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L'étude de la semaine

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion GuyGeorge
  • Date de début Date de début
les champis sont un produit de la nature sans équivoque. La nature produit des champs hallucinogènes et on ne triche pas sur leur présentation. Le LSD génère des quiproquos par ses appelations, ses déclinaisons chimiques et tutti quanti... On mélange acide, extazy, lsd dans leurs noms et dans le buvard...

La mescaline c'est plus difficile à obtenir je crois???
 
amicale_du_pc a dit:
les champis sont un produit de la nature sans équivoque. La nature produit des champs hallucinogènes et on ne triche pas sur leur présentation. Le LSD génère des quiproquos par ses appelations, ses déclinaisons chimiques et tutti quanti... On mélange acide, extazy, lsd dans leurs noms et dans le buvard...

C'est pas faux !

Pour la mesca l'étude a été faite sur 120,000 personnes venant de 50 pays, on aurait pu espérer quelques chiffres là dessus quand même mais bon, un prochaine fois peut être.
 
d'intuition la mesca c'est comme les champis si pas un chouya mieux quoté je crois?? Je n'ai pas regardé sur le web d'abord... ça me tournerait les sangs à l'envers... (j'ai été junkie moi môssieur) je préfère prendre un risque. Alors c'est juste pour la mesca?
 
Ce graph issu de la même étude montre que la mescaline (en l’occurrence l'ingestion de peyote) n'est pas mieux tolérée que les champ' mais se situe entre le LSD et les 2C-x. La mescaline a un statut un peu spécial du fait de sa rareté qui fait qu'il est plus facile de fantasmer dessus.

(Le graph précédemment cité donnait les chiffres de ceux qui finissaient aux urgences après consommation du produit, ici ce sont ceux qui ont eu une expérience difficile sans pour autant se retrouver devant un medecin.)
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Bien évidemment ces chiffres, sont à prendre avec du recul, c'est une tendance pas une absolue vérité.
 
amicale_du_pc a dit:
j'en ai pris une x sans problème de la mescaline. Probablement que j'en aurais eu des problèmes si j'avais pris ça avec insistance...

C'était au plat pays dans les 70's ?
 
Une étude récente sur le traitement de la dépression et autre problème psy avec la psilocybine. Rien de nouveau sous le soleil (spoil : la psilocybine aide beaucoup les patients en dépressions si c'est fait dans de bonnes conditions) mais c'est très sympa à lire, c'est un peu comme le livre de strassman mais avec la psilocybine au centre de l'attention, avec les impressions et TR des personnes ayant participé à l'étude.

SAGE Journals: Your gateway to world-class journal research
 
Article intéressant Biquette, merci ! Depuis 2011, ces observations sont devenues encore plus valables.

Cairn a dit:
L’humain rencontre donc un environnement plus addictogène que les précédents...Alors que tout concours à instaurer cette culture de l’excès et du sans limite, il convient de souligner la fuite en avant qui consisterait à confier au seul progrès technologique et/ou chimique la responsabilité de contenir les excès qu’il provoque et les nécessaires adaptations des réponses éducatives et thérapeutiques. La réponse centrée sur la technique (radars, bracelets, vidéosurveillance mais aussi automate, médicament…), quand elle se substitue à l’éducation au lieu de l’étayer, risque d’en augmenter la déqualification.

Complétement. Plus l'individu est assisté (par ordinateur, smartphone, internet et bientôt l'implant cérébral d'Elon Musk), plus il perd en autonomie !

Cairn a dit:
Dans les années 80, les usagers aidés par des acteurs nouveaux ont bouleversé les politiques publiques instaurant une approche transversale dans laquelle la parole, la singularité et la trajectoire étaient entendues, reconnues et prises en compte par le médical et le politique. L’usager était reconnu au titre d’expert dans un formidable progrès en termes de santé publique. Aujourd’hui cette parole est circonscrite dans un espace institutionnalisé, organisé et contrôlé. Dès lors, ne risque-t-elle pas de perdre sa capacité à faire valoir des besoins « invisibles et pourtant bien réels » ?

