Quoi de neuf ?

Bienvenue sur Psychonaut.fr !

Le forum des amateurs de drogues et des explorateurs de l'esprit

InTheMood... For Love

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion InTheMood
  • Date de début Date de début

InTheMood

Elfe Mécanique
Inscrit
11/1/13
Messages
308
Bonjour à tous les psychonautes,

Samedi dernier, première rencontre avec la dénommée Molly. Comme je trouve ça particulièrement intéressant de noter ça et là mes dépucelages avec les produits, je me lance dans la rédaction de ce TR.
J'espère que tout ceci vous plaira, et vous rappellera à l'occasion des instants que vous avez déjà vécus.

Set & Setting :

Il est environ 00H. Boîte de nuit parisienne assez sympa, avec de l'espace, une température des plus adéquates. Auparavant, quelques potes et moi étions à un before plutôt alcoolisé où je ne connaissais pas grand monde. Une nouvelle rencontre, qu'on appellera E, me propose de m'accompagner dans ma nouvelle expérience avec l'amphétamine dont on m'a beaucoup parlé : la MD.
C'est donc à minuit, dans un état impatient mais relativement heureux et à l'aise que je gobe mon para de 0.1. Un petit goût assez acidulé dans la bouche, quelque chose d'agréable qui m'éveille au même instant où je me demande "comment si peu peut-il concrètement m'envoyer au 7ème ciel ?". Eh bien je n'ai pas été déçu du voyage.

Montée :

Le son est agréable, je suis en bonne compagnie, beaucoup de filles que j'aime beaucoup. Quelques allers et retours pour aller chercher de l'eau, profiter du son puis fumer une cigarette. E a gobé en même temps que moi, et à la pose clope on commence une conversation :

"- Ça te fait quoi alors ?
- Bah écoute, pour l'instant je me sens net.
- Pas vraiment, je vois bien que tes yeux sont différents"

A ce moment-là, je ne mesurais pas encore l'état de mes yeux. La clope terminée, nous rentrons alors à plusieurs dans le son. Et là, quelque chose se passe.
D'origine inconnue, une sensation douce de chaleur et d'euphorie m'envahit. Ça brûle dans mon corps, j'ai l'impression d'être un volcan intérieur et paradoxalement la température me semble totalement adéquate. Le son change, je ferme mes yeux presque instinctivement pour l'apprécier, et me sens alors en mesure d'affirmer : je suis en train de monter. Le plateau arrive, et je danse, je danse, mes courbes rebondissent sur les soubresauts musicaux sans jamais que je ne me trompe. J'ai parfois l'impression de manipuler ce son, ou de le connaître, de le reconnaître, dans une spirale sans fin.

Trip :

Cela fait une heure que nous dansons. J'ai envie de fumer. Oh oui j'en ai envie. Je trouve quelques compagnons, et au même moment lorsque je traverse la salle jusqu'au fumoir, je me sens comme un surhomme. J'ai l'impression d'avoir des ailes, je suis vif, speed, illimité. Je fume et je fume sans arrêt, terminant mes clopes en moins de 30 secondes, assimilant une fumée qui n'arrêtait pas de me stimuler.
Et je parle. Je n'arrête pas de parler autour de moi. Hors de question d'aller danser, je converse, les idées fusent partout comme si mon volcan interne venait d'exploser littéralement en un condensé abrupt de paroles. Je vis l'instant présent comme jamais, moi qui suis penseur-prise de tête à nombreuses occasions, tout ceci disparait, je vis.
Je retrouve E. Elle est avec des garçons très sympathiques, et dealers à leurs temps perdus. Nous bavardons, puis l'envie d'entrer dans le son ressurgit. Nous sommes tous à la même came, et cette envie est intensément partagée.
Alors nous tentons de descendre dans la salle du bas, destinée à un autre public, et nous passons avec finesse, sans même payer le prix du billet.

