Quoi de neuf ?

Bienvenue sur Psychonaut.fr !

Le forum des amateurs de drogues et des explorateurs de l'esprit

Ô mon EGO, dis moi que je suis le plus beau... ou De notre égocentrisme

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Deleted-1
  • Date de début Date de début
Bien sur oui, seul un individu assez fort de lui peut être altruiste, alors qu'un individu pas fini sera égoïste, égocentrique, et aura trop peur d'y perdre en aidant autrui. L'individualisme comme l'égocentrisme n'est pas une tare, mais un simple processus psychologique, donc tout dépend de ce que l'on en fait. J'apprécie la maxime "Nous sommes ce que nous faisons" parce qu'elle englobe bien la portée de nos actes, qu'ils soient bons ou mauvais.

Et pour pousser dans l'optique du bon ou du mauvais, au delà de l'image que l'on donne au machiavélisme, à l'origine ce mec disait juste qu'en cas de nécessité, l'on peut user de choses mauvaises si le résultat final est d'autant plus bon. En gros à son époque cela voulait dire foutre les jetons à quelques individus pour que chacun se tienne à carreau, et effectivement en temps de guérilla, couper une ou deux tête peut calmer les ardeurs et ainsi empêcher des cités de se faire la guerre.


Lotre a dit:
je t'assure que non. J'avais relevé aussi cette contradiction dans ton texte et du coup je n'en comprenais pas la conclusion. Serait-ce ton ego qui a du mal à accepter son erreur ? Comme le robot dans 2001 :p

Et bien je me suis peu être trompé en formulant mal un paragraphe. Et je t'avoue qu'à ce niveau là, si un psychologue expert en égocentrisme lissait mon texte, il remettrait surement en cause la moitié de mes propos, parce que j'ai fais une synthèse d'articles trouvés sur le net, associés à mes observations persos.
 
La confusion est venue du fait que MydriHaze
je t'assure que non. J'avais relevé aussi cette contradiction dans ton texte et du coup je n'en comprenais pas la conclusion.
Ba j'ai pas vraiment remarqué de contradiction dans son texte d'origine en fait, juste dans sa réponse, tu penses bien que con comme je suis je me serais jeté directement dessus comme un vautour - après j'ai peut-être pas l'acuité et c'est peut-être passé comme une lettre à la poste. Mais bon en fait c'est juste casse-couille ce genre d'attitude, j'ai faillit le faire avec toi l'autre jour aussi ^^. Mais je me suis dit c'est bon quoi je vais pas commencer (lol commencer quoi...) à faire le relou de service.
 
Perso ça ne me dérange pas d'avoir à faire à un relou de service, égocentré et recherchant la vérité, tant qu'il y a argumentation et explication derrière, et que même si les égos se cherchent et se mesurent, c'est constructif au final.
Parce que si c'est juste pour dire impulsivement tu t'es trompés, alors ton égo en prends un coup là hein ? voila quoi, faire preuve de cette sorte d'égocentrisme est inutile, à moins que l'on cherche à faire du buzz, et là c'est bienvenue sur TMTP :toimonster:
 
Parce que si c'est juste pour dire impulsivement tu t'es trompés, alors ton égo en prends un coup là hein ? voila quoi, faire preuve de cette sorte d'égocentrisme est inutile, à moins que l'on cherche à faire du buzz, et là c'est bienvenue sur TMTP :toimonster:
C'est de moi que tu parles ?! Tu délire, moi, je suis pas égocentrique moi ! C'est quoi TMTP, je sens que ça me concerne..? :p
 
Laura Zerty a dit:
par contre pour Gandhi, il serait à au moins 100 sur ton échelle !

