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Les substances et la famille

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion gtsunami
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gtsunami

Neurotransmetteur
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9/2/09
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Voilà dans la même veine que "fumer vous avec votre chien", je me posait une question générale, par pure curiosité :

Comment ça se passe pour vous si vous êtes seul dans votre cellule familiale (ou équivalent) à consommer... ce que vous consommez ?


Dans mon cas, j'ai souvent l'impression d'une large incompréhension. Ma mère, consciemment, refuse de faire la part des choses et se borne à mettre son échelle de valeur à ce niveau en concordance avec la loi.

D'un autre coté mon ex essayait de me comprendre mais bloquait toujours profondément sur les buts et les motivations de la démarche. Ce qui donnait des réactions du style "Mais quand ton peyotl sera prêt dans x ans t'aura peut-être plus besoin de te droguer!?".



En gros, même si le reste s'arrange assez pour pouvoir vivre avec ces gens, j'ai le sentiment qu'il y a un fossé tel que l'aspiration ne peut être comprise.

Et vous ?
 
ils ont ete conditionné a penser ca de la drogue c est difficile de les faire changer d opinion!il y en as qui sont pas capable de se faire une propre opinion sur telle ou telle chose donc ils suivent le mouvement general!

en meme temps il y quand meme des risques a consommer!il faut etre vigilant!
 
Personnellement, ma famille proche ne sait pas.
Seule ma petite sœur est au courant et s'en fout.
Mon frère est pompier-militaire, il a tellement ramassé de cadavres acidifiés que je connais déjà sa position sur le sujet. (Déjà qu'il m'emmerde sur les joints....).

Après, quand on consomme, le point de vue change tellement qu'il est difficile de bien comprendre les violentes réactions des gens face à ça. (enfin si je peux comprendre...mais pas à ce point....en fait je ne sais même pas)

Il est bon de ne pas en parler à n'importe qui (peu de famille peuvent comprendre, enfin je pense).
 
Idem, seule ma petite soeur (celle de 17 ans... l'autre, qui en a 20, a déjà appellé les flics parce qu' il y avait trop de monde (même pas de musique !!!) dans la maison à son goût, un jour où mes parents étaient pas là... enfin bref c'est une pute, donc aucune complicité) est au courant. Elle fume des pétards de temps en temps et a déjà essayé les champis une fois, et le lsd une ou deux fois aussi. Mais si elle sait que je prend pas mal de trucs, elle en ignore la fréquence... elle croit que je me drogue que le week-end (en fait, plutôt trois fois par semaine !), et déjà elle désapprouve. Mais elle m'emmerde pas avec ça, et je sais qu'elle me soutiendra quand je planterai quelques plants d'opium et de beuh...

Pour ce qui est de mes parents, mon père n'est plus trop contre les pétards (c'est con, j'en fume pas ! :D ), ma mère ferait certainement une attaque cardiaque doublée d'une crise d'épilepsie si elle tombait sur ma "boite à drogue" (déguisée en boite à sex-toys pour leur couper toute envie d'y mettre le nez :lol: ). Pour l'instant, même si je commence à avoir des arguments et assez d'expérience dans les psychotropes de tous types pour en parler sérieusement, il est hors de question que j'ai une discussion à ce sujet avec mes parents... Bien que je souffre du "fantasme Festen", genre grande révélation (le jour de mon mariage avec un ancien toxicomane :twisted: ) : "eh oui, j'ai pris toutes les drogues auxquelles vous pouvez penser, héro coco lsd, et aussi plein dont vous ignorez jusqu'à l'existence !". Mais je le ferai pas... :roll:
 
De ce qu'il en ressort pour l'instant, ça roule tant qu'on "dresse un voile sur le fossé, comme si ça empêchait de le voir...


(note : on en met bien sur les murs...)
 
Mmh, je pense qu'il y aura pas mal de réponses comme ça, oui... cela dit si Xon vient à passer par ici il relèvera le niveau, apparemment chez lui ça pose pas de problème !
 
