Quoi de neuf ?

Bienvenue sur Psychonaut.fr !

Le forum des amateurs de drogues et des explorateurs de l'esprit

La santé et les consos

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Canin
  • Date de début Date de début
le cancer en pharmacie, d'accord.....
 
le snus en portions pousse à la conso... c'est en vogue pourtant
mais en vrac dans une boite c'est le consommateur qui fait sa dose selon ce qu'il faut et cela commence petit. Le petit à petit prend plus de sens sur un terme bien plus long je crois...

Edit
Qd on est comme mal léché mais que on a des choses à faire sur la journée le snus devrait rester un recours.

Ou alors un redbull le matin?? Bof

Ou une cure multivitaminée minutieuse de plusieurs jours??? Bof bof

Je reprends une pub des 70, "on a tjs besoin d'un petit pois chez soi" un petit pois de snus <== ouaih je sais je risque ma peau... mais tout le monde...
 
Ouais y'a un impact non négligeable sur la santé à toute consommation.
Mais comme d'hab a dose et fréquence dépendante la donne n'est pas la même.

L'être humain n'est pas fait pour ingerer/inhaler autre chose que de la nourriture/eau/et oxygène. (Comme n'importe quel animal qu'il est.

Moi j'ai merdouiller de part ma propension à en vouloir toujours plus et à cause de ma faible volonté.

Maintenant......
Si il faut vivre en se faisant chier comme un rat mort à regarder les minutes s'egrener sur la pendule.
Autant rendre le supplice agréable.
 
Dans l’ensemble les drogues ont jusqu’ici plutôt amélioré ma santé, qu’elle soit physique ou mentale, en tous cas à court terme. Soulagement de douleurs, maintien de la socialisation, en gros. La santé mentale est plus difficile à évaluer, mais j’ai l’impression d’avoir globalement progressé depuis que je prends des drogues. C’est sûr que parfois j’ai peur et que je me demande bien ce que ça va donner plus tard. Mais comme je n’aime pas souffrir, je fais attention et jusqu’ici ce fut suffisant pour éviter les problèmes.
 
Yoshinabis a dit:
L'être humain n'est pas fait pour ingerer/inhaler autre chose que de la nourriture/eau/et oxygène. (Comme n'importe quel animal qu'il est.

Uhm qu'est-ce qu'on en sait ?
Ça fait des dizaines de milliers d'années qu'on se drogue (voir largement plus si tu comptes l'alcool des fruits) en tout cas, et plein d'animaux font pareil.
Et les appels à la nature ça mène pas loin ^^"
 
Sorence a dit:
Dans l’ensemble les drogues ont jusqu’ici plutôt amélioré ma santé, qu’elle soit physique ou mentale, en tous cas à court terme. Soulagement de douleurs, maintien de la socialisation, en gros. La santé mentale est plus difficile à évaluer, mais j’ai l’impression d’avoir globalement progressé depuis que je prends des drogues. C’est sûr que parfois j’ai peur et que je me demande bien ce que ça va donner plus tard. Mais comme je n’aime pas souffrir, je fais attention et jusqu’ici ce fut suffisant pour éviter les problèmes.

une forme d’anthroposophie associée aux drogues?? Plus fort que la RDR. Malheureusement il faut un formatage scientifique pour accéder à cette exception et ce n'est pas le cas de tout le monde...
Qd je me revois sauvage...

mais si tu fais un topic là-dessus tu auras de l'audit (avec moi en 1er)
 
snap2 a dit:
Yoshinabis a dit:
L'être humain n'est pas fait pour ingerer/inhaler autre chose que de la nourriture/eau/et oxygène. (Comme n'importe quel animal qu'il est.

Uhm qu'est-ce qu'on en sait ?
Ça fait des dizaines de milliers d'années qu'on se drogue (voir largement plus si tu comptes l'alcool des fruits) en tout cas, et plein d'animaux font pareil.
Et les appels à la nature ça mène pas loin ^^"
Ça reste mon avis et je l'exprime.
Libre à toi de penser autrement.

Ceci je ne dit pas qu'il ne faut pas consommer.

Par contre dire que mes appels à la nature ne mènent pas loin me semble une hérésie.
Mais ça reste mon avis.
 