Parce que ça devait être un monstre d'égocentrisme, toujours persuadé d'avoir raison dans son combat, apportant la bonne parole comme un gourou, et imposant ses idées avec des grèves de la faim l'amenant à mettre sa santé danger...dans le genre obstiné on ne fait pas mieux ! Je sais bien que comme tout le monde, on aime voir Gandhi comme le mec le plus cool du monde, mais il devait surement être invivable, comme Nelson Mandela et tous ces grands noms qui ont fait l'histoire...histoire de famille délaissée, difficulté à leur faire entendre quoique ce soit qui n'aille pas dans leur sens, bref au delà de l'image la réalité est souvent plus nuancée. Mais comme j'ai conclu mon texte, on peut être égocentré et vouloir faire le bien comme le mal, en allant jusqu'à le faire comme Gandhi ou Mandela, ou Hitler et Staline, et c'est là que l'on voit toute l'utilité de l'égocentrisme, à déterminer celui qui possède ce caractère pour affronter toutes les épreuves nécessaires pour mener à bien son projet.

Oui mais parfois quand tu a raison, c'est pas parce que t'es égocentrique mais juste parce que t'as raison.

Quelque part le mec si il défend pas sa lutte jusqu'au bout en étant extreme il ne peut rien faire. C'est tout ou rien sinon c'est trop dur. Faut rester dans une dynamique.

Bon les modos c'est l'inverse. A force d'oisiveté et de corruptions, leurs idéaux se noient dans la mare gluante de l'internet.













Hahaha c'est tellement gratuit
 
Bah... on peut me traiter de charognard et penser que j'aime mettre aux gens la tête dans leur merde, ça m'est égal.
J'ai vu une contradiction qui m'empêchait de comprendre la conclusion du sujet, je n'ai rien dit, par flemme principalement.
Quelqu'un l'a relevé avec des citations soulignées, alors je viens l'appuyer et dire que je suis d'accord, que je trouve aussi qu'il y a deux phrases antithétiques, et l'OP répond "c'est de la faute de l'autre qui a mal interprété mon propos".
Ça m'a juste fait marrer que ça se passe dans un topic dont le sujet est l'ego.
 
Trop fatiguée ce soir pour tout lire je le ferais plus tard mais petite question qui peut faire gagner du temps :
Vous parlez psychanalyse dans l'coin ou rien à voir ?
 
Krix a dit:
Vous parlez psychanalyse dans l'coin ou rien à voir ?

Nan nan on parle des meilleurs pornos zoophiles des 60's à nos jours.
 
Bah... on peut me traiter de charognard et penser que j'aime mettre aux gens la tête dans leur merde, ça m'est égal.
Je sais pas si t'as cru que je parlais de toi en faisant référence au vautour, au cas où : non, je parlais de moi et de mon attitude vis-à-vis de Laura. Merde tu va croire que je te prend pour une charogne Laura du coup lol. Merde les mots quoi, le prend pas comme ça stp ^^

Vous parlez psychanalyse dans l'coin ou rien à voir ?
Petit fuck that au passage, la psychanalyse d'après ce que j'en ai compris, c'est amener le sujet à une sorte d'introspection via le principe d'écoute attentive - ou participative je sais plus le terme - (marrant, on parle d'introspection comme d'une vertu en perdant de vue que ça conduit à l'égo m'enfin... avec modération !) via une "communication" qui n'en est pas une car unilatérale, le/la psychanalyste ne partage rien de son côté, donc de mon point de vue c'est stérile (s'il y en a qui se sente mieux avec so be it, tant mieux ou tant pis) mais perso je trouve que l'introspection a ses limites dans la mesure où elle trouve vraiment un sens quand les conclusions qu'on en tirent peuvent être partagées, et à double-sens, c'est à dire autant faire part de ses ressentis, expériences que de recevoir et embrasser celles d'autrui.
 
Au contraire, sur le papier en tous cas, un truc fondamental dans pas mal de courants psychanalytiques c'est la question du transfert. Genre il ne s'agit pas d'être sur une espèce de pied d'égalité et tout le monde échange sur ses déboires intérieurs, mais pour autant, précisément, s'il se passe quelque chose, si l'autre se confie, progresse, voire guérit, c'est bien parce que le psychanalyste est un être humain particulier qui le provoque de façon particulière, et une grande partie de son travail est de faire attention à la façon dont il provoque son client pour qu'elle soit adéquate à la situation et aux objectifs de leurs séances.

