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La psychonautique selon Stonix.

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Mr.G
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Très touchant comme histoire. C'est vraiment courageux de ta part de t'ouvrir de la sorte, et puis félicitation de t'être trouvé malgré ce parcours rempli de problèmes... Et pas des moindres.
 
Stonix a dit:
Oui, sinon je ne l'aurai pas fait.

Mais ça c'est moi :)


Hum... Je voulais bien sûr dire que je n'aurai pas accepter de parlez à une psy sans être passez par la case psyché ;)
Mais ça c'est moi :)
 
Wow.
Chapeau bas, parler de soi comme ça, sur de telles expériences. On a chacun nos soucis, lire ce genre de textes ça apprend à relativiser !
.
J'ai pas réussi à pleurer, c'est la faute à Bassnectar, mais j'ai été touché, moi aussi. J'ai du mal à m'imaginer l'effet de la mort d'un proche, la vue d'un corps.

Et j'aimerai savoir ce qu'apporte, ce que peut apporter un psychologue. Je me demande si ça pourrait à trouver ou les bonnes questions, ou mes réponses.

Quel est ton choix actuel comme tu le précise à la fin de ton post ? J'ai du mal à saisir !

Pioupiou bond revient, il connaît la vie de tout le monde, personne le connaît, Mouhahaha. Vivement le Hadra, un câlin collectif entre psycholols :-)

Edit: t'es relou avec ta signature sur la DMT, déjà que j'y pense tous les jours tellement c'est une expérience dont j'ai envie, tu me mets la pression avec cette définition... Bitch :-D !
 
Déjà voir un psy faut accepter d'y allez coeur ouvert.
Je sais pas, elle demande des moments de ta vie, ce qu'on a ressenti, pourquoi.
On ce rend compte de réaction bête, on relativise.

Depuis que je parle à la psy et depuis que je prend des psychés. J'ai trouver une certaine paix.

Et la fin de mon post, c'est juste changer de situation. Briser la boucle.
J'espère faire du bénévolat en Septembre. Déménagez prochainement. M'accomplir.

J'en sais rien de ce que je vais faire, mais ça sera toujours mieux que moi maintenant.
 
Bah déménage dans le sud ouest, viens faire une cure avec Gamida et moi \o/
Yoga, tai chi, méditation et bonheur éternel au programme !

( désolé Gamida de t'introduire dans mon post imbécile) Ton post envoie quand même une douche de positivité, un peu de fraîcheur dans la canicule, ça rebooste, donne envie de trouver des solutions, de donner du renouveau ! Ma vision de la drogue change tous les jours en ce moment !
 
J'ai déjà des destinations en tête et le Sud Ouest n'en fait pas parti. Et quand bien même, mon père compte déménagez à Bordeaux, j'aurai une raison d'allez le voir :sarcastic:
 
Eh oui, t'as compris le sens de la vie. J'suis bien content pour toi :nod:



(…)
 
Héhé fait toi plez. Je sais que ça fait du bien :)
 
Seul je suis et serais car je l'ai toujours était.
Victime latent d'un calvaire incomprit.
Je comprend que vous ne comprenniez pas.
Les choses chez moi qui me font me haïr semble banal.
Mais si moi je le sait et que rien ne change c'est car je suis dressez.
Je ne parle même pas ici de conduite addictive à un stupéfiant ou un autre.
Non le problème est plus profond que ça dans ma conscience.


Je n'arrive à prendre conscience que j'existe que lorsque je suis sous psyché.
Dans ces moment là, le recul que je prend par rapport à moi même me permet de comprendre que je ne suis pas forcément une si grosse merde que ça et que je mérite des trucs.
Et je sais que ça ne paraît pas crédible à certaine personne, notamment celles qui maintenant me connaissent et trouvent en moi une énergie si factice en moi.
Mais à chaque instant qui régit ma vie, aux moins quand je suis sobre et ceux avant même pour moi la découverte des psycotropes. Non le problème est antérieur encore à l'adolescence.
C'est pendant l'enfance et la petite enfance que j'ai prit conscience que j'étais une merde, en tout et pour tout. Déjà je me moquais de moi même avant d'entrez aux collège.


J'ai grandis dans la certitude que j'étais inférieurs aux autres.
Et tout ce qui s'enchaîna dans ma vie me donna la certitude que j'avais raison.


Je suis inférieur aux autres, dans tout ce que j'entreprend.
Je ne suis bon à rien.
Dans la vie, il y a des gagnants et des perdants, c'est une réalité alors venez pas me faire chiez avec vos on est tous égaux. Tout les jours on voit le fait d'être inégaux, par nos gènes, lieux de naissance, croyance et autres éducations.
Et le truc qui me choque c'est qu'on essaie de me mettre dans la case gagnante mais on peut pas mettre un carrée dans un rond ! On l'apprend très jeune pourtant et les gens s'obstinent à essayer.


