Je vais pas faire ici l'apologie du Lsd et surtout encore moins en conseillé l'usage à un ado,
mais en écho à ce que je peux lire dans les dernier post,
j'ai envie de poser une expérience, la mienne, elle vaut ce qu'elle vaut, en tout les cas, elle repose sur du vécu et assimilé, mon vécu .
J'ai pris mon premier trip à 15 ans et au moins jusqu'à 18 ans, j'ai du me faire une bonne quarantaine de trip au lsd :
En surboum, seul dans ma chambre, en concert, en mangeant avec mes parents, en allant en cour (enfin une seul fois, et c'est le seul trip (de tout ceux que j'ai pris) qui ne se soit pas vraiment bien passé au niveau communication avec les autres, le blocage totale , impossible de m'exprimer, en cour de français, sur le thème « l'absurdité de la vie » thème sur lequel en plus à l'époque je me croyais être un « cador », la grosse claque), avec ma petite copine, sur ma mobylette la nuit dans les rues dans le froid, à la plage l'hiver, à la campagne ...
Au final, à l’exception de ce petit bad trip au lycée, je n'ai jamais ressenti de coté négatif aux trips sous lsd, et maintenant 35 ans plus tard je n'en conserve que du positif et même une certaine reconnaissance.
Il m'en reste un esprit saint, une pensée ouverte, un regard sur la vie épanouie et fondamentalement tourné vers le positif, l'Amour et l'Eveil ... enfin rien de dramatique.
Je ne peux pas en dire de même avec le shit (je ne sais pas comment on appel ça maintenant, enfin les joints quoi).
Les crises de parano que je me suis tapé ainsi que l’enfermement dans cet état d'apathie chronique à été suffisant pour que j’arrête définitivement d'en fumer à 18 ans alors que j'en fumais depuis l'age de 14 ans, pas vraiment grand chose à en dire de plus (Ouppss je vais me faire allumer par tout les fumeurs de pétard .) Bam Bam Bam Bam Boulé … ;o) comprendra qui peu ;o)
Mais le pire de tout, celles qui remportent la palme de l'horreur, ce sont les amphétamines.
Le monde infernal dans lequel elles t'enfoncent après t'avoir sournoisement charmé, m'impose de crier fort, de ne jamais essayer ne serais qu'une fois (je dirais , à ne jamais surtout pas essayer une fois, car après, cela mettra le temps qu'il faut et ça peut s'étaler sur de longues années, mais elle finiront par te liquéfier le cerveau et la volonté jusqu'à ne plus être qu'un reflet insipide de toi même. (Dans le meilleur des cas ...)
Dans la même lignée ex aequo avec les amphés, se place l'héroine et les opiacés, avec une subtilité en plus, la souffrance physique et ce putain de sentiment de manque, qui ne te lâche pas d'un cm, à chaque respiration, chaque pensée qui te traverse le cerveau, il n'y a plus rien d'autre, même de te vomir dessus et de te tordre de douleurs ne l'estompe pas, la seule solution pour lui faire fermer sa gueule c'est de te refaire un shoot ( enfin si c'est le moyen que tu utilises pour te l'envoyer, mais comme j'ai pu le constater, si cela ne l'est pas encore, ça fini généralement par le devenir) et voilà la boucle est refermé et le cycle pervers se profile, aujourd’hui, demain, la semaine prochaine, le mois prochain, l’année prochaine ... jusqu'au déclic salutaire (comme pour moi) ou à la dernière dose du désespoir (comme pour beaucoup que j'ai connu) que tu t'injectes pour en finir.
Vous avez dit, OD accidentelle ?
(peut être pour un novice), un junk sait ce qu'il met dans la cuillère …
Je dirais rien sur les Benzos, si ce n'est quelles peuvent au mieux illusoirement soulager les amphés et les opiaçés, c'est des trucs de psy, aucun intérêt, à part de les éviter pour pas se laisser bouffer connement et sans bénéfice par elles.
Au final je trouve que le Lsd s'en tire avec révérence face à la merde que représente toutes les autres drogues quant à leurs actions, leurs conséquences, et la surdose de souffrance quelles peuvent infliger à un être humain .
Avec le recul, ne pas se droguer, c'est mieux .
Bon le post est peut être un peu hors sujet ici, mais j'avais envie de l'exprimer.