Du coup, j'ai l'impression que si t'étais en face d'un bon psychanalyste, d'une part il devrait se rendre compte que tu as besoin qu'il y ait réellement un échange de vos soucis respectifs et... soit ce serait OK, soit vous discuteriez de pourquoi c'est pas possible et ça t'irait et vous trouveriez une alternative, soit il te dirait que c'est profondément impossible pour sa pratique et vous en resteriez là.
 
Désolé mais j'ai pas trop l'impression que tu contredit ce que je viens de dire, au contraire ^^, tu parle d'une provocation venant de la part du psychanalyste envers son patient, et ce, j'imagine, dans le but de débloquer des nœuds de mal être dont il est sujet. Ca reste dans la communication à sens unique je trouve, parce que le patient, lui, à priori, ne va pas essayer de débloquer ces nœuds dont le psychanalyste est lui aussi sujet. Certes tu peux avoir (souvent j'ai l'impression, voir tout le temps) une implication émotionnelle (ce qui n'est pas nécessairement une bonne implication, avoir un psy qui peut pas te saqué ça sape un peu le moral) de la part du thérapeute (quoiqu'il semblerait que ce soit à rejeter selon l'Ordre Vénérable des Médecins) que leur formation leur fera "instinctivement" refouler, avec plus ou moins d'aisance, afin de conserver cet aspect clinique, mais il n'y à pas de véritable échange.

Après c'est à prendre avec des pincettes, je parle de vécu donc chacun s'en fait sa propre idée, j'ai pas trouvé un seul psychiatre (pour être plus précis, mais bon faut pas se leurrer, hormis la pharmacopée l'autre partie de leur travail c'est aussi la psychanalyse) qui me soit adéquate, j'avais plus l'impression d'être l'autre psy dans l'histoire en fait. A la rigueur ouais il y a peut-être une psychiatre que j'ai trouvé cool et qu'y m'a cerné direct je crois, elle était très cash et ironique avec moi, ce qui me faisait triper durant nos séances mais ça s'arrête là, ça a pas duré très longtemps parce que j'ai fait une cure suite à ça et je l'ai plus revu, et honnêtement je pense pas que continuer ce processus avec elle aurait eu des effets bénéfiques.

Comment je me confie quoi... ça va j'ai pas tout dit ouf ! ^^ T'es psy ou quoi ? :p

Edit : Sorry j'ai pas tout bien lu :
Du coup, j'ai l'impression que si t'étais en face d'un bon psychanalyste, d'une part il devrait se rendre compte que tu as besoin qu'il y ait réellement un échange de vos soucis respectifs et... soit ce serait OK
Ba là ça serait nickel ! Mais t'as déjà vu un psy prêt à discuter comme si on était posés dans son salon ? Fait tourner les coordonnées ! ^^
 
T'as raison, dire "au contraire" était pas le connecteur logique adéquat. En fait on est juste pas exactement d'accord sur le terme de communication : pour moi elle n'est pas unilatérale sous prétexte que la nature de ce qui est échangé par les deux interlocuteurs est différente. Elle peut l'être. Mais elle peut aussi être unilatérale alors que les deux se confient, si ça ne parvient pas à l'autre ou si on ne parle que pour soi.

Contrairement à toi (et ton post est super intéressant à lire) je n'ai aucune expérience sur le sujet. Plus que genre l'absence de réciproque dans la relation au thérapeute, j'ai toujours eu peur que les psy-chologues/chiatres/chanalystes soient trop incapables de s'extraire de ce qu'ils jugent comme étant la normalité (pour avoir entendu des psys dirent que la bisexualité ça existait pas, que c'était juste des gens qui se cherchent, entre autres exemples).

