Comme en témoigne l’affaire “des viols de Mazan”, 42 % des agressions et viols par soumission chimique se déroulent dans un cadre privé. Depuis qu’il s’est ouvert le 2 septembre 2024, ce procès très médiatisé nous pousse à démonter les mythes sur la soumission chimique : elle n’est pas circonscrite aux contextes festifs ou perpétrée seulement par des inconnus avec du GHB – appelé la “drogue du violeur”.
Qui sont ces hommes qui utilisent de la drogue pour agresser des femmes ? Quels sont leurs modes opératoires et leurs motivations ? En quoi les agresseurs par soumission chimique sont un miroir grossissant d’une culture masculine de la sexualité ?