J
Ji-doo
Guest
Je mets cet article comme base de réflexion sur l'influence des aliments par rapport à nos émotions (humeurs, pensées, etc) et sur nos comportements...
Manger change-t-il nos émotions ? | Psychologies.com
Quelques extraits:
*« Influence of supplementary vitamins, mineral and essential fatty acids on the antisocial behaviour of young adult prisoners » de Bernard Gesch et al., in The British Journal of Psychiatry, 2002.
Plus d'infos sur cette étude ici:
http://www.courrierinternational.com/article/2009/12/03/je-mange-mal-donc-je-frappe
Petit extrait:
“L’idée qu’il y ait un lien entre régime alimentaire et comportements asociaux n’est pas nouvelle”, reconnaît Bernard Gesch. Mais, pour que les théories associant nutrition et violence commencent à être prises au sérieux, il a fallu que la chimie et la physiologie révèlent dans l’alimentation la présence de molécules capables de réguler les hormones et les neurotransmetteurs – et donc vraisemblablement le comportement...La nutrition est affaire d’équilibre, précise-t-il, ce n’est pas comme la pharmacologie.”
** plusieurs études pointent du doigt les additifs en lien avec l'hyperactivité:
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/8179235
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/17825405
Manger change-t-il nos émotions ? | Psychologies.com
Quelques extraits:
Psychologies a dit:"La littérature scientifique regorge d’études, d’observations, de descriptions concernant les liens directs entre alimentation, fonctionnement du cerveau et comportement...
Désormais, les chercheurs sont capables d’identifier dans notre alimentation des molécules susceptibles d’influencer les hormones et les neurotransmetteurs, donc notre comportement. Ce qui crédibilise les théories associant nutrition et santé mentale...
Aujourd’hui, il est avéré que les oméga-3, les antioxydants, les probiotiques et les polyphénols, les vitamines, les minéraux et les oligoéléments, outre leurs bienfaits sur la santé, ont des répercussions positives sur notre comportement : moins d’agressivité, d’agitation, de sautes d’humeur et de dépression… Pour preuve, l’expérience menée par Bernard Gesch*, chercheur en nutrition et en criminologie à l’université d’Oxford, en Angleterre, qui montre de manière spectaculaire l’impact d’un changement d’alimentation sur le comportement agressif de jeunes prisonniers. Impressionnée par ces résultats, une fondation britannique (Wellcome Trust) a financé une autre étude de très grande envergure sur des jeunes prisonniers réputés violents, en y intégrant des tests comportementaux et cognitifs. Les conclusions seront publiées au printemps prochain. D’après Laurent Chevallier, ces expérimentations pourraient être étendues à d’autres groupes, notamment dans les écoles des quartiers sensibles, dès lors que le « simple fait de modifier l’alimentation de personnes en difficulté semble réduire le taux d’incivilités ». Une suggestion dont la pertinence est déjà éprouvée dans un lycée américain du Wisconsin qui a complètement changé la nature des repas servis aux élèves. Au menu, des protéines naturelles, des céréales complètes, des fruits et légumes, le tout préparé sur place sans colorants, ni conservateurs, ni fritures, ni sodas. Résultat : les jeunes sont moins indisciplinés, plus concentrés, et affichent de meilleurs résultats scolaires...
Entre les premiers constats faisant état de l’influence néfaste des additifs sur le comportement des enfants**, par Benjamin Feingold, un pédiatre américain, et les premières recommandations sanitaires (telles que « Peuvent avoir des effets indésirables sur l’activité et l’attention des enfants » sur les étiquettes de paquets de bonbons et autres boissons), il s’est écoulé… trente ans. Il aura fallu une étude publiée dans la très sérieuse revue scientifique britannique The Lancet (« Food additives and hyperactive behaviour in 3 years old and 8-9 years old children in the community : a randomised double-minded, placebo-controlled trial », en 2007, accusant six colorants artificiels et un conservateur dans les bonbons et dans certaines boissons d’augmenter l’hyperactivité infantile, pour mettre le feu aux poudres...
Rares sont les psychiatres qui tiennent compte du régime alimentaire de leurs patients dépressifs. Si nous acceptons l’idée qu’un corps mal nourri est davantage sujet aux infections, il nous est plus difficile d’admettre qu’un cerveau dénutri est davantage sensible au stress, aux difficultés du quotidien, qu’il devient moins performant et plus vulnérable à l’anxiété. Pourtant, les études désignent la malbouffe comme facteur de mal-être. La plus significative (« Dietary pattern and depressive symptoms in middle age » de T. Akbaraly, E. Brunner et al., in The British Journal of Psychiatry, 2009) émane de chercheurs qui, pendant cinq ans, ont suivi trois mille quatre cent quatre-vingt-six personnes. Séparées en deux groupes, elles avaient deux régimes alimentaires distincts, les unes à base de produits frits et transformés, les autres une alimentation de type méditerranéenne, riche en légumes, en fruits et en poissons. Le constat est sans appel : une alimentation transformée augmente de 58 % le risque de dépression par rapport à une alimentation normale ; alors que la consommation de légumes, fruits et poissons diminue ce même risque de 26 %. Antioxydants, polyphénols et acides gras polyinsaturés, mais aussi oméga-3 et probiotiques semblent être impliqués dans la dépression. En manquer, c’est augmenter le risque, en avoir suffisamment, c’est le diminuer. Pour Gérard Apfeldorfer, psychiatre et psychothérapeute spécialisé dans les troubles du comportement alimentaire, il ne faut pas que la mise en évidence des liens entre alimentation et comportement conduise à l’« orthorexie » (l’obsession du manger sain) ou à une vision trop manichéenne de la nourriture. Il est vrai que les aliments riches en interdits (sucres et corps gras) sont souvent ceux qui nous font le plus envie. Ainsi, plus le plaisir est grand, plus la punition sera conséquente : infarctus, cancer, obésité… Auxquels viennent désormais s’ajouter dépression, agressivité, problèmes de concentration… « Notre angoisse fondamentale est sans doute d’être transformé par ce que nous mangeons », analyse le psychiatre. "
*« Influence of supplementary vitamins, mineral and essential fatty acids on the antisocial behaviour of young adult prisoners » de Bernard Gesch et al., in The British Journal of Psychiatry, 2002.
Plus d'infos sur cette étude ici:
http://www.courrierinternational.com/article/2009/12/03/je-mange-mal-donc-je-frappe
Petit extrait:
“L’idée qu’il y ait un lien entre régime alimentaire et comportements asociaux n’est pas nouvelle”, reconnaît Bernard Gesch. Mais, pour que les théories associant nutrition et violence commencent à être prises au sérieux, il a fallu que la chimie et la physiologie révèlent dans l’alimentation la présence de molécules capables de réguler les hormones et les neurotransmetteurs – et donc vraisemblablement le comportement...La nutrition est affaire d’équilibre, précise-t-il, ce n’est pas comme la pharmacologie.”
** plusieurs études pointent du doigt les additifs en lien avec l'hyperactivité:
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/8179235
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/17825405
Artificial colours or a sodium benzoate preservative (or both) in the diet result in increased hyperactivity in 3-year-old and 8/9-year-old children in the general population.