Yoshinabis a dit:
Maintenant......
Si il faut vivre en se faisant chier comme un rat mort à regarder les minutes s'egrener sur la pendule.
Autant rendre le supplice agréable.

C'est une idée reçue que sobriété = se faire chier.
Il est tout à fait possible de vivre avec intensité sans artifices. 

Si les psychédéliques permettent souvent de changer notre regard sur le monde, de "redevenir comme des enfants" le temps d'un trip, d'autres pratiques peuvent aider à se plonger dans l'instant présent au quotidien.

La méditation de pleine conscience par exemple (qui n'est pas réservée aux bouddhistes, ayant même été adoptée à l'hopital), peut permettre de redécouvrir sous un autre angle des petits gestes de la vie courante (faire la vaisselle, manger, marcher...) ou des choses que l'on considère généralement comme acquises (la respiration, la vue, etc.) et de les apprécier à leur juste valeur.

Je partage quelques extraits d'un blog que j'ai trouvé très inspirant, poétique et qui décrit bien ce genre d'état :

Sophie15 a dit:
Mercredi 20 août

Renaissance.
Je suis sevrée et je revis.
La vie me semble douce. 
Le temps s’écoule raisonnablement.
J’ai le sentiment de récupérer enfin mon cerveau et mes pensées.
Je m’intéresse à plein de choses. A l’art surtout. Le cinéma, mon grand amour. Je revois plein de films que j’adore et j’ai l’impression de les comprendre d’une autre façon. Comme si toute cette période m’avait donné une autre vision du monde. 
J’ai soif de connaissance. Je lis et relis des livres anciens.
Au travail tout le monde me trouve changée, épanouie et très investie. Je m’éclate sur mes heures de soutien aux devoirs.
Pour la première fois de ma vie je suis apaisée par le fait d’être un peu lisse émotionnellement. Ça me repose.
Finies les montagnes russes.
Et ça fait un bien fou ! 
Les week-ends avec Olivier sont de vrais moments de partage et de connexion.
L’ironie est là. Tomber dans un produit pour la connexion qu’il avait établie entre nous, pour enfin l’arrêter pour se sentir réellement connectés tous les deux.
On en était arrivé à ne plus se parler. On parlait à tour de rôle l’un à coté de l’autre mais on ne s’écoutait plus.
On se retrouve enfin. On se nourrit l’un l’autre, en restant collé tout le week-end. Ce sont enfin de vraies émotions, sans artifices. Sentir ses mains sur moi me remplit de bonheur et d’amour.

Mais alors, pourquoi ?
Qu’est-ce qui nous est arrivé ?
On a le sentiment d’avoir été volé, amputée d’une partie de sa propre vie. On se retourne et on se regarde et rien ne fait sens. On a l’impression d’avoir été quelqu’un d’autre. On a été absent tout ce temps, ce n’était pas nous. Et pourtant on se sent enrichi. C’est un sentiment très ambivalent. Comme si ce qu’on avait fait nous avait blessé, abîmé, on a envie de l’oublier, l’effacer. Mais c’est aussi ce qui fait qu’on est ce qu’on est aujourd’hui. Cette personne capable d’apprécier les choses simples de la vie. On essaie de comprendre ce qui s’est joué. On se sent désemparé.
C’est en fait la résilience qui se met en place. Ce truc qui fait qu’un traumatisme devient une force. Pour l’accepter il faut le rejeter, le renier mais en même temps s’en faire un allier, ressentir une certaine reconnaissance pour le traumatisme. C’est un jeu difficile.
En faire une force sans trop en faire pour aller de l’avant. Digérer et avancer.
Sophie15 a dit:
Samedi 30 septembre 2023

La vie est douce et chaude.
Elle file, reprends son cours et s’écoule comme un fin ruisseau.
Elle deviendra rivière et fleuve. Je suis défoncée à la vie. La vie est une défonce. Je vois les couleurs d’automne s’installer avec sérénité.
 
Not For Human a dit:
Yoshinabis a dit:
Maintenant......
Si il faut vivre en se faisant chier comme un rat mort à regarder les minutes s'egrener sur la pendule.
Autant rendre le supplice agréable.

