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InTheMood... For Love

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Non non je lançait aucun débat (et je visais personne en particulier).

Mais pour moi on devrait pas se tourner vers une drogue pour en apprendre sur soit même, même si pour le coup c'est très personnel.
 
Je perds le fil à mesure que vous entrez dans diverses considérations.

Les drogues, ce sont les drogues. Mais je ne vois ce qui vous dérange autant dans les différentes expériences qu'on peut faire.
Il y a des choses qu'on n'entend pas ou qu'on ne veut pas écouter dans la vie de tous les jours. Parfois, la drogue, comme la méditation, comme un tas d'autres expériences qui demeurent extra-naturelles, nous aident à entrevoir des aspects incompris.

Et moi je tire les conclusions que j'ai tiré dans mon premier post, ce sentiment de voir tout comme un monde de bisounours ça traînait en moi depuis des années, je le sais bien. Et ça continuera d'être ainsi pour la plupart de mes perches j'en reste assez convaincu.
Et oui, parfois on entre dans un autre monde, à mesure que les autres retournent dans une forme de réalité, nous constituons une autre réalité. Mais ceci n'est pas si mauvais, ça reste un moyen très efficace d'apercevoir rapidement quelles sont les personnes qu'il nous faut, plutôt que de vivre mollement avec ce besoin d'"entrer" dans la réalité.
 
Arf faut que tu essayes les dissos, tu devrais kiffer ce genre de réflexions =)
 
J'vais demander à mon chat s'il lui reste pas de kétamine.
 
Plusieurs choses..

Tout d'abord IntheMood: merci pour ce TR très bien écrit, je crois que c'est la 1ere fois que je lis quelque chose d'aussi proche de ce que je vis sous MD. Et la montée est très très bien retranscrite, en fait souvent le lendemain je me souviens pas exactement de tout ça, je sais juste que j'ai passé une bonne soirée mais j'oublie souvent les détails.

Ensuite Stonix, comme Jo je crois, je te connais pas irl mais souvent ce que tu écris sur le forum est intéressant, et en tout cas tu m'as l'air d'être authentique (peut-etre une des causes de ta parano?). Fais toi plus confiance, moi aussi je me méfie des gens à mort, et au final ça m'a rendu plusieurs fois service, je veux dire en soi ce n'est pas forcément un défaut!

Et pour finir Superflu, dans mes bras ;)
Je partage tout ce que tu as dis sur la MD; j'ai beau savoir que c'est un prod plutôt superficiel, ça ne m'a jamais empêché de vivre de super soirées!

Et puis on parle de développement personnel, et bien je n'aurais pas l'image que j'ai de moi actuellement si je n'avais pas gobé mon 1er taz il y a 10 ans.
Je ne sais pas comment l'expliquer mais ça a débloqué quelque chose en moi, du style "vis ta vie et profite de chaque instant".

Bon j'ai eu comme beaucoup ici une période d'abus rapprochés plutôt autodestructrice (la "lune de miel") , mais maintenant c'est environ une fois / 3 mois, et ça me corresponds plus.
 
Jo et Miramax je vous remercie de me trouver aussi authentique :heart:


Salut, j'espère que les gens repasseront par ici.
Donc ce soir je suis allez à une soirée Dub pas très loin.

J'ai pas mal kiffer, sobre (bon allez, j'ai tiré 10 lattes sur des joints en tout sur la soirée)

Sur la fin du concert alors que les artistes étaient parti et qu'il passait juste un sound-system je me suis retrouvé à côté d'une fille.
On était tout les deux bien chaud patates, on kiff tout les deux le son à mort.

Un petit détour par ses pupilles m'indiqué qu'elle était tout sauf sobre, je pense donc qu'elle a prit du MDMA en plus des joints.
Nous dansons donc côte à côte et je sens que le feeling passe bien.

A la fin de la dernière chanson, j'ai vraiment envie d'avoir un échange physique avec elle, je suis donc un dingue et je lui fait un câlin (T'es un ouf mecton :mrgreen: ) Qu'elle me rend. Par chance La populasse bien chaude refuse cette dernière chanson et un deuxième rappel à lieux.
J'en profite donc pour lui faire de nouveau un câlin et lui embrassez le coup.

Et voilà, finalement je me sens pantois. Aurait-elle réagis différent si elle n'avait que fumez ou même sobre (Mais bon dans ce genre d'ambiance tout le monde kiff la verte je pense. )

Voilà un exemple typique de ce qui me chagrine. Car la fille était vraiment jolie et moi bah je souris même pas au gens de peur de leur provoquer des hauts de coeur (Ouai je me lâche façon je vais pouvoir me faire soigner la gueule, bientôt ça sera de l'histoire ancienne)
Sous MDMA les défauts des gens sont effacer.

Bien sûr que c'est l'effet produit par la drogue mais ça rejoint mon idée du côté factice de la chose.
Comment une fille comme elle pourrait se retrouvé à côté d'un type comme moi et acceptez de faire des câlins si elle était pas sous stup.

Pire encore, j'aurai pu complètement essayer de profité de son état d'excitation et tenter d'autre chose, comme la bécoté ou essayer de la ramenez chez moi pour tiré mon coup.
Mais le lendemain.

