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  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion tetrobecks
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Ah erreur de ma part, l'option ne doit être disponible que pour les modérateurs. J'édite et supprime ton message.
 
Il te parle de la fonction d'édition que tu utilises déjà. En fait t'as voulu compiler le premier post dans le second, il suffisait de compiler le second dans le premier ^^
 
Lotre a dit:
Il te parle de la fonction d'édition que tu utilises déjà. En fait t'as voulu compiler le premier post dans le second, il suffisait de compiler le second dans le premier ^^

je crois que j'ai pas tout saisie, c'est pas grave , je vois que Sludge a réussis le tour de passe passe. Merci.
 
Le forum n'est absolument pas une bête noire pour les mineurs, bien au contraire, il n'y a qua voir tout la RDR qui s'y trouve. On est pas plus "pret" pou tripper au psyché a 16 ans qu'a 18 ans, c'est vraiment nimporte quoi de dire ça.. 18ans c'est pour la justice c'est tout. Je vois pas du tout la différence entre un gamin de 16 et un autre de 18, a part que celui de 18 peu commander sur un shop avec ses ID banquaire... Ca se passe dans la tête et c'est tout. C'est tellement con de se dire qu'a 18ans on est plus mature sous prétexte que c'est l'age de la majorité...
 
J'suis d'accord avec toi sur le fait qu'à 18 ans, on est pas forcément prêt pour se prendre un gros trip aux psychés.... J'avais entendu dire (je ne sais plus où) que le cerveau n'est pas entièrement construit (fini) avant, environ l'âge de 21 ans. Et que la prise de psychotropes avant cet âge, avait + de chances de provoquer des pathologies irréversibles. Après, je pense aussi qu'il faut être bien dans sa tête et faire attention!!! Même à 30 ans!!! Je ne conseillerais jamais à un trentenaire (ni personne en fait) de tartiner 3 buvards d'un coup!
En tout cas, si on peut grâce à ce forum, faire éviter à un jeune mineur de faire une grosse connerie (parce qu'il a vu un film qui...ou...), on aura fait notre "boulot" à mon humble avis.
 
Ça me paraît tellement évident que tu deviens pas d'un coup mature et apte à prendre des trips du jour au lendemain à ta majorité ... comme ça me paraît évident qu'il faut bien mettre une limite quelque part, au point de vue légalité! Je vois pas ce que ça a d'incompatible comme position.
 
Tout à fait d'accord avec toi Schtroumpfette!! Pour les mineurs: participer au forum-NON- mais en avoir l'accès pour quelques infos-OUI-
 
Je vais pas faire ici l'apologie du Lsd et surtout encore moins en conseillé l'usage à un ado,
mais en écho à ce que je peux lire dans les dernier post,
j'ai envie de poser une expérience, la mienne, elle vaut ce qu'elle vaut, en tout les cas, elle repose sur du vécu et assimilé, mon vécu .
J'ai pris mon premier trip à 15 ans et au moins jusqu'à 18 ans, j'ai du me faire une bonne quarantaine de trip au lsd :
En surboum, seul dans ma chambre, en concert, en mangeant avec mes parents, en allant en cour (enfin une seul fois, et c'est le seul trip (de tout ceux que j'ai pris) qui ne se soit pas vraiment bien passé au niveau communication avec les autres, le blocage totale , impossible de m'exprimer, en cour de français, sur le thème « l'absurdité de la vie » thème sur lequel en plus à l'époque je me croyais être un « cador », la grosse claque), avec ma petite copine, sur ma mobylette la nuit dans les rues dans le froid, à la plage l'hiver, à la campagne ...
Au final, à l’exception de ce petit bad trip au lycée, je n'ai jamais ressenti de coté négatif aux trips sous lsd, et maintenant 35 ans plus tard je n'en conserve que du positif et même une certaine reconnaissance.
Il m'en reste un esprit saint, une pensée ouverte, un regard sur la vie épanouie et fondamentalement tourné vers le positif, l'Amour et l'Eveil ... enfin rien de dramatique.


Je ne peux pas en dire de même avec le shit (je ne sais pas comment on appel ça maintenant, enfin les joints quoi).
Les crises de parano que je me suis tapé ainsi que l’enfermement dans cet état d'apathie chronique à été suffisant pour que j’arrête définitivement d'en fumer à 18 ans alors que j'en fumais depuis l'age de 14 ans, pas vraiment grand chose à en dire de plus (Ouppss je vais me faire allumer par tout les fumeurs de pétard .) Bam Bam Bam Bam Boulé … ;o) comprendra qui peu ;o)


Mais le pire de tout, celles qui remportent la palme de l'horreur, ce sont les amphétamines.
Le monde infernal dans lequel elles t'enfoncent après t'avoir sournoisement charmé, m'impose de crier fort, de ne jamais essayer ne serais qu'une fois (je dirais , à ne jamais surtout pas essayer une fois, car après, cela mettra le temps qu'il faut et ça peut s'étaler sur de longues années, mais elle finiront par te liquéfier le cerveau et la volonté jusqu'à ne plus être qu'un reflet insipide de toi même. (Dans le meilleur des cas ...)


