Stylo 2.0
Holofractale de l'hypervérité
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Salut les naunautes,
Il m'a pris l'envie de résumer le concept, histoire de voir si toute cette défonce au DXM a bien pu servir à quelque chose. Tout ce qui suis relève de la masturbation psychédélique pure et dure, prenez ça avec des pincettes.
D'où me viennent ces mots ?
Loving Kindness signifie mot-à-mot : "aimante gentillesse", mais on préfère traduire en français par "amour bienveillant". C'est un concept bouddhiste.
J'en ai entendu parler pour la première fois en lisant le TR d'un stage de méditation Vipassana passé en Inde, écrit par une fille autrichienne que j'ai rencontrée sur le Golan en Israël (ouais ouais c'est comme ça j'aime bien me la péter). Ces stages de méditation vipassana sont un must d'expérience chez tous ces hippies occidentaux en quête d'absolu. Ça consiste, en deux mots, à passer 10 jours enfermé avec d'autres gens comme vous, méditer huit heures par jour, sans avoir le droit de parler, d'écrire, de faire quoi que ce soit. La fille raconte dans le TR qu'elle a vécu un véritable enfer, mais qu'elle a tenu bon jusqu'au bout. Et au bout de 10 jours de déconstruction là-dedans ("mais où est mon ego ?"), elle a fini par ressentir le TRUC. Le motto du gourou qui dirige la méditation, dans les haut-parleurs, est devenu : Loving Kindness towards all. Amour bienveillant envers tout. Et les choses se sont libérées, et tout le monde pleurait, et l'énergie collective était incroyable, bref c'était génial.
Ce qu'il y a de pratique avec cette histoire, c'est que pour moi c'est du vécu, c'est quelqu'un que j'ai rencontré. Je ne saurais pas dire si Loving Kindness c'est dans la tradition du bouddhisme theravada ou mahayana, mais on s'en fout, n'est-ce pas ? J'ai rencontré quelqu'un, j'ai lu un TR, j'ai un concept.
Donc, la Loving Kindness, c'est Bouddha sur son coussin de méditation, qui envoie son amour bienveillant envers tout. Ô monde imparfait et parfait à la fois, Ô souffrance, Ô coproduction spontannée, Ô karma, Ô visiteur du temple, Ô fleur de lotus, vous avez le droit d'exister, vous êtes beau, vous êtes dans la lumière. Je vous aime.
La découverte expérimentale de la Loving Kindness, sous DXM
Sous DXM c'est souvent le bordel. J'ai pris de cette drogue une bonne vingtaine de fois, et je suis toujours loin de comprendre comment ça marche. Mais j'ai trouvé UN truc qui marche pour moi sous DXM, et c'est la Loving Kindness.
Avant, le DXM, c'était la guerre. Des premières expériences marrantes, mais beaucoup de trips bordéliques qui ont eu vite fait de me dégoûter du truc. Je voulais taper de jolies hallus, et à la place de ça j'ai eu droit à des choses insensées, ou alors pas belles. Pas belles, du genre, je vois un monstre avec une bouche à la Predator et pas d'yeux. J'entends la voix d'un pote qui s'apprête à tuer des enfants. Je me vois en train de faire du mal à des gens. Je vois des gens sans vie, sans joie, sans couleur. De la peau qui se détache, de la merde, du sexe dégueulasse. Le visage de ma meilleure amie dont le sourire devient une gueule pleine de crocs qui veulent me bouffer. Bon, allez, j'ai vu des trucs jolis aussi, mais ces hallus crades, quand même, c'était un problème.
Ma stratégie, c'était de discuter avec moi-même. Mais ça tournait en rond, ce n'était que difficilement efficace.
