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Le sens de la vie

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clown-ça

Glandeuse Pinéale
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13/11/10
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Souvent, très souvent, les gens aiment bien demander : mais, quel est le sens de la vie ? Après quelques minutes de réflexion (qui se comptent finalement presque en secondes), ils renoncent à la question, la laissant aux « philosophes ». Parce que ça, c'est un truc de philosophe.


Je soutiens pour ma part que la question est mal posée, et que c'est pour cela que les réponses divergent trop. Car qu'est-ce qui a un sens ? Les mots ! Les mots ont un sens ! Pas les objets, pas les choses. On ne demande pas le sens d'un tabouret, sauf s'il est à l'envers. « La vie », ce n'est pas un mot, c'est une chose. Si on voulait le sens du mot « vie », on irait le chercher dans un dictionnaire. Mais non ! On veut autre chose ! Pas une réponse de dictionnaire, une réponse de philosophe.


Balivernes ! - répondra-t-on. Une œuvre d'art est une chose, et pourtant elle a un sens, ou du moins le présuppose-t-on. Et tout le jeu consiste à trouver du sens dans une œuvre. Voilà, on a tout. Tout est dit. La question du sens de la vie présuppose (et à juste titre) une vision esthétique du monde. On cherche le sens de la vie comme on cherche le sens d'une œuvre d'art, et cela ne se fait qu'avec le regard de l'artiste. Mais ce n'est pas ça, le point crucial. Tout se trouve en fait dans le mot « jeu ». Car si la vie est quelque chose, c'est un jeu, sinon rien.


Ne nous méprenons pas. Par là, je n'entends pas que la vie consiste simplement en le fait de s'amuser, de ressentir du plaisir, jusqu'à la réduire à une philosophie hédoniste. Non, le jeu est plus profond, plus avant du plaisir même de jouer. Et sur ce point, Pascal avait tout compris. Une des règles du jeu (car il n'existe pas de jeu sans règles) est de parier, miser. « Pariez, les amis, pariez » disait Pascal « Pariez en Dieu. Aimez-le, croyez en lui. Car s'il existe, vous avez tout gagné, et s'il n'existe pas, vous n'avez rien perdu. Mais si vous pariez l'athéisme, alors les mises sont différentes : vous gagnez, vous ne gagnez rien. Vous perdez, vous perdez tout (car l'enfer, c'est pas bien). » Mais ce qui compte, ce n'est pas le raisonnement de Pascal, que l'on peut facilement renverser. C'est plutôt son geste : le pari.


Vous rencontrez l'amour de votre vie : MARIAGE ! Le mariage n'est rien d'autre qu'un pari : « je parie que je resterai avec cette personne tout le reste de ma vie ». « Je parie que je ferai un bon père ». « Je parie que ce métier est le bon, qu'il me sortira de la merde, ou qu'il me permettra d'être riche ».


Mais ce n'est pas tout, le pari n'est pas la seule option. Il y a aussi la concurrence. Et sur ce point, vous m'accorderez facilement que toute la société est basée sur un jeu de concurrence. N'y voyez pas la parole cynique d'un communiste qui voudrait réformer le monde. La concurrence est une bonne chose, et en plus, on ne pourra jamais s'en séparer. Elle a enfanté la jalousie, l'élitisme, les disputes, les désaccords, le goût. Car qu'est-ce que le goût si ce n'est la prétention à valoir mieux qu'autrui ? Tu n'aimes pas les livres ? Tu as mauvais goût.

