schtroumpfette
Psycho disparu·e
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Ce qu'il y a de dur avec la dépendance "psychique"
(+1 la remarque d'Epsil sur la distinction dépendance physique/psychique)
aux stims, c'est qu'il n'y a pas de traitement, pas de substitution possible. Ce qui fait que lorsqu'il souhaite arrêter, l'usager est tout seul face à sa dépendance. Tout seul à lutter contre cette sale voix à l'intérieur qui scande "ENVIE.ENVIE.BESOIN.BESOIIIIN.IL.M'EN.FAUT!!!" et qui monopolise le moindre recoin de pensée jusqu'à ce qu'on lui ait donné satisfaction.
Tu n'as pas encore l'air d'en être là (quoique...) mais si je puis me permettre un conseil: n'attends pas d'y être pour arrêter.
Parce que quand t'en es là et que tu te rends compte qu'aucun médoc et que rien de ce que pourra te conseiller un médecin ne t'aidera à passer le cap, t'as le choix: soit tu désespères et tu baisses les bras, soit tu prends ta volonté à deux mains et tu décides de te sortir tout seul de la merde dans laquelle tu t'es foutu tout seul. Ca peut paraître dur comme ça, mais pour t'en sortir tu ne peux compter que sur toi-même. Si ton copain aussi souhaite arrêter, unissez vos efforts ; mais s'il n'en a pas l'intention dans l'immédiat, pose toi la question de savoir ce qui est le plus important: ta santé ou votre relation. Evite pendant un moment tous les gens qui consomment, fuis toutes les situations liées au contexte de conso. Occupe-toi l'esprit et les mains. Voyage si tu en as l'occasion. Et surtout tiens bon.
Au début, ça semble insurmontable. Mais après quelques jours, la voix se fait moins forte. Et à un moment, tu te rends compte que t'es sorti de ce que j'appelle le "champs d'attraction": l'envie est toujours là (et elle le sera pour encore longtemps...), mais tu as réussis à t'en tenir assez éloigné que pour pouvoir lui résister.
Courage en tout cas, tu as tout mon soutien
Tu n'as pas encore l'air d'en être là (quoique...) mais si je puis me permettre un conseil: n'attends pas d'y être pour arrêter.
Parce que quand t'en es là et que tu te rends compte qu'aucun médoc et que rien de ce que pourra te conseiller un médecin ne t'aidera à passer le cap, t'as le choix: soit tu désespères et tu baisses les bras, soit tu prends ta volonté à deux mains et tu décides de te sortir tout seul de la merde dans laquelle tu t'es foutu tout seul. Ca peut paraître dur comme ça, mais pour t'en sortir tu ne peux compter que sur toi-même. Si ton copain aussi souhaite arrêter, unissez vos efforts ; mais s'il n'en a pas l'intention dans l'immédiat, pose toi la question de savoir ce qui est le plus important: ta santé ou votre relation. Evite pendant un moment tous les gens qui consomment, fuis toutes les situations liées au contexte de conso. Occupe-toi l'esprit et les mains. Voyage si tu en as l'occasion. Et surtout tiens bon.
Au début, ça semble insurmontable. Mais après quelques jours, la voix se fait moins forte. Et à un moment, tu te rends compte que t'es sorti de ce que j'appelle le "champs d'attraction": l'envie est toujours là (et elle le sera pour encore longtemps...), mais tu as réussis à t'en tenir assez éloigné que pour pouvoir lui résister.
Courage en tout cas, tu as tout mon soutien