Note que pour reprendre l'exemple avec ma vieille, elle bloque ses jugements mais il n'empêche que je peux maintenant ne rien lui cacher sur ce point (ou très beaucoup presque). Mais le mur est là quand même, il n'y a pas de remontrances mais elle à l'air parfois comme peinée, certainement à cause de ce que mescalinedrabbit à soulevé.
 
Regardez ma signature ^^

Je pense qu'il faut persévérer devant l'échec si on veut un jour arriver à changer l'opinion publique. Or, les seules personnes qui ont une chance de nous écouter et nous prendre au sérieux, ce sont nos proches. Ainsi, il y a 4 ans, mes parents était le parfait exemple de personnes complètement brainwashés par la propagande. Pour eux la drogue c'était LE mal en personne (ou en objet plutôt? XD), le drogue tuait, détruisait des vie. Toutes les drogues avaient les même conséquences; il est impossible de vivre normalement en se droguant. Mais évidemment l'alcool, qu'il consomment, n'était pas une drogue, quelle absurdité!

Et bien, au fil du temps, à force de discussions où j'avais l'impression de parler dans le vide, qu'ils ne changeraient jamais leurs opinions d'un brin (ma mère est infirmière et a longtemps travaillé aux urgences, ce qui n'aidait vraiment pas puisque ce qu'elle avait vu comme consommateurs de drogues était ceux qui était dans la merde), des changements ont commencés à apparaître. En leur répétant les faits, ce qui ressort des études, lui parlant de mes expériences et celles des autres, ce que ça m'a apporté, et surtout sans omettre les côtés plus dégueulasses, ben au final ils avaient enfin un tableau réaliste. Maintenant ils savent que je fume du cannabis et, bien qu'ils désapprouvent (surtout ma mère ; je suis asthmatique), ont cessé d'essayer de m'en empêcher. D'un côté, ils sont au courant de ma grosse période d'abus d'ecstasy, alors ils doivent se dire que si je m'en tient au cannabis c'est déjà pas trop mal ^^

Je leur ai aussi parlé de mes trips aux champis, et lors de mon prochain trip j'ai l'intention de les en avertir avant.


Le plus important, c'est de détruire les idées tordues qu'on a gravé dans l'esprit des gens, dont la plupart sont regroupées dans le sujet "Absurdités sur la drogue". Style, le cannabis tue les neurones, le cannabis rend schizo, l'ecstasy fait des trous gros comme des balles de golf dans le cerveau, le LSD crée une très forte dépendance et est une des drogues les plus toxiques (c'est ce que mes parents croyaient, et malheureusement ne semblent toujours pas me croire quand je leur dit qu'en fait ça ne crée aucune dépendance (non mais quelle absurdité! TOUTES les drogues entraînent dépendance et accoutumance, voyons!) et n'est pas toxique), tu prend telle drogue (genre crack, meth ou hero) une fois et ça y est, tu es dépendant....
Bref, il faut éliminer cette peur irrationelle de toutes les drogues que la propagande a imprimé dans le cerveau des gens.
 
Je pense qu'il faut persévérer devant l'échec si on veut un jour arriver à changer l'opinion publique. Or, les seules personnes qui ont une chance de nous écouter et nous prendre au sérieux, ce sont nos proches.

Tu as raison, mais ça fait peur... j'aime pas décevoir les gens (même si mes parents m'ont eux-même déçue... :roll: ), et je pense que mes parents auraient ce sentiment si je lachais tout... en fait il vaudrait sûrement mieux que j'attende d'être complètement posée et indépendante pour leur en parler, genre "oui je me drogue, mais regardez, j'ai un boulot, un logement, etc". Le problème c'est que j'y suis pas encore, malgré mon grand âge (23 ans ^^).



tu prend telle drogue (genre crack, meth ou hero) une fois et ça y est, tu es dépendant....

hi hi ouais ça a la vie dure ces conneries ! remarque le bourrage de crâne fonctionne, même ayant largement eu l'occasion de me rendre compte que nan, l'héro rend pas forcément dépendant, je m'étais mis en tête que je prendrais jamais de crack parce que "ça t'accroche dès la première fois". A l'heure qu'il est j'ai jamais essayé mais c'est clair que plus j'y pense moins ça me fait peur !
 
