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Peut-on vraiment arrêter ?

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion HibouMechant
  • Date de début Date de début
Idem maintenant sans dxm j'me dis que j'suis tout aussi bien, sauf quand je vais mal et que j'me dis et si seulement...
 
c'était pas de l'apologie, pas volontairement en tous cas
j'ai supprimé le post
mais pour moi arrêter certaines drogues = impossible, la cause, l'addiction psychologique
 
HibouMechant a dit:
c'était pas de l'apologie, pas volontairement en tous cas
j'ai supprimé le post
mais pour moi arrêter certaines drogues = impossible, la cause, l'addiction psychologique

Et bien je te renvoies sur cette conférence qui traite notamment de l'addiction psychologique, si ça peut t'aider à y voir plus clair : Addiction et prise de décision

Il est tout à fait possible de se défaire de l'addiction psychologique, avec du temps bien sur, beaucoup de temps.
 
HibouMechant a dit:
mais pour moi arrêter certaines drogues = impossible, la cause, l'addiction psychologique

peut-être c'est difficile mais en aucun cas l'addiction psychologique est impossible à dépasser..
J'ai vu des personnes se guérir de trauma comme des viols. Y'a pas à comparer mais psychologiquement c'était pas gagné d'avance.
Dans ton cas, si je peux me permettre ce que j'ai cerné par tes interventions sur le forum, c'est que tu te complais et que tu es fier de tes 10 années de drogué "avec toutes les vérités que t'as pu voir". Et tu te positionnes en tant que victime en te lamentant à quel point quand on a vécu tout ça, on peut plus revenir... tu te morfonds dans ça. 

Tu as intégré ça à ta personnalité. C'est sur qu'avec ce type de profil, c'est impossible d'arrêter, il faut déjà que tu ailles voir cet aspect de plus près et commence à le dépasser. C'est pas ça qui te défini. T'es un être humain. Tu es une âme. C'est pas les 10 dernières années qui te définissent. Ton âme a certainement quelques dizaines/centaines de milliers d'années. (si ce n'est plus...)
 
Après c'est juste une phase à passer et même à dépasser d'ailleurs...

Courage !
 
GaetanCz a dit:
Tu es une âme. C'est pas les 10 dernières années qui te définissent. Ton âme a certainement quelques dizaines/centaines de milliers d'années. (si ce n'est plus...)
Euh... What ? ^^
 
Il voulait dire un âne. Quand tu es un âne c'est pas les dernières années de ta vie qui te définissent, c'est le fait d'être un âne.
 
Sisi, perso j'étais fou avec le dxm, j'en prenais tout le temps à des dosages de tarrés et j'étais quand même vachement addict, je ne me voyais pas sans non plus et ça me faisais peur.

Maintenant que c'est sous ordonnance, un peu plus difficile à acquérir qu'avant.

J'ai grogné, j'me suis débattu, j'ai voulu que ce soit à nouveau aussi facile d'en avoir, mais maintenant que c'est passé je suis content que ce soit ainsi.

Ça m'a permit de me défaire de cette addiction psychologique assez forte.

Physiquement ça va j'ai pas trop ramassé, au début j'étais encore dissocié pendant quelques mois.

Mais ça passe. Comme tout le reste, t'inquiète le cerveau est un formidable engin.
 
Merci pour vos réponses.
Mais bon quand on est accro au DXM c'est qu'on cherche un truc, je sais pas si c'est pour pallier les symptômes de l'hyperactivité ou si c'est parce qu'on peut atteindre des états de conscience qu'on peut pas atteindre grace à la méditation.
 
HibouMechant a dit:
Merci pour vos réponses.
Mais bon quand on est accro au DXM c'est qu'on cherche un truc, je sais pas si c'est pour pallier les symptômes de l'hyperactivité ou si c'est parce qu'on peut atteindre des états de conscience qu'on peut pas atteindre grace à la méditation.

Y'a la même chose dans une quête spirituelle, quand on a vécu des expériences d'extase / d'unité (sans substance), on recherche à revivre ces expériences. Et on déprime car on arrive pas à les provoquer quand on le veut.
On est tous drogué par la recherche d'expériences futures plus plaisantes que ce qu'on vit en réalité dans l'instant. La même chose avec les personnes voulant devenir encore plus riche / encore plus connu etc... on recherche toujours qqch qui a priori nous rendra heureux dans le futur.
Donc ce n'est ni lié aux usages de prods, ni à l'hyperactivité.

La question que moi perso, je me pose de plus en plus c'est est-ce que c'est pas cela qui crée finalement notre malheur, notre déprime souvent ? Cette course au bonheur dans le futur. Quand je fais de l'introspection, je vois que c'est ça la cause racine tout le temps de ma déprime. Du coup la question que je me pose c'est pour avoir plus de tranquilité, ne faudrait-il pas passer par un sevrage de cette drogue psychologique (recherche du bonheur dans le futur) qui est au final comme une habitude qu'à un drogué à prendre sa came tous les jours ? Je met en pratique ça tous les jours, je vais voir comment ça évolue.

Bon je me suis écarté du sujet.
 
