InTheMood
Elfe Mécanique
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Bonsoir,
Je voudrais tout d'abord vous prévenir que mon post sera assez long et concernera mon cas : j'ai longtemps cherché un endroit où l'exposer, et surtout un endroit où j'aurais de bonnes réponses.
Je vais donc commencer par une rapide présentation. A l'heure actuelle, j'ai 17 ans, cela signifie que j'ai un petit peu grossi mon âge pour accéder au forum : mais ne m'en tenez pas rigueur, j'aurais 18 ans dans seulement un mois. Je viens tout juste d'arriver à Paris, alors même que je n'avais jamais vécu dans une ville auparavant. J'y suis venu pour étudier la philosophie dans une université assez prestigieuse. Je suis quelqu'un d'assez sociable, qui aime les gens, et qui aime tout autant se prendre la tête et réfléchir (philosophie oblige).
J'ai eu mes premiers contacts avec la drogue l'été dernier, avec la fameuse et courante marie-jeanne. Mes premières expériences se sont toujours bien passées, car j'étais avec de très bons amis qui m'ont initiés doucement. J'étais aussi dans une période de ma vie assez calme et heureuse.
Avec le temps dès ce jour, je me suis intéressé aux drogues. Je veux dire qu'il y avait cette démarche spirituelle qui m'attirait, et ce n'était pas si éloigné des recherches philosophiques par ailleurs. Avant même de goûter au cannabis, j'essayais des procédés "safe" pour essayer de m'imaginer les effets : I-Doser, par exemple (je sais que c'est ridicule de vous parler de ça quand on a affaire aux drogues concrètes !). Quoiqu'il en soit, au cours de ma seizième année, j'ai découvert un potentiel particulier d'un de mes sens : l'ouïe. Vous allez peut-être me prendre pour un fou, mais je suis un grand audiophile et je travaille beaucoup dans la recherche de "trips" par l'écoute musicale (cette précision est importante pour le reste). J'ai beaucoup investi dans un matériel de qualité, qui me permet d'avoir un son très net et spatial, c'est-à-dire que le cerveau est capable de placer les instruments dans une sorte d'espace imaginaire. Sur certains pans de la musique psychédélique ou électronique, je réussis aujourd'hui à avoir de véritables sensations surprenantes. Si je devais les décrire, elles seraient celles-ci :
- Impression que le fond noir obtenu en fermant les yeux se "spacialise", c'est-à-dire qu'il devient en 3D, et que j'y suis capable d'y insérer des images.
- Couleurs accrues en beauté.
- Objets en "lumière persistante" (vous savez, quand vous fixez une lumière et que vous fermez les yeux directement) qui se dessinent d'eux-mêmes, sans ouvrir les yeux. Qui dessinent des choses concrètent, qui bougent, s'agrandissent, changent de couleur.
- Mal au niveau du front.
- Effets secondaires post-écoute (sur certains albums bruitistes faits exprès, il est possible d'avoir une sensation sonore différente une fois l'écoute terminée).
Si je vous dis tout cela, ce n'est pas parce que je crois faire une expérience vraiment intéressante en travaillant là-dessus, c'est pour deux raisons. D'abord, je me demande si l'un d'entre vous à déjà vécu cette expérience avec la musique ? Et ensuite, cette précision me semble importante pour vous faire comprendre que je suis apparemment très sensible à certaines choses, ce qui va peut-être jouer son importance pour ce qui me préoccupe aujourd'hui.
Depuis que je suis arrivé dans la ville, je vois de plus en plus de drogues. J'ai des amis qui sont passés de la weed à la MDMA en y venant. Je lis partout des témoignages plutôt flatteurs au sujet de cette drogue, et je dois avouer que l'envie de la tester est présente. Mais j'ai des craintes, et dans ma formation, l'esprit est important, la rigueur et la puissance des raisonnements aussi. Même si depuis quelques années je suis sensible à la volonté de changer de réalité, vraiment.
Je viens vers vous pour avoir votre opinion sur mon cas précis, qui pourrait tout aussi être celui d'un autre jeune de 17 ans : l'envie de chercher au-delà de la réalité, de trouver des sensations plus fortes que celles qui sont habituelles, de rendre la vie rare.
Je pensais bannir définitivement les drogues "chimiques" et de type amphétamines : je ne sais pas, il y a avait là, je pensais, quelque chose de bien dangereux. Et puis, avec tous ces témoignages sur la MDMA, je me demande vraiment si quelqu'un dans mon cas ne pourrait pas s'extasier d'un tel produit (alors, attention, je suis bien conscient que les drogues doivent plutôt être prises après maturation de l'esprit. Simplement, je cherche des réponses en amont, avant de me lancer plus tard, dans un an au moins, quand je me sentirais prêt et que je saurais le faire pour les bonnes raisons, et pas simplement pour "surfer" sur la vague).