C'est à partir de ce moment-là que je vais vivre le flash de ma vie.

Je descends les escaliers, et congratule tous mes amis de la prouesse que nous venons de faire : "Putain les mecs, vous êtes les meilleurs sérieux j'vous aime trop".
La salle dans laquelle nous sommes maintenant est plus petite, mais aussi plus colorée. Je suis en joie, le son est parfait, magnifique.
Je veux en reprendre. E m'en empêche, elle m'explique que je ne pourrais pas apprécier une première fois si je tape l'excès, et je l'écoute, en fixant ses magnifiques yeux bleus et sa finesse de demoiselle, si jolie, si attachante. Nous dansons, et elle m'invite à me montrer des choses. Elle fait des mouvements avec ses mains, des mouvements si ridicules qu'ils en deviennent totalement harmonieux chez elle. Et puis nous nous rapprochons, elle m'invite à fermer les yeux, me caresse le dos, le bras alors même que le son bat à l'intérieur de mon corps. Nous nous susurrons des mots doux à l'oreille.

"- Tu es un amour.
- Meuf, c'est tellement toi. Toi."

Nous dansons pendant quelque chose comme 30 minutes. Mais cela m'a paru une éternité d'amour, pas d'amour avec attirance, de pur amour, simple. D'autant qu'il n'y a rien d'ambigüe, elle me protège juste, elle veille sur moi et me fait kiffer, me montre ce que c'est que l'amour, ce que c'est qu'être vivant et d'être connecté intimement. Et cette image d'un amour parfait et transcendant m'est restée gravée dans le cœur, comme si le même volcan intérieur avait gravé mon cœur de cendres éternelles.

Nous nous séparons. Je commence un peu à descendre, alors je vais retrouver un pote qui est à 0.3. Il le vit bien, mais est clairement en surdose : tremblements, yeux qui ne tiennent pas en place, etc. Nous dansons, nous allons fumer et commençons à échanger encore :

"- Mec, franchement j'te kiffe trop, t'es le meilleur.
- Mais moi aussi mec, t'es mon préféré laisse tomber"

Cette sensation d'amour fraternel qui nous a alors envahi, cela aussi c'était très beau. Poétique, magique, sans prise de tête. Juste de l'instant.

La soirée continue, avec mes potes, des inconnus, tous connectés et dansants, appréciant cette musique.

Je me souviens m'être enfin assis avec mon pote, et on est resté là, une heure, dansant sur des canapés alors que tout le monde nous prenait pour des fous. C'était juste que le son était trop présent, on ne pouvait pas y résister, et on n'avait pas besoin de bouger les pieds pour l'apprécier.
L'effet se tasse petit à petit, en plein rêve onirique de fréquences audios.

Descente :

Nous décidons de quitter la boîte, un ami et moi. Il est 6H. E veut rester, et nous lui souhaitons de faire attention à elle.
Je ne suis pas en descente comme les autres. J'ai les yeux grands ouverts, très dilatés, et en pleine forme. Je serre les mâchoires et tiens la durée du trajet jusqu'à chez moi.
Arrivé chez moi, je me mets à parler à mon chat, je converse, blague à haute voix, virevolte partout. Je regarde la télévision, me tape des barres. Mais il y a une fatigue physique, alors je décide d'aller me coucher malgré tout.
Dans mon lit, je tape des hallucinations yeux fermés. J'ai le sentiment d'être encore dans la boîte, les gens que j'ai croisé me parlent et me disent des choses nouvelles ou déjà entendues, avec une cohérence incroyable. On dirait que ce n'est pas moi qui l'imagine, mais bien qu'ils me parlent. Je vois E, je l'embrasse, je la touche encore, profondément. Mais cette fois-ci, ça n'existe pas. J'ai peur de la perdre, de perdre cette fille tellement jolie et tellement incroyable.
Mais j'arrive à calmer ces hallucinations, et je m'endors.

