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Parlons dépendance.

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion PaRaLLeL
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Ouais, les gens c'est une bonne solution, sauf quand c'est tous des cons. Faut faire gaffe aussi, on devient vite dépendant des autres, mais c'est peut-être plus gérable effectivement, j'en sais rien, j'ai pas vraiment d'expérience. C'est vrai que ça fait du bien sur le coup.

Niveau addictions, j'ai la nicotine(la plus stupide et la plus tenace) et internet (ça commence à se tasser après quelques années, mais ça m'a bien pourri la vie). J'ai évité de justesse une addiction au tchat (et ça pour le coup c'est assez violent. Après trois mois à y passer mes nuits, j'ai tout arrêté d'un coup), et une à la kéta (ça c'est de la saloperie, j'en ai pris genre trois fois, j'ai eu l'impression d'avoir rencontré l'amour de ma vie, un amour qu'il faut à tout prix que je me force à ignorer).

Le vrai problème c'est pas ça. Je suis relativement raisonnable, donc ce genre de choses, je plonge pas la tronche la première dedans. C'est vraiment trop con de s'offrir du plaisir facile et de se retrouver enchainé et en manque pendant des années après.
Le vrai problème, c'est que comme tout le monde, j'ai mes failles et mes doutes, et que c'est tellement plus facile à vivre quand on me donne de la reconnaissance, de l'affection, de l'amour. Qu'on s'intéresse à moi, qu'on me remarque. Et puis quand ces choses s'arrêtent ou se tassent pour x ou y raison, l'impression de mourir chaque jour un peu plus. L'impression de plus exister. La catastrophe.
J'en suis là.
Pour le moment, j'arriver à pas tout confondre et à pas combler le manque par des prods ou des activités aliénantes, mais je serre les dents, c'est pas facile. Je passe mes journées à tourner en rond, à attendre qu'on m'appelle, à regarder le plafond. Oui, j'ai du Valium, oui j'ai de l'alcool. Peut-être que je succomberai, mais pas de bonne grâce.

Alors ouais, les gens. Mais faut pas trop s'habituer quand même, et pas perdre de vue qu'à part une famille aimante ou un ami intime, on est seul. Oui bon, c'est pas marrant. Mais l'addiction, c'est vraiment pas drôle.
 
Très bon sujet, j'vais pouvoir apporter mon grain de sel aussi tiens. J'vais pas tenir le topo sur la dépendance aux drogues, je suis accro comme pas permis au tabac et au canna. (Bon le canna au moins c'est pas (encore?) physique)...

Par contre j'ai connu la dépendance affective, que tout le monde connaît certes, mais sans doute pas poussée à un tel point (Je ne pense pas que quelqu'un ait déjà eu de réels symptômes physiques à ce niveau là). D'ailleurs avec le recul, j'ai de plus en plus le sentiment que c'est cet épisode de ma vie qui a cassé quelque chose en moi au niveau des relations affectives (quasi certitude d'être (devenu) schizoide).

Bref, j'vais pas déballer toute l'histoire ; non seulement ça ferait un gros pavé pas possible, mais j'aimerais éviter de complètement me replonger dans cet épisode misérable de mon existence et de faire rigoler des gens au passage.

Donc pour résumer ça en peu de mots : Durant presque 2ans, chaque instant où j'étais en la compagnie (réelle ou virtuelle) de cette personne, j'étais au paradis. Quand j'étais seul, c'était une véritable descente aux enfers avec une cogitation insupportable, démotivation totale, des nausées, tremblements, spasmes, maux de têtes, des envies de pleurer horribles... De réels symptômes de manque pour une réelle addiction...

Une chose n'a pas forcément besoin d'être psycho-active pour engendrer une dépendance... :/
 
Besoin de rien,envi de tout.
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Un être ne peut il pas être autre qu'il n'est.
Ride The Snake /To The Lake / The Ancient Lake
 
Donc pour résumer ça en peu de mots : Durant presque 2ans, chaque instant où j'étais en la compagnie (réelle ou virtuelle) de cette personne, j'étais au paradis. Quand j'étais seul, c'était une véritable descente aux enfers avec une cogitation insupportable, démotivation totale, des nausées, tremblements, spasmes, maux de têtes, des envies de pleurer horribles... De réels symptômes de manque pour une réelle addiction...