C'est une idée reçue que sobriété = se faire chier.
Il est tout à fait possible de vivre avec intensité sans artifices. 

Si les psychédéliques permettent souvent de changer notre regard sur le monde, de "redevenir comme des enfants" le temps d'un trip, d'autres pratiques peuvent aider à se plonger dans l'instant présent au quotidien.

La méditation de pleine conscience par exemple (qui n'est pas réservée aux bouddhistes, ayant même été adoptée à l'hopital), peut permettre de redécouvrir sous un autre angle des petits gestes de la vie courante (faire la vaisselle, manger, marcher...) ou des choses que l'on considère généralement comme acquises (la respiration, la vue, etc.) et de les apprécier à leur juste valeur.

Je partage quelques extraits d'un blog que j'ai trouvé très inspirant, poétique et qui décrit bien ce genre d'état :

Sophie15 a dit:
Mercredi 20 août

Renaissance.
Je suis sevrée et je revis.
La vie me semble douce. 
Le temps s’écoule raisonnablement.
J’ai le sentiment de récupérer enfin mon cerveau et mes pensées.
Je m’intéresse à plein de choses. A l’art surtout. Le cinéma, mon grand amour. Je revois plein de films que j’adore et j’ai l’impression de les comprendre d’une autre façon. Comme si toute cette période m’avait donné une autre vision du monde. 
J’ai soif de connaissance. Je lis et relis des livres anciens.
Au travail tout le monde me trouve changée, épanouie et très investie. Je m’éclate sur mes heures de soutien aux devoirs.
Pour la première fois de ma vie je suis apaisée par le fait d’être un peu lisse émotionnellement. Ça me repose.
Finies les montagnes russes.
Et ça fait un bien fou ! 
Les week-ends avec Olivier sont de vrais moments de partage et de connexion.
L’ironie est là. Tomber dans un produit pour la connexion qu’il avait établie entre nous, pour enfin l’arrêter pour se sentir réellement connectés tous les deux.
On en était arrivé à ne plus se parler. On parlait à tour de rôle l’un à coté de l’autre mais on ne s’écoutait plus.
On se retrouve enfin. On se nourrit l’un l’autre, en restant collé tout le week-end. Ce sont enfin de vraies émotions, sans artifices. Sentir ses mains sur moi me remplit de bonheur et d’amour.

Mais alors, pourquoi ?
Qu’est-ce qui nous est arrivé ?
On a le sentiment d’avoir été volé, amputée d’une partie de sa propre vie. On se retourne et on se regarde et rien ne fait sens. On a l’impression d’avoir été quelqu’un d’autre. On a été absent tout ce temps, ce n’était pas nous. Et pourtant on se sent enrichi. C’est un sentiment très ambivalent. Comme si ce qu’on avait fait nous avait blessé, abîmé, on a envie de l’oublier, l’effacer. Mais c’est aussi ce qui fait qu’on est ce qu’on est aujourd’hui. Cette personne capable d’apprécier les choses simples de la vie. On essaie de comprendre ce qui s’est joué. On se sent désemparé.
C’est en fait la résilience qui se met en place. Ce truc qui fait qu’un traumatisme devient une force. Pour l’accepter il faut le rejeter, le renier mais en même temps s’en faire un allier, ressentir une certaine reconnaissance pour le traumatisme. C’est un jeu difficile.
En faire une force sans trop en faire pour aller de l’avant. Digérer et avancer.
Sophie15 a dit:
Samedi 30 septembre 2023

La vie est douce et chaude.
Elle file, reprends son cours et s’écoule comme un fin ruisseau.
Elle deviendra rivière et fleuve. Je suis défoncée à la vie. La vie est une défonce. Je vois les couleurs d’automne s’installer avec sérénité.
Moi j'ai une autre méthode qui me va bien. 
Peu mais de qualité. Mais ça reste mon avis et ma méthode, en rien je ne l'impose comme une vérité universelle. Perso la méditation alors que je bosse 10 à 12h par jour 6jours sur 7 et que j'ai à côté des obligations familiales.... 