Jusqu'à ce jour où, après avoir pris du recul et être retourné vers le DXM avec plus de respect pour la molécule et pour moi-même, il y a eu un tilt. J'avais passé un trip à prendre soin de moi, à discuter fréquemment avec moi-même. Et donc j'ai eu un trip lumineux, un réveillon du nouvel an assez cool. Couché à 4 heures le matin, parfaitement détendu, j'ai commencé à taper des hallus (à 200 mg !). De belles hallus, parmis les plus belles que j'ai jamais vues sous DXM. Génial. Et puis, un type s'est mis à ronfler, et ça m'a dérangé, et je l'ai vu dans ma tête sous la forme d'un ours en train de torturer des petits animaux. Et revoilà une hallu crade. Seulement, j'étais comfortablement installé, et j'ai décidé de faire face. De regarder tranquillement ce qu'il se passait.
Donc j'ai regardé cet ours, qui s'est tourné vers moi, transformé en un sumo japonais, visu crade, irrespectueux, avec une grimace dégueulasse qui me narguait. Une bouche bien moisie qui voulait me bouffer.
Relax. Laisse-toi bouffer Stylo.
Je me suis laissé engloutir dans cette bouche immonde. Et là, TILT. La bouche immonde s'est transformée en une belle bouche de femme, l'archétype de la Mère universelle qui me disait des mots d'amour. Génial, vraiment ça tripe. Après je suis allé danser sur de la psytrance aux toilettes, donc tout allait bien.
La transformation s'est opérée parce que j'avais observé le visuel crade sans l'éviter, sans le juger, sans me défendre non plus.
Un mois et demi plus tard, 500 mg chez moi. Trip délicat, jusqu'à ce que...
Et ça marche, putain, ça MARCHE. Je fais tout passer à ce moulin d'amour. Dès qu'une hallu passe, je lui parle, je me démène pour lui trouver des qualités, lui trouver quelque chose de beau. Des fois c'est dur. Mais ça finit toujours par marcher, même sur les visus ou les idées les plus perverses qui viennent du fond de mon inconscient.
Au moment où je parle à ma Bête, où je me vois moi-même en mode Méphistophéles, avec des cornes, la peau rouge, le menton fourchu et la grimace démoniaque, je me rends compte que je serais sensé fliper en temps normal. Mais là, pas de souci. J'explique à mon diable intérieur qu'il est beau, qu'il est fort. Le pauvre diable n'en croit pas ses oreilles, se trouve l'air contemplatif. Je lui ai dit qu'il était digne d'exister, je passe un pacte avec lui histoire de réguler sa violence - ma violence - et on sort de la conversation en bons termes.
Au moment d'écrire le TR, je me rends compte que ce que j'ai fait, ça correspond au concept de Loving Kindness qui me vient de l'Autrichienne.
Théorie
Ma théorie, c'est que les visuels, images et idées déplaisantes (je ne parlerai pas des choses plaisantes) qui apparaissent lors d'un trip proviennent d'une rupture entre le Moi conscient et l'inconscient (ouais ouais je suis étudiant en psycho).
Il y a rupture entre le Moi et l'inconscient, parce que le boulot du Moi est de refouler, plus ou moins consciemment, plus ou moins efficacement, tout ce qui ne nous plaît pas, dans l'inconscient. Bien, ça c'est le point de vue de Freud. Le problème du truc c'est qu'en refoulant les pensées déplaisantes, on entretient (=le moi entretient) la rupture entre conscient et inconscient. Et c'est justement cette rupture qui fait que l'inconscient, quand il réaparaît sous psyché (ou en tout cas pour moi sous DXM) prends une allure dégueulasse. Dégueulasse parce que non désiré, non accepté.
Freud trouve ça normal de refouler. Il faut juste, pour lui, apprendre à en tirer le meilleur parti (par exemple, rigoler de quelque chose est une bonne façon de s'en protéger, cf. le fonctionnement de Tissu). Mais Freud n'a pas pris de LSD, haha ! Le vieux pépé carburait à la coke, il connaissait rien à l'extension de conscience et à tout ces trucs bien chéper.
