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le cancer en pharmacie, d'accord.....
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Yoshinabis a dit:L'être humain n'est pas fait pour ingerer/inhaler autre chose que de la nourriture/eau/et oxygène. (Comme n'importe quel animal qu'il est.
Sorence a dit:Dans l’ensemble les drogues ont jusqu’ici plutôt amélioré ma santé, qu’elle soit physique ou mentale, en tous cas à court terme. Soulagement de douleurs, maintien de la socialisation, en gros. La santé mentale est plus difficile à évaluer, mais j’ai l’impression d’avoir globalement progressé depuis que je prends des drogues. C’est sûr que parfois j’ai peur et que je me demande bien ce que ça va donner plus tard. Mais comme je n’aime pas souffrir, je fais attention et jusqu’ici ce fut suffisant pour éviter les problèmes.
Ça reste mon avis et je l'exprime.snap2 a dit:Yoshinabis a dit:L'être humain n'est pas fait pour ingerer/inhaler autre chose que de la nourriture/eau/et oxygène. (Comme n'importe quel animal qu'il est.
Uhm qu'est-ce qu'on en sait ?
Ça fait des dizaines de milliers d'années qu'on se drogue (voir largement plus si tu comptes l'alcool des fruits) en tout cas, et plein d'animaux font pareil.
Et les appels à la nature ça mène pas loin ^^"
Yoshinabis a dit:Maintenant......
Si il faut vivre en se faisant chier comme un rat mort à regarder les minutes s'egrener sur la pendule.
Autant rendre le supplice agréable.
Sophie15 a dit:Mercredi 20 août
Renaissance.
Je suis sevrée et je revis.
La vie me semble douce.
Le temps s’écoule raisonnablement.
J’ai le sentiment de récupérer enfin mon cerveau et mes pensées.
Je m’intéresse à plein de choses. A l’art surtout. Le cinéma, mon grand amour. Je revois plein de films que j’adore et j’ai l’impression de les comprendre d’une autre façon. Comme si toute cette période m’avait donné une autre vision du monde.
J’ai soif de connaissance. Je lis et relis des livres anciens.
Au travail tout le monde me trouve changée, épanouie et très investie. Je m’éclate sur mes heures de soutien aux devoirs.
Pour la première fois de ma vie je suis apaisée par le fait d’être un peu lisse émotionnellement. Ça me repose.
Finies les montagnes russes.
Et ça fait un bien fou !
Les week-ends avec Olivier sont de vrais moments de partage et de connexion.
L’ironie est là. Tomber dans un produit pour la connexion qu’il avait établie entre nous, pour enfin l’arrêter pour se sentir réellement connectés tous les deux.
On en était arrivé à ne plus se parler. On parlait à tour de rôle l’un à coté de l’autre mais on ne s’écoutait plus.
On se retrouve enfin. On se nourrit l’un l’autre, en restant collé tout le week-end. Ce sont enfin de vraies émotions, sans artifices. Sentir ses mains sur moi me remplit de bonheur et d’amour.
Mais alors, pourquoi ?
Qu’est-ce qui nous est arrivé ?
On a le sentiment d’avoir été volé, amputée d’une partie de sa propre vie. On se retourne et on se regarde et rien ne fait sens. On a l’impression d’avoir été quelqu’un d’autre. On a été absent tout ce temps, ce n’était pas nous. Et pourtant on se sent enrichi. C’est un sentiment très ambivalent. Comme si ce qu’on avait fait nous avait blessé, abîmé, on a envie de l’oublier, l’effacer. Mais c’est aussi ce qui fait qu’on est ce qu’on est aujourd’hui. Cette personne capable d’apprécier les choses simples de la vie. On essaie de comprendre ce qui s’est joué. On se sent désemparé.
C’est en fait la résilience qui se met en place. Ce truc qui fait qu’un traumatisme devient une force. Pour l’accepter il faut le rejeter, le renier mais en même temps s’en faire un allier, ressentir une certaine reconnaissance pour le traumatisme. C’est un jeu difficile.
En faire une force sans trop en faire pour aller de l’avant. Digérer et avancer.
Sophie15 a dit:Samedi 30 septembre 2023
La vie est douce et chaude.
Elle file, reprends son cours et s’écoule comme un fin ruisseau.
Elle deviendra rivière et fleuve. Je suis défoncée à la vie. La vie est une défonce. Je vois les couleurs d’automne s’installer avec sérénité.
Moi j'ai une autre méthode qui me va bien.Not For Human a dit:Yoshinabis a dit:Maintenant......
Si il faut vivre en se faisant chier comme un rat mort à regarder les minutes s'egrener sur la pendule.
Autant rendre le supplice agréable.
C'est une idée reçue que sobriété = se faire chier.
