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Parlons dépendance.

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion PaRaLLeL
  • Date de début Date de début
On peut split dans le topic des réjouissance ça ?
enfin pas très axé philo et spirit ? si ?
 
Oui, tu as raison Dr_Oogie, j'hésitais a poster dans cette section... et j'ai eu tord.

Désolé de donner du taff aux modos. (pas taper pas taper :axe: )
 
PaRaLLeL a dit:
Oui, tu as raison Dr_Oogie, j'hésitais a poster dans cette section... et j'ai eu tord.

Désolé de donner du taff aux modos. (pas taper pas taper :axe: )

Bah le "taf" , click / split to / choose/ are you sure , click yes :
total 5 secondes .
 
C'est fait. :wink:
 
Ba mon gars t'es juste un mec dépendant...rien d'autre, t'as pas de chance sur ce point là.

Ya un mois j'ai commencé à bédave en semaine alors que je ne fumais que le week end avant. Lundi à minuit sur mon balcon, je fume et décide d'arrêter là les conneries, j'ai eu un aperçu de la dépendance, ok, maintenant faut pas laisser le truc aller trop loin ! J'ai donc donné la clé de ma cannabox à ma soeur et lui ai dit de me la rendre vendredi...

Sinon je n'ai aucune autre dépendance, juste une envie d'ouvrir ma conscience, de triper quoi.
 
Dependant a la clope, et de temps en temps (donc pas de vraie dependance du coup) aux somniferes/alcool, pour dormir, et ma plus grosse dependance est le sel (et ma plus mauvaise pour la santé).
Pas de dependance au canna (en existe-t-il une ?) mais besoin (ou envie ? tout de joue la !) de fumer relativement souvent.
 
Hum ça sent le débat envie/dépendance là...
 
te quiero mucho mas asi

pas la peine me delete . c' est fait ;
/kiss merci
 
je comprends pas la...
 
dépendance: une fois que l'on ne prends plus par plaisir, mais par besoin. Pour esseyer d'être +- à notre normal. Que la substance dirige toute notre vie (omnipulation de la recherche et de la consomation) et qu'elle est pour nous un problème à résoudre.

ambulance: Pour moi. oui, il y a une réelle dépendance canna et toutes sortes d'hallucinogène. Voir des gens se fumer 3-4 gramme par jour et malgrès ça ne plus avoir de grand effet, il y a des gens dont je me suis demander si ce n'étais pas un manque de coke tellement il était aggressif/nerveux et qu'il était prêt à aller à l'autre bout de la ville par manque de ganj'
 
Addict a tout ce qui provoque une poussées émotionnelle :
de la rupture au saut a la came a l'amour au cul a la baston , a un procès , voir au masochisme (assumé) .
Need sentir , ressentir et être sentit et ressentit .

C'est dit
late !!! go tribunal moua
 
ambulance a dit:
Pas de dependance au canna (en existe-t-il une ?) mais besoin (ou envie ? tout de joue la !) de fumer relativement souvent.
J'ai cru pendant longtemps qu'il n'en existait pas (et pourtant, je fume depuis longtemps), mais assez récemment, j'ai du me rendre à l'évidence: me mettre dans un état de nerfs pas croyable, tout retourner et faire chier tout mon entourage
si j'avais pas ma douille, oui, c'est le signe d'une dépendance. Heureusement depuis, j'ai mis le holà et j'ai repris une conso plus normale.

Mais bon, on est bien d'accord, le canna c'est pas encore trop méchant comme dépendance. L'an dernier, j'ai connu une sale période de dépendance à la coke, et j'peux vous dire que c'était autre chose. J'ai commencé à fumer en février, une fois "pour voir", une deuxième fois parce que j'avais trouvé ça sympa, une troisième parce que c'était devenu une habitude avec mon meilleur pote... A la quatrième fois, j'étais déjà bien dedans, mais je m'en rendais pas encore compte. ¨Pendant des mois, j'ai fermé les yeux, payé mes deux-trois meug de c toutes les semaines, puis tous les trois-quatre jours. A chaque fois, j'me trouvais de bonnes excuses. Petit à petit, j'ai réalisé que je perdais pied, mais c'était déjà trop tard. A partir du mois d'avril, j'ai essayé de freiner, peine perdue. J'voulais résister à la tentation, mais elle était juste... plus forte que moi. La culpabilité me rongeait, mais pas moyen de résister. Surtout avec mon meilleur pote qui était autant si pas plus dedans que moi... Au début de l'été, j'en avais marre, vraiment. Mais la période des festivals approchait, et comment voulez-vous stopper dans ces conditions. Là, j'me suis dit: "Bon, stopper à Dour, c'est impossible, donc j'm'accorde Dour, et après, fini". Et j'l'ai fais. J'ai fumé pour la dernière fois le dimanche de Dour l'an dernier, et depuis, j'ai plus jamais approché un piper. Au début, j'en ai salement chié. Craving à en pleurer, et rien à faire, pas de substitution à la coke, juste ruer dans les brancards en ayant l'esprit et le corps torturé par l'envie d'en reprendre. Ca a duré des semaines comme ça. J'ai tenu bon, "m'occupant" la tête en me la mettant à l'envers en bouffant plein de trips (ouais, pas top, mais bon, c'est une autre histoire) Et puis au bout d'un moment, j'ai senti que je m'étais sortie du champ d'attraction. J'avais toujours envie, mais j'étais redevenue plus forte que l'envie. Mais ça veut pas dire que j'ai arrêter d'y penser. Pendant des mois, il ne s'est pas passé un jour sans que je pense à fumer. Aujourd'hui encore, j'en ai souvent envie, et la seule chose qui m'empêche de le faire c'est la crainte de retomber au même point... D'ailleurs j'me dis abstinente plutôt que non-dépendante.

