver une meuf et arrêter l'entrainement pour passer à la compétition, bien que même avec une copine ça ne m'empêche pas de m'astiquer 2 à 3 fois par jour !)

Vive la masturbation, ça occupe, ça procure un effet psychoactif, et l'un des meilleurs mais hélas c'est trop court !)

D'ailleurs anecdote intéressante :

Quand j'étais camé sans traitement de substitution et que j'étais grave en manque à me tordre de douleur dans mon lit la nuit je me branlais, et lors de l'éjaculation le manque disparaissait totalement le temps de jouir, je dirais même que le manque laissait place à une sensation de plaisir intense (les opiacés titilleraient-ils les mêmes récépteurs que les orgasmes??? Sujet à développer, je vais faire des recherches, je cours acheter des rats que je vais gaver de méthadone, puis je les branlerai un par un pendant que des capteurs enregistreront leur activité cérébrale !! :lol: :lol: :lol: :lol: )

Bien, bonne journée !
 
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Bouahahhaaa la combinaison du post precedent et la reponse en image, genial :lol:

-bon, tant qu a faire, jvais motiver notre etre agonissant dans sa quete de Mr Propre ;p - Dis toi que la plupart des gens qui arrivent au bout en sont vraiment content (peut etre meme plus content que l est une portion du peuple dont l entiereté de la vie n est qu un ennui et un non sens profond)
 
j'avais tapé 5mg d'étizolam, puis 1 trace de 150mg de MXE, et 5min + tard encore une trace de 150mg alors que c'était la première fois que je testais ! J'aurais peut être pu tripé hardcore et que ça redescende, mais le copain à ma mère m'a trouvé en plein délire, j'étais tout raide et je j'avais des convulsions, et la bouche toute bleue (etizolam je pense pour le bleu).

Est-ce que tu pense que les 5mg d'étizolam sont liés a ta prise de risque (150mg de MXE pour une première j'associe ça a une prise de risque plus ou moins volontaire, mais ya que toi qui peut me dire hein, sa peut aussi venir d'une grosse envie de défonce)? Car moi j'ai bien l'impression que ça désactive des zones dans le cerveau qui devraient restées activées! Comportement à risque et benzos? Est-ce lié? En partie?
 
Non mais au début quand j'ai repris conscience à l'hosto j'ai pensé que y'avait eu une sale interaction pour que je me retrouve à l'hôpital, une sonde dans la teub. C'est ensuite que j'ai compris que pour une première j'avais un peu forcé sur la MXE !
 
T as bien foiré quand meme.... comment t en est arrivé la?
 
adrenochrome a dit:
j'ai vraiment bien abusé ces 10 dernières années : champis tous les week end pendant + de 6 mois chaque années entre 2002 et 2004, LSD/LSA, cactus, ephedrine, Salvia, speed, methamphetamine/amphètes Thaies, MDMA, cocaine, héroine + ensuite traitements de substitution, cannabis à raison de 2g de weed par jour pendant 4 ans, avec mes 20 douilles par jour, divers RC's, benzodiazépines à hautes doses, (bref je précise le tout pour montrer que mon cerveau a bien été perturbé).

Mais je me suis avoué à moi même, et au médecin de l'hosto que 80% des prises de produits me servaient à masquer une anxiété latente, les 20% qui restent étaient des prises pour le plaisir de ressentir des sensations fortes, c'est à dire que même si j'étais en pleine forme, pas angoissé, je consommais quand même (comme les acides l'été au coin d'un feu de forêt avec plein de potes, car c'est sûr que les acides masquent pas l'angoisse ! :x ).

Tout est dit là je crois...

Et comme je l'avais fais remarqué dans un autre topic (sur l'angoisse), j'ai l'impression que beaucoup de gens qui ont à un moment abusés des psychédéliques (prise trop forte, ou prise régulière) se retrouve à taper des downers (benzos, alcool, GHB, opiacés..) à un moment ou un autre...
Exemple connu: Jim Morrisson grand défenseur de l'acide, ne supportait plus les psychés ni même l'herbe (qui paraît-il lui filait une trouille cosmique) et prenait beaucoup d'alcool (et de tabac) dans les dernières années de sa vie.
Même ici sur le forum ou autour de moi, j'ai remarqué que ce "schéma" se reproduisait souvent.
Ce n'est qu'une impression, mais ce n'est peut-être pas non plus un hasard...!

En tous cas, bon courage Adré, et à mon avis Mr Propre d'un seul coup c'est clair que tu risques de foirer...c'est trop d'un coup.
Supprime déjà les trucs qui t'ont emmené à l'hosto, et qui te pose le plus de problèmes...
Si tu a de gros problèmes d'anxiété, les benzos ne sont peut-être pas les premiers à enlever...au contraire.
Et ouais, d'accord avec Vixen, le Xanax c'est pas le top...plutôt une molécule à demi-vie longue (style valium ou lysanxia) qui agisse sur l'anxiété à long terme et sans entraîner de manque entre les prises.
Take care
 
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