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Quand la Kétamine met KO la dépression

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Faut pas se braquer, on a vu tellement de gens se casser la gueule avec les dissos malgré des débuts de consommation exemplaires, normal qu'il y ait des mises en garde ^^
D'autant que la K est un produit avec une forte inclination maniaque, c'est assez facile de se berner soi-même avec la conviction d'assurer.

Et pour que ça repousse *dans le bon sens* même si c'est pas une formulation très scientifique je t'invite à ne pas négliger l'importance de la psychothérapie en parallèle .
Et ouais je plussoie fortement ce passage, plus de plasticité c'est bien, mais il faut ensuite la mettre à profit, et en solo c'est pas évident.

Enfin bon, à te lire tu as test une myriade de solutions différentes, si tourner à la K pour être à peu près fonctionnelle et te sentir bien ça te réussit, bah c'est ton choix et ta responsabilité, la plupart des gens ici seraient mal placés pour te juger (mais bien placés pour t'avertir des risques potentiels). La question amha c'est surtout : le jour où la K ne te procure plus d'afterglow, il se passe quoi ?
 
J'pense qu'on sera tous sincèrement ravis que tu nous racontes dans quelques années comment ton auto médication se passe super bien et comment t'as fait en sorte que rien ne dérape.
Et c'est dans cette idée que des consommateurs expérimentés (et probablement davantage alertes à ta problématique que tu ne veux le croire) te font des mises en garde pertinentes : pour que ce moment ait de meilleures chances d'arriver.
Que tu n'y vois que d'incompréhensibles (et incomprenants) discours basés sur la peur montre ton inexpérience. Ce n'est pas grave, prends nos remarques pour ce qu'elles sont : des commentaires d'une apparence numérique, fondés sur l'expérience d'autres apparences numériques que nous avons vu se succéder ici et ailleurs. Rien de définitif, mais ça compte quand même. Ne pas faire ces commentaires serait certes moins inconfortable pour toi, mais marquerait une indifférence qui n'est pas dans l'esprit de l'auto-support.

Et pour que ça reste constructif, voici un conseil que je pense pertinent : ne reste pas seule juge de ta consommation, permet à un-e tierse de confiance d'en suivre l'évolution et de te donner un avis. Pas forcément nous, pas forcément un psy-truc, mais quelqu'un, quoi.
 
Je ne vois pas de meilleure manières d'exprimer ça (elle écrit bien Sorence c'est bôooo).

J'ajouterais pour ma part que je comprend aussi tes remarques dans leurs caractères subjectifs. Derrière chaque propos, il y a un corps qui pense et on peut constater à quelle point tes idées sont teintées de l'enthousiasme provoqué par les effets positifs de ton traitement sur ta dépression. Je ne vais pas te faire les mêmes remarques que les collègues sur le fait qu'on soit un forum de réduction des risques et tutti quanti. Néanmoins je pense que pour affirmer quelques chose d'aussi général il faut se laisser du recul et du temps. Chaque cas est différents, l'usage de kétamine pour la dépression n'est encore qu'une pratique marginale, notamment sur des potentiels risques addictifs.

En tout cas j'espère que les remarques ne t'ont pas vexé et j'attend toujours avec curiosité et impatience tes retours.
 
Êtes vous familière avec le concept de la réduction des risques et ce qu'il implique ?
Oui je mettrai en ligne le protocole que j'ai préparé et il comporte une partie liée à l'analyse par colorimétrie (morris+test fentanyl ), analyse labo via chu de garches, filtrage au filtre toupie 22 microns. Puis ensuite j'ai compilé toutes les etudes scientifiques sur le sujet +les meta-analysis (resumes de plusieurs etudes). Enfin je me suis entretenue avec des américains qui avaient obtenu une rémission de leur dépression avec continuation espacée à faibles doses et avec d'autres qui étaient guéris après plusieurs années de prises. Jecne connais peut-être pas l'usage des drogues mais je connais tres très bien la dépression. Voilà. Après on peut toujours trouver des objections et des risques à tout mais encore une fois cette suspicion est à la fois étrange et me met mal à l'aise. Franchement.
 
