Beaucoup d'éléments intéressants ont déjà été abordés dans ce topic (en 2 pages c'est rare :wink: ).
Je vais donc parler de/pour moi vu que je ne sais faire que ça.
Cette "passion" est très ancienne chez moi, je me souviens avoir demandé à ma grand-mère à l'âge de 5-6 ans : "tu as déjà vu un drogué", elle me répondit sans hésiter : "oui, ce sont des gens à au regard vague prêts à tout pour avoir leur "dose" ", en résumé, cey le mal mon petit-fils !
Hoouula elle aurait pas dû dire ça même si l'intention était bonne...
Dès que je pris un peu d'âge et un libre arbitre un peu plus large je me mis à me passionner réellement pour ce sujet, on me fit lire "Go Ask Alice" ("L'herbe bleue") à l'école et là je me suis dit :"l'herbe ça fait ressentir la musique et ça a l'air suuuper fort", par contre le LSD on en meurt à la fin du livre sans savoir pourquoi...c'était juste pas logique, cohérent avec d'autres trucs que j'avais entendu.
Je me mis donc à lire des ouvrages un rien plus objectifs et à me familiariser avec la diabolisation/apologie des drogues quelles qu'elles fussent...
Ca me rendit curieux et je décidai d'essayer par moi même dès que j'en eu l'occasion, c'est à dire assez tard pour mon époque (1er joint à 19 ans, j'en ai 29 aujourd'hui) mais trop tôt d'un autre point de vue, (1er sniff d'éther et cuite à l'alcool à 16 ans...).
J'étais informé mais de manière chaotique et donc ma conso jusqu'alors le fût également...
Comme je l'évoque dans un autre post j'ai commencé par le légal pour passer à l'illégal dès que j'ai eu les connections nécessaires et ça a contribué à faire foirer ma vie jusqu'ici.
Par exemple j'ai toujours eu une fascination malsaine pour Christiane F., livre quand même plus objectif que l'herbe bleue, qui est sensé faire et fait vraiment peur quant au monde de la drogue et de l'héroïne en particulier, rien à foutre, j'ai été dans l'héro jusqu'aux yeux par après.
J'ai pris de la codéine, de l'héro (en IV, sniffée, fumée), de la cocaine (basée, injectée, sniffée) et tellement d'autres substances desquelles je connaissais ou croyais croire les risques qu'il faudrait des pages pour les citer et j'en suis pas du tout fier, pourtant, avec certaines d'entre-elles, celles dont on discute pour la plupart librement sur ce forum en particulier, comme les champis, la salvia ou limite le dxm (et encore vraiment limite ce dernier) j'ai appris plein de trucs sur moi-même, sur la vie, sur l'Univers, enfin j'ai l'impression.
Donc impossible de tout mettre dans le même sac, je suis fier de ma connaissance aujourd'hui quasi encyclopédique de toutes les drogues sur lesquelles je me suis documenté alors que à contrario satisfait de l'usage que de la minorité d'entre-elles...pour les autres c'est carrément l'inverse, j'ai honte de les avoir consommées surtout en étant documenté à leur sujet.
Se shooter sa 1re dose d'héro dans l'artère du poignet sans utiliser de filtre c'est carrément de la connerie pure et j'aurais mérité de perdre ma main, là encore je croyais savoir comment on fait, mon cul, que dalle, puis la 1re crise de manque, ah, c'est ça ? Pourtant dans les bouquins ça a l'air terrible mais pas à ce point là...
Je mélange un peu tout et j'espère que vous voyez un peu ou je veux en venir mais ne croyez jamais tout savoir et ne mettez jamais toutes les drogues sur le même pied d'égalité (vous le savez pour la plupart et ça a déjà été dit SI souvent mais apparemment ça ne suffit jamais puisque les mêmes erreurs se produisent et reproduisent encore juste parce que des petits cons comme je l'ai été pensent tout maîtriser et se croient plus fort que la maladie/le manque/la mort/le bad (dans le désordre et PAS inter-dépendants)...).