Rien pendant la journée. 
Le soir un petit vapo de ma weed bio maison avec 2 à 4 cl de rhum arrangé maison aussi (faut de la patience pour le rhum arrangé niveau maceration, comme pour la weed si on veut un curing parfait, bref faut savoir se retenir)

Quelques edibles au canna ou une cuillère de miel bleu une dizaine de fois dans l'année à des moments où le set and setting s'y prête. 

Plus aucun stim,benzo,rc en tout genre.

Je pense avoir trouvé un équilibre parfait sans me defoncer la santé ni mettre en danger mon équilibre mental et social.
(Pour moi)

Mais oui si la personne du blog que tu cites y trouve son compte j'approuve aussi.

Perso je préfère un bon bouquin ou une ballade en forêt après mon vapo du soir.
Chacun son truc.
On est tous différents.
 
Ta méthode est très bien si elle te convient, je rebondissais juste sur le fait que la sobriété serait forcément ennuyeuse.
Car bien souvent, trop d'usagers qui sont dans une addiction envahissante et tentent un sevrage, sont découragés par cette pensée, ce qui est bien dommage.

Je n'ai pas l'impression que la personne que je citais pratique la méditation, mais je donnais cet exemple comme une pratique possible pour redécouvrir des petits moments de joie simple tels qu'elle les décrit dans son blog, qu'on ne voit plus forcément (encore plus quand on a joué un peu trop aux "montagnes russes" avec sa dopamine ^^).

Par contre par rapport à ça :

la méditation alors que je bosse 10 à 12h par jour 6jours sur 7 et que j'ai à côté des obligations familiales....

Beaucoup de gens se font une fausse idée de la méditation, qui consisterait forcément à s'isoler du monde, sur son coussin, en tailleur, etc. Pour la pleine conscience en tous cas, il s'agit surtout d'apporter de la conscience dans l'instant - en se reliant à sa respiration mais pas que - tout en pratiquant certaines activités (une ballade en foret par exemple, ou préparer le repas). De plus, il n'est pas nécessaire de consacrer 1 heure chaque jour pour ça, quelques minutes suffisent parfois à faire la différence (c'est surtout la régularité qui compte), donc c'est loin d'être incompatible avec un travail ou une vie familiale.
 
Not For Human a dit:
la méditation alors que je bosse 10 à 12h par jour 6jours sur 7 et que j'ai à côté des obligations familiales....

Beaucoup de gens se font une fausse idée de la méditation, qui consisterait forcément à s'isoler du monde, sur son coussin, en tailleur, etc. Pour la pleine conscience en tous cas, il s'agit surtout d'apporter de la conscience dans l'instant - en se reliant à sa respiration mais pas que - tout en pratiquant certaines activités (une ballade en foret par exemple, ou préparer le repas). De plus, il n'est pas nécessaire de consacrer 1 heure chaque jour pour ça, quelques minutes suffisent parfois à faire la différence (c'est surtout la régularité qui compte), donc c'est loin d'être incompatible avec un travail ou une vie familiale.

Vu comme ça ça a l'air simple.
Mais pour avoir pas mal discuté méditation avec des gens qui la pratiquait,  ça demande tout de même un travail de longue haleine avant de maîtriser la chose 

Bon et puis ça me sert d'excuse pour ne pas essayer aussi....  :-P
De plus je ne pense pas être suffisamment équipé niveau cortex pour saisir toutes ces subtilités. 

Par fainéantise et facilité je me contente donc de ma passerelle pour accéder facilement et rapidement chez Yakamonéyé. 


Mais merci pour ces éclaircissements.  ;-)
 
Feignasse God Mode: ne pas avoir la volonté de passer 5 minutes par jour à méditer.

Celle là il faut la placer sans broncher, mes respects.
 
Chamhan a dit:
Feignasse God Mode: ne pas avoir la volonté de passer 5 minutes par jour à méditer.

Celle là il faut la placer sans broncher, mes respects.

Bon ouais je reformule mais c'est bien parce c'est toi.

Ça me casserait vraiment les glaouis de me faire chier à méditer.
Même 5mn.

Je préfères communiquer avec mon chien, ma chèvre et mes canards/poules.
Au moins y'a un échange. 

Je suis pas fait pour ça je pense.
Fin du chapitre.
 