Dans la même lignée ex aequo avec les amphés, se place l'héroine et les opiacés, avec une subtilité en plus, la souffrance physique et ce putain de sentiment de manque, qui ne te lâche pas d'un cm, à chaque respiration, chaque pensée qui te traverse le cerveau, il n'y a plus rien d'autre, même de te vomir dessus et de te tordre de douleurs ne l'estompe pas, la seule solution pour lui faire fermer sa gueule c'est de te refaire un shoot ( enfin si c'est le moyen que tu utilises pour te l'envoyer, mais comme j'ai pu le constater, si cela ne l'est pas encore, ça fini généralement par le devenir) et voilà la boucle est refermé et le cycle pervers se profile, aujourd’hui, demain, la semaine prochaine, le mois prochain, l’année prochaine ... jusqu'au déclic salutaire (comme pour moi) ou à la dernière dose du désespoir (comme pour beaucoup que j'ai connu) que tu t'injectes pour en finir.
Vous avez dit, OD accidentelle ?
(peut être pour un novice), un junk sait ce qu'il met dans la cuillère …


Je dirais rien sur les Benzos, si ce n'est quelles peuvent au mieux illusoirement soulager les amphés et les opiaçés, c'est des trucs de psy, aucun intérêt, à part de les éviter pour pas se laisser bouffer connement et sans bénéfice par elles.


Au final je trouve que le Lsd s'en tire avec révérence face à la merde que représente toutes les autres drogues quant à leurs actions, leurs conséquences, et la surdose de souffrance quelles peuvent infliger à un être humain .


Avec le recul, ne pas se droguer, c'est mieux .


Bon le post est peut être un peu hors sujet ici, mais j'avais envie de l'exprimer.
 
Bijord a dit:
Très bon post, merci du partage gamida.

Merci Bijord.

et bien, c'est une heure ça, pour préparer des partiels ;o)
 
Une chose à dire Gamida : :prayer: .
 
Yep, merci Gamida, beau post plein de vérité.

Cela dit, j'ai envie d'y ajouter une petite touche, à propos du LSD. Pas que je ne sois pas d'accord avec ce que t'en dis, mais un regard complémentaire, quoi. Tu as bien de la chance de ne pas avoir connu le darkside de l'acide (un trip qui "ne s'est pas vraiment bien passé", ce n'est pas ça un bad trip), mais pour y avoir trempé un (trop long) moment, je ne peux pas m'empêcher d'appréhender le fait qu'un jeune ado passe par là où j'suis passée il y a pas très longtemps. Consommé à l'excès dans de mauvaises conditions (et je parle pas des situations extérieures où tu te mets, je parle de comment tu te sens dans ta tête, réellement), le LSD te retourne le cerveau comme une crêpe, sans que tu te rendes compte de quoi que ce soit. Bon, j'en suis revenue, mais je me dis que si ça a pu m'arriver à 22-23 ans, j'ose pas imaginer les dégâts sur l'équilibre mental d'un plus jeune...

Et ce que je dis là, je suis pas la seule à le dire, tous ceux qui ont bouffé trop d'acide pendant un peu trop longtemps te diront que c'est vrai.
 
je confirme juste que je suis totalement d'accord avec toi schtroumpfette
 
je suis 100% d'accord avec toi Gamida , j ai aussi un parcours qui ressemble au tiens de par notre vécu.... l 'age....... et mon avis rejoind completement le tiens.

Avec le recul, ne pas se droguer, c'est mieux .

mais j 'ai appris a gérer depuis longtemps cette situation mais n'ai jamais vraiment arrété totalement tout. C'est l 'aspect récréatif que je n'arrive pas a gommer
 
passemoilebedo a dit:
j 'ai appris a gérer depuis longtemps cette situation mais n'ai jamais vraiment arrété totalement tout. C'est l 'aspect récréatif que je n'arrive pas a gommer

T u as bien mis le doigt dessus, c'est bien là le véritable problème : "l'aspect récréatif". Si tu le règles, il ni a plus d'addiction. Cela demande une remise en cause fondamental des notions de plaisir de désir de satisfaction et de gestion du bien être dans le temps. Le besoin de « récréatif », manifeste, le vide supposé de l'instant présent, à combler par l'utilisation d'un expédient, qui finit par devenir la cause de ce besoin, par amplification de ce vide et qui détourne l'attention de la recherche de solutions réellement efficaces pour réaliser la plénitude .
Objectivement il n'y a pas vraiment besoin de "récréatif" du moins dans le sens de le trouver avec un toxic quel qu'il soit. La nature de l'être étant fondamentalement bonne, positive et agréable, l'expérience de soi, se suffit à elle même pour apporter la satisfaction d'exister, en dehors de tout contexte extérieur . Il « suffit simplement » de trouver ou retrouver cette nature fondamentale de la laissé se manifester et d'en faire l 'expérience dans toute ça quiétude . Bon, tu peux me rétorquer que je me touche la nouille ( j'ai déjà lu cette expression plusieurs fois sur ce forum , je la trouve marrante ), et que tu ne m'as pas attendu, car avec ton expérience et ton recul, il ne suffit pas de 2 lignes 3 paragraphes pour surmonter et résoudre ce problème (et en plus que cela te conviens peut être comme ça). Si tu le fait tu as surement raison. Cependant, c'est pour cela que j'ai pris la peine de l'exprimer (j’espère de la façon la moins maladroite possible) c'est de cette façon que je me suis libéré de l'addiction dans son dernier retranchement, le besoins de « récréatif ». Ca fait 20 ans que je n'utilise plus de drogue, ni tabac, alcool, café, rien justement pouvant être susceptible d’altérer mon bien être spontané, naturel, que je cultive et entretient depuis ce temps . Et des fois en me remémorant, je me dis qu'il fallait vraiment être défoncé et avoir oublié ce que signifie « se sentir vraiment bien » pour pouvoir croire que jamais rien ne pourrait rivaliser en terme de « bonheur » avec l'effet d'un produit que l'on utilise (alors qu'il nous à subtilement et surement estompé et bouffé de l'intérieur au point de devenir indispensable (enfin c'est ce que l'on croit quand on est sous son influence)). Le bien être, c'est dans l'instant bien sur mais c'est surtout sa constance et sa continuité durable qui le définis et le valide.
 
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