Ouais la "Tanguy génération"...

C'est clair que pour être crédible il faut avoir un certain âge et faire ses preuves.

C'est pas à 18 ans chez papa/maman qu'on arrivera à discuter de quoi que ce soit. Déjà on n'est pas chez soi alors on respecte l'hôte et ses règles. Si pour les parents c'est tolérance zéro et discussion zéro, faut pas chercher plus loin et ils ont raison, ils sont chez eux, veulent pas d'emmerde parce que leur gosse ramène de la drogue, quand bien même le gosse ferait son super discours sur la non dangerosité et que l'alcool c'est pareil, etc. Premièrement c'est un discours de gosse, tant qu'on est pas émancipé, tant qu'on n'a pas boulot, logement, voiture, factures, impôts, vie réelle en somme, ça reste un discours de gosse. Deuxièmement on ne peut pas changer les autres.

Même après avoir "fait ses preuves", faut pas compter faire changer sa famille, chacun sa vie. On sait très bien ce que fait l'autre et on n'en parle jamais. On sait que tonton trompe tata avec sa secrétaire mais on ne dit rien. On sait que le fiston il prend de l'héro mais on ne dit rien. On ne dit rien et on vit dans le mensonge, c'est ça la famille.

Cool quoi.
 
Supervixen a dit:
On ne dit rien et on vit dans le mensonge, c'est ça la famille.
:|

Quel optimisme !

Hein ? T'as vu ?

Le plus dur est de ne pas couper les ponts. Là encore le mensonge ou l'omission dans mon cas sont utiles.
 
+1 sherab

Jn'ai jamais eu aucune discussion avec ma famille mais mon frangin est passé derrière pour me discrediter (ouais il y a toujours un préféré qui s'en sort mieux).

Maintenant pour eux, la drogue a gaché ma vie. Alors que j'ai toujours l'air tout clean, j'ai mm du mal a acheter car on me prend toujours pour un keuf : ) Ptêtre même que pour eux jsuis pédé, pédophile, toxicomane et voleur (les clichés). Alors que jvous jure jsuis vraiment super clean, je ne prends même pas 10 fois par an..

Donc à 30 ans ça ne reste qu'un mauvais souvenir mais à 20 ans, t'as pas de maison paskeu tu fous les boules et pas de thunes paskeu sinon tu vas te droguer. Donc t'attends de retrouver quelque chose d'autre sans le soutien auquel tu t'étais habitué..

Bref la famille, si ça ne roule pas avec eux, ne pas y penser et tracer trouver une liberté.. Merci frérot je taimeuh beuaaaarghhh (bruit de vomissement)
 
Ma parents savent que je fume de la weed, ma mère sait que je prend des champis et que j'en fait pousser dans ma chambre... Sinon le reste de la famille doit se douter fortement que je fume la ganja mais sinon les psychédéliques je reste assez discret avec ça je trouve que c'est quand même plutot personnel, et bon on me fait déjà assez chier parceque je suis végétarien alors j'imagine pas si je devais encore expliquer à tout le monde pourquoi je prend des drogues et qu'est-ce que ça m'apporte... Mais ma mère est plutot ouverte à ca, et sait que je suis plutot responsable.

Sinon +1 aussi sherab pour ta phrase par rapport à la famille, je pense que ça ne sert à rien de se prendre la tête avec un entourage que tu ne choisis pas, mieux vaut prendre le bon dans ça et laisser la partie chiante fermée à clé. Cependant ma tante qui est patron et bien à droite elle n'a pas de bon alors je me lache un peu quand elle me soule avec ses conneries autoritaristes... Et c'est plutot rigolo, ca aide les autres langues à se délier aussi :)
 
MaladeMental a dit:
Cependant ma tante qui est patron et bien à droite elle n'a pas de bon alors je me lache un peu quand elle me soule avec ses conneries autoritaristes... Et c'est plutot rigolo, ca aide les autres langues à se délier aussi :)

Hi hi ! Je vois d'ici le genre de soirée !