J'ai connu ca également, et je ne me droguais même pas encore. J'ai de la chance par rapport a toi, ca n'a durer qu'un an.

Juste pour dire que je vois très bien de quoi tu parles, et je sais a quel point ca peut être difficile, et douloureux. Rien a voir avec le coup de blues classique qui dure deux trois mois.
 
Xon a dit:
Donc pour résumer ça en peu de mots : Durant presque 2ans, chaque instant où j'étais en la compagnie (réelle ou virtuelle) de cette personne, j'étais au paradis. Quand j'étais seul, c'était une véritable descente aux enfers avec une cogitation insupportable, démotivation totale, des nausées, tremblements, spasmes, maux de têtes, des envies de pleurer horribles... De réels symptômes de manque pour une réelle addiction...

J'ai connu ca également, et je ne me droguais même pas encore. J'ai de la chance par rapport a toi, ca n'a durer qu'un an.

Juste pour dire que je vois très bien de quoi tu parles, et je sais a quel point ca peut être difficile, et douloureux. Rien a voir avec le coup de blues classique qui dure deux trois mois.
Vous semblez en parler comme d'épisodes révolus, qui s'étalent sur une période définie de votre vie.
En ce qui me concerne je connais régulièrement ça, mais ça ne dure que peu de temps. Ca occasionne des passages dysphoriques et euphoriques intenses, comme les autres addictions. Et ça se répète. Et tout et same player shoot again. Je le considère au même titre que toutes mes autres addictions : l'une vient combler l'autre, qui remplace la précédente et bien combler ce qui précède.
Un genre de chaise musicale de l'addiction. Certaines addictions étant plus efficaces que d'autres pour combler Le Machin A Combler.

Et tout.
 
C'est sur que je suis quand même sur l'ordinateur, mais ça reste surtout pour passer le temps (facebook par exemple, même si sert à rien xD), faire des recherches ou encore pour ma musique. Mais j'ai trouver d'autres centres d'intérêt qui me permettre de, malgré l'ennuie profond, de ressentir des choses. Les principales sont comme dit précédemment l'équitation, le surréalisme( Poésie, peinture et idéologie), ma musique et puis les champignons qui m'intéresse aussi particulièrement depuis ma prise de contact avec eux.


Toujours supporter la frustration et l'attente en serrant les dents, pas en se jettant à corps perdu dans un autre truc abrutissant, c'est valable pour les prods comme pour les activités. Ca demande des efforts, ça demande de la patience, et ça demande surtout, quand t'es en rémission, d'accepter que la vie soit plus terne et plus ennuyeuse.

Je reprendrais une citation du film 99 francs : "Pour lui (Octave) la vie sans cocaïne est presque une découverte. C'est un peu la vie sans télé pour certains. ou est plus lent et l'on s'ennuie vite. il se dit que c'est peut-être ça qui sauverait le monde : accepter de s'ennuyer. Pas facile" J'en suis à cette état d'esprit, où j'accepte l'ennuie, car de toute façon je n'est pas le choix. De plus ça me permet de réfléchir. Le problème c'est que je réfléchit presque trop par rapport à ce que je fait, d'ailleurs je ne fait rien, ne dit quasiment rien car je déteste parler dans le dos des gens, même si eux ne se gênent pas forcement et puis j'ai tendance à évité les conflit, parfois trop même.


je m'intéresse à beaucoup de choses, j'ai plein d'activités créatives ou non, mais le fond, c'est que je m'ennuie. A mon avis, c'est plus une question de personnalité que d'addictions réprimées, mais je suis pas sur

A mon avis, si. Même petit j'était pas spécialement causant, ce qui ne m'empêche pas d'avoir une curiosité de m'intéresser aussi à pas mal de choses, ce qui me permet de réussir assez facilement mes cours. A l'inverse, je pense que d'autres personnes s'intéresse surement moins que moi à certaines choses, plus à d'autres, s'essaye à des soirées récréatives, sortent et tout, s'ennuie un peu moins et se pose pas les même questions. Attention je ne me crois pas supérieur, juste différent.


C'est comme le cannabis, c'est lent à s'installer, mais une fois que c'est là plus moyen de s'en débarrasser, et ça te rend blasé, morne et paresseux.