J'ai juste lu certains praticiens qui donnaient plutôt envie. Genre Georges Devereux qu'était psychanalyste et même plutôt ethnopsychanalyste (c'qui lui permettait (un peu) de relativiser la question de l'anormalité en ayant l'habitude de travailler avec des gens ayant d'autres entendements (majoritairement des indiens d'Amérique du Nord)). Ou Milton Erickson, mais bon là c'est hypnothérapie donc vraiment différent... cela étant dit ça me semble un bon exemple de type qui, sans partager avec toi aucun ses problèmes, en dialoguant finalement très peu, et en te poussant à une introspection guidée (mais pas une introspection nécessairement analytique puisqu'il s'agit beaucoup de sentir des choses bouger en soi (je sais pas si t'as déjà vécu des états d'hypnose ou quoi que ce soit qui pourrait donner sens à cette formulation))... bref en étant dans tout sauf une conversation au coin du feu avec ton pote à cœur ouvert (ne serait-ce que parce que t'as les yeux fermés, et t'es tout mou et qu'il parle tout seul)... y'a indéniablement un échange vraiment profond. Puis l'avantage c'est que t'es pas obligé ni de verbaliser tous tes problèmes, ni de verbaliser toutes les solutions.

Mais je divague grave, désolée, c'était pas le sujet.
J'n'ai malheureusement aucune coordonnée à donner.

Sauf peut-être, j'avais discuté un jour avec une prof' d'économie qu'avait un pote anthropologue à Lyon qui faisait aussi dans la thérapie des addictions liées à des produits psychoactifs. J'ai zappé complètement le nom du type mais en gros, ça avait l'air super intéressant, parce que prenant le problème (peut-être trop radicalement) d'un point de vue hyper social : ses thérapies sont fondées sur l'implication au maximum de l'entourage (pas nécessairement familial, un entourage pertinent suivant la situation du type) et en gros, il pensait que pas mal de soucis de dérives viennent du fait que, comme c'est pas licite, y'a pas de façon rituelle sociale d'encadrer la consommation (on peut ne pas être d'accord sur la terminologie, puisque il entend rituel de façon super fermée où la clope l'est pas, l'alcool non plus, et limite ce serait plus genre la coke c'est seulement une fois par an à Noël entre le fromage et la bûche et on récite quelques mots qui rappellent un mythe sur cette poudre qui explique que c'est pas bien d'en abuser).
 
Et bin... Du lourd ! Tu viens de me faire réaliser que je fais un blocage émotionnel sur la psychanalyse et les psys, à me focaliser sur les expériences négatives ou peu, voir pas, fructueuses que j'en ai eu. Merci :)

Attention hein ! Je considère toujours pas la chose comme de la science dans la mesure ou je crois que c'est purement interprétatif (après je suis pratiquement pas renseigné sur le sujet, il y a peut-être des preuves tangibles - pour ce que ça vaut à mes yeux... - au niveau cérébral et somatique depuis Jung). Comme j'ai vu sur un autre sujet : il a fallut des milliers d'années pour que la remise en cause de la religion sois acceptée, alors combien encore avant que ce soit le cas pour la psychanalyse ? Je pense que globalement c'est qu'une autre étape "théologique" dans la quête humaine de vérité.

Pour ce qui est de la communication je suis d'accord, c'est vrai qu'il y a pas (de façon permanente en tout cas, c'est quand même possible) de bilatéralité et de seuil d'égalité (sous entendu il y en a aussi hein !), je m'en fait un idéal, mais voilà c'est que ça, un idéal, il y a toujours la réalité pour tout saboter. Et dans la mesure ou c'est le cas pour chaque communication, pourquoi ce devrait être fondamentalement différent avec une communication à visée thérapeutique ? J'avoue. Je démolie ce que j'ai dit précédemment... J'adore ! ^^

Georges Devereux a l'air intéressant, je vais essayer de m'y pencher merci. Le concept d'une psychanalyse qui s'affranchit des formes figées et faussées de la "normalité" en se basant sur des cultures différentes me parle beaucoup (en particulier la culture amerindienne, notamment via la prise de psychédélique sous l'égide d'un chaman - preuve que l'unilatéralité d'une communication peut être fructueuse - qui m'attire depuis un petit moment). C'était aussi le cas pour Freud et Jung avec les cultures orientales je crois (entre autre) me dira-t-on peut-être si je m'abuse, mais c'est de l'autre côté du sextant là. Ca me donne envie de lire du Ken Wilber aussi, ça avait l'air intéressant, je pourrais plus te dire exactement de quoi il en retourne parce que ça m'avait saoulé et je m'étais arrêté dès le début.