Évidemment mon expérience = résultat d'une vie pourrie, de mauvaises rencontres, d'envies de mort mais surtout d'une fascination morbide pour la défonce.
La seule chose que je peux conclure maintenant que je suis sorti des drogues dures et que je n'ai pas rejeté celles qui peuvent m'apporter quelque chose sans me blesser mentalement/physiquement de manière irrémédiable, c'est que : si je pouvais revenir dans le passé bien sûr y'a certains trucs que je ne tâterais même pas en rêve dans les conditions de l'époque et quid du Set&Setting pour les autres prods, les harmless et je dirais même utiles ?
Pour utiliser une métaphore, même si c'est pas trop mon truc, j'ai beaucoup plus sali mon sang et mon cerveau au cours de ma vie que je n'ai purifié mon esprit/âme/whatever you call it. Et tout ça par ma faute.
En fait cf. plusieurs posts où je raconte des bribes de ma vie de tox pour comprendre... http://www.psychonaut.com/post-44164.html?f=72&start=75
Donc la drogue, ses effets, ses conséquences, ses utilités, ses dangers, tout ce savoir de manière théorique, oui clairement ! La passion pour la drogue peut être bénéfique mais "le monde" de certaines drogues, je suis vraiment pas sûr sûr...
Et si on disait que je diabolise la drogue c'est qu'on joue sur les mots, pour moi l'alcool est une drogue et les médicaments psychotropes sont aussi des drogues (certaines dures) (mon père en est mort).
Mais là j'enfonce des portes ouvertes, j'oublie qu'on est sur psychonaut.com... bien sûr quand je me sentirai mieux psychologiquement pourquoi pas reprendre des hallucinogènes/dissociatifs avec un bon Set&Setting et il m'arrive de boire ou fumer des spliffs mais une fascination devient fasciste lorsqu'elle est morbide comme elle l'a été pour moi...
Désolé pour le post en mode un peu "rage" mais c'est sur moi même que je m'énerve...
Si vous voulez apprendre à me connaître ou simplement me lire sur d'autres sujets vous me trouverez même peut être sympa, qui sait :wink:
Third_Eye with much love.
Je vais donc parler de/pour moi vu que je ne sais faire que ça.
Cette "passion" est très ancienne chez moi, je me souviens avoir demandé à ma grand-mère à l'âge de 5-6 ans : "tu as déjà vu un drogué", elle me répondit sans hésiter : "oui, ce sont des gens à au regard vague prêts à tout pour avoir leur "dose" ", en résumé, cey le mal mon petit-fils !
Hoouula elle aurait pas dû dire ça même si l'intention était bonne...
Dès que je pris un peu d'âge et un libre arbitre un peu plus large je me mis à me passionner réellement pour ce sujet, on me fit lire "Go Ask Alice" ("L'herbe bleue") à l'école et là je me suis dit :"l'herbe ça fait ressentir la musique et ça a l'air suuuper fort", par contre le LSD on en meurt à la fin du livre sans savoir pourquoi...c'était juste pas logique, cohérent avec d'autres trucs que j'avais entendu.
Je me mis donc à lire des ouvrages un rien plus objectifs et à me familiariser avec la diabolisation/apologie des drogues quelles qu'elles fussent...
Ca me rendit curieux et je décidai d'essayer par moi même dès que j'en eu l'occasion, c'est à dire assez tard pour mon époque (1er joint à 19 ans, j'en ai 29 aujourd'hui) mais trop tôt d'un autre point de vue, (1er sniff d'éther et cuite à l'alcool à 16 ans...).
J'étais informé mais de manière chaotique et donc ma conso jusqu'alors le fût également...
Comme je l'évoque dans un autre post j'ai commencé par le légal pour passer à l'illégal dès que j'ai eu les connections nécessaires et ça a contribué à faire foirer ma vie jusqu'ici.
Par exemple j'ai toujours eu une fascination malsaine pour Christiane F., livre quand même plus objectif que l'herbe bleue, qui est sensé faire et fait vraiment peur quant au monde de la drogue et de l'héroïne en particulier, rien à foutre, j'ai été dans l'héro jusqu'aux yeux par après.