Je fume de temps en temps, avec une conso assez irrégulière (Par exemple quand j'avais de l'herbe, c'était tout les 3-4 jours, avec le shit quasiment tout les jours alors que la j'ai plus rien. Pourtant j'ai pas de besoin ni d'envie particulière de fumer, même si je dirais pas non si j'en avais. j'ai aussi prit une fois des champignons, je vais d'ailleurs en reprendre pendant les vacances, j'ai hâte de voir ce qu'ils vont me montré. Mais franchement, quand j'ai commencé à fumer, j'ai eu des trips intéressant, qui m'ont je pense beaucoup apporter tout de même, sans que je tombe dans la dépédance. Je fait d'ailleur strès attention à ça.


Je pense que cela est du à une prise de conscience.

C'est exactement ça oui ! Moi c'est après avoir bosser pour pouvoir monter gratos que je me suis rendu compte que y'avais autre chose. Surement du à une maturité enfin acquise.


Au niveau sociale, j'ai beaucoup de mal mais cette année est tout de même plus agréable que ce que j'ai vécut socialement, même si je ne crois pas que les gens soit ma solution : je suis vraiment pas dans leur trip. Par contre affectivement, j'en bouffe, pas de la même façon. Pendant plusieurs mois je ne pouvais dormir sans me réveiller en pensant à elle. J'ai eu une semaine de délire totale à la place du sommeil sans rien prendre, j'avais des sensation durant mon "pseudo-sommeil" que je n'aurais jamais imaginer, cette semaine fut éprouvante au point que le vendredi, j'ai pas put rester en cours : mal de crâne horrible, sensation de flottement, bouche pâteuse, l'air hagard voir complétement shooté, l'impression que tout chavire et tourne incroyablement vite dans la tête. Je comprenais pas ce qu'il m'arrivait alors que je n'avais strictement rien prit. C'était très intriguant parce que mes délires était centrés sur cette personne.
 
Don_Fouinardo a dit:
Donc pour résumer ça en peu de mots : Durant presque 2ans, chaque instant où j'étais en la compagnie (réelle ou virtuelle) de cette personne, j'étais au paradis. Quand j'étais seul, c'était une véritable descente aux enfers avec une cogitation insupportable, démotivation totale, des nausées, tremblements, spasmes, maux de têtes, des envies de pleurer horribles... De réels symptômes de manque pour une réelle addiction...

Une chose n'a pas forcément besoin d'être psycho-active pour engendrer une dépendance... :/
Dans le même genre pour moi; 1 an et demi de bonheur total puis chute brusque, symptomes physiques pour une peine morale, impossibilité de trouver le sommeil, crise de pleurs n'importe quand dans la journée, et n'importe ou, une flasque de vodka par jour .. pour tasser tasser oublier.

Depuis je me complait dans le cynisme le plus noir et le plus crade possible en ce qui concerne l'amour : j'ai pour me guerir du jugement des autres toute la disctance qui me separe de moi-meme.

ET je le vis bien.
 
Mais aimer et être en situation d'addiction, c'est différent. Dans un cas, celui de l'état amoureux, l'autre est sujet. Dans l'autre, celui de l'addiction, l'autre est un objet, et donc en tant que tel est interchangeable et substituable par une autre addiction. Il ne s'agit plus de "quelqu'un" mais d'un objet qui comble.
 
Epsil a dit:
Mais aimer et être en situation d'addiction, c'est différent. Dans un cas, celui de l'état amoureux, l'autre est sujet. Dans l'autre, celui de l'addiction, l'autre est un objet, et donc en tant que tel est interchangeable et substituable par une autre addiction. Il ne s'agit plus de "quelqu'un" mais d'un objet qui comble.
Je ne pense pas qu'etre accro a une personne revient a la rabaisser à l'etat d'objet, au contraire. Si on est dependant a elle - c'est a dire son physique sa personnalité etc. - c'est bien que c'est un sujet, et non un vulgaire objet, tout a fait impossible a interchanger, à remplacer par un autre.
 
Nous ne parlons donc pas de la même chose.
Ce à quoi je faisais allusion en tout cas, c'est bien d'addiction et d'objet de l'addiction. Et non d'amour pour quelqu'un. Pas le même sujet.
 