C'est pour cela que je soutiens qu'une philosophie relativiste (qu'ont beaucoup de gens) est une mauvaise chose, et même encore plus : une absurdité. « Maiiiis non, tous les goûts sont relatifs, et par extension, culturels. Tiens, par exemple, si je n'aime pas ce film, et toi oui, je ne vais pas penser que j'ai de meilleurs goûts que toi, mais que nous avons des goûts différents. Et si je n'aime pas que les femmes portent la Burqa, mais qu'un pays affirme qu'elles le doivent, c'est simplement une différence culturelle, et il n'y a rien à en dire » (certes, de nombreux amalgames sont latents, mais là n'est pas le point). Je maintiens que ce discours va à l'encontre de la NATURE HUMAINE. C'est de la mauvaise foi ! Lorsque vous aimez quelque chose, vous voulez (peut-être inconsciemment, ou alors vous vous mentez à vous-même) que l'on partage cela. C'est inscrit dans l'amour que vous portez aux choses. Ce n'est d'ailleurs que ça, le goût. Apprécier quelque chose, ce n'est pas ressentir pour cette chose une attirance particulière. Non, pas du tout . Aimer quelque chose, c'est simplement vouloir que les autres l'aiment. Mais ils ne l'aiment pas forcément, d'où la concurrence, d'où la jalousie.


Un autre aspect du jeu ? Le risque de la défaite. Échouer, c'est toujours relativement à un jeu. On n'échoue qu'à une instance qui a des règles, un objectif et au moins un participant. Un jeu, quoi... Vous avez raté votre vie, ou quelque chose dans votre vie ? C'est que vous considérez la vie comme un jeu. D'ailleurs, c'est inconscient, mais c'est toujours comme ça : l'homme joue.
C'est en cela que les enfants sont merveilleux, car leur vie n'est menée que par le jeu. Ensuite, on grandit et le jeu se déforme, devient moins patent, moins visible. On ne s'en aperçoit plus, mais on continue de jouer !


Là, une question se pose. Parce qu'après une telle suite d’inepties folles dues à un esprit dérangé, on ne peut qu'opposer une résistance intellectuelle, en cherchant (et trouvant) les nombreuses failles du raisonnement. Avouez, quelque lecteur que vous soyez, que devant ces mots, vous vous êtes dit « N'importe quoi.. C'est facile de tout réduire à une chose, quand on écrit comme ça. Mais c'est juste ton point de vue, et il est faux ». Donc, je me répète, une question se pose : « Eh mon coco, si t'es si sûr de toi, est-ce que tu peux nous dire ce que tu entends par « jeu » ? »


Ma réponse est catégoriquement : non. Pas besoin de définir ce que j'entends par jeu, tout le monde sait ce qu'est un jeu. Je ne justifierai pas non plus mon choix : pourquoi le « jeu » plutôt qu'autre chose ? « En fait, t'as juste pris un mot au hasard, et tu t'es dit que t'allais réduire la vie à ça ». Ce n'est pas ce que je crois.


Rappelez-vous d'une chose. Lorsque vous serez seuls, en train de mourir dans votre lit d'hôpital. Ou, peu importe, quelque part ailleurs. Lorsque tout sera fini, ou sur le point de finir. Rappelez-vous ces mots, et demandez-vous : au fond, tout ça, est-ce que ça n'était pas qu'un énorme jeu ? Et n'avez-vous pas fait la plus grosse erreur que l'on puisse faire, lorsqu'on joue ? Très souvent, si. Vous avez pris le jeu au sérieux.
 
Pour moi,le contenu d'une vie doit partir du principe d'être heureux et ça quoi qu'il arrive .
Il faut juste trouvé ce qui te ferais bandé à vie et non déprimé (routine,se pays de merde,etc.....) .
Voilà ma vision de la chose.

Mieux vaut vivre pauvre (dans un pays pauvre) que limite,dans se pays .
Mieux vaut vivre "fou" mais heureux que malheureux mais "normal".
 
Moi le sens de la vie c'est: profiter, réussir, évoluer, aimer, être heureux, même si j'aime quand même les imperfections de la vie.
 
Bah moi le sens a ma vie je l'ai pas encore trouvé et bien content :D Je peux faire tout ce que je veux et n'importe quoi hehe
 
Si tu savais pas quel était le sens de ta vie tu serais mort.
 
Nawak! C'est juste que je change encore, je le sens , je suis pas arrive a maturité, ma maturité.
 