Des fois c'est bien aussi d'aller en famille tout pété comme si de rien était. Tu bois un verre d'alcool en arrivant, tout le monde croit que t'es un peu chaud, toi tu te prends au jeu, tu mimes vachement bien le mec bourré et tu te fends la poire ! Ah.. les soirs de Noël maintenant que tous les enfants sont grands et que la magie a disparue... faut bien qu'on rigole. 'tain mais c'est pathétique les Noël en famille !
 
Clair, pathétique, voir même glauque de temps à autres!
 
Moi ça dépend,un coup ma mère sans bas les couilles et un jour j'ai le droit à un spitch mais pas méchant car dans tous les cas,ma mère accepte les substances naturels style champignon,cactus,etc... (surement dut à sa non connaissances en la matière).Mais elle sait quand me l'interdisant,ça sera surement pire.

Sa compréhension vient du faite que avant la drogue,j'étais dans la délinquance voir même dans la déchéance total.Que sa soit scolaire ou familiale.Tous c'est calmé à partir du moment ou j'ai commencé à prendre des hallucinogènes.J'ai commencé à me trouvait des valeurs et un sens à ma vie.Que sa soit dans la vie de tous les jours ou familiale.Depuis ma mère à conscience que se sont ces "drogues" qui m'ont fait changé et non le psy (un peu comme même mais bon...).Et comme elle me préfère maintenant que avant... c'est tous dit.

Sa seul phrase "non à la poudre" :twisted:
 
J'suis encore jeune et ma mère ne se doute de rien (c'est assez incroyable d'ailleurs, comme si elle se voilait la face), en même temps elle a fumé pas mal de hash et pris du LSD (une fois, et n'a pas fait un bad a proprement parler mais elle a pas dormis de la nuit et est allée au travail alors que les effets étaient encore présent) Donc elle a pas grand choses a me dire.
Mais maintenant elle crache sur le LSD, alors que si ça c'est mal passé c'est quand même en partie de sa faute (et du Set/setting et du manque d'informations, etc...).

Par contre ma soeur fumait avant, aujourd'hui beaucoup moins, je partage pas de oinjs avec elle mais il arrive que je fume un stick pendant qu'elle fume sa clope a côté de moi, chacun ses vices :D .
 
Ah et ma soeur de 17 ans je prépare mes douilles ou mes infusions aux champis alors qu'elle est dans les parages et ça à pas l'air de la déranger... Ma mère j'ai déjà tiré des douilles alors qu'elle était à côté de moi, j'ai trouvé ça trop trippant ^^ Et elle râlait :D
 
Ouais, vot' mère vous a pas envoyé à l'hosto à 16 ans parce que vous aviez bu du vin blanc ! La gueule des copains en voyant le SAMU arriver et la gueule des docteurs.

- Qu'est-ce qu'il vous arrive ?
- J'ai bu du vin blanc.
- Et alors ?
- A vous de me le dire, c'est vous le psy pour ado non ?
- Vous croyez que je peux vous aider ?
- Non.
- Alors au revoir.

Quand je suis rentré chez moi j'ai dit à ma mère : "La prochaine fois que je bois un coup je ne rentre pas à la maison, comme ça on me retrouvera mort dans un fossé et ce sera entièrement de ta faute, sale conne."

Oui, hein, désolé, nos relations se sont beaucoup, beaucoup améliorées depuis...

Après j'ai fugué, tentative de suicide, j'ai finis par vivre dans la rue, puis dans un squat, puis j'ai fait 48 h de garde à vue, tribunal, casier, grillé partout. Et je me suis engagé dans les paras !

Je dis pas que je ne l'aurais pas fait quand même si ma mère ne m'avait pas fait ça. Je dis qu'elle a juste réussi à me foutre encore plus dans la merde et que je l'ai détesté et plus parlé pendant très longtemps.

Ah ! Et c'était que du blanc-limé ! Heureusement que c'était pas du whisky ou des joints ! Là elle me faisait interner !
 
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