Afterglow, retombées, pensées générales et substrat du trip :

Le lendemain, je pète la forme. On me dit de fumer des joints pour éviter la descente, alors j'en roule, et ça me fait un effet "remontée" totalement agréable qui me fait encore danser devant mon PC. Mais les descentes de joints deviennent plus tristes.
Je me dis que je suis dans un tel état de contentement, que je pourrais vraiment apprécier un petit lait, là, maintenant.

Ne faites jamais de lait au cannabis après la MDMA, JAMAIS.
Pendant le lait, je sombre peu à peu dans un rêve. Mais quelque chose se produit dans mon cœur. Mon ami av ec qui j'ai trip é est parti en vacances, je ne peux pas le voir. Et si je ne revoyais jamais E ? Comment allais-je pou voir y survivre ? Et puis Paris, tout ça, c'e st génial, mais mes proches, mes meilleures amies, celles avec qui je peux tout partager, elles sont loin, trop loin. Et dans ma vie, je n'arrive pas à trouver l'amour, pourquoi ? Tout d'un coup, m on cœur est comme brisé. Comme après la pire de vos rupture s, mon cœur semble déchiré. Et je m'endors avec cette impression de tristesse infinie, totalement confus pendant mon trip THC, dans un autre monde total, impossible d'ouvrir les yeux ou de trouver une mo tivation pour me donner du baume au cœur . Le lendemain, mon humeu r dégring ole. Je suis parfois content, parfois totalement triste. Je me mets à pleurer, sans raison, j'appelle mes proches, mes ami (e)s. E me manque trop. Ce que j'ai vécu avec elle c'était du vent je le sais bien, mais je ne peux m'y résoudre, je dois la revoir. Impossible néanmoins, mon esprit semble totalement peiné à cette idée. Plus de joint. Ceux-ci me font des remontées, et les descentes deviennent vraiment trop ardues. Je fume des cigarettes. Elle s aident à m e st imuler. Puis je vois ma meille ure amie de Paris, on parle, elle ne me juge pas, me comprend. Et ça commence à aller mieux. Je fume encore beaucoup. Peu à peu des pensées positives ont commenc ées à réapparaître. J'ai ap pris des choses de ce trip. Notamment, et c'est le plus important, que je suis très frustré de ne pas pouvoir dire aux gens à quels point s je les aime. Et maintenant, m oi qui sui s rarement épris d'amour, je me rends compte à quel point ce sentiment e st bénéfique. Ce sentir si proche d'une personne, cela commence à me manquer. Je passe au-delà de mon échec a vec E. J e vois que j'ai changé. Je ne veux plus les mêmes choses. Dé jà, il me faut du son. J'av ais lu ça dans un autre T R, et c'est exactement ce que je ressens. Je ne me lasse pas du son, il m'en faut à chaque instant. Je dois aller en réec outer aussi vite que je peux. Et puis, maintenant, je me sens intimement connecté aux personnes que j'aime. J'ai l'impression d'être plus agréables avec eux, et qu'ils me le rendent. Alors oui, la descente est très difficile. En tant que tel, le prod est néfaste pour la santé. Mais pour le reste, voilà o ù j'en s uis après cette prise. Je ne sais pas si ça tiendra, si j'arriverais à espacer ou encore si je retrouverais ces sensations ultimes sans trip per, mais ça me motive pour le faire en tout cas. Merci d'a v oir l u.

 
Bienvenu dans l'amour universel, le temps de quelques heures. Le fait de quitter ce monde là, sans accroc aucun, fait partie intégrante de l'expérience je pense que tu l'as compris. Tu as su apprivoiser la descente, relativiser et au final c'est passé comme dans du beurre nan?

Merci pour le TR en tout cas, bien loin de l'apologie (qui est pourtant tellement facile avec cette substance) et vraiment mature dans l'ensemble. Je ne suis juste pas d'accord sur un truc que t'as balancé. Ce que t'as vécu avec la dénommée E., c'était pas du vent mec loin de là. C'était juste une sublimation du moment présent, qui était déjà beau en lui-même.