Bref, faites gaffe à vous.
 
Dépendant oui, opiacés, ghb, cannabis par intermittence (et depuis peu, ma paranoïa liée à la fume semble se dissoudre lentement... que du plaisir, ça devenait ingérable) , forte tendance à abuser de tout. Je le sais, je m'y suis jeté à bras ouverts et aujourd'hui j'essaie juste de gérer un minimum ma consommation , qui tourne d'ailleurs souvent à l'automédication plus qu'à la recherche compulsive de plaisir. Un moyen de masquer les angoisses, de dormir le soir et de passer le temps.

Les psychédéliques on peut pas parler d'addiction bien sur, mais ça tourne souvent chez moi en "je veux des couleurs, sentir quelque chose de fort, de l'intensité"... consommation irréfléchie et sans but réel, pas même récréatif, juste se sentir vivre un peu plus fort. Rien à voir avec l'addiction, mais c'est tout aussi vide de sens...
 
Bonjour

J'ai vus que l'auteur avait demander s'il quelqu'un avait une autre dépendance que les drogues, donc je me lance.

Je n'est jamais aimé réellement la télé, mais je dois dire que l'ordinateur en fut un bon substitut pendant trèèèès longtemps. Je jouais beaucoup depuis, environ le CM1, tout les soirs, a peu près 2 ou 3 heure, pour atteindre le pic de 5 ou 6 heure et toute la journée du mercredi et le week-end au collège, jusqu'en troisième. Il m'arrivais de commencer à jouer dès 7 heure du matin, de manger même devant l'ordi et d'arrêter vers minuit 1h du matin pour reprendre le lendemain. J'ai commencé avec Age of Empire, puis Alien vs Predator, Dawn of War, Counter Strike et divers jeux de survival-horror donc pas forcément les moins violent, bien que cela ne m'affecte aucunement et ne s'est jamais répercuter sur ma vie personnelle. Est ce que j'avais du plaisir en jouant ? Oui énormément, j'adorais particulièrement les jeux de stratégie en équipe qui me passionnait et faisait monter la pression pour gagner absolument. Je contrebalançais le fait que je n'arrivais pas à me sentir bien avec les personnes m'entourant, par replis sur moi même avant la dépendance à l'ordi, en m'insérant dans des équipes, l'ambiance était super bonne et j'aimais ça. Le hic c'est que sans me rendre compte ça me bouffais : en 4ème, j'avais quasiment arrêté de monter à cheval pour l'ordinateur, ce que je regrette plus qu'amèrement aujourd'hui, tandis que mes parents ne savais pas quoi faire : même en bloquant l'ordi avec un pass, je me débrouillant pour le récupérer. Niveau scolaire, je n'est quasiment jamais travaillé mais j'ai toujours eu des notes correctes voir parfois excellentes dans des matières et ça continue aujourd'hui, avec toujours aussi peu de boulot. Je pense que je dois ça à mes parents pour la curiosité intellectuelle qu'ils m'ont transmis et que j'ai fait fructifié même devant l'ordi, et je continue de le faire aujourd'hui. Sur ce point je m'estime chanceux.

Entré en troisième, après avoir passer la pire année possible en 4ème, je me suis mit une grosse claque en me disant "plus jamais ça espèce de gros con". J'y étais rentré seul dedans, j'en suis sortit seul. Je pense que c'est la reprise de l'équitation qui m'a sortit de cette merde : j'était en troisième, fallait commencer à réfléchir à la section pour le lycée dans deux ans, dans quoi je voulais bosser ect... La fin de l'insouciance et le début des doutes et interrogation. Même en jouant je connaissait souvent l'ennuie profond, et ça c'est accentué avec la fin de la dépendance (Je me limite depuis à 1h 1h30 de jeux voir moins parce que ça me fait chier désormais) l'équitation fut donc un refuge dans le sens où fallait toujours travailler, autant à pied qu'à cheval, mais c'est aussi depuis ce temps là ma seconde maison dans le sens où le moniteur est plus qu'un amis et que c'est l'un des rare à me comprendre. dans mon trip. C'est aussi un raison de mon repli sur soit car je me sens différents des autres, je n'arrive pas à m'intégrer totalement dans un groupe puisque dans mes connaissances, personne n'a le même trip, la même musique (qui elle aussi m'a bien aidé), les mêmes envies, les mêmes pensées que moi. J'essaye de les partager le plus possible mais c'est dur et on me considère non pas comme fou, mais comme doucement cinglé. Par exemple, ce que j'écrit là derrière mon écran, la seule personne à qui j'ai dit la même chose est mon moniteur (ah l'anonymat...)
Néanmoins, depuis ce temps là, je dois dire que certes je m'ennuis parfois beaucoup, mais j'ai enfin l'impression de vivre et de me construire par rapport à mes interrogations. J'essaye d'avoir une ligne directrice pour ma pensée, ça me permet d'avoir comme une balise face à un océan d'incertitude.

J'ai voulut témoigner de ça pour aider tout ceux qui peuvent être dans ce cas, ou qui on quelqu'un dans l'entourage qui le vit. Bien que mes parents n'aient rien pus faire, je pense qu'il ne faut pas laisser quelqu'un tomber dans la spirale du jeu, il faut l'aider en s'en sortir sans le brusquer. L'interdiction ne sert a rien : j'ai d'ailleurs vécut de bon moment avec l'ordinateur. Essayer de lui parler et de lui expliquer à quoi ça peu mener si c'est pas réfléchit. J'ai quasiment perdue deux ans, même s'il y des choses que je ne regrette pas de cette période, j'aurais largement pu les vivre en faisant plus attention.


Voilà pour la petite histoire.
 
Expérience intéressante, tu en au point où j'en étais quand j'avais 20 berges, peu ou prou. Mauvaise nouvelle : à 32, je m'ennuie toujours autant. J'ai réussi tant bien que mal à surfer entre les addictions en variant les plaisirs, je m'intéresse à beaucoup de choses, j'ai plein d'activités créatives ou non, mais le fond, c'est que je m'ennuie. A mon avis, c'est plus une question de personnalité que d'addictions réprimées, mais je suis pas sur.
Mon conseil : si jamais tu souhaites garder des activités enrichissantes, fais attention à l'addiction à internet. C'est comme le cannabis, c'est lent à s'installer, mais une fois que c'est là plus moyen de s'en débarrasser, et ça te rend blasé, morne et paresseux. C'est l'addiction qui suit assez logiquement celle aux jeux vidéos en général.

Toujours supporter la frustration et l'attente en serrant les dents, pas en se jettant à corps perdu dans un autre truc abrutissant, c'est valable pour les prods comme pour les activités. Ca demande des efforts, ça demande de la patience, et ça demande surtout, quand t'es en rémission, d'accepter que la vie soit plus terne et plus ennuyeuse. On se remet jamais vraiment d'une addiction, on se contente d'attendre. Un ancien accro, c'est un mec qui attend.

Faut éviter de tomber dans tous les pièges faciles. Et vive la variété et le pluridisciplinaire.
 
Intéressant effectivement. Moi ce fut l'inverse, la télé n'a jamais vraiment été mon fort, j'ai toujours trouvé cela d'une débilité profonde limite déconcertante.

A 14 ans j'installais mon premier mmo, a savoir wow. Les années passèrent, et au bout de la 4e j'étais a un niveau suffisamment élevé du point de vue national pour être réquisitionné (oui, on était forcé, sous peine d'être viré) aux moins 6 soirs sur 7 de la semaine, samedi étant une exception.

J'ai arrêter du jour au lendemain, et je ne vais pas mentir, ca ne m'a jamais manqué. Je pense que cela est du à une prise de conscience. Ce jeu ne m'apportait plus rien, je ne jouais plus pour le plaisir, et les gens avec qui je jouait étaient certes très bon, mais ce n'était pas mes potes. Mes potes sur ce jeux, que j'ai pu rencontrer irl a moult reprises, je les ai laisser en plan pour accéder à ce niveau. A 19 ans, j'ai tout stoppé.

Que faire des ses soirées après cela? Mon temps de jeux total dépassait largement 365 jours (faites le calcul en heures :p) et la dernière année, chaque soir c'était du 17h30-2h00 du mat.

Réponse: la télé. Allumé en continue pendant toute l'année dernière. Et c'est beaucoup plus difficile pour moi d'évincer cette saloperie qu'un jeux vidéo. Quand tu es seul chez toi, que tu viens de fumer, que t'as pas la motiv d'exprimer ta créativité, de lire, d'apprendre, choses que je fais régulièrement mais pas assez, t'appuie sur le bouton, et tu scotch. La journée passe plus vite certes, mais paye ta journée. Aujourd'hui je crois avoir trouvé la solution, ma solution:

Les gens. J'ai jamais vu autant de monde, pote ou rencontres, amis, plan cul, que ces 6 derniers mois. Et ca fait du bien, le contact humain, surtout quand on l'a rompu a partir de 14 ans. Mais quand je me retrouve seul, comme aujourd'hui, je me rend compte que j'ai pas spécialement avancé. Certes j'allume la télé, mais je zappe, je cherche des choses qui m'intéressent, arte principalement. Ca m'oblige a me concentrer, et a ne pas faire comme la majorité des gens qui scotchent un écran.

Pas le temps de trop développer, un simple témoignage.

@Veilleur: je te rejoins sur les concepts d'ennui et d'attente.
 
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