Bref, sous psyché on voit ce qu'on refuse de voir en temps normal, parce que c'est moche. Et donc c'est moche.
La solution que je me suis trouvée est d'inverser l'habitude de refoulement, de refus, et de passer dans une stratégie d'acceptation. Loving Kindness bitches.
C'est simple en fait : quand on a une image crade qui passe par là, ne pas l'éviter, ne pas fuir, ne pas essayer de penser à autre chose. Au contraire. Lui donner l'attention maximale. L'observer intensément, et s'acharner à lui trouver des qualités. Et lui dire. "Tu es beau". Lui énumérer ses qualités. Lui donner de la reconnaissance. De l'importance. De l'amour, quoi, s'pas compliqué.
Et alors, qu'est-ce qui se passe ? Et bah, à la place de la rupture entre conscient et inconscient, on créé du lien d'amour. On réunit conscient et inconscient. Et c'est la porte ouverte vers toutes les merveilles. Les images se transforment, perdent leurs défaut, se remplissent de lumière, se mettent à pulser, et mon Dieu j'ai bien fait de gober ces foutues pillules.
Il m'a pris l'envie de résumer le concept, histoire de voir si toute cette défonce au DXM a bien pu servir à quelque chose. Tout ce qui suis relève de la masturbation psychédélique pure et dure, prenez ça avec des pincettes.
D'où me viennent ces mots ?
Loving Kindness signifie mot-à-mot : "aimante gentillesse", mais on préfère traduire en français par "amour bienveillant". C'est un concept bouddhiste.
J'en ai entendu parler pour la première fois en lisant le TR d'un stage de méditation Vipassana passé en Inde, écrit par une fille autrichienne que j'ai rencontrée sur le Golan en Israël (ouais ouais c'est comme ça j'aime bien me la péter). Ces stages de méditation vipassana sont un must d'expérience chez tous ces hippies occidentaux en quête d'absolu. Ça consiste, en deux mots, à passer 10 jours enfermé avec d'autres gens comme vous, méditer huit heures par jour, sans avoir le droit de parler, d'écrire, de faire quoi que ce soit. La fille raconte dans le TR qu'elle a vécu un véritable enfer, mais qu'elle a tenu bon jusqu'au bout. Et au bout de 10 jours de déconstruction là-dedans ("mais où est mon ego ?"), elle a fini par ressentir le TRUC. Le motto du gourou qui dirige la méditation, dans les haut-parleurs, est devenu : Loving Kindness towards all. Amour bienveillant envers tout. Et les choses se sont libérées, et tout le monde pleurait, et l'énergie collective était incroyable, bref c'était génial.
Ce qu'il y a de pratique avec cette histoire, c'est que pour moi c'est du vécu, c'est quelqu'un que j'ai rencontré. Je ne saurais pas dire si Loving Kindness c'est dans la tradition du bouddhisme theravada ou mahayana, mais on s'en fout, n'est-ce pas ? J'ai rencontré quelqu'un, j'ai lu un TR, j'ai un concept.
Donc, la Loving Kindness, c'est Bouddha sur son coussin de méditation, qui envoie son amour bienveillant envers tout. Ô monde imparfait et parfait à la fois, Ô souffrance, Ô coproduction spontannée, Ô karma, Ô visiteur du temple, Ô fleur de lotus, vous avez le droit d'exister, vous êtes beau, vous êtes dans la lumière. Je vous aime.
La découverte expérimentale de la Loving Kindness, sous DXM
Sous DXM c'est souvent le bordel. J'ai pris de cette drogue une bonne vingtaine de fois, et je suis toujours loin de comprendre comment ça marche. Mais j'ai trouvé UN truc qui marche pour moi sous DXM, et c'est la Loving Kindness.