Après on peut toujours trouver des objections et des risques à tout mais encore une fois cette suspicion est à la fois étrange et me met mal à l'aise. Franchement
Je comprend que tu ressentes ça, t'as visiblement un parcours très difficile , une longue errance thérapeutique avec des traitements inefficaces (et je sais bien à quel point ce genre de période est insupportable) ; et là quand tu viens parler de ce qui semble fonctionner pour toi, tout le monde te répond de te méfier, que c'est potentiellement dangereux .

Comme t'as pu le lire, c'est plus de l'inquiétude parce qu'on connait bien l'addiction à ces molécules, la tolérance et à quel potin c'est insidieux .

Mais c'est pas non plus contre toi, c'est aussi que tu es très enthousiaste, n'importe qui peut te lire, mais peut etre que n'importe qui n'a pas le mental pour se retenir d'abuser .

Bref le prend pas perso et sincèrement tant mieux si tout se passe bien, on te préviens juste des risques et que ça demande beaucoup d'auto-discipline .
 
@snap2

Je comprends ton point de vue et ton ressenti. Je les comprends et les respecte sincèrement (Bien que je me sois sentie quelque peu offensée par la colère qui émane de tes propos…)

Je sais combien le concept de l’homéopathie peut paraître insensé au vu des dosages administrés. Mais il s’agit en fait d’une « information énergétique ». Je ne développerai pas davantage parce que je suis loin d’être une spécialiste du sujet et que je ne suis pas là pour faire du prosélytisme. Néanmoins, pour avoir moi-même testé l’homéopathie durant plusieurs années, je peux affirmer que, pour certains soucis particuliers, les résultats sont là.

Concernant ton exemple, malheureusement, dans tous les domaines, il existe des charlatans et des gens qui profitent du malheur des autres pour s’enrichir 🙁 Personnellement, je n’ai jamais déboursé un seul centime pour mes traitements homéopathiques. Par ailleurs, aucun homéopathe sensé (comme n’importe quel thérapeute « alternatif » doté d’un véritable professionnalisme) n’imposerait l’arrêt d’un traitement allopathique. Certaines pathologies ne peuvent être traitées uniquement par les médecines douces. En revanche, ces dernières peuvent venir en renfort de la médecine conventionnelle.



@Sorence

En fait, je suis d’accord avec toi sur le fait qu’une molécule répond à un problème.
Je me suis sans doute mal exprimée et je comprends que mon raisonnement puisse paraître absurde dans la mesure où je ne suis pas allée jusqu’au bout de ma pensée. Non pas par maladresse mais parce je n’ai pas osé aborder des sujets auxquels beaucoup de gens n’adhèrent pas…
Mais, étant donné la polémique que mes propos semblent avoir déclenché (ce qui n’était ni voulu ni prévu), je me sens un peu obligée d’aller jusqu’au bout de ma réflexion (et tant pis si je passe pour une folle !)…

Quand je parle de causes multiples d’une maladie, je ne parle pas seulement de causes physiques et psychologiques. Je fais aussi allusion à des causes plus « subtiles » (énergétiques, spirituelles, transgénérationnelles, environnementales, etc.) qui, selon moi, devraient être prises en compte pour une véritable prise en charge holistique. Je pense, par exemple, que certaines pathologies et certains troubles peuvent survenir en raison de certaines « entités » ou énergies qui agissent sur nous et créent une disharmonie dans notre corps et/ou notre esprit.

Evidemment, chacun est libre d’adhérer à ces croyances ou non et je ne cherche aucunement à convaincre qui que ce soit. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle je ne voulais pas m’étendre davantage sur le sujet…

Quoiqu’il en soit, même si tu ne tiens pas compte des aspects précédemment cités, tu ne peux pas nier que dans certains cas, une molécule, un soin, un massage, etc., spécialement destiné à traiter un problème s’avère parfois totalement inefficace… C’est donc que la médecine conventionnelle n’a pas toutes les données (je dis ça, sans jugement aucun). Et que peut-être ces données manquantes se trouvent dans des sphères qui dépassent notre entendement d’humain conditionné et terre-à-terre…

Je ne prétends détenir aucune vérité, je propose simplement des pistes de réflexion…