L'amour a une composante addictive. Ce n'est pas que ça à mon sens. Puisque lorsque tu enlèves la partie amoureuse, il peut rester quelque chose, un lien peut subsister ; un lien qu'une pure addiction ne permettrait pas.
 
Epsil, j'avoue que je me reconnais dans tes propos, surtout vers la "fin" en fait, on était plus que 2 objets. On pouvait limite plus se blairer, mais on continuait de passer nos journées ensembles, c'était pitoyable...
 
Exactement.Sauf que je peut quand même la supporter (quand ça va).C'est une addiction de la personne,de sa présence et d'autres choses.
L'amour c'est vraiment un autre truc.
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Tout pareil. Je vote Epsil
 
Dites le que vous m'aimez.
Oh-oui-aimez-moi-fort.
 
of-course-i-love-u.gif
:mrgreen:

Allez, pour montrer que c'est pour rire:
gprincess_rose.gif


Bon je sors maintenant, je stop mon flood.
 
Zetes encore parti loin.

Epsil, ce que tu dis m'a l'air intéressant, mais ne m'en veux point je ne répondrai pas avant... La fin de ma cuite :p a demain si tout se passe bien!
 
La culture alakon: peu importe d'où elle vient. Peux pas passer une journée sans découvrir un truc con qui ne servira jamais à rien dans ma vie (même dans l'optique de draguer ça parait inutile), par exemple qui s'en branle de Gerrard Winstanley ? Personne. Pourtant j'ai du lire une dizaine de textes différents à son propos et même qu'il a écrit.

Le conflit: foutre la merde. Générer des tensions. Me frotter aux racistes, aux nationalistes, aux glorificateurs du travail, aux suppôts de l'utra-libéralisme. Un régal, ce moment où tu passes d'une discussion courtoise pleine d'intelligence à un concours de rhétorique vaseuse, d'attaques basses, de médiocrité crasseuse. Le pied total. Ne pas en venir au main par contre, qui dit combat dit issue de l'échange soit un vainqueur et un gagnant. Alors que dans la joute verbale chiasseuse, on s'en sort toujours avec une acrobatie bidon, ce qui permet à autrui de cultiver une haine à pour l'autre, de la laisser macérer jusqu'à l'impossibilité viscérale de pouvoir communiquer raisonnablement à nouveau.

La musique: indispensable. Elle m'a enseigné et continue à m'apprendre des milliers de choses. Gros amateur de grindcore/rap/electro/variete/classique etc.. Quand tu passes d'un texte de Hi-Tekk sur un délire Fight Club rageux aux méchantes confessions du psychopathe Bell Oeil pour finir sur du Satie, l'esprit effectue un méchant backflip niveau émotionnelle. La plus saine des dépendances à mon avis; des regrets concernant les gens qui consomment au lieu d'écouter.

Après y'en a d'autres mais mon post est déjà trop long.
 
Fuck la Fac !!

J'avais pour habitude au lycée de fumer uniquement en soirée, la semaine je profitais de ma sobriété pour m'exploser (oui c'est le mot) le week-end à la tise et au bédo.
Puis j'ai passé mon bac et me suis retrouvé à la fac, le premier semestre je glandais en bossant un peu, continuant à ne fumer que le week-end, mais là depuis février j'ai commencé à fumer les lendemains de soirées ainsi que le vendredi aprèm'.
Très vite je me suis mis à bédave en semaine, j'avais rien d'autre à faire, je fumais et allait en cours après avoir écouté de la sik...
La semaine dernière j'ai dis "stop", c'est bon j'ai vu à quoi ressemblait la dépendance j'arrête là. J'ai donc donné la clé de ma cannabox à ma sœur le lundi en lui disant de me la rendre vendredi (j'aurais pas tenu sinon). Bon ce week-end j'ai bien profité des 3 jours et là aujourd'hui je me fais chier, j'ai envie de fumer, de quitter cet ennuie permanent.
Mais pour une première je n'ai plus de matos chez moi (bon je vais pécho demain...) et là je viens de me rendre compte que j'ai développé une dépendance, envie de fumer ! c'est chiant, mais c'est là qu'on voit à quel point nous sommes vulnérable face à un produit...

Voila mon expérience, kiss.
 
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