Alors ouais il y a un côté artificiel, amphétaminique mais votre relation était là avant ça. :+1:
 
C'est passé comme dans du beurre maintenant, ouais. Ça a pas été extrêmement facile, je pense juste qu'il faut s'entourer dans ces moments-là.

Tu vois, t'as dit un truc tout con avec E, bah t'as genre illuminé ma journée. C'est ça de rester dans l'impression de quelque chose, et c'est une sensation très plaisante.
 
Tu dois avoir une forte envie d'en reprendre non ?
Le fait de lire ton expérience, que j'ai trouvé très intéressante, me conforte dans l'attitude que j'ai avec cette substance. A savoir, ne pas en prendre avant d'avoir atteint une forme physique et mentale en béton.

Je te souhaite bonne continuation dans tes expériences, fais gaffe à toi :)!
Merci pour ce TR :)
 
Mouarf, y'a un petit craving en effet, le petit côté surhomme + love a tout va. Mais on m'a pas mal prévenu qu'il fallait faire attention, et j'aime pas vraiment la descente. J'compte gober une fois tous les mois ou deux.

Mais je m'obstine, la MD ça sera seulement avec E. J'ai besoin d'elle, c'est dingue comme elle a pu me marquer. En fait le craving le plus dur est concentré sur elle ahah :).

Merci d'avoir lu et commenté Délimuscle :).
 
Psilosophia a dit:
Bienvenu dans l'amour universel, le temps de quelques heures. Le fait de quitter ce monde là, sans accroc aucun, fait partie intégrante de l'expérience je pense que tu l'as compris. Tu as su apprivoiser la descente, relativiser et au final c'est passé comme dans du beurre nan?

Merci pour le TR en tout cas, bien loin de l'apologie (qui est pourtant tellement facile avec cette substance) et vraiment mature dans l'ensemble. Je ne suis juste pas d'accord sur un truc que t'as balancé. Ce que t'as vécu avec la dénommée E., c'était pas du vent mec loin de là. C'était juste une sublimation du moment présent, qui était déjà beau en lui-même.

Alors ouais il y a un côté artificiel, amphétaminique mais votre relation était là avant ça. :+1:



Je suis pas d'accord, sous MD on dit n'importe quoi et on parle plus vite que le langage. C'est du pur vent.
Pas mal le TR. J'ai juste tiqué sur le "Before"

Hérétique ! :twisted:

Edit: Et sinon les gens, le gros de la descente de MD c'est pas le lendemain... HEIN.
MD du Vendredi, Déprime du Mardi. that's the way it is :yawinkle:
 
Me casse pas mon petit rêve Stonix je t'en prie (a).

Pourquoi tu as tiqué sinon ?
 
Je trouve que Before ça fait gros kéké des plages de la MD.
Sans t'offenser toi.
 
Ah !

Eh bien faut reconnaître que tous ceux du before n'allaient pas prendre une perche, alors ils faut bien qu'ils s'alcoolisent eux aussi !

Mais après, ça reste assez bon enfant, et je trouve que c'est l'ambiance qu'il faut pour ce genre de perches. J'pense que personne s'est pris pour un ouf, et tout le monde est juste venu pour s'amuser. Une ambiance que j'aime assez et que je partage en quelques mesures.

EDIT : Pour ton message précédent que tu as édité, effectivement t'as raison pour la descente, mais personne m'a dit ça et je l'ai pas forcément lu distinctement, maintenant je le saurais :p.
 