Je sais que je dois arrêter, pour me sentir normal à nouveau, et je pourrais vivre une vie normale, l'addiction psychologique partirait parce que je m'en souviendrais plus, comme je ne me souviens plus de l'effet du MDPV, et que du coup j'en veux plus, mais être sous DXM, cette sensation d'être omniscient, de contrôler 100% de notre cerveau, c'est quelque chose que je ne peux pas refuser, mais le MDPV est une drogue qui est légitime d'être illégale, elle est dangereuse, le DXM non, si on en prend pas journalierement

du coup j'ai décidé de m'engager dans la lutte contre la prohibition, dépénaliser toutes les drogues, au portugal, ils l'ont fait, et il y a moins de traffic, moins de malades: on imagine que si on dépénalisait tout les 60 millions de français deviendraient tous accros et qu'il y aurait des milliers de morts, l'expérience a prouvé le contraire au portugal
 
HibouMechant a dit:
mais être sous DXM, cette sensation d'être omniscient, de contrôler 100% de notre cerveau, c'est quelque chose que je ne peux pas refuser

Je suis persuadé qu'on peut atteindre cela sans substance. J'ai pas testé DXM donc je ne peux qu'imaginer de quoi tu parles.
En un an d'introspection (on en fait tous de l'introspection sans se rendre compte mais là je parle d'une introspection plus poussée), je vois déjà les choses incroyables qu'on peut obtenir. J'ai fait emmergé des choses de mon inconscient à la surface.
"Controler son cerveau à 100%" c'est pour moi faire emmerger tout l'inconscient à la surface, et du coup on est à 100% conscient, l'inconscient nous "controle" plus. Mais ça prend du temps, des années souvent. Mais c'est un beau challenge.
Avec certaines drogues, on obtient ce processus sans effort. Un peu comme des cheatcodes. MAIS comme l'univers s'équilibre en permanence, quand une substance te donne qqch, elle te prend qqch de l'autre coté. Le DXM te donne cet omniscience mais elle te prend ta liberté ("tu es accro"), elle te fais subir des effets secondaires.

Si tu es comme moi, une vie simple sans se poser de questions ne t'intéresse pas. Tu peux entrer profondémment dans l'introspection et tu y trouveras avec de la persévérance ce que tu recherches avec les drogues mais à la différence que tu seras libre. Peut-être un tel challenge peut te faire arrêter.
 
Si tu souhaite arrêter, il faut essayer de faire un travail sur son sytème de valeurs, il faut se sincèrement valoriser la sobriété et dévaloriser la défonce, apprendre à apprécier la sobriété et apprendre à détester le trip .
J'ai pas dit que c'était easy ^^
 
Indica a dit:
Si tu souhaite arrêter, il faut essayer de faire un travail sur son sytème de valeurs, il faut se sincèrement valoriser la sobriété et dévaloriser la défonce, apprendre à apprécier la sobriété et apprendre à détester le trip .
J'ai pas dit que c'était easy ^^

Bien dit, si ca peut aider pour apprécier la sobriété meme quand elle est douloureuse, moi je me met en posture "foncedé" psychologiquement et je me dis le trip c'est de ressentir cette douleur en moi ou ce mal-être. Et ca marche au bout d'un certain temps, j'ai l'impression d'etre comme sous trip, on laisse la sensass' nous envahir, on cherche a controller le moins possible dans une attitude de "m'en fouttiste".
L'auto-persuasion.. Ca peut aider a passer certaines phases.
 
En effet !
 
Je pense pas qu'il faille forcément apprendre à "détester le trip". Je pense que quand souhaite arrêter (et qu'on y arrive pas), on passe tous par une phase où l'on se dit que le produit en question c'est de la merde, les effets nous foutent en vrac, etc.

Cependant, je pense que pour construire une relation durable avec les drogues. Il faut essayer d'avoir un regarde le plus lucide possible dessus. C'est à dire comprendre pourquoi on en consomme, relativiser les effets positifs et les effets négatifs (ces derniers étant parfois les plus difficiles et long à cerner).

Par la suite effectivement il faut réapprendre à vivre dans la sobriété. Au début ça peut être vécu comme de l'ennuie ou comme un enfermement, mais au contraire c'est souvent là qu'on peut exprimer le meilleur de notre potentiel. Les choses simples de la vie qu'on appréciait plus jeune, et dont on se fichait avec les drogues, finissent par redevenir des sources de fraicheur. L'humeur revient, c'est le printemps.

Surtout je pense que parfois on s'embarque dans les drogues par des conflits égotiques qui nous malmène un peu. Et souvent après une longue période d'usage de drogue, lorsque les difficultés apparaissent, on a tendance à se dévaloriser. Alors que lorsque le processus de retour à la sobriété s'enclenche, il est important de retrouver la félicité. C'est important pour le moral d'être fier de soi. D'être fier qu'on a compris qu'on est dans une étape difficile, mais qu'on sait qu'on peut en sortir. Et pendant les périodes d'abstinences c'est pareil, il faut non pas essayer non pas de subir l'envie, la souffrance, le craving etc. Mais plutôt essayer d'être fier de ce qu'on est en train de construire.

Voilà après ça c'est des conseils éprouvés que j'ai pu recueillir depuis longtemps sur le forum. Personnellement je ne consomme plus vraiment, de manière très occasionnel. J'ai réussi à trouver la force de changer en changeant d'approche philosophique, en renversant mon système de valeur, en questionnant et en confrontant les notions de plaisir et de bonheur.
 
HibouMechant a dit:
du coup j'ai décidé de m'engager dans la lutte contre la prohibition, dépénaliser toutes les drogues, au portugal, ils l'ont fait, et il y a moins de traffic, moins de malades: on imagine que si on dépénalisait tout les 60 millions de français deviendraient tous accros et qu'il y aurait des milliers de morts, l'expérience a prouvé le contraire au portugal

Leur politique s'accompagne d'une obligation de soins... c'est aussi pour ça qu'il y a moins de trafic et moins de malades
 
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