Quoi de neuf ?

Bienvenue sur Psychonaut.fr !

Le forum des amateurs de drogues et des explorateurs de l'esprit

Peut-on vraiment arrêter ?

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion HibouMechant
  • Date de début Date de début
Ils ont dépénalisé toutes les drogues au portugal, résultat, baisse de la consommation de drogues
étrange non ?
 
Ce n'est pas si étrange, comme le souligne Tridimensionnel, leur politique s'accompagne de prévention et d'obligation de soin, quand on suit une personne et qu'on prévient les risques avec efficacité son risque de rechute et moindre, donc son environnement change, ses habitudes de consommations et ses fréquentations aussi. Cela contribue à baisser le nombre d'usagers sur le long terme.

De plus de nombreuses personnes souffrent du regard des autres sur elles. La dépénalisation change aussi ce facteur. Ton statut de "toxico" , de "déchet" passe à celui de malade. Et un malade ça se traite et ça guérit.

Mais pour ça il faut une politique qui met la solidarité humaine en avant. Miser sur le fait que les usagers de drogue sont des humain, pas de vulgaires déchets soumis à l'obsession, et que même en souffrant de cette maladie, ils peuvent être utiles et bénéfiques pour la société.

D'ailleurs comme tu le fais remarquer c'est un pari qui marche.

Maintenant avant de penser à te mobiliser pour la dépénalisation, il faudrait penser à te soigner, à t'inclure toi même dans ce système que tu défend. Même si j'ai l'impression que ton problème est psychologiquement plus profond qu'une simple addiction au DXM. Mais l'arrêt me semble un bon début. Histoire de pouvoir communiquer ton enthousiasme et convaincre les gens (le rôle d'un militant c’est aussi d'éduquer), parce que la tes posts sont très chaotiques et délirants. J'espère vraiment pour toi que ça va changer en mieux.

Bon courage en tout cas.
 
Je répète : leur politique s'accompagne d'une obligation de soins... c'est aussi pour ça qu'il y a moins de trafic et moins de malades
 
Mr Sandman a dit:
Ce n'est pas si étrange, comme le souligne Tridimensionnel, leur politique s'accompagne de prévention et d'obligation de soin, quand on suit une personne et qu'on prévient les risques avec efficacité son risque de rechute et moindre, donc son environnement change, ses habitudes de consommations et ses fréquentations aussi. Cela contribue à baisser le nombre d'usagers sur le long terme.

De plus de nombreuses personnes souffrent du regard des autres sur elles. La dépénalisation change aussi ce facteur. Ton statut de "toxico" , de "déchet" passe à celui de malade. Et un malade ça se traite et ça guérit.

Mais pour ça il faut une politique qui met la solidarité humaine en avant. Miser sur le fait que les usagers de drogue sont des humain, pas de vulgaires déchets soumis à l'obsession, et que même en souffrant de cette maladie, ils peuvent être utiles et bénéfiques pour la société.

D'ailleurs comme tu le fais remarquer c'est un pari qui marche.

Je suis plutôt surpris de t'entendre dire sur ce discours. Il y a tout une partie du milieu des usagers de drogue (même celui de produit et de ROA à risque) qui ne veut pas être considéré comme "malade" (qui est parfois perçue de la même manière que toxicomane") mais comme "usager de drogue" et citoyen comme les autres.

Personnellement j'ai pas de réponse à apporter sur le sujet, sauf que c'est complètement stupide de les considérer comme des délinquants, donc la dépénalisation me parait essentielle. Mais ça ne veut pas dire la libéralisation totale.
 
Xochipilli94 a dit:
Je suis plutôt surpris de t'entendre dire sur ce discours. Il y a tout une partie du milieu des usagers de drogue (même celui de produit et de ROA à risque) qui ne veut pas être considéré comme "malade" (qui est parfois perçue de la même manière que toxicomane") mais comme "usager de drogue" et citoyen comme les autres.

Je parle des gens dont la consommation est problématique, handicapante. Et qui se droguent souvent pour compenser des maladies psychologiques.
Et dans ce cas précis pour moi la définition du mot malade importe peu, il faut se servir du mot pour pouvoir traiter et envisager des solutions.

