Tout à fait d'accord avec l'incompétence de certains "médecins", déjà en 2001 dans ma "fac" (en Belgique on dit j'vais à "l'unif" pas à la "fac") donc dans ma faculté de psychologie on nous disait que bien des généralistes voir psychiatres/neuro-psychiatres (ce qui est encore plus grave vu leur spécialisation) ont vraiment la main lourde sur les benzos.
Moi à 16 ans une psychiatre m'a mis au Temesta puis Xanax (ouais j'étais encore trop angoissé, 'voyez) + Prozac (qui me faisait l'effet de bonnes grosses amphets, logique pour se calmer, hein) puis comme ça allait pas Zyprexa (masse corporelle +25kg en 3 mois, bien pour l'estime de soi), j'ai changé de toubib : Cipramil ==> plus de libido, ça +25kg = rupture lente et douloureuse avec mon ex + re-Temesta 2,5 expilet, j'en prenais puis j'oubliais que j'en avais pris ==>re-drop ==> blackouts + plusieurs séjours aux urgences pour charbon de bois et brochure genre : "Alors comme ça vous avez décidé d'en finir avec la vie"...
Mais je m'égare pour en revenir aux benzos ma grand-mère c'est Rohypnol + une verre de vin le soir ==> blackouts quasis quotidiens + hanches cassée il y 2 ans alors que même dans la notice il est précisé "risque accru de chute surtout chez les personnes âgées, pouvant causer des fractures des hanches" et son généraliste lui prescrit encore toutes sortes de benzos (Temesta, Xanax, et toujours le bon vieux Rohypnol), elle et ma mère se plaignent de confusion, de pertes de mémoires, rien à foutre ma mère on vient de la mettre sous alprazolam et elle s'étonne que ça s'aggrave (elle a 62 ans), c'est son généraliste qui lui a prescrit, elle a demandé au chef de service de l'aile psychiatrique d'un hôpital bruxellois réputé, qui lui est neuro-psychiatre, il lui dit "no soucis" pas de danger... Alors que les benzos, surtout ceux à moyenne durée de vie rendent dépendants (pas seulement tolérant, dépendants) en une a deux semaines...
http://www.cbip.be/ggr/index.cfm?ggrWelk=/nindex/ggr/Stof/In_A.cfm
Je trouve juste ça honteux...
J'ai eu dans ma vie UN seul médecin qui y allait mollo avec les benzos (clonazepam et encore en comprimés et du 0,5 mg) car il savait que comme je suis un peu toxicomane mais que je suis vraiment TRES anxieux il fallait faire ce sacrifice. Sachant qu'à la base le clona c'est un anti-épileptique mais qui a des vertus anxiolytiques MAIS un peu moins addictif que le diazepam (déjà sans comparaison avec les Temesta et autres alprazolam vu que moyenne demi-vie/longue demi-vie = tolérance et addiction moins rapide ==> re-drop moins tentant).
Je sais pas si je suis clair mais ce sujet me mets les nerfs vu le mal qu'il a fait à ma famille et à moi même.
Parfois on se dit Renaud a raison
"La médecine est une putain et son maquereau c'est l'pharmacien"
Style mon père (RIP) qui se faisait prescrire du Valtran (je sais pas une benzo mais c'est pour l'exemple) par trois/quatre médecins généralistes et le pharmacien qui roule en Porsche Carrera (le nouveau modèle chaque année) lui vend sans remarquer les noms de toubibs différents, comme c'est étrange... Suicide du paternel quelques mois plus tard... Je veux dire le doc aurait dû lui prescrire une bonne vieille thérapie ou à la limite des antidépresseurs...et encore et le pharmacien, c'est enfoiré juste refuser de lui vendre et dénoncer cet abus discrètement à mon père au bout du rouleau à l'époque;
Gros coup de gueule sur la prescription de médocs à tout-va et le je m'en foutisme d'une grosse partie du corps médical.
Quand j'allais acheter de la codéine, du dxm ou des déliriogènes à la pharmacie aucun soucis mais dès que je viens avec une ordo de methadone pour arrêter mes conneries la pharmacienne sort son gros dogue allemand de l'arrière boutique et elle me regarde bizarre alors qu'elle a reçu un putain de dossier du psychiatre et qu'elle lui téléphone dès que le dosage change.
Désolé pour le déballage de vie (osef ma life) et l'HS géant mais tout ça c'est juste écœurant et j'ai vécu ça toute ma vie.
Dieu merci je suis sorti de tout ça après une post-cure (6 mois d'abstinence et ça tient qu'à un fil), je prends plus qu'un clonazepam de temps en temps quand j'en peux plus mais tout le reste
plus jamais.
Ceux qui ont arrêté la metha me comprendront, les autres qui ont fait les bons choix dans la vie imaginez juste un bad de champis de plusieurs jours + une douleur physique et une sensation de froid jusqu'aux os, impossible de se réchauffer même avec 30°C dans la pièce, etc, etc... Tout le monde en a entendu parler mais avant de le vivre je pensais pas que ça me traumatiserait à ce point.
Et on m'a mis à la metha pour une addiction à ... tenez vous bien ... tenez vous mieux svp ... la CODEINE.
Je pourrais encore donner des dizaines d'exemples sur toutes sortes de médocs/orientations thérapeutiques foireuses prodiguées par des professionnels plus ou moins diplômés mais cela deviendrait vraiment chiant à lire (si ça l'est pas déjà, désolé
) et aurait plus sa place dans la section RDR...
S'il n'y a qu'un chose à retenir de mon post c'est :
Renseignez vous vraiment bien avant de commencer avec un médicament quelconque même ceux sans ordonnance et trouvez des sources vraiment fiables... Please, pour votre bien, celui de votre entourage méfiez vous comme de la peste des conseils même (peut être surtout) s'ils viennent d'une pseudo-sommité.
Le but de tout mon blabla n'est pas de dire "j'ai tout vécu je sais tout", c'est vraiment carrément l'inverse... Nous n'en savons jamais assez sur les psycho-actifs et tout ce que nous croyons savoir peut s'avérer biaisé, faux ou juste pas assez concret car notre pseudo-connaissance n'est que
vaguement théorique.
Sur ce désolé pour le derangement et vivez votre vie comme vous l'entendez mais
just take care sometimes :wink: