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Ô mon EGO, dis moi que je suis le plus beau... ou De notre égocentrisme

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Ah mais les gens qui imposent cette pratique comme théorie irréfutable ont quitté le domaine scientifique pour entrer dans le dogme, et ces gens ne méritent aucune considération. Heureusement ils sont pas tout comme ça haha
 
Yo,

Couac a dit:
Les innombrables études statistiques qui ont été nécessaires pour valider ces théories, on les cache sous le tapis ?
Ben c'est une des critiques classiques, basique en termes de science, la psychanalyse a très peu de cas clinique et pas d'étude stats prouvant quoi que ce soit, à ma connaissance !

Ensuite ce que tu dis sur la posture des praticiens, je suis tout à fait d'accord, mais clairement pas sur la théorie. Ce qui est intangible, ce n'est pas l'esprit ou l'inconnu, mais ce que dis la psychanalyse. C'est trop arbitraire. Alors oui il y a pleins de pistes certes tangibles, mais pas encore d'approche scientifique de la conscience/de l'esprit outre les neuro-sciences et sciences cognitives (et peut-être la pharmacopée et dans une certaine mesure le psychonautisme scientifique ?).
Cela ressemble à la science mais n'en est pas, ce n'est ni une pure abstraction logique démontrable et donc scientifique comme les mathématiques, ni quelque chose de "dur" concrètement prouvable comme la physique ou la bio, ni même une science humaine statistiquement démontrable. La psychanalyse est dans ce sens trop théorique et expérimentale, trop subjective, et ce dès sa racine. Certains épistémologistes la classent sans complexe comme pseudo-science, et c'est son statut dans le consensus scientifique mondial, même si la discussion est parfois vive surtout en France !

D'ailleurs pour recoller au sujet on parle souvent de la spécificité française, tel un râle citoyen pseudo-intelligent, dans la culture et c'est certainement lié, dans le coin on développe très facilement une espèce de "rationalité subjective", intérieure, mais au final souvent pour la plupart des gens peu confrontée et bancale, et ce peut être aussi bien intellectuel que purement émotionel.

Enfin je ne parle pas du tout de la psychanalyse telle qu'elle se présente dans le monde social, mais là c'est une catastrophe, ça s'apparente souvent clairement à du sectarisme et du vol, de la misogynie, de la manipulation... Et ce malgré l'intérêt assez extrême il faut l'avouer de ce genre d'études et pratiques, personnellement ou pas. Enfin j'imagine qu'ici tout le monde voit bien ce côté là mais pas forcément le limites que je pose, donc excusez moi d'insister
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(Perso je me suis inscrit sur le forum après une espèce d'illumination scientifique et de remise en question de pas mal de croyances que j'avais en lien avec tout ça, et que j'ai eu notamment en lisant ici, ça me semble juste de bien me confronter ici)

Cela pourrait donc aboutir à quelque chose de scientifique en définitive ? Peut-être, mais l'approche doit-être revue.

MydriHaze a dit:
alors que c'est toujours en plein développement
Oui mais on note une difficulté claire à se mettre à jour avec les découvertes scientifiques. Les Grof et autres explorateurs sont marginaux, et leurs pratiques encore plus subjectives ; la majorité reste sûr de son savoir ! Enfin c'est au moins comme ça en surface. Quand on peut y démêler quelque chose, c'est probablement différent.
 
Arf j'ai peut-être liké trop vite ton post Couac ^^ Ouais en effet il y a un côté dogmatique à la façon dont certain praticiens vont vanter les mérites de "leur" théorie et en justifier par là l'application pratique. Il y a une phrase, je ne me rappel plus de quelle bouche elle est sortie, mais qui disait (peut-être pas mot pour mot) que "l'essence de la science, c'est de tout remettre en question". Je suis plus que d'accord avec ça.

Après, les gens qui restent enfermés dans leurs certitudes acquises méritent-ils de la considération ? Très bonne question, surtout que c'est pas un terme anodin la considération. Surtout quand ils ont une position dominante vis-à-vis du sujet qu'ils sont sensé soigner. En un sens non (donc bisous finalement mon chou, c'est les montagnes russes ^^), mais cela dit, ils méritent une bonne remise en question je pense, et une part de doute.

Toutefois le doute peut être extrêmement destructeur, pour soi et pour les autres par extension, je pense. Le tout étant peut-être d'avoir des certitudes, d'en douter, et de les renier à la moindre preuve les brisant en en construisant de nouvelles et ainsi de suite. Mais surtout de ne pas prendre qu'un seul aspect de ces trois aspects (voir étapes) de la recherche de vérité, pour essayer de la communiquer (voir pire, l'imposer) à autrui.
 
Bon ben merci d'avoir explicité hoyhoy, je comprends mieux ton point de vue et j'y adhère ;) j'avoue que j'ai répondu parce que ton premier post semblait appeler volontairement au débat, je me suis dit que j'allais participer pour une fois ^^
Concernant les études statistiques, tu pointes du doigt une faille dans mes assertions : il me semble en effet que Jung par exemple a fait de nombreuses études cliniques et statistiques, mais j'en ai pas sous la main donc je serais bien en peine d'apporter une assurance de ce côté là héhé.

Et merci pour ton bisou mydrihaze, je suis globalement d'accord avec ton post ^^
 
Les 16 personnalités de la typologie Jungienne sont reconnues et utilisées dans le test du MBTI (qui est l'un des plus répandu au monde), et à ce test s'applique des données statistiques et caractéristiques de modèles scientifiques, donc est-ce que l'on peut dire que la psychanalyse analytique de Jung s'agisse d'une science de type psycho/sociale ? en rajoutant qu'aujourd'hui le MBTI est remis en cause par certains, parce que justement le test reposerait sur des données non prouvées..

Sinon pour ce qui est des interprétations semi mystique de Jung, ou l'obstination de Freud vis à vis de la sexualité, là c'est sur qu'il en va de la subjectivité de chacun à croire qu'il s'agisse d'une science, et perso j'y crois pas trop.
 
Et merci pour ton bisou mydrihaze, je suis globalement d'accord avec ton post ^^
Trop cool j'ai les bonnes grâces d'un modo, encore un peu et j'ai le fofo sous mon emprise et la phase 1 de ma domination sur le monde sera achevée gnahahahaha :twisted:
 
Couac a dit:
Une théorie, pour être scientifique, doit être réfutable, et les théories concernant l'inconscient, les archétypes etc, vu qu'elles reposent sur des observations empiriques, sont réfutables ^^

Joli sophisme. Nan vraiment j'admire c'est la classe. Quand on lis ça sans réfléchir ça passe nickel. :mrgreen:
 
Resterait à savoir si le fait d'inventer ou découvrir des concepts psychanalytiques est réellement empirique, et si oui, il s'agirait alors de s’appuyer sur des expériences et observations, sans suivre de méthodes ou principes scientifiques...et c'est ce que semblent avoir fait les initiateurs de la psychanalyse, en suivant leurs intuitions de manière subjective (d'où les divergences dans les interprétations et concepts).

Enfin bref si on ne peut pas réfuter scientifiquement les inventions de la psychanalyse, parce qu'elles ne suivent pas une méthodologie scientifique, logiquement cela reviendrait au fait que la psychanalyse n'est pas une science, mais bon si c'est le cas - ou pas - vu l'importance de la question ça ne devrait pas trop nous empêcher de dormir..
 
Resterait à savoir si le fait d'inventer ou découvrir des concepts psychanalytiques est réellement empirique, et si oui, il s'agirait alors de s’appuyer sur des expériences et observations, sans suivre de méthodes ou principes scientifiques...et c'est ce que semblent avoir fait les initiateurs de la psychanalyse, en suivant leurs intuitions de manière subjective (d'où les divergences dans les interprétations et concepts).
C'est un peu l’œuf ou la poule. Est-ce que nos découvertes viennent de l'expérience des sens ou les expériences sensorielles sont là pour nous faire (re)découvrir des évidences non-sensorielles ? Ou bien est-ce les deux ? Je pense, que quoique ce soit, tu peux pas t'affranchir de la méthodologie scientifique dans la mesure où, telle que je l'entend, ce n'est pas nécessairement une rationalisation des faits, mais une recherche de la vérité au delà de la raison contemporaine.

Enfin bref si on ne peut pas réfuter scientifiquement les inventions de la psychanalyse, parce qu'elles ne suivent pas une méthodologie scientifique, logiquement cela reviendrait au fait que la psychanalyse n'est pas une science, mais bon si c'est le cas - ou pas - vu l'importance de la question ça ne devrait pas trop nous empêcher de dormir..
C'est justement parce que les inventions de la psychanalyse viennent aux primes abords d'un domaine hors-science qu'on peut les réfuter. Mais bon c'est le cas de toute science à la base, ça sort du chaos de l'esprit pour expliquer la réalité du monde sensible (entre autre), au détriment des bases culturelles qu'elle cherche à transcender. Après faut voir si ça mène à quelque chose de concret, si c'est possible, et, aussi, à quelque chose d'important. Je considère que oui c'est important de savoir, dans la mesure où on l'applique comme une science exacte à tout le monde, ce serait la moindre des politesses que de pouvoir dire "ok, on fait ça parce que c'est vraiment vrai et voilà pourquoi".
 
