J'dois avouer avoir vendu mes oreilles, corps et âme, à
King Crimson.
Leur discographie regorge de choses disparates mais également incroyables, que ce soit, de façon pas du tout originale :
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21st Century Schizoid Man &
Epitaph sur
In the Court of the Crimson King ;
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Cirkus sur
Lizard ;
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The Night Watch sur
Starless and Bible Black ;
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Starless sur
Red ;
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Indiscipline sur
Discipline ;
Puis même le délire
ProzacK Blues sur
The ConstrucKtion of Light est pas sans intérêt.
Mais leur album, à la fois le plus entier et celui qui regorge des morceaux les plus fous, pour moi, c'est
Larks' Tongue in Aspic.
Déjà, rien que la chanson éponyme, à laquelle on peut ajouter les
Talkings Drums, c'est une ambiance de guedin, une construction hyper intéressante agrémentée d'un violon qui, couplé à la guitare de Fripp, donne littéralement l'impression de voir se dandiner un serpent gigantesque dans un ciel embrumé, un riff super lourd, l'orgasme auditif à 12min30... Mais l'album entier est aussi très cohérent, et les chansons, même si moins grandioses (en même temps : le meilleur morceau de prog' de la terre, la concurrence était rude (ouais ouais, trop de superlatif, c'promis je ne nie pas mon ignorance monstre des groupes contemporains et mon parti-pris de meuf qu'aime pas
Yes)), font plus que le taff (
Easy Money, bien trop bien). Juste une perle, d'autant plus quand on est sensible à la batterie.
Shame on them, ils sont quasi introuvables sur le tube.
Heureusement que les russes sont là :
Larks' Tongue in Aspic - King Crimson.
Tisalut a dit:
J'ai découverts Steven Wilson récemment, en fait ce gars est assez connu apparemment, et est considéré par pas mal de gens comme le renouveau du prog old school (parce que ça sonne pas mal 70's quand même).
Autant je suis pas fada de son travail récent avec
Porcupine Tree, autant niveau psychédélisme à l'inspiration floydienne assumée,
Voyage 34 [A écouter d'une traite] c'est génial. Et j'aime beaucoup aussi le très planant
Metanoia [Au moins Mesmer I, II et III d'une traite].