Cet extrait suivant récupéré de Mainmise démontre la raison pour laquelle la culture underground a mal tourné. La marginalité, gagnant trop en importance par le vecteur de la drogue, a été verrouillée et absolument censurée par les appareils étatiques (que les extrêmes conservateurs en aient trop pris leur avantage par les restrictions est une question supplémentaire) . Ce texte donc a été écrit par des junkies en flagrant délit de mensonge. On connait les gentils chiens de salon et les fidèles compagnons du berger, du veilleur de nuit ou du fermier... Même des héros décorés, comme Rex ou Lassie... Mais l'historia a déjà connu les chiens faméliques, agressifs, qui se multiplient en des temps d'anarchie jusqu'à attaquer l'homme en meutes dans les campagnes et les villes... propageant la rage et les maladies... (à titre d'exemple ce fut le cas en Arménie dans les années 80). Les structures institutionnelles réagissent alors en des opérations de nettoyage et d'élimination jusqu'à retrouver un environnement assaini. Après ça il n'y a plus de traces!!! La marginalité humaine est un peu pareil. Elle peut émettre une attraction mais aussi un péril. On reconnait dans le texte ci-après des indices tout à fait caractéristiques d'un excès. Dans les films américains, les quartiers "rouges" inaccessibles comme sanctuaire du vice et de la marginalité est une psychose cauchemardesque du Rêve (Mythe) américain en excès, exploité à des fins cinématographiques... mais ce mythe a attiré les migrants, les rêveurs, jusque... dans les années 60/70 !! On pouvait aller à Central Park à N. Y comme au Vondel park d'Amsterdam à une époque pour... trouver... mais trouver quoi?? Le rêve!!
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... etc... Mais l'un des effets les plus frappants de la marijuana est la sensation de faim qu'elle procure. Le sujet devient très porté à la jouissance gastronomique; ainsi une personne sous l'influence de la marijuana peut avoir pour une nourriture ordinaire, l'enthousiasme du gourmet assis en face d'un plat de banquet. Cet effet donne à penser que la drogue pourrait être utile dans les cas de perte d'appétit pathologique ou anorexie nerveuse.
oui, l'apétit de Pantagruel c'est vrai pour les 1ères x que on essaie le genre de paradis en cause... le phénomène de la boulimie disparaît plus tard dans la progression de la consommation de la grasse... et la came.
Il est maintenant abondamment prouvé que la marijuana n'engendre pas l'accoutumance. Lorsque le sujet cesse de se droguer on ne note aucun symptôme de sevrage-, il ne ressent pas, non plus, le besoin d'augmenter sa dose chaque fois qu'il prend de la marijuana. Certains chercheurs se sont aperçus que l'habitude de la marijuana ne s'implantait pas aussi fortement que celle du tabac ou de l'alcool. Bromberg en conclut que la marijuana ne provoque pas d'accoutumance et qu'elle sert simplement à mettre en valeur l'instinct de recherche du plaisir présent en chacun de nous. Il est possible que quelques personnes parviennent à une certaine dépendance par rapport à la drogue, mais c'est surtout à cause de l'expérience agréable qu'ils en ont tiré ou parce qu'elle soulage leurs malaises pshychiques. Un tel usage peut-il être appelé abus? Le terme abus est difficile à définir; son interprétation varie d'une culture à l'autre; si l'abus est jugé en fonction du danger que court l'individu et la société, on peut faire remarquer que, bien que les dangers de l'alcoolisme et même de notre social drinking institutionnalisé soient tout à fait prouvés, le social drinking n'est pas considéré comme un abus aux Etats-Unis. En ce qui nous concerne, nous estimons que les dangers de la marijuana n'ont pas été déterminés de façon précise.
non mais la masse des zombies marquent encore l'imaginaire dans les médias... Jim Morrison lui-même ne chantait-il pas "killers on the road..."
L'attitude de l'Américain moyen envers la marijuana est chargée de partialité hyperémotionnelle due en partie à la campagne éducative entreprise après 1930 par le Federal Bureau of Narcotics, rebaptise depuis, Bureau of Narcotics and Dangerous Drugs. Cette campagne a diffusé beaucoup d'idées déformées et des renseignements erronés sur la drogue.
Ceux-là aussi !! Ces organismes ne mettent pas en garde vraiment. Ils se font les cerbères des menées visant à faire le grain et l'ivraie. Une vraie prévention commence par livrer simplement l'essentiel de l'info.
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