Quant à Oscillo, je n’y adhère pas du tout. Comme je n’adhère à aucun produit pharmaceutique faisant l’objet de gros coups de pub lancés par les grands labos. On ne peut pas réduire les bienfaits de certains traitements homéopathiques en se basant uniquement sur l’un d’entre eux…


Bref ! Je suis sincèrement désolée d’avoir abordé ces sujets, qui n’ont peut-être rien à faire sur le forum, et lancé, malgré moi, une polémique. Je ne pensais pas que les choses tourneraient ainsi… Mais je reconnais mon erreur : sans doute aurait-il été préférable que je la contacte en privé…
 
Acacia, tu ne me connais pas, comme personne ne se connaît vraiment sur un forum composé d'avatars et de pseudos. Sauf si certains se voient à l'extérieur. Je suis naturellement d'un caractère enthousiaste depuis gamine. Mon métier c'est de convaincre alors j'ai l'air comme ca très "envolée" mais c'est mon caractère. Ça n'a rien à voir avec la kétamine. J'aime apprendre et comprendre et transmettre ce que j'ai appris. Et surtout je veux pouvoir choisir le traitement qui me convient le mieux. (il ne me reste aujourd'hui que lithium et les électrochocs, franchement tu prendrais pas le risque à ma place ?)
Ma cure hospitalière s'est terminée il y a exactement 5 semaines.
Je ne sais pas ce que tu appelles exactement "l'afterglow" mais ce que je sais c'est que mes proches m'ont vu aller vraiment bien comme jamais depuis 18 mois de dépression sévère. Par contre, les effets s'estompant après la cure, oui il faut recommencer. Avec précaution, à doses médicales et sans chercher à dissocier forcement. En France on ne le fait pas parce que les laboratoires pharmaceutiques n'y ont aucun intérêt. Et l'état s'en fout il supprime tous les ans un peu plus de crédit aux hôpitaux.
Je viens de finir une heure de gym. Subclaquante mais je l'ai fait. Tu ne sais pas quel âge j'ai et par quoi je suis passée. C'est possible que vous ayez raison et je ne vous reproche pas d'avoir cette opinion. Mais ce qui me serait très utile ici et maintenant c'est que vous m'expliquiez avec plus de précisions comment l'addiction se met en place. En tout cas pour toi Acacia et si tu t'en souviens, c'est pas évident j'imagine : tu es partie de quelle dose, pourquoi et comment cela a dérapé au bout de combien de temps, si tu étais suivie par un addictologue ou pas etc. Si vous le pouvez.... Si quelqu'un le peut, raconter ca avec précision comme on ferait un cours de prévention par exemple eh bien oui ça me serait utile. On vous l'a dit à vous autrefois sans doute : "Le fait pas c'est dangereux nous on sait, toi pas" cela vous a-t-il empêché ? Cela vous a-t-il été utile ? Sûrement non car on ne vous a pas expliqué ce phénomène de glissement.

Quelqu'un me demandait tout à l'heure la différence entre addiction et dépendance :
L'addiction créé des problèmes dans ta vie. Le produit te domine complètement. Tu fais d'énormes erreurs, tu perds des gens, tu te mets en danger à cause du produit. Tu ne contrôles plus tes prises ni en quantité, ni en fréquence quelles que soient les conséquences sur ta santé.
La dépendance tu ne peux pas te passer du produit tu en as besoin pour fonctionner. Si tu n'en a pas tu vas mal mais tu arrives à le gérer et à part ça tant que tu l'as tu peux bosser, tu peux penser, réfléchir, tu te sais dépendant mais tu le gères. Si ta santé est mise en péril par le produit ou tu sais faire l'effort de l'arrêter momentanément ou bien tu essaie de le remplacer par autre chose. Tu contrôle les doses et les fréquences.

Je suis clairement dépendante des antidépresseurs et des benzos parfois quand l'AD ne marche pas bien. Comme en ce moment. Donc ça ne me dérange pas d'être dépendante de la kétamine aux doses et fréquences utilisées à l'hôpital. (0.50mg/kg).
Je le répète, aux États-Unis ils se soignent comme ça depuis 10 ans (ceux qui sont devenus résistants aux antidépresseurs comme moi, les vétérans qui sont en stress post traumatique graves). Et les gens auxquels j'ai parlé sous leur vrai nom allaient très bien. Certains étaient dépendants d'autres plus du tout, certains avaient pris un psy, d'autres non.

