HibouMechant
Elfe Mécanique
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Ils ont dépénalisé toutes les drogues au portugal, résultat, baisse de la consommation de drogues
étrange non ?
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Mr Sandman a dit:Ce n'est pas si étrange, comme le souligne Tridimensionnel, leur politique s'accompagne de prévention et d'obligation de soin, quand on suit une personne et qu'on prévient les risques avec efficacité son risque de rechute et moindre, donc son environnement change, ses habitudes de consommations et ses fréquentations aussi. Cela contribue à baisser le nombre d'usagers sur le long terme.
De plus de nombreuses personnes souffrent du regard des autres sur elles. La dépénalisation change aussi ce facteur. Ton statut de "toxico" , de "déchet" passe à celui de malade. Et un malade ça se traite et ça guérit.
Mais pour ça il faut une politique qui met la solidarité humaine en avant. Miser sur le fait que les usagers de drogue sont des humain, pas de vulgaires déchets soumis à l'obsession, et que même en souffrant de cette maladie, ils peuvent être utiles et bénéfiques pour la société.
D'ailleurs comme tu le fais remarquer c'est un pari qui marche.
Xochipilli94 a dit:Je suis plutôt surpris de t'entendre dire sur ce discours. Il y a tout une partie du milieu des usagers de drogue (même celui de produit et de ROA à risque) qui ne veut pas être considéré comme "malade" (qui est parfois perçue de la même manière que toxicomane") mais comme "usager de drogue" et citoyen comme les autres.
Mr Sandman a dit:Xochipilli94 a dit:Je suis plutôt surpris de t'entendre dire sur ce discours. Il y a tout une partie du milieu des usagers de drogue (même celui de produit et de ROA à risque) qui ne veut pas être considéré comme "malade" (qui est parfois perçue de la même manière que toxicomane") mais comme "usager de drogue" et citoyen comme les autres.
Je parle des gens dont la consommation est problématique, handicapante. Et qui se droguent souvent pour compenser des maladies psychologiques.
Et dans ce cas précis pour moi la définition du mot malade importe peu, il faut se servir du mot pour pouvoir traiter et envisager des solutions.
En tout cas je ne pense pas avoir défendu un point de vu opposé un jour mais je me trompe peut être...
Pour le reste si un usager consomme sans répercussion sur sa vie en général pourquoi lui interdire la consommation ?
Xochipilli94 a dit:Je suis d'accord avec toi, mais dans ce cas là, qui est-ce qui détermine qu'une consommation a des répercutions (problématiques) sur sa vie en général ? De quelles "maladies psychologiques" on parle ? (ce qu'aujourd'hui, certains préfères parfois appeler trouble ou atypisme).
Xochipilli94 a dit:PS: C'est surtout qu'à l'époque où la codéine est passé exclusivement sous ordonnance. Il y avait beaucoup de réaction qui fustigeait ce choix, quand bien même il était dans une situation d'addiction/dépendance (donc malade si je reprends ta terminologie), et qui contestait cette décision, et qui contestait également l'obligation sous-entende de consulter le milieu médical pour pouvoir continuer à s'en approvisionner.