J'ai lu les deux pages de ce topic et je me rends compte que j'ai de la chance de ne jamais avoir franchis le côté obscur, pour le cannabis mais pour les drogues en général. A défaut de pouvoir vous donner des conseils sur la façons d'arrêter, je vais vous partager mon ressentie sur comment j'ai pu garder une conso modéré.
Tout d'abord, j'ai essayé le cannabis vers l'age de 16 ans, quelques morceaux de shit avec des potes, cependant je n'aimais pas spécialement le goût et à chaque fois que je tirait un taff, j'avais comme un flash noir.. enfin c'est très difficile à expliquer. Donc ma consommation était très exceptionnel, jusqu'au point qu'a partir de mes 17 ans je n'y ai plus toucher pendant deux ans. Refus catégorique issue d'une grande volonté. Vers mes 19 ans, j'ai renoué avec mes potes, et j'ai découvert avec eux l'univers de la rave, et parrallèlement, les drogues. J'ai petit à petit repris une conso de cannabis, très lègère. Un des points qui m'a le plus marqué et qui me suis toujours, c'est lorque mon ami m'a fait découvrir la MDMA, la première drogue "dure" illégale que j'ai gouté. Il nous a brieffé pendant 30min-1h sur le fait que c'était nocif, très addictif, et que ême si on allait être les plus heureux du monde, ceci était illusoir et qu'il ne fallait jamais perdre ça de vue. D'autant plus qu'on s'est fixé des limites, interdiction de touché à un drogue dure plus d'une fois par mois, par conséquent, interdiction d'inciter. Du coup, il y a une sorte de pacte de crée. On pourrait appeller ça un "Pacte de Modération". Au final, ceci nous permet de profiter des avantages des drogues, tout en minimisant grandement les risques sanitaires et l'impact psychologique. Je crois que c'est depuis cette époque que j'applique la modération à ma vie, et honnêtement j'en suis très fièr.
Etant actuellement sans emploi, en reconvertion professionnelle, je pourrais fumer tous les jours, toute la journée. Cependant je ne m'en accorde seulement un le soir. Parfois deux, parfois aucun. Tant que je reste dans l'envie et non l'obession, je ne me considère pas en tort. Par conséquent je reste en harmonie avec moi même. Et depuis quelques mois je suis passé au vaporisateur. Et j'en suis très heureux. Je pense d'ailleurs que ça pourrait aider d'arrêter, ou du moins diminuer la conso (à quantité équivalente, l'effet est 30% à 40% plus puissant), tout en enlevant le tabac. Après l'inconvénient, c'est le fait qu'il n'y a plus ce petit pétard avec lequel on a l'habitude de jouer. Mais au fur et à mesure que je vapote, je me dégoute du pétard, qui je trouve fait perdre tout le goût du cannabis, qui démonte la gorge, la trachée, les poumons et qui laisse un goût de brûler dans la bouche. Cependant, il faut vouloir passer au vapo, et accepter de perdre un petit peu d'un côté (qui peut être chère à nos yeux) pour en gagner d'un autre. Ne fumant pas de tabac et n'aimant pas ça, ça a été plutôt simple pour moi j'dois l'avouer.
Ensuite je suis tout a fait d'accord sur le fait qu'il faut s'occuper si on ne veut pas passer son temps à bédhave, et croyer moi étant sans emploi j'ai du temps à occuper, et j'y arrive. Par exemple, plutôt que de consommer des drogues, je me renseigne sur elles (psychonaut.com !) et donc je consomme de manière plus responsable, notamment le cannabis, j'ai du regarder une trentaine de documentaire sur le cannabis, d'un peu tout les points de vue qu'il existe, et au final je me suis construit une culture assez importante qui me permet de peser le pour et le contre et de ne pas sombrer dans le chaos. Je me suis aussi cultivé sur d'autres produits psychoactifs, tel que les champignons que j'apprends à cultiver au jour le jour.
D'ailleurs ces champignons m'on ouvert un nouvel horizon spirituel. Enfin je dirais plutôt l'horizon de la drogue et la spiritualité. Désormais, lorsque je consomme de la drogue (toute confondus) j'essaye de travailler sur moi même, et plus généralement de faire un travail spirituel. Je trouve que la spiritualité est un bon subsitu à la drogue, tout comme elle se marie bien avec. Je veux pas inciter quelqu'un à rejoindre tel ou tel religion, je n'en ai aucune personnellement, ou alors je fais partie de toutes. Je prends les idées bonnes la où elles se trouvent. Tout ça pour en venir à une autre de mes activités de sans emploi : écouter les gens parler. Via des documentaires ou des interviews, je me renseigne sur la vie de grands maîtres spirituel, d'artistes, de militants, etc... Je pourrais citer des interviews de Jacques Brel, Bruce Lee, Brassens, Jack Herer, Alexandre Astier, et j'en passe tellement il en existe !
Voilà, j'espère avoir pu aider quand même un peu, j'dis pas que j'ai une vie modèle et que ce que j'applique à ma vie pourrait marcher avec la vôtre, mais pourquoi pas, ou du moins il faut que vous trouviez votre voie. En tout cas continuez votre combat, il n'est pas vain et en vaut la peine, la vie mérite d'être vécue sans drogue, tout comme la drogue mérite occasionnellement qu'on s'intéresse à elle sans qu'elle nous capture. Tenez-nous au courant de vos évolutions, j'pense qu'ici tout le monde vous soutient.
Pour terminer, un GROS
PEACE !