Plus qu'un demi-siècle et tu y arriveras. :mrgreen:
 
Se demander si la vie à un sens c'est déjà admettre que Dieu existe, non (je ne suis pas particulièrement croyant, c'est juste une question de logique) ? Sinon, elle existe par hasard. Ou par intelligence de la nature ? :smoke:
En tout cas elle existe au moins pour être vécue !
 
Le sens de la vie, c'est vers LA MORT.
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Ah tiens marrant, j'étais justement entrain d'aborder le "goût" dans une discussion.

Ce que je pense pour continuer là dessus, c'est qu'en effet les goûts n'ont aucune substance. Ils t'entraînent dans un espèce de subjectivisme -imposé- totalement absurde, où en arrive à regarder, écouter et sentir les choses uniquement par rapport à 'nos' goûts. En laissant s'exprimer les goûts à notre place, on empêche la vie de jaillir, on se fond dans la masse d'égo. Car on aime des choses évidemment, et ce qu'on aime ou n'aime pas ne se rapporte pas forcément aux goûts bien heureusement. Si nous laissions véritablement parler l'être, hors du mental donc des goûts et dégouts, de l'esthétique, de l'intellect, alors nous pourrions vraiment aimer les choses pour ce qu'elles sont et non pour les fantasmes que nous projetons dessus.
Lorsqu'on se rend compte de cela, énormément d'illusions tombent. Et c'est aussi cela qui fait peur à la très grande majorité.
Ainsi lorsqu'ils entendent ou voient quelque chose d'unique, de différent, ils le méprisent et justifieront leur mépris par "les goûts et les couleurs tu sais...". Là où je trouve ça atroce aussi, c'est que l'éducation que l'on nous donne va exactement dans ce sens là, et absolument tout ce qu'on appelle à tort "l'Art" et "la Culture". Ainsi il y a des millions des "créations" toutes plus absurdes les unes que les autres mais que la masse va encenser (d'un côté - mépriser de l'autre) car cette création a "une valeur culturelle", "un concept génial", "une esthétique incroyable". Ainsi nous avons divisé l'esprit humain.
Du coup, aujourd'hui, pour mettre d'accord TOUT le monde c'est absolument impossible car "tous les goûts sont dans la nature" et on s'y conforte !
Même regarder notre planète de l'espace ne mettrait pas tout le monde d'accord, y'en aurait toujours un pour redire quelque chose.
Sur la Vie elle-même nous ne sommes plus d'accord, alors qu'elle est là tout le temps, hors de toute considération mentale !

Je reste cependant persuadé que même si quelqu'un n'aime pas une chose mais que cette chose est authentique, elle lui parle quand même mais cette personne serait incapable de l'accepter (consciemment ou inconsciemment). Et donc, il existe toujours des choses vraiment géniales et authentiques car les gens qui le font n'ont pas peur de "l'avis" subjectif des autres. Ou au pire ils s'isolent, même si c'est dommage d'un côté, et font ce qu'ils aiment vraiment.

Par rapport au sens de la vie, j'ai envie de dire qu'il suffit de regarder une plante pousser pour connaître la simplicité de la Vie et son sens qui est unique. Même si nous ne pensons pas qu'il y a un sens à notre vie, ce sens y est quand même et y sera toujours; seuls nos considérations et ressentiments peuvent nous faire douter, mais dans tous les cas le sens est le même.
Nous sommes la nature, et dans la nature il n'y a ni goûts pour le goût, ni subjectivité pour l'égo, ni compétition pour gagner, ni d'esthétique pour l'esthétique ; bien sûr il y a aussi toutes ces choses en même temps, sauf que c'est entièrement naturel et qu'elles ont un sens.
L'humain a juste perdu le sens, du coup il erre dans l'absurde mais c'est ce qu'on lui a appris, afin de mieux le disperser.
Mais ce sens peut se retrouver car à chaque instant il est présent et ce qui nous entoure nous le montre :)
 
