Bijord a dit:
Et pour stimuler la plasticité neuronale dans le bon sens, je n'ai pas encore trouvé plus efficace que l'endurance, le cardio, enfin un vrai sport quoi pas du golf.
Il n'y a pas de "plasticité neuronale dans le bon sens". Enfin, je veux dire, il n'y a pas de bonne ou de mauvaise plasticité et ce n'est pas en pratiquant une activité positive que la plasticité ira de son côté et se spécialisera moins dans la drogue.
La plasticité neuronale c'est juste le terme utilisé pour décrire la
dynamique d'apprentissage et de perfectionalisation de comportements répétés.
En d'autres termes : le cerveau est mou, il n'est pas figé, plus vous pratiquez un comportement, plus les neurones qui se chargent de relayer ce comportement se spécialisent, se multiplient et s'organisent tel que le comportement devient de plus en plus naturel, de plus en plus rapide et de plus en plus précis.
Je t'ai fais quelques petits schémas pour que tu saisisse
En temps, normal, voici comment se passe l'échange d'un potentiel d'action (un info) entre deux neurones. Ca se passe dans la synapse.
Et, quand ce comportement est répété, le cerveau se specialise pour produire le comportement plus rapidement, plus efficacement. Dans le sport, on a souvent "rapidité" et "précision", d'où certains neurones activateurs et certains neurones inhibiteur, pour que le comportement soit efficace. (pareil pour la musique)
Mais, lors d'une prise de stimulant comme la cocaïne (ex.) voici ce qui se passe dans une synapse.
Le cerveau s'habitue a avoir en permanence cette inondation de dopamine, alors il se specialise pour gérer cette inondation de mieux en mieux ==> Plaisir grandissant.
Or, une fois trop specialisé par plasticité neuronale, cette synapse ne PEUT fonctionner sans la drogue. En effet, le stimulant augmente la puissance mais aussi la fréquence des échanges : sans stimulant, les échanges sont lents et moins forts, les neurones ne sont pas habitués à avoir aussi peu d'excitation ==> l'échange est très difficile.
Ainsi, le cerveau se structure entièrement autour du comportement.
Si ce comportement est positif comme le sport ou la musique (par ex), voici ce qui se passe :
Le cerveau se spécialise pour qu'une seule information soit traitée et relayée des centaines de fois ==> Echange très rapide, très efficace. Plus il y a de neurones qui traitent ce message, plus ils sont logifiés entre eux et plus le message passe bien.
Or, si le cerveau se specialise à accueillir une drogue stimulante, voici ce qui se passe (par plasticité neuronale).
Sans drogue, la structure entière ne fonctionne plus. Certains chemins ne sont plus utilisés, certains messages ne passent pas. Le problème c'est qu'une telle architecture met enormément de temps à se dé-specialiser.