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Le sexe, la drogue et le consentement

Non je veux dire sans orgasme. Juste de l'oxy ou de la dmt quoi^^
T'arrives à jouir sous Poppys toi?

Perso je pense que l'orgasme fait partie du désir dont tu parles et comme perso j'en ai plus... Ba j'ai du désir mais ça doit pas être comme le tiens :p Du coup j'arrive pas a comprendre les gens qui disent que le sexe c'est mieux que les drogues, et a la fois je me dis que je dois rater le meilleur truc de la vie tsais xD bon voilà c'est comme ça... La DMT c'est trop bien tfacon^^


Édit ouai par contre moi aussi je préfère les câlins bisous au cul lui même, ça ça vous rejoint j'ai l'impression, c'est rassurant^^ ouf lol
 
Recentrons le sujet du topic sur le consentement sous substances, mais n'hésitez pas à ouvrir un autre topic genre « l’orgasme, est-ce que ça vaut la DMT » si ça vous chante
 
Hallucinogènes:
Psychédélique7
Dissociatif4
Délirogène2

Calmants:
Hypnotique6
Narcotique3
Anesthésiant1

Excitants:
Cholinergique8
Glutaminergique5
Sympathique10
 
Ejaculer sur une solanacée prépubère sans son accord c'est du viol du coup ?

Moi j'ai souvent été consentant et enthousiaste de prendre certaines substances mais celles ci m'ont quand même violé.

Flood non pertinent ? => Oui, je m'éteins.
 
Tu peux préciser ta pensée Hyosciamus ?
 
Induction du désir par certains psychoactifs
1=nop

2=bowarf
3=pourquoi?
4=huch
5=à voir
6=pourquoi pas
7=mouais
8=allé
9=oui
10=OUI!
Selon moi ce matin, à l'arrache.


Je me disais que dans une situation ou je ne veux pas profiter du trip de quelqu'un pour me faire plaisir,
comment évaluer l'attraction que cette personne sent envers moi.
Et quelle est la valeur de l'influence du produit qui a changé sa conscience. 

Alors je me suis poser la question si je trip, avec quel produit je risque de regretter par la suite ce que je fait.
Puis quelle est l'intensité de mon désir quand j'utilise certaines drogues.

J'ai fini par classer mon enthousiasme sexuel par classe de produits.


Ejaculer sur une solanacée prépubère sans son accord c'est du viol infantile inter-regnum.

Mais comme les jeunes végétaux n'ont pas de fleur ce n'est pas son sexe qui est violé mais plutôt  son  âme.

C'est comme si quelqu'un te remplissais les poumons de sperme
 
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Le consentement c'est un truc que j'ai du apprendre très vite et très tôt car ma première copine et moi on adorait le ghb. Du coup être clair sur les choses possibles et impossibles.
 
Hyosciamus a dit:
Ejaculer sur une solanacée prépubère sans son accord c'est du viol infantile inter-regnum.

Mais comme les jeunes végétaux n'ont pas de fleur ce n'est pas son sexe qui est violé mais plutôt  son  âme.

C'est comme si quelqu'un te remplissais les poumons de sperme

Toujours un poète à ce que je vois :rolleyes:

Après peut être que la personne que tu as en face de toi aurait un classement complètement de quelle drogue le/la pousserais le plus à faire des trucs qu'il/elle pourrait regretter. Et ça dépend des dosages en plus.
 
Vous imaginez a quel point c'est impossible d'aller se plaindre si l'on a été abusé lors d'une consommation de drogues, si vous précisez dans votre dossier que vous étiez sous 200μg de lsd + 100mg de MDMA ca va pas aller loin tandis c'est un détail qu'il ne faudrait pas omettre car cela se retournerait contre vous.
 
Oui, même avec les psys ça peut être très difficile d'en parler sans se sentir vraiment jugé... alors je ne sais pas si tu parles de plainte à la police mais j'imagine meme pas a quel point ça doit être difficile en effet ...
 