Avant, le DXM, c'était la guerre. Des premières expériences marrantes, mais beaucoup de trips bordéliques qui ont eu vite fait de me dégoûter du truc. Je voulais taper de jolies hallus, et à la place de ça j'ai eu droit à des choses insensées, ou alors pas belles. Pas belles, du genre, je vois un monstre avec une bouche à la Predator et pas d'yeux. J'entends la voix d'un pote qui s'apprête à tuer des enfants. Je me vois en train de faire du mal à des gens. Je vois des gens sans vie, sans joie, sans couleur. De la peau qui se détache, de la merde, du sexe dégueulasse. Le visage de ma meilleure amie dont le sourire devient une gueule pleine de crocs qui veulent me bouffer. Bon, allez, j'ai vu des trucs jolis aussi, mais ces hallus crades, quand même, c'était un problème.
Ma stratégie, c'était de discuter avec moi-même. Mais ça tournait en rond, ce n'était que difficilement efficace.
Jusqu'à ce jour où, après avoir pris du recul et être retourné vers le DXM avec plus de respect pour la molécule et pour moi-même, il y a eu un tilt. J'avais passé un trip à prendre soin de moi, à discuter fréquemment avec moi-même. Et donc j'ai eu un trip lumineux, un réveillon du nouvel an assez cool. Couché à 4 heures le matin, parfaitement détendu, j'ai commencé à taper des hallus (à 200 mg !). De belles hallus, parmis les plus belles que j'ai jamais vues sous DXM. Génial. Et puis, un type s'est mis à ronfler, et ça m'a dérangé, et je l'ai vu dans ma tête sous la forme d'un ours en train de torturer des petits animaux. Et revoilà une hallu crade. Seulement, j'étais comfortablement installé, et j'ai décidé de faire face. De regarder tranquillement ce qu'il se passait.
Donc j'ai regardé cet ours, qui s'est tourné vers moi, transformé en un sumo japonais, visu crade, irrespectueux, avec une grimace dégueulasse qui me narguait. Une bouche bien moisie qui voulait me bouffer.
Relax. Laisse-toi bouffer Stylo.
Je me suis laissé engloutir dans cette bouche immonde. Et là, TILT. La bouche immonde s'est transformée en une belle bouche de femme, l'archétype de la Mère universelle qui me disait des mots d'amour. Génial, vraiment ça tripe. Après je suis allé danser sur de la psytrance aux toilettes, donc tout allait bien.
La transformation s'est opérée parce que j'avais observé le visuel crade sans l'éviter, sans le juger, sans me défendre non plus.
Un mois et demi plus tard, 500 mg chez moi. Trip délicat, jusqu'à ce que...
Cette fois-ci je n’essaye pas de fuir les images pourries, je n’essaye pas de pourchasser les images belles pour les retenir, car je sais tout ce que racontent les bouddhistes là-dessus : tout laisser venir. Tout est produit du corps et de l’esprit.
Chercher le bien et fuir le mal est l’une des causes de la souffrance. Comme l’a dit Lao-Tseu, « Tout le monde tient le bien pour le bien, c’est en cela que réside son mal. »
Chercher les hallus lumineuses, fuir les hallus dégueulasses... Non, je ne me laisse plus faire par toutes ces conneries. Je suis en mode méditation.
Des images passent, beaucoup sont assez moches, des humains sans amour. Ça fait tilt. Jésus a dit « Aimez vos ennemis. » Et moi, suis-je capable d’aimer mes ennemis ? Suis-je capable d’aimer ce que je n’aime pas ?
Je vois ces figures moches, et je décide de les aimer. Je trouve ce qu’il y a de bon en elles. Je vois un soldat borné, capable de tuer sur des ordres, assoiffé de violence, et je lui dit : « Toi, tu est fort. Tu as de la conscience professionnelle, et tu as de la loyauté envers ton chef. Tu admires et respectes l’ordre, et en cela, tu es digne d’être aimé. » Le soldat, qui avait la figure rouge, la moustache hitlérienne et l’air de vouloir tuer la première mouche qui n’obéirait pas aux chef, me regarde avec un grand soulagement. Le pauvre, jusque là tout le monde le détestait, même lui, et voilà qu’on le reconnaît à sa juste valeur ! Sa figure se détend, sa violence est partie, et il rentre dans le rang des autres soldats, conforme, heureux de faire partie du tout. C’est un beau soldat, féroce et obéissant, simple et brave. Il faut l’aimer, sinon, qui va le faire ?