Toutes les drogues soignent mais les hôpitaux sont saturés. Je fais un truc qui me stresse à mort moi qui n'ai jamais été dans l'illégalité et ne me suis jamais piquée. Et là on nest plus dans l'enthousiasme n'est-ce pas ? Mais je dois le faire. Je pense. Mais je vous écoute quand même, si vous avez des arguments. L'addiction oui j'y pense. N'ajoutez pas à ma peur sans raisons. Apprenez-moi.
A bientôt.

Faut pas se braquer, on a vu tellement de gens se casser la gueule avec les dissos malgré des débuts de consommation exemplaires, normal qu'il y ait des mises en garde ^^
D'autant que la K est un produit avec une forte inclination maniaque, c'est assez facile de se berner soi-même avec la conviction d'assurer.


Et ouais je plussoie fortement ce passage, plus de plasticité c'est bien, mais il faut ensuite la mettre à profit, et en solo c'est pas évident.

Enfin bon, à te lire tu as test une myriade de solutions différentes, si tourner à la K pour être à peu près fonctionnelle et te sentir bien ça te réussit, bah c'est ton choix et ta responsabilité, la plupart des gens ici seraient mal placés pour te juger (mais bien placés pour t'avertir des risques potentiels). La question amha c'est surtout : le jour où la K ne te procure plus d'afterglow, il se passe quoi ?
C'est le problème. J'arrête. Mais d'après mes recherches je suis sûre que non. "Afterglow" j'ai demandé à Acacia de m'expliquer ça. La kétamine modifie les circuits neuronaux, ce nest pas qu'un produit récréatif qui euphorise (aucun nest que ça).
 
Je ne sais pas ce que tu appelles exactement "l'afterglow" mais ce que je sais c'est que mes proches m'ont vu aller vraiment bien comme jamais depuis 18 mois de dépression sévère. Par contre, les effets s'estompant après la cure, oui il faut recommencer
Exactement ce que tu décris ?
J'avais écrit ça lors de ma première prise conséquente de Kétamine ;

Le lendemain, je passe une excellante journée, en fait ça faisait longtemps que je n’avais pas autant ri et eu de bonne humeur pour rien .
En gros quelques jours / semaines après la prise tu te sens particulièrement bien ... pas mal de drogues font ça, et confondre ça et le réel effet antidépresseur j'ai peur que ce soit un piège .

Je veux dire je pourrais sincèrement avoir écrit cette phrase après chaque fois que je prenais des champignons par exemple ou de la DMT ... si on abuse pas oui ça augmente beaucoup l'humeur et la sensibilité quelques temps mais comme tu le dis, faut recommencer .

Et vraimment j'ai la flemme mais je trouve des définitions de l'addiction et de la dépendance assez réductrices

Enfin je comprend pas pourquoi tu es à ce point sur la défensive, on t'agresse pas, on te fait part de nos inquiétudes à la lumière de notre expérience avec ces drogues .

Le risque de glissement vers l'addiction ; Tout simplement petit à petit tu ne vas plus avoir les résultats dont tu as besoin, donc logiquement, tu augmentes un peu les doses, et puis un peu plus, ou bien, quand tu arrêtes, tu te met à tapper des crises suicidaires donc tu augmente la fréquence ...

Moi c'était pas la Kétamine mais d'autres dérivés objectivement pire mais en gros, bah comme toi, ça commençait a de faibles doses rarement psk j étais suicidaire, j'avais une image de moi horrible alors voir des gens c'était dur ... et avec une petite dose de disso je redevenais moi meme .

Petit à petit j'ai ressenti le besoin d'augmenter les doses pour le même résultat tout en me sentant hyper lucide, mais en réalité j étais en DP/DR hyper violente, rien a foutre de rien du monde réel ; jusqu'a ce que je mette à tripper toujours en prenant régulièrement des doses moyennes de dissos et là j'ai pété un cable en mode Hypomanie .
Alors c'est sur je sentais pas de dépression à cette période .