Oui j'imaginais plainte a la police, mais en effet même en parler a des proches peut être impossible.
 
En effet, c'est même évoqué dans le GDS 2019 qui fait un focus sur les agressions sexuelles sous emprise (cf. mon post page précédente) :
La recherche a démontré un « double standard » dans la perception publique des assauts sous influence : les agresseur·ses drogué·es tendent à être tenus moins responsables de leurs actions, tandis que les victimes drogué·es le sont généralement plus.
 
Par hasard je tombe sur un TR illustrant parfaitement les situations troubles qui peuvent survenir sous influence et qui ne sont pas du sexe consenti :

https://www.erowid.org/experiences/exp.php?ID=904

On a donc :
- deux mecs qui connaissent les effets de la MDMA et en donnent une surdose à une fille qui ne les connaît pas
- dès qu'elle se prend la claque, ils instaurent des contacts physiques
- ils la ramènent chez eux et directement dans le lit
- ils lui demandent son consentement, mais elle n'est pas en état de juger et répond par des phrases sans rapport. Parce qu'elle ne les repousse pas, ils considèrent que c'est ok.
- elle perd plusieurs fois conscience pendant qu'ils la baisent

La situation reste ambiguë pour tous les protagonistes parce qu'ils agissent selon une conception négative du consentement : c'est ne pas dire non. On voit que les garçons ont l'impression de bien faire (malgré qu'ils aient intentionnellement drogué une fille au point qu'elle ne sache plus comment elle s'appelle), et qu'elle-même ne sait pas comment définir ce qui lui est arrivé (les indices de son ressenti véritable sont disséminés dans le titre, la conclusion, et d'autres détails épars).
Les choses auraient été probablement différentes en partant d'une conception positive du consentement : spontané et enthousiaste.

La conclusion de la fille est : il ne faut pas prendre de MDMA avec des inconnus. Mais d'autres TR montrent qu'il ne s'agit pas seulement de se connaître au préalable ou pas. Par exemple celui-ci, encore la première fois d'une fille :

J'apprécie qu'il soit un type génial et qu'il ait veillé sur moi. Puis il y a un gros point noir dans ma mémoire. Qui se termine par le souvenir d'un type que je considérais comme un ami me plaquant violemment contre le mur et m'embrassant.

https://www.erowid.org/experiences/exp.php?ID=91283
 
Bien faire je sais pas, certes c'était il y a >20 ans, mais faire l'amour à un humain même pas capable d'être conscient de ce qui se passe c'est juste du viol. Je doute vraiment fortement qu'ils aient fait ça de manière bien intentionnée.
Parfois il y a des phases où le consentement est plus difficile à estimer, avec des notions floues (du genre positif mais pas enthousiaste par exemple) ce qui peut être plus pardonnable selon le contexte, mais bon là y a pas grand-chose à sauver en terme d'éthique.
En tout cas TR glauque mais intéressant, merci pour le partage.
 
Nan mais faut pas être naïf à ce degré la les mecs savent que c'est du viol. Juste ils s'en foutent ou font genre de pas comprendre pour se défendre c'est tout.
 
Oui, peut-être qu'ils ne lui demandent que pour qu'elle ne puisse pas porter plainte par la suite (ou pour assouvir leur fantasme). D'autant qu'ils ont manifestement conscience de lui avoir donné une dose dangereuse pour sa santé physique.

Mais quand on se penche un peu sur les discours d'agresseurs, c'est assez fou de constater combien une grande partie d'entre eux rationalisent leurs actes par des apparences d'éthique (d'où la prégnance des discours de type "mais si elle le voulait, sinon elle serait pas habillée comme ça"). Donc c'est aussi possible qu'ils n'aient pas eu vraiment conscience de faire un truc dégueulasse, seulement borderline. D'ailleurs toute la mise en scène est là pour donner une illusion de réciprocité. Je plains franchement cette fille, ça a du être un tel bordel à démêler.