Une méditation selon une grille planifiée en horaires c'est comme appliquer une thérapie à klk'un n'étant pas malade. C'est limite snob.

Ma méditation se fait qd il y a à trouver une clé à certains comportements sociaux...

===========================================================================

 _U~~  ☆ミ
 
Yo les psychos !

Je vais un peu refaire vivre ce topic, ça me parle pas mal et bon, c'est quand même sympa que je diversifie mes participations autre que vous solliciter en permanence pour de la RDR ^^'.

Perso ma santé dans mes consos occupent une place vraiment centrale. Je suis très à cheval sur la sécurité, parfois même en psychotant trop dessus, et je cherche toujours à profiter des effets de la drogue en faisant en sorte qu'il m'arrive le moins de retour négatif dans la gueule, parce que je me dis que je vais d'autant plus profiter si je me prends pas une giga claque dans la tronche.

Je pense qu'à ce jour j'ai peu subi les dommages des stups', plusieurs facteurs positifs ont favorisé ça et je vois à quel point j'ai de la chance quand je vois le récit de plusieurs personnes qui ne l'ont malheureusement pas eu :/.

Tout d'abord du fait que j'ai toujours été curieux, voulant toujours me renseigner sur tout, et ayant quand même un minimum de sensibilisation au regard de la drogue. Ca m'a amené plutôt vite à me renseigner sur les effets, la durée, comment consommer à moindre risque, etc...Si dans les tous premiers temps où je découvrais les drogues autre que le cannabis et l'alcool je me basais surtout sur les dires de mes potes et que je faisais des mélanges dangereux par ignorance (un peu d'alcool et de ké par exemple, ce que je ne ferai plus jamais), j'ai vite appris de plus en plus à me renseigner par moi-même, à trouver les sites qui renseignaient là-dessus, dont Psychonaut qui est une bonne partie de mon aide et de mon apprentissage générale par rapport aux drogues. De fait, plus j'étais renseigné et j'en apprenais, plus je consommais à moindre risque.

J'ai également la chance d'avoir des parents extrêmement compréhensifs. Je leur ai toujours tout dit, et un jour je leur ai parlé de ma conso. Et alors que je m'attendais à me faire engueuler un minimum il n'en fut rien. Mon père m'a dit que ça servait à rien, qu'il préférait discuter de ça avec moi avec un lien de confiance plutôt que m'engueuler et que je le fasse dans son dos. J'en ai longuement parlé avec eux ensuite, et il faut savoir que dans ce domaine, comme la plupart des gens, ils étaient plutôt de l'avis "la drogue c'est mal". Cependant ils sont aussi très ouverts à la discussion, donc à force de leur dire que je me basais sur telle et telle étude ils ont compris qu'au final la drogue c'est pas si pire, et à plusieurs reprises j'ai démontré que je gérais ma conso donc ils se soucient plus de ça pour moi et me l'ont jamais reproché. Ma mère n' a plus la peur que ça me révèle des psychopathologies latentes J'ai d'ailleurs pris les devants en allant voir le CARUUD pour discuter de ma conso y'a 2 ans, ce qui a beaucoup rassuré mon père, surtout quand celle avec qui j'ai discuté m'a fait comprendre que ma conso n'était pas problématique en l'état.

Enfin, quant à ma bande de potes qui consomment tout comme moi, j'ai la chance d'avoir un entourage qui suit globalement les conseils de la RDR (certains prennent plus de risques que d'autres, mais clairement on est bien loin de gens qui consomment tout et n'importe quoi, mettent la pression pour que les autres fassent de mêmes, et toujours en faisant de la prévention quand un nouveau du groupe vient à tester une nouvelle drogue), ça aide donc à consommer dans un bon cadre, sans pression et sans se mettre en danger.