En tout cas je ne pense pas avoir défendu un point de vu opposé un jour mais je me trompe peut être...

Pour le reste si un usager consomme sans répercussion sur sa vie en général pourquoi lui interdire la consommation ?
 
Mr Sandman a dit:
Xochipilli94 a dit:
Je suis plutôt surpris de t'entendre dire sur ce discours. Il y a tout une partie du milieu des usagers de drogue (même celui de produit et de ROA à risque) qui ne veut pas être considéré comme "malade" (qui est parfois perçue de la même manière que toxicomane") mais comme "usager de drogue" et citoyen comme les autres.

Je parle des gens dont la consommation est problématique, handicapante. Et qui se droguent souvent pour compenser des maladies psychologiques.
Et dans ce cas précis pour moi la définition du mot malade importe peu, il faut se servir du mot pour pouvoir traiter et envisager des solutions.

En tout cas je ne pense pas avoir défendu un point de vu opposé un jour mais je me trompe peut être...

Pour le reste si un usager consomme sans répercussion sur sa vie en général pourquoi lui interdire la consommation ?

Je suis d'accord avec toi, mais dans ce cas là, qui est-ce qui détermine qu'une consommation a des répercutions (problématiques) sur sa vie en général ? De quelles "maladies psychologiques" on parle ? (ce qu'aujourd'hui, certains préfères parfois appeler trouble ou atypisme).


Surtout que comme le souligne Tridimensionnel, au Portugal leur politique s'accompagne d'une obligation de soin. (De mémoire les gens sont enregistrés et il y a une distribution de sirop de méthadone dans des camtars' itinérants).

PS: C'est surtout qu'à l'époque où la codéine est passé exclusivement sous ordonnance. Il y avait beaucoup de réaction qui fustigeait ce choix, quand bien même il était dans une situation d'addiction/dépendance (donc malade si je reprends ta terminologie), et qui contestait cette décision, et qui contestait également l'obligation sous-entende de consulter le milieu médical pour pouvoir continuer à s'en approvisionner.
 
Xochipilli94 a dit:
Je suis d'accord avec toi, mais dans ce cas là, qui est-ce qui détermine qu'une consommation a des répercutions (problématiques) sur sa vie en général ? De quelles "maladies psychologiques" on parle ? (ce qu'aujourd'hui, certains préfères parfois appeler trouble ou atypisme).

Les problèmes d'une dépendance sont l'isolation sociale, la dégradation de l'hygiène de vie, la neurotoxicité, hépatotoxicité potentielle selon la dogue, les symptômes associés aux manques, la privation de choix, la violence (quand on parle d'amphétamines et d'alcool), les troubles névrotiques associés aux besoins compulsifs et à l'obsession, la paranoïa, les troubles du sommeil, les troubles de la concentration, les potentiels accidents de la route, les risques pour la grossesse, la perte de libido, dépression, déclenchement d'une psychose/schizophrénie, mort par overdose.

La plupart de ses problèmes sont crées par la dépendance et non par la prise occasionnelle et raisonné (je précise car je vois que tu veux pousser le truc jusqu'au bout ^^).

Xochipilli94 a dit:
PS: C'est surtout qu'à l'époque où la codéine est passé exclusivement sous ordonnance. Il y avait beaucoup de réaction qui fustigeait ce choix, quand bien même il était dans une situation d'addiction/dépendance (donc malade si je reprends ta terminologie), et qui contestait cette décision, et qui contestait également l'obligation sous-entende de consulter le milieu médical pour pouvoir continuer à s'en approvisionner.

Les gens malades n'ont pas des réactions saines. Surtout sur le moment.
Si tu vois ce que je veux dire et de qui je veux parler.

Reste que c'est mieux de donner le choix aux gens plutôt que de les priver d'une drogue en particulier. Ils iront juste voir ailleurs avec le sentiment d'être infantilisé.
Surtout que dans le cadre du retrait de la codéine en vente libre, aucun encadrement thérapeutique concernant ce choix n'a suivi. C'était un choix purement irrationnel, pris sur le vif. Les réactions en face ont été purement émotionnelles aussi. Bref rien de très constructif.
 
Retour
Haut