C'est toute la problématique de la "culture du viol", qui fait passer pour désirables des deux côtés des actes de prédation. Je vous invite à revisionner certaines scènes de films cultes comme Star Wars ou Blade Runner pour constater que ce qui semble à nos yeux des agressions évidentes passe très aisément pour romantique si on l'introduit correctement.
 
Sorence a dit:
Mais quand on se penche un peu sur les discours d'agresseurs, c'est assez fou de constater combien une grande partie d'entre eux rationalisent leurs actes par des apparences d'éthique (d'où la prégnance des discours de type "mais si elle le voulait, sinon elle serait pas habillée comme ça"). Donc c'est aussi possible qu'ils n'aient pas eu vraiment conscience de faire un truc dégueulasse, seulement borderline. D'ailleurs toute la mise en scène est là pour donner une illusion de réciprocité. Je plains franchement cette fille, ça a du être un tel bordel à démêler.

Nan mais on peut tout à fait être conscient de commettre un acte immoral et le justifier pour x ou y raisons.

En vrai la plupart des mecs qui sortent ce genre de propos ne les accepterait jamais si il s'agissait de leurs mères ou de leurs sœurs.

Donc c'est une rationalisation oui, mais je pense pas qu'elle prenne part dans une système moral rationnel, dans une recherche de vérité, mais plutôt dans un système d'auto-défense.

Ils y croient sans y croire quoi. Comme dirait le Dr House: Tout le monde ment.
 
La scène "d'amour" m'a foutu une de ces montées d'angoisse quand j'ai rematé blade runner sous K, horrible
 
En vrai la plupart des mecs qui sortent ce genre de propos ne les accepterait jamais si il s'agissait de leurs mères ou de leurs sœurs.

Je sais pas... quand tu vois les systèmes de déshonneur des filles violées dans les sociétés traditionnelles t'en doute un peu... J'ai lu dans ce super livre (https://www.seuil.com/ouvrage/en-quete-de-respect-philippe-bourgois/9782021113853) le récit d'un viol en bande où la victime (quatorze ans) est considérée par toute sa communauté (frères, beaux-pères, amis) comme consentante simplement parce qu'elle se trouvait sur le lieu du viol (genius).

En fait pour moi la question n'est pas tant psychologique (l'intériorité de chacun) que la façon dont nos catégories sociétales valident ou pas ces comportements. Et je trouve qu'il y a encore énormément à définir collectivement, répéter et assener à propos de ce qui est admissible ou pas dans des situations impliquant des empathogènes, dont la spécificité est justement de favoriser le contact.
 
Sorence a dit:
En fait pour moi la question n'est pas tant psychologique (l'intériorité de chacun) que la façon dont nos catégories sociétales valident ou pas ces comportements. Et je trouve qu'il y a encore énormément à définir collectivement, répéter et assener à propos de ce qui est admissible ou pas dans des situations impliquant des empathogènes, dont la spécificité est justement de favoriser le contact.

Oui je comprend bien mais je suis que moyennement d'accord. Je pense qu'il y a une partie des pulsions humaines qui échappent aux aspects civilisateurs de la collectivité, de la morale et de la culture. 

C'est un aspect qui peut se minimiser par déconstruction de valeurs toxiques et par l'éducation, mais pour faire la nuance je dirais qu'être totalement dans un idéal purement constructiviste notamment à propos du sexe c'est être naïf sur son fondement et son chaos naturel.

C'est pas une excuse pour ne pas aller plus loin dans l'éducation ou pour cautionner la barbarie. Mais juste faut pas croire qu'une société sans viol (ou meurtres, agressions) pourrait émerger par le truchement d'une idéologie.

Comme je pense c'est une erreur de croire qu'un viol organisé n'est que la résultante de facteurs culturels. Il y en a aussi c'est certain...
 
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