C'est ça le truc, je suis un perdant. Oh.
J'essai d'être un gagnant mais aux final la réalité revient toujours brûtalement dans ma figure comme je vous l'avez exposé dans ma psychonautique.
Le sort s'acharne ou alors comme je suis un perdant, c'est moi qui voit que le sort s'acharne.
Et avec vos théorie gagnantes vous voudriez me faire voir l'absurde de mon raisonnement.


Mais, je le vois l'absurde. Mais moi je vois la boucle.
Car je l'ai déjà dit, badez, ça me connais.
Ce n'est même pas un état stressant et je suis relax.
Pourtant je me lapide le dos depuis deux heures trentes dans ma tête et ça me fait à peine trésaillir tant le fait est redondant et connu.
C'est mon état psychologique normal, me haîr et ne pas me souhaitez le meilleur.


Aux Hadra, quand j'ai épprouver tout cette amour factice je n'ai pas pensez à me dire que oui, j'allais la retrouvez ma vie de merde d'avant ça m'aurait peut être calmez car j'étais pas bien en réalité, trop proche du trop good trip.
C'est fort quand même, à ce moment là quand j'étais un volcan en fusion et que des coulées de larmes s'écoulaient en torrent. J'étais pas bien physiquement.
Dans ma tête c'était un éclatement de bulle et d'extase mais moi je vous dit que si il avait fait plus chaud ou si il m'était arriver ça à midi, j'aurai pas était bien. Du tout.
Et aux final ça me travail plus qu'un bad.
Car pour moi c'est ça le bad, c'est l'amour, c'est aimez. Être aimez.
C'est pas compatible avec mon mode de pensée et ça c'est vérifié car le lendemain soir j'ai chercher à fuir l'état en me laissant emportez dans un gros bad des familles mais là c'était vraiment un bad de descente de prod alors c'était quand même chanmé et j'ai fait pêtez un plomb aux deux personne qui était avec moi dans la voiture.


On m'avait calmez à coup de carrée dans des rond et j'y croyais encore.
Mais c'est fini.
Je vois la boucle.


Je vais pas bien, on me dit d'allez mieux, j'essai, ça marche, 1.2.3. BOOM. Game Over. Continue?


Pour sortir du bad faut sortir de la boucle.
Mais là c'est tentez de m'en sortir qui l'entretient, got it?


Donc j'ai qu'a plongez dedant et en avoir plus rien à foutre de moi.
Appliquez ce que je pense. Déjà que je dit la vérité quand je devrais mentir..
Pauvre Luba, Hatsu, Maman et autres personnes qui m'aimaient et que j'ai fait souffrir juste parce que j'étais là et que j'agissais comme j'agissais.
Je suis désolé, mais c'est comme ça. Et je le regrette.


J'ai eu de nombreuse fois l'occasion de changé et ça n'a jamais eu lieu car je ne suis pas assez motivé à sauvez ma carcasse. Car je ne le mérite pas et suit inférieur.
Car vous tous quand vous baddez, ça vous dérange, ça vous tracasse, vous avez peur.
Vous voulez retrouvez un monde où vous vous sentez mieux.
Moi finalement, c'est l'inverse.
 
Ouai, mais faut regarder la pêche !!!

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J'aime la justesse de ton commentaire aussi inutile que mon post 29 dans ce tread.
 
Vider son sac n'est pas inutile. Par contre je me marre encore de cette superbe photo de bédezo... Même pas tu lâche un lol quoi... merde..
 
Même pas tu me rabaisses un peux ...
C'est dur d'avoir ce qu'on veux dans la vie.
LOL.
 
:') emouvant ton post mec, rien a dire d'autre.
 
Wow, juste wow.

C'est vrai que t'as fais une grosse décompensation sur Gaudium, le revirement affectif complet.

Que tu l'ais refait dans l'autre sens, wow, juste wow. Tu bades au quotidien en fait ? Ah merde j'ai vécu ça aussi, peut-être en moins fort mais je l'ai vécu.

Je vais pas te dire quoi faire ou quoi, aucun conseil n'est valable je pense. C'est toi qui détermines tout, c'est juste ça.
 
Stonix a dit:
Car vous tous quand vous baddez, ça vous dérange, ça vous tracasse, vous avez peur.
Vous voulez retrouvez un monde où vous vous sentez mieux.

Nan en fait. J'ai jamais trouvé d'état psychologique plus confortable que le fin-fond du bad. À part son extrême opposé. C'est ce qu'il y a entre les deux le plus épuisant.
Et ça me soule un peu que tu partes du principe que t'es le seul à vivre ou a à avoir vécu ça, genre "j'ai inventé la déprime"
Mais j'vais pas te priver du plaisir de te complaire là-dedans, si c'est ce dont t'as envie
 
Je sais pas si c'est dans tes options, mais fait toi un voyage, ca remet les pieds sur terre, ca te coupe de toutes les choses qui entretiennent les boucles dans la vie de tous les jours, ca te coupe des prods (parce que je pense que dans ton cas, c'est plus une bonne option. T'as consommé, t'es pas sortit de la boucle, on va ptet pas insister non? ), et ca te donne un renouveau

Avis perso...
 