Je dis pas que c'est ce qui va t'arriver, mais tu me demandes comment ca c'est passé pour moi
 
Je fais un truc qui me stresse à mort
Je pense que je comprends mieux ta réaction avec cette donnée. Tu es déjà inquiète et tu n'as pas besoin qu'on en rajoute, ça se comprend.

L'addiction oui j'y pense. N'ajoutez pas à ma peur sans raisons. Apprenez-moi.

Les dissos en gros ont l'effet un peu pervers d'offrir à la fois une prise de recul, de la désensibilisation et de la confiance en soi.
Sur le papier c'est cool mais avec la répétition, les abus ou juste certaines personnes, ça créé une mauvaise évaluation des situations, notamment sa propre situation (on pense pouvoir tout gérer, on se sent infaillible), ce qui peut amener à des complications dont la dépendance, en mode tu peux être tentée d'assouplir ton protocole parce que tu sais mordicus que d'après telles données c'est pas si grave et... et cetera.
Les complications c'est aussi de mauvaises décisions professionnelles, s'éloigner de son entourage, se mettre en danger...
C'est plutôt rare hein, mais mieux vaut être prévenu, et l'aspect très assersif de tes messages (je sais mieux que tous et mes contradicteurs sont des cons) évoquait bah justement cet état mental un peu dangereux où l'entourage est là pour conseiller de lever le pied.

Voilà, t'en fais pas, on ne juge pas ta conso ni ton parcours, c'est la façon de l'exprimer qui a inquiété certains.

Non pas pour te brimer, mais parce qu'on se soucie les uns des autres.
 
Je pense que je comprends mieux ta réaction avec cette donnée. Tu es déjà inquiète et tu n'as pas besoin qu'on en rajoute, ça se comprend.



Les dissos en gros ont l'effet un peu pervers d'offrir à la fois une prise de recul, de la désensibilisation et de la confiance en soi.
Sur le papier c'est cool mais avec la répétition, les abus ou juste certaines personnes, ça créé une mauvaise évaluation des situations, notamment sa propre situation (on pense pouvoir tout gérer, on se sent infaillible), ce qui peut amener à des complications dont la dépendance, en mode tu peux être tentée d'assouplir ton protocole parce que tu sais mordicus que d'après telles données c'est pas si grave et... et cetera.
Les complications c'est aussi de mauvaises décisions professionnelles, s'éloigner de son entourage, se mettre en danger...
C'est plutôt rare hein, mais mieux vaut être prévenu, et l'aspect très assersif de tes messages (je sais mieux que tous et mes contradicteurs sont des cons) évoquait bah justement cet état mental un peu dangereux où l'entourage est là pour conseiller de lever le pied.

Voilà, t'en fais pas, on ne juge pas ta conso ni ton parcours, c'est la façon de l'exprimer qui a inquiété certains.

Non pas pour te brimer, mais parce qu'on se soucie les uns des autres.
Je n'ai encore rien pris a part a l'hôpital 😂. Et je suis désolée d'avoir donné cette impression de "je sais tout." Pour autant je ne suis plus très à l'aise ici et pour être honnête je pense m'effacer un peu. J'ai pris des heures cet aprem à expliquer et ça ne sert à rien. On ne parle pas la même langue. Ça m'a mise mal, pas rassurée, pas supportée. Donc la pair aidance on repassera.
 
En gros quelques jours / semaines après la prise tu te sens particulièrement bien ... pas mal de drogues font ça, et confondre ça et le réel effet antidépresseur j'ai peur que ce soit un piège .
Je crois bien que c'est ça l'effet AD, nous on l'appelle afterglow et eux ils l'appellent "baisse de 3 points du score de dépression" mais on parle bien du même phénomène. Du coup, je crois que c'est l'effet recherché, et non un piège. Ensuite c'est sûr que ça pose des questions. Tant mieux si ça permet aux gens de vivre mais je m'interroge sur cette création d'une dépendance de fait. Je n'ai pas l'impression de voir d'efforts pour pérenniser les effets subjectifs. Les cohortes suivies à long terme semblent bien se porter mais on n'aura pas de vue d'ensemble avant très très très longtemps.

