Merci pour le conseil, j'en prend note.
Si seulement c'était aussi simple... Etant donné que j'ai pris ce RC sans savoir ce qu'il était (de nom), et que je n'ai pas pris de nombreux RC dans ma vie, je ne saurais pas vers quoi m'orienter.. J'imagine bien qu'il existe des molécules quasi/similaires...
Mais quand j'entend parler des dosages pris par les autres, j'ai l'impression de chercher dans le noir, et que je ne retrouverais pas celle qui à bercée mes soirées l'année dernière pendant trois mois...
Quelqu'un à des idées ?
Je vais essayer de vous raconter le "TR" - (Quelqu'un peut il me définir les initiales de TR s'il vous plait ?)
Alors c'est simple. Nous avions pris cela en toute immaturité (et c'était pour moi la première fois que je prenais une drogue dure), un soir d'été (T = 19h) entre amis à 5, dans l'appartement d'un pote.
Sniiiiiiiif. PAF ! Première fois, étrange sensation, petit picotis dans mes narines, et j'aime déjà ça.
Au bout d'une dizaine de minutes, sans vraiment m'en appercevoir, je me rend compte que je suis un vrai moulin à paroles, pareil pour mes amis. Je me rend compte aussi que je ne peux pas m'empêcher de bouger sur moi même (comme avec une grosse prise de speed, ça me fait pareil avec des prises de 250mg en nasal). Pris de bouffée de chaleur, je n'en peux plus, je quitte mon jean, j'arbore un short de plage et reste torse-nu, j'ai trop chaud, je ne peux pas m'en empêcher.
T = 20h00 // By the Way. L'appartement est trop petit pour nous cinq, et pour développer cette drogue. On s'empresse de sortir, je prend la première chemise que je vois. Je sors carrément par le balcon. Je saute du premier étage (2m50 environ). Je me sens invincible, Lyon m'appartiens désormais et plus rien ne peux plus m'arrêter. J'attend impatiement mes amis qui eux ont pris la sage décision de déscendre par les escaliers. Nous marchons quelques mètres. Je croise un poteau de signalisation (un stop je crois). Une idée me frappe la tête. Pourquoi ne pas tenter de faire le drapeau ? (Figure accrobatique). Cela me semble tellement naturel, inné. Je ne réfléchis plus, je passe à l'acte, et j'y arrive ! Je sens en moi des capacités physiques qui dépassent mes capacités habituelles (Je suis un grand sportif de base quand même hein, mais de la à réaliser le drapeau comme ça...)
T = 21h00 // Notre pote propriètaire de l'appartement, qu'on va appeler Arthur, se rappelle alors qu'il y a une grosse soirée pas très loin chez des amis à lui. Prendre le métro, mais pour quoi faire ? On y va à pied, nous marcherons bien 30 minutes à l'aller, sans réussite, 30 minutes au retour.
Bref, plus tard dans la nuit, je dirais T = 23h, mes amis croisent une famille Black très religieuse, eux ils sont très bavards, mes amis sous prod aussi, moi aussi, ma bouche est sèche, très sèche, mais je n'ai pas le temps de parler, je suis encore tout emerveillé par mes "nouvelles capacités physiques". Je demande de l'eau à des gars allongés sur l'herbe, je bois, ma bouche n'est plus sèche du tout.
T = 00h00 // Avec mes amis nous nous rejoignons ensemble, "au QG" qu'on appelait ça, on recharge les batteries. Et encore Sniiiiiiiiiif (pas faire l'apologie, c'est ne pas avoir le droit de dire qu'on à adorer ça ?) ! C'est reparti. Je galope comme une biche qui viens de naître, BAMBI ! De nouveau ce rush. Cette fois, je me demande si je ne serais pas capable de grimper du bas des quais, escalader le pont, et arriver sur le trottoir. Ausitôt dit, ausitôt fait ! Et je retente l'expérience une deuxième, troisième, quatrième, cinquième fois, avant d'être lassé par les angoisses de mes amis qui me regardaient grimper totalement éffrayés..
Ce n'est pas bien grave. J'ai trouver autre chose à faire entre temps ! Deux péglands à vélo sur le bord de la route. Je leur invente un mitho dans le but de les convaincre de faire la course avec moi. Eux sur le vélo, et moi avec mes jambes.. Ce sera une victoire sur 200 mètres. Les cyclistes n'en reviennent pas, les passants d'à côté non plus.
Pendant ce temps mes amis me cherchent.. J'ignore leur appels et continue de parler à n'importe qui sur le bord de la route, les gens sont sympas et ouverts, je suis très bavards, mais très cohérant. Je pense que personne ne se rend compte que je suis complétement drogué, by the way. Je finis enfin par rejoindre mes amis.