Et ça marche, putain, ça MARCHE. Je fais tout passer à ce moulin d'amour. Dès qu'une hallu passe, je lui parle, je me démène pour lui trouver des qualités, lui trouver quelque chose de beau. Des fois c'est dur. Mais ça finit toujours par marcher, même sur les visus ou les idées les plus perverses qui viennent du fond de mon inconscient.
Au moment où je parle à ma Bête, où je me vois moi-même en mode Méphistophéles, avec des cornes, la peau rouge, le menton fourchu et la grimace démoniaque, je me rends compte que je serais sensé fliper en temps normal. Mais là, pas de souci. J'explique à mon diable intérieur qu'il est beau, qu'il est fort. Le pauvre diable n'en croit pas ses oreilles, se trouve l'air contemplatif. Je lui ai dit qu'il était digne d'exister, je passe un pacte avec lui histoire de réguler sa violence - ma violence - et on sort de la conversation en bons termes.
Au moment d'écrire le TR, je me rends compte que ce que j'ai fait, ça correspond au concept de Loving Kindness qui me vient de l'Autrichienne.
Théorie
Ma théorie, c'est que les visuels, images et idées déplaisantes (je ne parlerai pas des choses plaisantes) qui apparaissent lors d'un trip proviennent d'une rupture entre le Moi conscient et l'inconscient (ouais ouais je suis étudiant en psycho).
Il y a rupture entre le Moi et l'inconscient, parce que le boulot du Moi est de refouler, plus ou moins consciemment, plus ou moins efficacement, tout ce qui ne nous plaît pas, dans l'inconscient. Bien, ça c'est le point de vue de Freud. Le problème du truc c'est qu'en refoulant les pensées déplaisantes, on entretient (=le moi entretient) la rupture entre conscient et inconscient. Et c'est justement cette rupture qui fait que l'inconscient, quand il réaparaît sous psyché (ou en tout cas pour moi sous DXM) prends une allure dégueulasse. Dégueulasse parce que non désiré, non accepté.
Freud trouve ça normal de refouler. Il faut juste, pour lui, apprendre à en tirer le meilleur parti (par exemple, rigoler de quelque chose est une bonne façon de s'en protéger, cf. le fonctionnement de Tissu). Mais Freud n'a pas pris de LSD, haha ! Le vieux pépé carburait à la coke, il connaissait rien à l'extension de conscience et à tout ces trucs bien chéper.
Bref, sous psyché on voit ce qu'on refuse de voir en temps normal, parce que c'est moche. Et donc c'est moche.
La solution que je me suis trouvée est d'inverser l'habitude de refoulement, de refus, et de passer dans une stratégie d'acceptation. Loving Kindness bitches.
C'est simple en fait : quand on a une image crade qui passe par là, ne pas l'éviter, ne pas fuir, ne pas essayer de penser à autre chose. Au contraire. Lui donner l'attention maximale. L'observer intensément, et s'acharner à lui trouver des qualités. Et lui dire. "Tu es beau". Lui énumérer ses qualités. Lui donner de la reconnaissance. De l'importance. De l'amour, quoi, s'pas compliqué.
Et alors, qu'est-ce qui se passe ? Et bah, à la place de la rupture entre conscient et inconscient, on créé du lien d'amour. On réunit conscient et inconscient. Et c'est la porte ouverte vers toutes les merveilles. Les images se transforment, perdent leurs défaut, se remplissent de lumière, se mettent à pulser, et mon Dieu j'ai bien fait de gober ces foutues pillules.