Et puis, est-ce que la psychologie, en tant qu'étude de la psyché, n'est pas fondamentalement amenée à dépasser voir transcender le cadre scientifique ?

Vous avez droit à la calculette ^^ moi j'arrête ici le HS j'ai pas vraiment contribué au topic !
 
Laura Zerty a dit:
Bien sur oui, seul un individu assez fort de lui peut être altruiste, alors qu'un individu pas fini sera égoïste, égocentrique, et aura trop peur d'y perdre en aidant autrui. L'individualisme comme l'égocentrisme n'est pas une tare, mais un simple processus psychologique, donc tout dépend de ce que l'on en fait. J'apprécie la maxime "Nous sommes ce que nous faisons" parce qu'elle englobe bien la portée de nos actes, qu'ils soient bons ou mauvais.

Hum. Tu crois qu'un gars altruiste n'est pas égoïste ? Il doit y en avoir mais j'en connais pas perso. Et c'est pas forcément un mal d'être égoïste. Nos vertus sont souvent à remettre en question. Je me suis souvent vu faire des actes qui semblaient purement altruistes et que j'étais content de faire tout en sachant que c'était pour me faire aimer des autres. Parce que je ne m'aimais pas (banal). Et je le faisais même quand "les observateurs" n'étaient pas là. C'était comme si je les imaginais. L'intention est-elle donc mauvaise ? Et puis ça me fait aussi plaisir de voir l'autre être aimé. Je ressens les deux sentiments, l'un d'eux serait faux ?
 
Il m'arrive de penser que tout acte est au final égoïste, puisque le plus souvent on tire une certaine forme de reconnaissance à aider autrui (que la reconnaissance vienne de sa part, ou de la notre). Mais il y a quand même des actes où l'on aide ou donne de notre temps sans rien attendre en retour, et sans aucun remerciement on continue son chemin sans le besoin de dire à quiconque que l'on a fait quelque chose de bien, ou de s'envoyer des fleurs à nous-même en paraissant faussement humble..

Dans ces cas là l'attention est purement altruiste, mais très rare je pense. Maintenant si il s'agit de se demander si aider quelqu'un pour en tirer un certain mérite est une mauvaise attention, je ne le croit pas ! parce que dans les faits il y aura eu une forme d'entraide, et que l'intention consciente est d'aider quand l'intention inconsciente serait d'en tirer du mérite (les deux sentiments seraient donc vrais, reste à savoir lequel à le plus motivé l'acte). Dans cette optique là je privilégierai l'intention consciente d'aider, même si au final elle est motivée par un intérêt égoïste, mais qui me semble moindre. Bon par contre, c'est sur que si une personne en aide une autre, pour au final rechercher des mérites et des mérites et encore des mérites, l'intention consciente apparait déjà moins bonne, comme elle fait preuve d'une volonté égoïste.
 
Je pense que dans tout les cas nous agissons pour survivre (manger boire dormir, genre l'instinct primitif ) ça c'est normal,puis pour vivre (le reste des activités possibles que nous offre notre monde aujourd'hui) mais par exemple aujourd'hui quand je tiens la porte à une personne, je ne m'attends pas à un quelconque remercie ou à me donner une image, certes je le fais croyant que l'univers me le rendra huhu... ça fais de moi un égoïste ? Tu parles d'intention consciente, si l'intention est foncièrement pure et bienveillante on peut se permettre de se mettre en avant, de parler de soi afin d'expliquer quelques chose, aider quelqu'un. Après il reste la manière de se mettre en avant, quel gestes, quels tons employer etc mais ça c'est autre chose !

Perso j'aime bien me mettre à la place des gens , quand je vois des gens galérer je me mets suffisamment à leur place pour me dire que ce mec là en face pourrais aider si il n'était pas pressé , du coup je donne un coup de main ! Ont peux dire que je me sers de mon égoïsme pour bien faire !

Faites pareils ! Et roulez à droite sur l'autoroute si il y à personne ! Kiss kiss lov <3
 
Laura, toi qui a boudé psychonaut, c'était pour mettre les bouchées doubles plus tard lollll
 
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