Que ressent on quand on se réveille à côté de quelqu'un qu'on a ramenez chez soi et qui au réveil ne nous plaît absolument pas?
Le sentiment d'avoir était abusé doit être présent.


C'est ce genre de side effet que je n'aime pas avec cette drogue et je trouve ça triste. (La preuve moi j'étais ultra opé et on croyais que j'étais drogué alors que je m'étais juste fait une bonne bouffe avant quoi et pourtant on aurai pu croire que j'avais prit un stupéfiant vu comment j'étais accrocher au mur de basse et torse au nu entrain de donner des coups de rein a la musique)

Le pire étant que cette drogue est consommé vraiment régulièrement et des exemples comme ça je pourrai vous en sortir tout les week-end.
Ca me rend triste.
 
Oui c'est troublant. Je le sais davantage que la personne dont je parle dans mon TR, j'ai eu l'occasion de lui écrire quelques SMS en rentrant chez moi en descente (alors qu'elle était encore dans le trip). Ça donne beaucoup d'empathie, des mots tendres, des "mon chou", des choses qui n'auraient jamais été présente sans ça.

Mais est-ce que c'est un facteur qui délie ou est-ce que c'est totalement illusoire, ça c'est un autre problème.
Pour mon cas, je sais que j'ai eu le temps de bavarder avec elle avant ma perche. Et elle avait déjà beaucoup des caractéristiques qui l'ont rendu magique lors de la perche, dans notre relation je veux dire.

Je pense un peu comme Psilosophia qu'il y a une base. Si tu peux pas voir une personne, la qualité de ta perche ne changera probablement rien. Et encore j'imagine très bien que cela puisse influer... Reste que la perche augmente les émotions, je pense que la MD est davantage déliante, elle ouvre aux autres.

Tu devais plaire à cette fille, et elle a davantage osé parce qu'elle était perchée. Et elle gardera peut-être un putain de souvenir de malade. Compte-tenu de l'état d'amour latent dans lequel j'ai été baigné après avoir passé un moment fort pendant le trip, je pense qu'elle t'aurais pas regardé avec une tête bizarre le lendemain.
 
Oui tu vois quand on connais la personne et qu'on prend du MDMA ensemble, il n'y a pas de soucis. La langue est juste délié et il est plus facile de se dire les choses, dépasser les petits blocages mais là dans mon cas je reste vraiment sceptique.

Elle était shooté, j'étais opé, elle était opé. Mais je ne pense pas que je lui plaisait, elle a vu en moi une image, une idée, une aura.
Si moi je me faisait un film, elle aussi s'en faisait un.

A partir de là je me pose vraiment des questions sur cette drogue (fin bon à la limite maintenant il y a des capotes presque partout pour pas cher voir gratuit mais bon, quand même)

Et je sais que pour savoir si je lui plaisait vraiment ou pas j'aurai du y allez et tentez l'expérience mais mon passif (tout du moins sobre) M'empêche de profité d'une nana.
A part si elle me chauffe franco, là je répond plus de moi.

J'ai aussi pas vraiment d'expérience avec les filles qui tape du MDMA et moi ça a tendance à carrément m'excité (Non sans déconné) et je serai capable de me faire n'importe qui tant que la personne ne dit pas non et voilà.

On peux se faire n'importe qui.

J'ai plus vraiment l'impression que le GHB c'est la drogue du viol.... Tu donnes un gros para à une nana, t'attend qu'elle monte et tu la chauffes. Banco, ticket gagnant.

Ca me met vraiment mal à l'aise.
 
Peut-être que les gens ont envie de baiser à la base, c'est juste qu'ils n'y vont pas franco tant qu'ils ne sont pas désinhibés. Je ne vois pas pourquoi ça serait différent entre un mec et une fille. T'aurais l'impression qu'on te viole toi quand t'es sous MD, qu'on profite de toi ?
 
Je vois ce que tu veux dire Stonix. D'ailleurs c'est étonnant qu'on entende pas parler de certains abus avec la MD.

Mais ça m'étonne encore une fois que t'ai envie de sexe quand t'es sous D. Parce qu'honnêtement moi j'ai pas du tout envie de sexe, je suis juste au paradis. Mais je suis quelqu'un qui distingue le sexe de beaucoup de choses à vrai dire, par exemple je peux pas coucher et écouter de la musique (oui on s'en branle, mais c'est pour dire : j'aime tellement la musique, tu me mets de la musique, je suis dans la musique. Tu me donnes de la D, je suis dans la D. Pas dans un vagin.)
Reste à savoir si ça éveille souvent une libido chez beaucoup de personnes.

Du reste, le mieux c'est de te contrôler. Les gens qui dropent doivent être conscients, s'ils font de la merde et qu'ils regrettent, ils apprendront de leurs erreurs. Je connais des filles qui dropent en ayant un copain, qui font les folles, mais qui ne trompent jamais. Tout est possible.

N'oublions pas non plus que c'est nous qui faisons le trip. Il reste des morceaux de nous pendant, et à mon avis vraiment y'a moyen que cette fille soit plus ou moins tombée sous ton charme, fin, c'est possible.
 