T+1 = 04h00 // Nous faisons la rencontre de trois drôles de personnes issues d'un autre milieu social, des citées. On fait connaissance, on leur explique finalement notre aventure, toussa toussa blabla.. Bref nous restons ensemble jusqu'au petit matin.
T+1 = 07h00 Un de mes 5 potes commence à se sentir brisé par la descente. Il en peut plus, il lui en faut encore.. Sauf qu'il n'en reste plus, alors il se met à lécher le pochon... [Instant de dégoût intérieur - C'est inconcevable d'en arriver la (pour moi)] Bref, on ne peut rien faire pour lui, mon pote lui file un Xanax (Alprozalam 25).
T = 09h00 // Le soleil s'est déjà levé depuis longtemps sur la France et mes amis se voient quittés par leurs forces uns à uns. Ce n'est toujours pas mon cas, et j'apprécie encore pleinement de mon état. Tractions, pompes.. Et j'enchaîne. Mes amis totalement blasés n'en peuvent plus et se demande si je vais redescendre un jour... Bon histoire de faire redescendre la pression, je m'assois près d'eux et commence à allumer mon iPod, je lance un morceau des Bee Gees dans mes oreilles "How Deep is Your Love".. Au bout de quelques minutes de néant dans l'esprit de mes amis, un d'entre eux s'enpare d'une oreillette et écoute. Il s'écrit "ça y'est il est en descente !".. Non pas vraiment. Peut être était-ce pour se donner du courage ?
Après une bonne demie heure d'inactivité, je sens moi aussi mon corps devenir lourd. Je prend conscience que j'entre dans une nouvelle phase. Je suis désormais incapable de concentrer ma vue sur quelque chose de concret. J'ai une vie panoramique de mon environnement. Je passe beaucoup de temps à regarder la grandeur du ciel, et les hauts de batîments, et c'est très agréable. Peu de temps après, nous décidons tous de nous rendre chez "Arthur" et c'est déjà T = 11h00.
Une fois chez lui, ils y passerons une heure à bavarder. Moi j'en peux plus, je vais m'allonger dans un lit, et pour la première fois je fais connaissance avec les joies de la descente ! Quelle allgresse. Impossible de dormir, je m'en rend bien compte, mais m'obstine à trouver le sommeil. Deux de mes amis s'en vont, "Aline" et "Marthieu". Je les entends bavasser dans la pièce d'à côté. Il ne reste désormais plus que trois personnes. "Arthur" "Marc" et "Aurelie". Je les entend encore bavasser, bla bla, ça dure encore une heure.
T= 13h00 // (Toujours au lit) Tout à coup la mère de "Arthur" arrive, c'était pas prévu ça ! Elle lit sur le visage de mes amis (et du miens parce que je quittai la pièce pour rejoindre Arthur et sa mère) les stigmates d'une soirée chimique. Elle le prend mal. Dispute. Aurelie s'en va pour nous laisser seuls, Marc aussi (moi j'étais censé dormir sur place). Sermon de la maman puis qui s'en va dépitée.. Je propose alors de préparer à manger... Ni moi ni Arthur avions faim, mais je ne sais pas pourquoi, j'avais insisté pour faire du riz. Je me force à m'envoyer une assiette copieuse que je termine. Arthur lui ne veux vraiment pas se forcer, il reste à jeun.
Je m'allonge de nouveau vers 14h00 et trouve le sommeil s'en m'en rendre compte. Bye bye "Pivie" fin du trip, le meilleur de ma vie.
Je suis réveillé sur les coups de 23h00 par Arthur. Je suis vraiment dans le pâté et je ne comprend pas vraiment ce qu'il bougonne.. Il entre brusquement dans la chambre et me signale qu'il y a un Indien dans la cheminée de la chambre que j'occupe. What the fuck ? Je ne comprend pas bien et commence à m'impatienté. Je commence à réaliser que ce n'est plus Arthur que j'ai en face de moi, mais quelqu'un d'autre, sujet à de violentes hallucinations visiblement (sans mauvais jeux de mot). Cette fois c'est pire. Il doit aller sauver un petit garçon qui tente de se jeter par le balcon par lequel je suis sorti.
Rien ne va plus. J'appelle la grande soeur qui appelera la maman. Une demie heure plus tard, voici la mère d'Arthur qui est revenue... Je lui explique tout. Elle prend les commandes. Allonge son fils de 20 ans dans son lit, et va passer quasiment toute la nuit à le réconforter..
Je me lève vers T+2 = 11h00. La maman est toujours avec mon ami Arthur qui dort. Elle m'explique qu'il avait encore des symptômes sur les coups de 04h00 du matin.. Et qu'il voulait manger un repas bien gras.. Une heure après, Arthur se lève en possession de tous ses moyens.
END.