La notion de Dieu est vague sludge, je ne suis pas croyant non plus mais j'aime la beauté de la nature et je me dis que c'est une oeuvre magnifique qu'on nous a donnée, oeuvre de qui? De personne! Elle est là cherche pas plus loin, t'en as pas besoin :)
Le sens de la vie je vois pas trop ce que ca a à voir avec dieu sinon
 
(Sally's)WasteBoy a dit:
Le sens de la vie je vois pas trop ce que ca a à voir avec dieu sinon
En fait je me dis que ça dépends qu'est-ce qu'on veut dire par vie.
Si on parle de la vie biologique ou de l'Univers, se poser la question du sens de tout ça est évidemment spirituel (mais pas forcément relatif que au concept de Dieu mais bon).

Mais en voyant cette question j'ai pensé plutôt d'abord au sens "la vie qu'on mène" disons, le vécu, comme quand on se pose la question dépressive "La vie vaut elle d'être vécue ?" et là le rapport avec Dieu est moins évident, et la réponse est subjective.
 
Life is a beach.
 
L'existence à le sens qu'on lui donne. Elle peut être un jeu, mais aussi une quête spirituelle, et donc ce diriger vers la foi. Elle peut aussi simplement être prise comme une suite de petits bonheurs hasardeux, et dans ce cas là les goûts sont d'une importance capitale. Elle peut aussi être un mélange équilibré de tout ça. Comme si on prenait le positif de ces trois façons de voir la vie. Avec toujours un maximum de recul et d'ouverture d'esprit.

-Un jeu pour certain. J'y avais déjà pensé en réfléchissant aux "grandes richesses" de la planète. Vous avez vu capital? Avec ce cher Gad. L'idée que ces gens qui débordent de pognon et de pouvoir ne voit le monde que comme un jeu planétaire fait froid dans le dos. Quoiqu'il arrive on meurt, comment peuvent-ils donc être touchés par ces millions de vies pauvre et insalubre. La vie n'est qu'un jeu, "on est les gagnants (c'est ce qu'on croit), on profite, on mourra, et voilà." Une pensée uniquement rationnelle et matérialiste.

-La quête spirituelle est propre à chacun, je ne vais pas tergiverser là-dessus. Elle implique la croyance, et nous pousse à communiquer avec cette spiritualité, on vit en fonction d'elle. Une présence omniprésente qui explique l'inexplicable et nous propose des horizons inconnus. (Dieu(x), la science, le hasard, l'univers, le grand architecte, les Aliens, Obama...)

-Les petits bonheurs guident notre vie. Ils sont contrastés constamment par les malheurs. Ils sont forcément liés aux goûts de chacun, et au gout de la masse également. Ils sont éphémères mais ont souhaiterais qu'ils durent (bien qu'au fond on sache tous que l'instantanéité préserve la puissance de ces petits bonheurs.

Je pense que si on pioche un peu dans ces trois directions, en faisant un agréable mélange, un équilibre sage et mature, en y prenant que ce que l'on pense pouvoir nous aider à avancer dans cette énigme du sens de la vie, mais sans jamais jeter définitivement le reste, alors je pense qu'on peut vivre heureux modestement, et trouver peut être le sens de sa vie.

Après pour ce qui est du sens de LA vie, je pense qu'il faut se référer au passage sur "la spiritualité, deuxième tiret (ou troisième paragraphe si vous préférez) de mon commentaire.

EDIT: Je pense aussi que pour kiffer sa vie, le premier truc est d'essayer d'accepter sa propre mort. Ou La Mort.
 
Le sens de la vie c'est de manger des pizzas maison avec ce que l'on souhaite sur sa partie supérieure tant que cela ne nuit point à autrui surtout après 22h.



Car, lorsque tu consommes une pizza composée d'aliments vrais tu en fais un mets exclusif et ainsi tu ne te poses pas la question de savoir si la vie a un sens.
 
J'vous conseil, à ce propos, le fromage à raclette sur les pizzas maison. Même la DMT ça vous apporte pas autant de plaisir.
 
Le sens de ma vie va d'est en ouest .... d'où mon impression d'être toujours plus à l'ouest !
 
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