Et bien c'est un peux le principe.
La personne n'est plus réellement maître de ses actes, elle se laisse embarquer par les hormones et patatrac.
C'est un viol chimique, de l'abus de personne drogué.

Fin je sais pas et là je troll pas du tout. Ca me met vraiment mal à l'aise.




Et je te dit, moi je suis tellement en manque que j'ai vraiment le duel dans ma tête: Je profite ou pas de la situation, elle me fait envie etc.

Mais j'ai pas envie justement de profité qu'elle soit pas non plus 100% elle même pour assouvir mes besoins. Surtout que je le redit, elle me parlerai même pas si elle était pas shooté.
 
Je vois.

Je pense que pour le coup t'as bien fait, apparemment t'aurais drôlement culpabilisé d'avoir profité de la situation. Mais... Si ça se trouve aujourd'hui vous seriez encore en contact. On peut rien prévoir dans la vie.

Comme la vie est faite d'instant, tout bascule au quart d'heure. Tu aurais dû surement faire un entre-deux, être avec elle, sans aller trop loin, et aviser pour le reste .
 
Oui j'aurai drôlement culpabilisé.

La première fois que j'ai coucher avec une fille à l'arrache, on était ivre et elle ma chauffé. Je l'ai dépuceler.
Avant et pendant elle était opé, c'est elle qui m'a même dit : " Va y doucement, je suis vierge "
Donc sur l'instant, elle était conscience et d'accord.

Le lendemain elle était triste et n'a même pas voulu me dire au revoir.
J'ai baddez pendant plusieurs mois.

Je sais ce que ça fait de se réveiller à côté d'une fille qui est dégouté et j'aime vraiment pas ce sentiment.
 
Ça se voit dans ton message que t'es assez marqué par tout ça.

Mais j'dois dire que c'est toujours une question de juste mesure, ne réfléchis pas à quelles auraient pu être les conséquences de quelque chose, agis juste toujours de telle sorte que tu ne culpabilises pas.


Sinon, lé cool ton nouvel avatar. Trèèèès cool.
 
Stonix, c'est tout à ton honneur de ne pas avoir profité de la situation.
Ceci dit il n'y a pas que la MD qui débride les meurs, l'alcool par exemple est pour moi aussi dangereux à ce niveau là..
T'as bien agis, te poses pas plus de questions..
 
Cela fait un mois depuis ma première prise, et ainsi j'imagine qu'il est temps de revenir quelque peu sur ce que cette perche, comme celles qui ont suivies, ont pu réellement m'apporter en comparaison avec ce que j'avais noté auparavant.

La MD change totalement notre perception du monde qui nous entoure et nos rapports aux autres pendant une période limitée, allant de quelques jours à quelques semaines. Puis les choses se tassent petit à petit, une forme de naturel revient, même ce naturel n'est pas exactement le même. Il s'agit quelque part du même type de sentiment que lorsque nous réalisons que nous vivions en marge de quelque chose sans l'avoir deviné : notre contact avec le monde réel ne peut rester utopique tant il est marqué de pessimisme et de craintes.
Pour autant j'ai l'impression qu'après cette prise, même ayant certainement perdu la plupart de mes volitions du moment, je ne suis plus le même. Je gère beaucoup mieux mes états d'âme, je me sens davantage paisible, et toujours assez proche des autres. J'ai aussi réussi à lâcher prise sur beaucoup de sujets, me rendant plus franc, moitié moins timide, me laissant couler au gré des plaisirs.

Car c'est ça que cette drogue apprend réellement : profiter du bonheur présent. Avant qu'il disparaisse, et ainsi de suite. Il nous apparaît que le bonheur intense n'est qu'un état hors du temps et passager, qui s'éteint aussi vite qu'il est apparu. Toute la conception du bonheur comme provenant d'une forme mystique est éteinte : le bonheur est chimique, mental, psychique. Il ne dépend pas des autres mais de notre propre conditionnement vis-à-vis des situations, de notre capacité à être heureux sur le moment et se le représenter pour reconnaître et distinguer le bonheur de l'illusion.

Dans mon cas il en sorti des choses bénéfiques, parce que c'était certainement le genre de choses qui me manquait : reconnaître le bonheur. Mais quelque part, j'ai aussi perdu au change. Même si je suis beaucoup plus heureux, j'ai aujourd'hui du mal pour me motiver pour n'importe quel acte qui pourrait me déplaire.
Et puis le son, toujours. Inébranlable, qui ne juge pas, qui semble vivre à travers nous et sans nous. La MDMA rapproche de la musique de manière exponentielle. S'en lasser devient impossible, les choses semblent claires, limpides, la musique détient le secret de la plupart des formes de bonheurs induites par la représentation, nous y sommes, la perle musicale.

Enfin, et ce n'est pas négligeable, j'ai rencontré la fille qui m'accompagne depuis peu en étant perché. Et les souvenirs de ce genre de rencontres restent des souvenirs qui ont échappés à la matérialité d'une société codée, qui ont approchés davantage la rareté des instants imprévisibles et aléatoires que nous propose la vie à chaque instant.
 
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