Avec tout ça ça fait qu'aujourd'hui ce que je consomme le plus reste de loin l'alcool, le cannabis et le tabac en second puisque je fume les deux en joints. M'enfin, le joint je tire quelques tafs dessus par semaine, ça fait même pas 1 joint par semaine, et c'est sur ceux de mes potes donc j'achète rien pour ma propre conso, je fume jamais seul. Parfois au max j'en suis à 3 dans 1 semaine, mais en général on est plus à 1 joint toutes les 2/3semaines en comptabilisant les quelques tafs, avec parfois des pauses d'1 mois sans en consommer. L'alcool c'est assez fréquent, 2/3 fois par semaine en moyenne mais en petite quantité, donc ce serait ça le plus inquiétant. Les clopes littéralement 1 fois tous les 6 mois max. Le reste des drogues c'est en moyenne 1 fois tous les 3/4 mois, parfois plus jusqu'à 1 an avant de reprendre une drogue voir même toute drogue confondue en dehors du cannabis et de l'alcool.

Tout ce que j'ai engrangé en terme de connaissances pour le moment m'a aussi permis de savoir ce qui me tentait pour tester et ce que j'allais mettre de côté. Genre toute la classe des opiacés et opioïdes, exception pour les amphets, je sais que j'en prendrai jamais car démontré par les nombreuses études comme trop à risques pour la dépendance et les dégâts sur le corps (vous allez me dire l'alcool c'est le pire de tous selon ces mêmes études, vous avez raison, et justement je vais pas en rajouter plus X)). De plus dans les effets qu'ils apportent je trouve que la MDMA fait très bien le taf pour ça, en étant peut-être moins intense mais bien moins dangereuse. Pareil pour les RC où on a pour le moment aucun recul dessus, sans façons pour moi j'ai pas envie de faire le cobaye, je trouve que y'a déjà bien à faire avec celles dont on connaît les effets.

Je suis loin d'être complètement un psychonaute malgré tout. Je débute encore dans ce milieu, et je fais encore des usages "conventionnels" des produits (MDMA en festival, petite dose de L ou de champis avec des potes pour rire et un p'tit peu discuter avec une impression de profondeur que donnent les psychés...). Quand je compare par rapport au forum, où je vois que vous essayez d'utiliser un produit d'une autre manière que la majorité pour en découvrir une nouvelle face, où des hauts dosages d'hallucinogènes pour atteindre un état de trans, ou certains combos pour découvrir encore autre chose, je vois que y'a tout un autre monde par rapport à moi ^^'. M'enfin, mon usage me convient, et de toutes façons à 20 ans je pense pas qu'il soit bien sage d'essayer d'avoir des états de trans. Si ça peut se révéler violent pour des psychonautes expérimentés dont le cerveau est déjà complètement formé, donc 25 ans et +, j'imagine pas sur moi même si j'ai pas d'antécédents. Ca attendra quelques années.

En bref avec tout ça, grâce à un accès très tôt à la RDR, au fait que je suive littéralement 99 % de cette dernière (malgré tout j'y fais quelques entorses mineures malgré tout, je ne crois pas que ce sont les plus dangereuses), et aux autres nombreux facteurs positifs cités plus haut, j'ai actuellement 0 bad trip, 0 surdose, 0 problème de manière générale dans mes prises de prods. Chacune s'est superbement bien passée et ça quel plaisir, parce que j'ai jamais pris la confiance sur la drogue, que j'ai su la consommer quand il fallait et où était mes limites. Je n'ai fait que de très rares mélanges dangereux à mes débuts et mélanges de prods en général, le seul fréquent étant alcool et cannabis, et maintenant que je suis plus aguerri là-dessus je fais hyper gaffe. J'en ferai sûrement un jour avec des mélanges pas dangereux pour expérimenter, mais pour l'instant hors cannabis et alcool entre eux je reste à un seul et unique produit à la fois lors d'une session pour les autres prods.

Et je voulais grandement remercier le forum en général pour tout ça, vous êtes une bonne partie de ce qui m'a guidé dans une consommation responsable des prods pour éviter qu'il m'arrive malheur, et ça m'a permit de transmettre ces connaissances à mes potes pour qu'ils consomment également à moindre risque. Donc gros cœur sur vous les gens de Psychonaut, je vous remercierai jamais assez pour avoir été une bonne partie de ce qui m'a servi pour découvrir les drogues avec le moins de dangers possibles ♥️

(Et non je vous vois venir : l'écriture de ce message ne se fait pas sous MDMA).
 
Dernière édition:
  • Point Biq
Les réactions: Beya
Retour
Haut