J'ai pris de la codéine, de l'héro (en IV, sniffée, fumée), de la cocaine (basée, injectée, sniffée) et tellement d'autres substances desquelles je connaissais ou croyais croire les risques qu'il faudrait des pages pour les citer et j'en suis pas du tout fier, pourtant, avec certaines d'entre-elles, celles dont on discute pour la plupart librement sur ce forum en particulier, comme les champis, la salvia ou limite le dxm (et encore vraiment limite ce dernier) j'ai appris plein de trucs sur moi-même, sur la vie, sur l'Univers, enfin j'ai l'impression.
Donc impossible de tout mettre dans le même sac, je suis fier de ma connaissance aujourd'hui quasi encyclopédique de toutes les drogues sur lesquelles je me suis documenté alors que à contrario satisfait de l'usage que de la minorité d'entre-elles...pour les autres c'est carrément l'inverse, j'ai honte de les avoir consommées surtout en étant documenté à leur sujet.
Se shooter sa 1re dose d'héro dans l'artère du poignet sans utiliser de filtre c'est carrément de la connerie pure et j'aurais mérité de perdre ma main, là encore je croyais savoir comment on fait, mon cul, que dalle, puis la 1re crise de manque, ah, c'est ça ? Pourtant dans les bouquins ça a l'air terrible mais pas à ce point là...
Je mélange un peu tout et j'espère que vous voyez un peu ou je veux en venir mais ne croyez jamais tout savoir et ne mettez jamais toutes les drogues sur le même pied d'égalité (vous le savez pour la plupart et ça a déjà été dit SI souvent mais apparemment ça ne suffit jamais puisque les mêmes erreurs se produisent et reproduisent encore juste parce que des petits cons comme je l'ai été pensent tout maîtriser et se croient plus fort que la maladie/le manque/la mort/le bad (dans le désordre et PAS inter-dépendants)...).
Évidemment mon expérience = résultat d'une vie pourrie, de mauvaises rencontres, d'envies de mort mais surtout d'une fascination morbide pour la défonce.
La seule chose que je peux conclure maintenant que je suis sorti des drogues dures et que je n'ai pas rejeté celles qui peuvent m'apporter quelque chose sans me blesser mentalement/physiquement de manière irrémédiable, c'est que : si je pouvais revenir dans le passé bien sûr y'a certains trucs que je ne tâterais même pas en rêve dans les conditions de l'époque et quid du Set&Setting pour les autres prods, les harmless et je dirais même utiles ?
Pour utiliser une métaphore, même si c'est pas trop mon truc, j'ai beaucoup plus sali mon sang et mon cerveau au cours de ma vie que je n'ai purifié mon esprit/âme/whatever you call it. Et tout ça par ma faute.
En fait cf. plusieurs posts où je raconte des bribes de ma vie de tox pour comprendre... http://www.psychonaut.com/post-44164.html?f=72&start=75
Donc la drogue, ses effets, ses conséquences, ses utilités, ses dangers, tout ce savoir de manière théorique, oui clairement ! La passion pour la drogue peut être bénéfique mais "le monde" de certaines drogues, je suis vraiment pas sûr sûr...
Et si on disait que je diabolise la drogue c'est qu'on joue sur les mots, pour moi l'alcool est une drogue et les médicaments psychotropes sont aussi des drogues (certaines dures) (mon père en est mort).
Mais là j'enfonce des portes ouvertes, j'oublie qu'on est sur psychonaut.com... bien sûr quand je me sentirai mieux psychologiquement pourquoi pas reprendre des hallucinogènes/dissociatifs avec un bon Set&Setting et il m'arrive de boire ou fumer des spliffs mais une fascination devient fasciste lorsqu'elle est morbide comme elle l'a été pour moi...
Désolé pour le post en mode un peu "rage" mais c'est sur moi même que je m'énerve...
Si vous voulez apprendre à me connaître ou simplement me lire sur d'autres sujets vous me trouverez même peut être sympa, qui sait :wink:
Third_Eye with much love.