Psilosophia a dit:
:crybaby:Merci de ton témoignage.. Penses tu que les psychés sont en mesure de t'amener quelque chose en plus de la thérapie classique?

Quand j'étais ado, je ressentais un lourd mal-être, j'avais d'ailleurs beaucoup de mal à aller vers les autres, atteinte d'une timidité quasi maladive. J'ai fait ma 1ère teuf, goa, au début des années 90, à 16 ans, j'ai mangé un exta et j'ai passé la meilleure soirée de ma vie alors que je n'étais pas du tout convaincue au départ par la musique. Pour la première fois, je me sentais bien avec moi-même, assez confiante pour parler sans devenir toute rouge ou sans me dire que tout ce que je disais était nul.
Les extas ont été ma meilleure thérapie, ça a décoincé tellement de blocages que j'avais, et je peux affirmer que je ne serai pas ce que je suis, ni ferai le travail que je fais si je n'avais jamais fait cette expérience. Je ne dis pas que ça marche pour tout le monde mais je crois effectivement au pouvoir thérapeuthique de certains produits.
 
Je pense, pour ma part, Stone, que pour s'en sortir, il faut VOULOIR s'en sortir. En premier lieu. Je sais que tu vas lire ce que j'écris sans pouvoir y répondre, ah ouais tu as VOULU être ban. Mais je sais que tu lira ça.

Tu es encore une fois, extrêmement contradictoire dans ton discours;
Aller mal ne te dérange pas, tu nous dis que c'est ton quotidien, néanmoins tu es train de te débattre comme un SANGLIER pour t'en sortir.
Tout en te rabachant à toi même, j'en vaux pas la peine.
Alors je te pose une question, ça sert à quoi de tenter de t'en sortir sans vouloir t'en sortir? C'est pire que de la scarification.
Tu te fais du mal, et tu fais du mal à ceux qui t'entourent.

Je te l'ai dit aussi dans la voiture en revenant du hadra, il va falloir que tu crois en toi, et que tu fasses des efforts, c'est épuisant pour ceux qui croient en toi de devoir sans cesse te redonner de l'énergie, alors que tu nous dis avec des mots, ne pas en vouloir , et que tu agis de telle sorte que tu appelles à l'aide.

En plus, tu ferais mieux d'apprendre à être clair, et honnête. Le monde entier n'est pas contre toi, bien au contraire, tu as tout plein d'amis, des psychopotes.
Malheureusement, le soucis c'est qu'il y a plein de non dits, d'incompréhension, et qu'ensuite tu fais tout pour culpabiliser les gens avec qui tu évolues.

Je te fais mes excuses publiquement, et pourtant, je t'ai bien expliqué mes raisons, j'ai voulu être honnête jusqu'au bout avec toi. Et au lieu d'agir en adulte tu t'es positionné en enfant pour que je me sentes une quelconque responsabilité vis à vis de toi. Désolée encore de ton mal être.

Tu gagnera à te recentrer sur toi même et je respecte ton choix.
 
clochette a dit:
Quand j'étais ado, je ressentais un lourd mal-être, j'avais d'ailleurs beaucoup de mal à aller vers les autres, atteinte d'une timidité quasi maladive. J'ai fait ma 1ère teuf, goa, au début des années 90, à 16 ans, j'ai mangé un exta et j'ai passé la meilleure soirée de ma vie alors que je n'étais pas du tout convaincue au départ par la musique. Pour la première fois, je me sentais bien avec moi-même, assez confiante pour parler sans devenir toute rouge ou sans me dire que tout ce que je disais était nul.
Les extas ont été ma meilleure thérapie, ça a décoincé tellement de blocages que j'avais, et je peux affirmer que je ne serai pas ce que je suis, ni ferai le travail que je fais si je n'avais jamais fait cette expérience. Je ne dis pas que ça marche pour tout le monde mais je crois effectivement au pouvoir thérapeuthique de certains produits.

Il s'est passé la même chose pour moi, sauf que c'étais a 17 ans. (a coup de méphédrone et de méthylone) Après ça, j''ai enfin pu me voir avec quelqu'un, sinon j'avais pas assez confiance. Après ça a pas eut qu'un impact positif, mais putain a l'époque la libération que j'ai ressentie! D'ou ma passion pour cette classe de substance je crois aussi. Mais pour moi la "libération des blocages" s'est fait dans les 1 ères prises, toutes les autres n'étaient qu'accessoires et pour le fun.
 
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