Sinon j'ai pas tout compris à la dernière partie de ton post désolé :
il entend rituel de façon super fermée où la clope l'est pas, l'alcool non plus, et limite ce serait plus genre la coke c'est seulement une fois par an à Noël entre le fromage et la bûche et on récite quelques mots qui rappellent un mythe sur cette poudre qui explique que c'est pas bien d'en abuser).
 
MydriHaze a dit:
Sinon j'ai pas tout compris à la dernière partie de ton post désolé :
Haha. J'suis pas claire. C'pas clair dans ma tête. C'est trop lointain comme souvenir. x)
 
MydriHaze a dit:
Et bin... Du lourdAttention hein ! Je considère toujours pas la chose comme de la science dans la mesure ou je crois que c'est purement interprétatif (après je suis pratiquement pas renseigné sur le sujet, il y a peut-être des preuves tangibles - pour ce que ça vaut à mes yeux... - au niveau cérébral et somatique depuis Jung). Comme j'ai vu sur un autre sujet : il a fallut des milliers d'années pour que la remise en cause de la religion sois acceptée, alors combien encore avant que ce soit le cas pour la psychanalyse ? Je pense que globalement c'est qu'une autre étape "théologique" dans la quête humaine de vérité.

L'engouement pour la psychanalyse s'est essoufflée, et ça sera intéressant de voir ce qu'elle deviendra au 21ème siècle...après est-ce qu'on peut la considérer comme une science, chepa trop, en cherchant vite fait les avis divergent, pour moi quand il s'agit de traiter des deux topiques freudiennes Conscient/Inconscient et Ca/Moi/Surmoi, on est dans le domaine des sciences comme la chose semble reconnue, même si des philosophes comme Onfray dise que Freud était un philosophe voulant se faire passer pour un scientifique, bref ça semble compliqué. En tout cas lorsque la psychanalyse s'embarque dans des interprétations cheloues de rêves ou de faits, c'est sur que l'aspect scientifique semble rapidement disparaitre et laisser place à des certitudes fondées sur des croyances.
 
Non la psychanalyse n'est absolument pas scientifique. Les théories freudiennes, jungiennes ou même transpersonnelles ne sont que de vagues débroussaillages plus ou moins pertinents dans l'inconnu de la psyché ; avant, il y avait uniquement "le religieux" . On ne peut pas parler de science car c'est intangible et donc on ne peut rien prouver (et j'aimerais dire, ce n'est qu'un avis sur le coup, heureusement).

La psychanalyse est présente partout, à la télé, radio, proche des politiques, etc... Enseignée à l'université de manière anticonstitutionnelle (tout comme l'homéopathie dans certaines facs de médecine) car tout l'enseignement public devrait normalement être scientifique, or la psychanalyse ne l'est pas (ni l'homéopathie bien sur).

Il faudrait que les limites de la science apparaissent clairement, et leurs théories n'ont RIEN de scientifique. Ni l'inconscient, ni l'égo, ni le ça/moi/surmoi, ni les archétypes, ni la conscience collective, etc...

Alors c'est très intéressant, probablement utile, mais pas scientifique.
 
hoyhoy a dit:
(ni l'homéopathie bien sur).

En théorie non. Mais contrairement à la psychanalyse l'effet placebo produit par l’homéopathie est un effet reconnu en psychologie et en médecine.

Ce même effet fait l'objet de tests fréquents de manière scientifique. Grâce aux fMRI notamment.
 