Dans ce cas bon vent à toi, tu nous partageras quand même ce document élaboré sur Reddit ? Je suis très curieuse
 
Exactement ce que tu décris ?
J'avais écrit ça lors de ma première prise conséquente de Kétamine ;


En gros quelques jours / semaines après la prise tu te sens particulièrement bien ... pas mal de drogues font ça, et confondre ça et le réel effet antidépresseur j'ai peur que ce soit un piège .

Je veux dire je pourrais sincèrement avoir écrit cette phrase après chaque fois que je prenais des champignons par exemple ou de la DMT ... si on abuse pas oui ça augmente beaucoup l'humeur et la sensibilité quelques temps mais comme tu le dis, faut recommencer .

Et vraimment j'ai la flemme mais je trouve des définitions de l'addiction et de la dépendance assez réductrices

Enfin je comprend pas pourquoi tu es à ce point sur la défensive, on t'agresse pas, on te fait part de nos inquiétudes à la lumière de notre expérience avec ces drogues .

Le risque de glissement vers l'addiction ; Tout simplement petit à petit tu ne vas plus avoir les résultats dont tu as besoin, donc logiquement, tu augmentes un peu les doses, et puis un peu plus, ou bien, quand tu arrêtes, tu te met à tapper des crises suicidaires donc tu augmente la fréquence ...

Moi c'était pas la Kétamine mais d'autres dérivés objectivement pire mais en gros, bah comme toi, ça commençait a de faibles doses rarement psk j étais suicidaire, j'avais une image de moi horrible alors voir des gens c'était dur ... et avec une petite dose de disso je redevenais moi meme .

Petit à petit j'ai ressenti le besoin d'augmenter les doses pour le même résultat tout en me sentant hyper lucide, mais en réalité j étais en DP/DR hyper violente, rien a foutre de rien du monde réel ; jusqu'a ce que je mette à tripper toujours en prenant régulièrement des doses moyennes de dissos et là j'ai pété un cable en mode Hypomanie .
Alors c'est sur je sentais pas de dépression à cette période .

Je dis pas que c'est ce qui va t'arriver, mais tu me demandes comment ca c'est passé pour moi
Je te remercie d'avoir fait cet effort. Je suis déjà suicidaire et comme je l'ai déjà écrit plein de fois tout au long de ce thread mon expérience post ketamine n'était pas du tout la tienne. Je me sentais soignée c'est tout. Je pouvais reprendre ma vie.

Je crois bien que c'est ça l'effet AD, nous on l'appelle afterglow et eux ils l'appellent "baisse de 3 points du score de dépression" mais on parle bien du même phénomène. Du coup, je crois que c'est l'effet recherché, et non un piège. Ensuite c'est sûr que ça pose des questions. Tant mieux si ça permet aux gens de vivre mais je m'interroge sur cette création d'une dépendance de fait. Je n'ai pas l'impression de voir d'efforts pour pérenniser les effets subjectifs. Les cohortes suivies à long terme semblent bien se porter mais on n'aura pas de vue d'ensemble avant très très très longtemps.

Dans ce cas bon vent à toi @Mara75, tu nous partageras quand même ce document élaboré sur Reddit ? Je suis très curieuse
Très franchement sorence on n'attrape pas les mouches avec du vinaigre. J'ai passé des plombes à tout expliquer pour m'entendre dire "tu vas échouer tu n'y comprends rien madame je sais tout". J'ai donc passé une très mauvaise après midi et je me suis sentie très seule avec l'envie de ne plus revenir ici. (Sauf pour stalker bêtement ). Si vous voulez me lire alors il faudra attendre mon bouquin ds QQ mois. En attendant vous pouvez faire comme moi : toutes les refs sont dans mes posts vous prenez vos mimines et vous tapez sur vos claviers pour trouver l'info sur Reddit. Je n'aime pas parler aux murs ni être prise pour une poire. Bonne nuit.
 