C'est évident. La créativité née de l'auto-support n'est pas forcément applicable dès lors que l'intervenant est un "professionnel" de la santé publique. Ce n'est pas forcément le fait d'être pro en soi, car il y a des gens passionnés par leur boulot, mais le problème vient plutôt du fait que maintenant, il est quasi nécessaire d'avoir tout un tas de diplômes (ou du piston) pour exercer dans ce domaine.

Hors, les compétences requises pour obtenir certains diplômes (exemple : assurer en géométrie, etc. alors que ça ne sert pas vraiment dans la pratique) ferment les portes à plein d'usagers experts ! Enfin, c'est un problème général dans le marché du travail actuel, mais là ça impacte directement le développement d'actions bénéfiques pour les usagers.

Dans ce contexte, c'est encore plus important que des espaces comme Psychonaut continuent d'exister (et de rester indépendant)...car ça permet aux usagers de reprendre une partie de leur pouvoir.
 
Je suis tombé sur cette étude un peu flippante (même si c'est des souris) :

PUBMED a dit:
The administration of 5-MAPB (1.6 × 10(-4) mol/kg B.W.) resulted in the death of two-thirds of the mice. The same dose of MDMA did not cause any deaths. The administration of 5-MAPB (1.6 × 10(-4) mol/kg B.W.) produced a 3.41°C ± 0.28°C rise in rectal temperature after 1 hr, whereas the administration of MDMA (1.6 × 10(-4) mol/kg B.W.) produced an approximate 1.85°C ± 0.26°C rise. These results suggest that benzofurans have 5-HT toxicity similar to MDMA, and 5-MAPB has a higher risk of lethal intoxication than MDMA. Furthermore, 5-APB, the metabolic product of 5-MAPB demethylation, may be involved in the acute 5-HT toxicity and may cause lethal intoxication in mice.
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/27193726/

En gros à poids égal, le 5-MAPB semble augmenter beaucoup plus la température corporelle que la MDMA, et tue 2/3 des souris (en comparaison, aucune avec la MD). Le 5-APB serait en cause (en tant que métabolite) dans la toxicité.

Comme cette molécule semble être de retour ces temps-ci, je me suis dit que ça peut toujours servir...
 
Je savais que le 6-apb était beaucoup plus puissant et toxique que la MD, mais pas le 5. Intéressant. Merci du partage.
...Les meilleures drogues sont toujours les pires, whyyyyyy T_T Les APB quoi... </3
 
En fouillant deux mois de sommaires de Nature, je n'ai pas trouvé ce que je cherchais mmaaaiiiiiis... j'ai trouvé d'autres choses.

Des psychédéliques remaniés pour une possible utilisation en clinique : un analogue de l'ibogaïne a été développé. Cet analogue reprend la capacité de l'ibogaïne à traiter la dépendance et la dépression dans des modèles animaux, possède moins d'effets secondaires [comprendre : est moins hallucinogène] et est beaucoup plus simple à synthétiser.
(c'est une "news", pas une étude)
https://www.nature.com/articles/d41586-020-03404-z
L'étude en question :
https://www.nature.com/articles/s41586-020-3008-z

Comment l'ecstasy et la psilocybine bouleversent la psychiatrie : les décideurs seront bientôt confrontés à la question du mode d'administration de puissants psychédéliques pour le traitement de la dépression et du stress post-traumatique.
(pas une étude)
https://www.nature.com/articles/d41586-021-00187-9

Les propriétés antidépressives de la kétamine impliquent une traduction spécifique via le système eIF4E :
https://www.nature.com/articles/s41586-020-03047-0
 
L'alcool aurait un effet de réduction de tolérance à la morphine chez rats et souris, par un mécanisme encore incompris. Ce qui augmente donc le danger du combo, en facilitant la dépression respiratoire.

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3716327/
 
C'est pas tout simplement l'action antagoniste des récepteurs NMDA que possède l'éthanol ?
 
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