Tu fais bien parler de conscience collective plutôt que d'inconscient collectif, parce que s'il y a une faille dans la théorie de Jung c'est ici qu'elle se situe je trouve. C'est un peu de l'ordre de l’étymologie certes, mais ça change tout. Une conscience collective sous-entendrait que l'univers est une entité consciente, qui dissimule des clefs, indices (archétypes, là dessus je suis d'accord par contre) afin de nous faire accéder ne serais-ce qu'à cette prise de conscience, après être passé par la précédente (s'il y a un ordre évolutif), qui est que tout est lié.
 
"La psychanalyse n'a rien de scientifique" - effectivement, ses fondations sont des théories, on pourrait même parler d'axiomes à présent. Mais dire que ce n'est pas une science parce que ça repose sur des théories réfutables c'est être à côté de la plaque ^^
L'arithmétique reposait sur un axiome stipulant, entre autre, que 1+1 = 2. Par la suite, le 1 + 1 = 2 a été prouvé, mais ça a demandé 3 bouquins entiers pour le démontrer. Est-ce que l'arithmétique n'était pas une science pour autant ?
Pareil avec les grandes théories de la physique, ce sont des théories, qui ne cessent d'évoluer, d'être affinées, corrigées, et parfois on se demande s'il faudrait pas les laisser tomber. Et pourtant la physique reste une science.

Dire que la psychanalyse n'est pas une science parce que l'inconscient n'est pas tangible c'est un peu bizarre quand même. Et les rêves ? Les manifestations psychotiques ? Ca ne rend pas l'inconscient tangible ?
Les innombrables études statistiques qui ont été nécessaires pour valider ces théories, on les cache sous le tapis ?
La psychanalyse est la branche de la psychologie qui a le moins recourt à la statistique, c'est vrai, parce que de nombreuses critiques peuvent être avancées contre la statistique ; elle ne donne qu'une idée générale du fonctionnement d'un homme moyen, alors que l'homme moyen n'existe pas dans la nature. L'unité statistique fait disparaître la richesse de l'individualité, alors que tout part de l'individu et tout y revient. Le psychanalyste n'obtient jamais de résultats en appliquant une théorie générale comme un mathématicien applique des règles algébriques immuables, il doit s'adapter à chaque cas en l'envisageant dans ce qui fait son unicité. <= c'est précisément cette démarche là qui vaut à la psychanalyse de ne pas être considérée comme une science, car l'attitude de l'analyste se doit justement d'être dans l'équilibre entre la froideur académique de la théorie et la chaleur de l'humain.

Alors, la psychanalyse, une science ou non ? A ranger à côté de l'homéopathie ? Et bien, en cela que les courants majeurs de la psychanalyse et de la psychologie analytique reposent sur des observations empiriques et des recoupements de faits, je dirais que c'est fondamentalement une science. Les personnalités qui ont engendré ou perpétués ses courants majeurs ont fait part d'une philosophie qui a nécessairement imprégnés leurs théories, en cela que la psychologie s'intéresse à l'âme individuelle et qu'il n'est pas possible dans ce cas de répudier l'élément humain dans une démarche scientifique par essence réductrice : l'humain doit être considéré dans l'intégrité de son expérience psychique.

Une théorie, pour être scientifique, doit être réfutable, et les théories concernant l'inconscient, les archétypes etc, vu qu'elles reposent sur des observations empiriques, sont réfutables ^^
 
Mais dire que ce n'est pas une science parce que ça repose sur des théories réfutables c'est être à côté de la plaque ^^
Ca repose aussi sur une pratique imposée en tant que telle comme science irréfutable, alors que c'est toujours en plein développement. Enfin bref on se donne des attitudes de joueurs juste pour savoir si tout ceci est justement un jeu #smileytêteàl'envers.
Va pas croire que je me focus sur le mauvais et que je suis un objecteur de conscience non plus, pour le reste je suis d'accord avec ce que tu dis.
 
Retour
Haut