Il est tout à fait possible de vivre avec intensité sans artifices.
Si les psychédéliques permettent souvent de changer notre regard sur le monde, de "redevenir comme des enfants" le temps d'un trip, d'autres pratiques peuvent aider à se plonger dans l'instant présent au quotidien.
La méditation de pleine conscience par exemple (qui n'est pas réservée aux bouddhistes, ayant même été adoptée à l'hopital), peut permettre de redécouvrir sous un autre angle des petits gestes de la vie courante (faire la vaisselle, manger, marcher...) ou des choses que l'on considère généralement comme acquises (la respiration, la vue, etc.) et de les apprécier à leur juste valeur.
Je partage quelques extraits d'un blog que j'ai trouvé très inspirant, poétique et qui décrit bien ce genre d'état :
Sophie15 a dit:Mercredi 20 août
Renaissance.
Je suis sevrée et je revis.
La vie me semble douce.
Le temps s’écoule raisonnablement.
J’ai le sentiment de récupérer enfin mon cerveau et mes pensées.
Je m’intéresse à plein de choses. A l’art surtout. Le cinéma, mon grand amour. Je revois plein de films que j’adore et j’ai l’impression de les comprendre d’une autre façon. Comme si toute cette période m’avait donné une autre vision du monde.
J’ai soif de connaissance. Je lis et relis des livres anciens.
Au travail tout le monde me trouve changée, épanouie et très investie. Je m’éclate sur mes heures de soutien aux devoirs.
Pour la première fois de ma vie je suis apaisée par le fait d’être un peu lisse émotionnellement. Ça me repose.
Finies les montagnes russes.
Et ça fait un bien fou !
Les week-ends avec Olivier sont de vrais moments de partage et de connexion.
L’ironie est là. Tomber dans un produit pour la connexion qu’il avait établie entre nous, pour enfin l’arrêter pour se sentir réellement connectés tous les deux.
On en était arrivé à ne plus se parler. On parlait à tour de rôle l’un à coté de l’autre mais on ne s’écoutait plus.
On se retrouve enfin. On se nourrit l’un l’autre, en restant collé tout le week-end. Ce sont enfin de vraies émotions, sans artifices. Sentir ses mains sur moi me remplit de bonheur et d’amour.
Mais alors, pourquoi ?
Qu’est-ce qui nous est arrivé ?
On a le sentiment d’avoir été volé, amputée d’une partie de sa propre vie. On se retourne et on se regarde et rien ne fait sens. On a l’impression d’avoir été quelqu’un d’autre. On a été absent tout ce temps, ce n’était pas nous. Et pourtant on se sent enrichi. C’est un sentiment très ambivalent. Comme si ce qu’on avait fait nous avait blessé, abîmé, on a envie de l’oublier, l’effacer. Mais c’est aussi ce qui fait qu’on est ce qu’on est aujourd’hui. Cette personne capable d’apprécier les choses simples de la vie. On essaie de comprendre ce qui s’est joué. On se sent désemparé.
C’est en fait la résilience qui se met en place. Ce truc qui fait qu’un traumatisme devient une force. Pour l’accepter il faut le rejeter, le renier mais en même temps s’en faire un allier, ressentir une certaine reconnaissance pour le traumatisme. C’est un jeu difficile.
En faire une force sans trop en faire pour aller de l’avant. Digérer et avancer.Sophie15 a dit:Samedi 30 septembre 2023
La vie est douce et chaude.
Elle file, reprends son cours et s’écoule comme un fin ruisseau.
Elle deviendra rivière et fleuve. Je suis défoncée à la vie. La vie est une défonce. Je vois les couleurs d’automne s’installer avec sérénité.
la méditation alors que je bosse 10 à 12h par jour 6jours sur 7 et que j'ai à côté des obligations familiales....
Not For Human a dit:la méditation alors que je bosse 10 à 12h par jour 6jours sur 7 et que j'ai à côté des obligations familiales....
Beaucoup de gens se font une fausse idée de la méditation, qui consisterait forcément à s'isoler du monde, sur son coussin, en tailleur, etc. Pour la pleine conscience en tous cas, il s'agit surtout d'apporter de la conscience dans l'instant - en se reliant à sa respiration mais pas que - tout en pratiquant certaines activités (une ballade en foret par exemple, ou préparer le repas). De plus, il n'est pas nécessaire de consacrer 1 heure chaque jour pour ça, quelques minutes suffisent parfois à faire la différence (c'est surtout la régularité qui compte), donc c'est loin d'être incompatible avec un travail ou une vie familiale.
Chamhan a dit:Feignasse God Mode: ne pas avoir la volonté de passer 5 minutes par jour à méditer.
Celle là il faut la placer sans broncher, mes respects.