Les bon mots suffisent. Crois moi. De même un bon psychologue ça se cherche, longtemps, et s'il ne prend pas la CMU, la seule menace d'un procès lui fera accepter. Si tu es dans une impasse tourne toi vers les services d'alertes au suicide, ils peuvent te faire accéder des personnes compétentes rapidement. Même si je comprend bien que ton histoire de combo n'est pas facile à comprendre et que tu redoutes d'avoir à t'expliquer devant ce genre de personnes. Mais il faut vraiment que tu arrêtes cette idée d'auto-médication, le combo est imprévisible car les recherches ne correspondent pas toujours à la réalité. Il peut toujours y avoir un obstacle dans la roa ou au niveau de la barrière encéphalo-hématique, une gros différence entre la structure chez le rat ou chez l'homme par rapport à cette étude, etc. C'est bien pour ça que malgré les milliers de médicaments possibles et imaginables, il faut au moins dix ans pour que les tests pré-cliniques et cliniques concluent si le produit est safe et utile pour l'homme ou pas et qu'il soit commercialisé. (Et ce indépendamment des dérives de prescription faites par des fous en blouse blanche).
Bref, peut être que n'ayant pas testé certains de ces produits tu ne comprend pas la portée de leurs effets, mais crois moi, tu ne va pas forcément faire mieux que ton docteur. Même si au bout d'un an et de 15 autres topics tu trouvera un combo "plutôt" safe. Il y a ensuite l'ensemble des mécaniques dangereuses de l'addiction qui d'amorce. Et ici beaucoup pourront t'en parler, indépendamment de la dépendance physiologique, la disponibilité des produits pourra t'amener à faire des grosses conneries, ou bien tu n'envisagera même plus la vie sans cet asservissement chimique.
Mais il faut que tu intègres que tu es toi, tu es complet. Tu peut prétendre autant que tu le souhaite vouloir un traitement pour rompre ta timidité ça ne changera rien car ces choses là n'existent pas. Timidité maladive ou pas c'est comme avec l'alcool pour d'autre, on arrive à aborder une fille la veille au soir mais le lendemain plus rien, le vide. Il faut une amélioration en profondeur de soi pour que tu puisse affronter comme il se doit les difficultés de la vie, tout en étant sobre. Réfléchis, il n'y a pas d'avenir possible dans ton projet. Surtout si c'est officiellement pour enlever cette timidité maladive, qui n'est rien, elle cache juste le coeur du problème, ce profond mal être qui ne peut soigné que par de mots. Tenter de l'inhiber en permanence est vraiment fou, sachant que la plupart des médecins chercheurs regrettent déjà les triatements d'anti-déprésseur sur de beaucoup trop longue durée. Alors imagine le bordel que ça peut être à ces dosages, ce combo, durant si longtemps, imagine ce qu'en dira ta plasticité neuronale. Imagine simplement l'avenir de ton projet. Alors que dans le même temps il y a plein de personnes chaleureuses qui n'attendent qu'une chose, c'est de pouvoir ta faire évoluer, te purger de ces traumatismes qui te ronge tant, alors que tu es aussi légitime et authentique qu'un autre. Fait le choix de la vie, fait le choix de ton envie de pouvoir discuter librement avec d'autre, va voir tout ces psychologues (et j'insiste sur le titre, eux ne prescrivent rien) qui ne sont là que pour t'aider, toi. Il n'y a ni honte ni problème. C'est leur passion et tu en as besoin.
Désolé d'épiloguer, mais tu n'es pas le seul à être passer là. Et c'est toujours au pied du mur si t'es aussi fort que tu crois, mais le remède universel, c'est le temps. Et le temps où ça passera, le temps où tu retrouveras un peu de clairvoyance, tu seras fier d'avoir fait le bon choix, d'avoir surmonter une étape de ta vie, et de nous avoir fait confiance. Ce combo n'est pas une solution, va discuter de ton problème avec le personnel compétent. Si tu as besoin d'adresse, n'hésite pas à demander. Mais je t'en prie, fait moi confiance, tu ne sais pas ce qui t'attend. Avec un imao par exemple: Moi qui pourtant résiste bien à l'alcool, je me suis retrouvé en insuffisance hépatique avec ces conneries, pour des doses ridicules prisent une semaine plus tot.