Ce qui m'intéresse le plus, même si c'est le plus dangereux à mon âge et qu'encore une fois je ne compte pas le faire avant un moment, ce sont les drogues hallucinogènes. Je me suis déjà beaucoup documenté sur la salvia, à défaut du LSD que j'ai lu bien trop dangereux et propice au bad trip. Les champignons ? Oui pourquoi pas, mais illégaux. La salvia à cet avantage d'être légale, d'avoir une tolérance inversée, etc., etc. Mais est-ce que c'est vraiment trop fort pour une première expérience hallucinogène ? Du fait de ma sensibilité accrue, suis-je un mauvais candidat pour ces drogues ? Que me conseiller pour commencer, lorsque je serai assez mur ?
D'autant que, je ne connais personne dans mon entourage pour l'instant qui soit disposé à tenter une expérience de ce genre à mes côtés, et je pense que c'est important.
Les opiacés m'attirent, cette sensation de bonheur... Mais les risques d'addictions sont-ils vraiment là ? Y a-t-il de "petits opiacés", moins violents que l'héroïne ou la morphine, mais procurant un petit genre de leurs effets ? De toute manière, je n'ai aucune idée de où je pourrais me procurer ce genre de choses.
Je m'intéresse beaucoup aux "plantes à vertus". Est-ce une bonne alternative pour ressentir des effets, sans le côté danger de la drogue ? Je parle du Kratom et consoeurs. Bien entendu je ne parle pas du Peyotl, qui me fait un peu peur. Dans cette catégorie on trouve aussi les Hawai "bidules", graines que l'on mâche pour leurs effets hallucinogènes. Beaucoup de graines peuvent également avoir des effets divers et variés. Alors, meilleures que les drogues industrielles ?
Au final, quand un jeune homme de 17 ans est porté sur les drogues pour les essayer plus tard, mais qu'il veut y aller mollo et trouver ses limites sans dégrader sa santé mentale, que pouvez-vous lui conseiller ? Quelles drogues peuvent satisfaire ma démarche, qui est surtout celle d'un psychonaute je pense, qui recherche les tréfonds de son esprit ?
Ou peut-être dois-je renoncer, du fait de ma sensibilité apparemment exacerbée ?
J'espère que vous accepterez de m'aider à comprendre tout cela, même s'il s'agit d'un cas bien personnel... Nous pourrons peut-être néanmoins recueillir des vérités qui serviront à d'autres.
InTheMood.
Je voudrais tout d'abord vous prévenir que mon post sera assez long et concernera mon cas : j'ai longtemps cherché un endroit où l'exposer, et surtout un endroit où j'aurais de bonnes réponses.
Je vais donc commencer par une rapide présentation. A l'heure actuelle, j'ai 17 ans, cela signifie que j'ai un petit peu grossi mon âge pour accéder au forum : mais ne m'en tenez pas rigueur, j'aurais 18 ans dans seulement un mois. Je viens tout juste d'arriver à Paris, alors même que je n'avais jamais vécu dans une ville auparavant. J'y suis venu pour étudier la philosophie dans une université assez prestigieuse. Je suis quelqu'un d'assez sociable, qui aime les gens, et qui aime tout autant se prendre la tête et réfléchir (philosophie oblige).
J'ai eu mes premiers contacts avec la drogue l'été dernier, avec la fameuse et courante marie-jeanne. Mes premières expériences se sont toujours bien passées, car j'étais avec de très bons amis qui m'ont initiés doucement. J'étais aussi dans une période de ma vie assez calme et heureuse.
Avec le temps dès ce jour, je me suis intéressé aux drogues. Je veux dire qu'il y avait cette démarche spirituelle qui m'attirait, et ce n'était pas si éloigné des recherches philosophiques par ailleurs. Avant même de goûter au cannabis, j'essayais des procédés "safe" pour essayer de m'imaginer les effets : I-Doser, par exemple (je sais que c'est ridicule de vous parler de ça quand on a affaire aux drogues concrètes !). Quoiqu'il en soit, au cours de ma seizième année, j'ai découvert un potentiel particulier d'un de mes sens : l'ouïe. Vous allez peut-être me prendre pour un fou, mais je suis un grand audiophile et je travaille beaucoup dans la recherche de "trips" par l'écoute musicale (cette précision est importante pour le reste). J'ai beaucoup investi dans un matériel de qualité, qui me permet d'avoir un son très net et spatial, c'est-à-dire que le cerveau est capable de placer les instruments dans une sorte d'espace imaginaire. Sur certains pans de la musique psychédélique ou électronique, je réussis aujourd'hui à avoir de véritables sensations surprenantes. Si je devais les décrire, elles seraient celles-ci :
- Impression que le fond noir obtenu en fermant les yeux se "spacialise", c'est-à-dire qu'il devient en 3D, et que j'y suis capable d'y insérer des images.