J'pense qu'on sera tous sincèrement ravis que tu nous racontes dans quelques années comment ton auto médication se passe super bien et comment t'as fait en sorte que rien ne dérape.
Et c'est dans cette idée que des consommateurs expérimentés (et probablement davantage alertes à ta problématique que tu ne veux le croire) te font des mises en garde pertinentes : pour que ce moment ait de meilleures chances d'arriver.
Que tu n'y vois que d'incompréhensibles (et incomprenants) discours basés sur la peur montre ton inexpérience. Ce n'est pas grave, prends nos remarques pour ce qu'elles sont : des commentaires d'une apparence numérique, fondés sur l'expérience d'autres apparences numériques que nous avons vu se succéder ici et ailleurs. Rien de définitif, mais ça compte quand même. Ne pas faire ces commentaires serait certes moins inconfortable pour toi, mais marquerait une indifférence qui n'est pas dans l'esprit de l'auto-support.

Et pour que ça reste constructif, voici un conseil que je pense pertinent : ne reste pas seule juge de ta consommation, permet à un-e tierse de confiance d'en suivre l'évolution et de te donner un avis. Pas forcément nous, pas forcément un psy-truc, mais quelqu'un, quoi.
Tu ne lis pas mes putain de post ! J'ai dit qu'une psychiatre addictologue me supervisait...
 
Stop le drama, on n'est pas ton defouloir, reviens quand tu seras calmée, si tu reviens.

Et arrête de faire des double-posts, j'en ai marre de fusionner tes messages.

EDIT : je ferme ce thread qui s'échauffe bêtement, je le rouvrirai dans deux jours le temps que la tension retombe chez tout le monde (dont moi, qui n'aime pas qu'on me parle mal après trois ou quatre messages de conciliation)

Édit édit : je réouvre le thread : l'autrice vexée ayant demandé la suppression de son propre compte, il ne devrait plus y avoir de problème.
 
Dernière édition:
Du coup, je me demandais si on n'avait pas abusé d'une manière ou d'une autre en mettant le risque de dérapage sur le tapis. Et comme par magie je trébuche sur ce topic de Psychoactif. C'est une personne qui a voulu en 2019 s'auto-médiquer à la kétamine, en suivant les protocoles médicaux tatitata. Elle a donc un peu de recul pour donner, en 2023, un retour informé et nuancé :

L'automédication "contrôlé" (balance, uniquement en gellule et autre RDR) en environ 1 an s'est plus dirigé vers une polytoximanie, polytoximanie mais qui avait réussit l'un des objectif de l'expérimentation : la productivité qui n'avait jamais été aussi efficace de toute ma vie.
Au fur et mesure donc, j'ai développé une forme d'excès de confiance dans mes connaissances dans mes consos (combos etc...) ce qui m'a amené plusieurs à l'hopital, jusqu'à finir par un sevrage sec (fait en HP sous contrainte, littéralement le pire endroit pour se sevrer sec par rapport à toute mes consos) de 3-4 mois (très recemment) puis est suivi d'une reprise jusqu'à présent en essayant de diminuer et en étant suivi par addicto et un psychiatre.

Un point juste, l'automédication j'ai abandonné l'idée depuis quelques années maintenant, je ne veux pas transformer mon topic en Kétamine > a amené au reste de mes actions, pas du tout.
Vivement la légalisation uniquement en millieu hospitalier, car l'effet antidépresseur ne semble que se confirmer dans un contexte controlé etc etc ca éviterait que des gens essaie de s'automédiqué. (Mais évidemment nous sommes responsables de nos actions malgré que notre jugement puissent être alteré, faire cette effort, peut créer de l'autoculpabilité, mais pas de ressentiment envers autre que soit.
Trouver des excuses extérieur à soit, (société ou mes couilles..) ne pourra jamais créer queques de bénéfiques pour personnes.

S'agit pas d'inventer une fatalité où il n'y en a pas, mais au moins on n'était pas à la masse en rappelant la possibilité de cette issue.
 
Dernière édition:
En vrai dommage pour le témoignage, il y en a peu et c'était précieux.
J'espère au moins que notre autrice récemment disparue du forum le lira aussi (le topic sur PA). Et qu'elle pourra compléter plus tard avec son expérience (de manière un peu plus nuancée si possible lol)
 
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