- Couleurs accrues en beauté.
- Objets en "lumière persistante" (vous savez, quand vous fixez une lumière et que vous fermez les yeux directement) qui se dessinent d'eux-mêmes, sans ouvrir les yeux. Qui dessinent des choses concrètent, qui bougent, s'agrandissent, changent de couleur.
- Mal au niveau du front.
- Effets secondaires post-écoute (sur certains albums bruitistes faits exprès, il est possible d'avoir une sensation sonore différente une fois l'écoute terminée).
Si je vous dis tout cela, ce n'est pas parce que je crois faire une expérience vraiment intéressante en travaillant là-dessus, c'est pour deux raisons. D'abord, je me demande si l'un d'entre vous à déjà vécu cette expérience avec la musique ? Et ensuite, cette précision me semble importante pour vous faire comprendre que je suis apparemment très sensible à certaines choses, ce qui va peut-être jouer son importance pour ce qui me préoccupe aujourd'hui.
Depuis que je suis arrivé dans la ville, je vois de plus en plus de drogues. J'ai des amis qui sont passés de la weed à la MDMA en y venant. Je lis partout des témoignages plutôt flatteurs au sujet de cette drogue, et je dois avouer que l'envie de la tester est présente. Mais j'ai des craintes, et dans ma formation, l'esprit est important, la rigueur et la puissance des raisonnements aussi. Même si depuis quelques années je suis sensible à la volonté de changer de réalité, vraiment.
Je viens vers vous pour avoir votre opinion sur mon cas précis, qui pourrait tout aussi être celui d'un autre jeune de 17 ans : l'envie de chercher au-delà de la réalité, de trouver des sensations plus fortes que celles qui sont habituelles, de rendre la vie rare.
Je pensais bannir définitivement les drogues "chimiques" et de type amphétamines : je ne sais pas, il y a avait là, je pensais, quelque chose de bien dangereux. Et puis, avec tous ces témoignages sur la MDMA, je me demande vraiment si quelqu'un dans mon cas ne pourrait pas s'extasier d'un tel produit (alors, attention, je suis bien conscient que les drogues doivent plutôt être prises après maturation de l'esprit. Simplement, je cherche des réponses en amont, avant de me lancer plus tard, dans un an au moins, quand je me sentirais prêt et que je saurais le faire pour les bonnes raisons, et pas simplement pour "surfer" sur la vague).
Ce qui m'intéresse le plus, même si c'est le plus dangereux à mon âge et qu'encore une fois je ne compte pas le faire avant un moment, ce sont les drogues hallucinogènes. Je me suis déjà beaucoup documenté sur la salvia, à défaut du LSD que j'ai lu bien trop dangereux et propice au bad trip. Les champignons ? Oui pourquoi pas, mais illégaux. La salvia à cet avantage d'être légale, d'avoir une tolérance inversée, etc., etc. Mais est-ce que c'est vraiment trop fort pour une première expérience hallucinogène ? Du fait de ma sensibilité accrue, suis-je un mauvais candidat pour ces drogues ? Que me conseiller pour commencer, lorsque je serai assez mur ?
D'autant que, je ne connais personne dans mon entourage pour l'instant qui soit disposé à tenter une expérience de ce genre à mes côtés, et je pense que c'est important.
Les opiacés m'attirent, cette sensation de bonheur... Mais les risques d'addictions sont-ils vraiment là ? Y a-t-il de "petits opiacés", moins violents que l'héroïne ou la morphine, mais procurant un petit genre de leurs effets ? De toute manière, je n'ai aucune idée de où je pourrais me procurer ce genre de choses.
Je m'intéresse beaucoup aux "plantes à vertus". Est-ce une bonne alternative pour ressentir des effets, sans le côté danger de la drogue ? Je parle du Kratom et consoeurs. Bien entendu je ne parle pas du Peyotl, qui me fait un peu peur. Dans cette catégorie on trouve aussi les Hawai "bidules", graines que l'on mâche pour leurs effets hallucinogènes. Beaucoup de graines peuvent également avoir des effets divers et variés. Alors, meilleures que les drogues industrielles ?
Au final, quand un jeune homme de 17 ans est porté sur les drogues pour les essayer plus tard, mais qu'il veut y aller mollo et trouver ses limites sans dégrader sa santé mentale, que pouvez-vous lui conseiller ? Quelles drogues peuvent satisfaire ma démarche, qui est surtout celle d'un psychonaute je pense, qui recherche les tréfonds de son esprit ?
Ou peut-être dois-je renoncer, du fait de ma sensibilité apparemment exacerbée ?
J'espère que vous accepterez de m'aider à comprendre tout cela, même s'il s'agit d'un cas bien personnel... Nous pourrons peut-être néanmoins recueillir des vérités qui serviront à d'autres.
InTheMood.