Peu à peu des pensées positives ont commenc ées à réapparaître. J'ai ap pris des choses de ce trip. Notamment, et c'est le plus important, que je suis très frustré de ne pas pouvoir dire aux gens à quels point s je les aime. Et maintenant, m oi qui sui s rarement épris d'amour, je me rends compte à quel point ce sentiment e st bénéfique. Ce sentir si proche d'une personne, cela commence à me manquer. Je passe au-delà de mon échec a vec E. J e vois que j'ai changé. Je ne veux plus les mêmes choses.
Wouah, tu as appris la meilleure leçon que peut apprendre la MD. C'est beau !
 
Oui oui, les gens font ce qu'ils veulent et les concours de bites je les laisses au alcoolique. Et ça va tu as eu une descente que je qualifierai de normal, tu t'es juste braquer sur l'absence de E. Moi je me rappel ma perche involontaire à Dour. Deux semaine de déprime total et 7 mois pour en reprendre. Sinon comme tu l'as remarquer, les joints t'ont bien démonté la tête et ne t'ont pas vraiment aidez.Je te déconseille de fumez des joints en descente.Je te conseil donc plutôt le thé vert, les fruits, tout ce qui est anti-oxydant et être entouré de gens. C'est ton hormone des sentiments et de la motivation. Soit entouré de motivation et tu te remotiveras.Tu as vu comment tu as mieux encaisser le coup en discutant avec ton amie. Il faut aussi savoir ce dissocier (Non sans kéta) de cette amour uniquement induit par la molécule. La descente sera plus facile. Là tu as associer perte de E + descente = Bad. Toujours positivé, nous ne sommes qu'auto-suggestion.
 
Et faire de la marche, ça stimule la production de sérotonine !
 
Oui c'est un peu le délire Stonix. Mais comme certains membres ont pu en parler ci et là, la descente fait partie du trip je trouve. Si j'avais pas eu cette sale descente, j'aurais jamais eu les réflexions que j'ai maintenant, même si ça reste quelque chose de difficile.
Et puis du reste, même si j'ai assimilé beaucoup d'états à des images et des personnes, je ne trouve pas que ce soit si néfaste. Après tout... Qu'est-ce qui distingue vraiment l'illusion d'un état réel ? Je n'en sais rien, c'est une question qui me trotte depuis quelques mois déjà. Je me dis juste que si tu penses avoir été dans un état avec quelqu'un l'espace d'un instant, et que ça reste gravé, c'est peut-être quelque chose d'illusoire mais d'important. Au bout du compte je me demande si ces illusions qui demeurent à travers les trips ne sont pas le substrats principaux à tirer, c'est-à-dire l'intérêt véritable de tout ceci.
Au final souvent, dans la vie, tout n'est que l'illusion d'un instant, comme dans ces états. Et on vit limite pour ces illusions, de bonheur, de réussite, de partage. La vie est faite d'illusions.

Mais bon tout ça ça reste des suppositions. Il est évident qu'il faut se dissocier de la cause du bad, sinon ça n'en finit plus.
 
Non mais oui c'est le but de la MD. T'ouvrir à ça et donc techniquement tu n'as plus à en prendre, jamais.
Magnifique n'es-ce-pas :mrgreen:

Et tout n'est qu'instant présent, la vie n'est qu'un signal électrique créant l'illusion du réel.
Où est donc la part de rêve, comment savoir que tu ne rêves pas?

Si je te dit qu'une fois je suis monté au Paradis et que j'ai vu le fantôme de ma mère, croirais tu à cette éphémère vision?
Comment définir ce qui est vrai ou pas? Rien ne le peux. A part toi.
 
Finalement tu a fait un TR :grin:

J'ai pas grand-chose de plus à dire que les autres.

Personnellement je trouve que ton moment avec E est magnifique, mais c'est triste quand même... Enfin je sais ce que c'est de passer un moment sublime avec une femme et de ne plus pouvoir être avec elle ensuite, je l'ai vécu y'a pas si longtemps que ça.

L'important malgré tout, c'est que tu ai appris, vécu, et que tu en sois sorti grandi.


Au fait, ton TR m'a surpris. C'est ta façon d'écrire et de vivre l'expérience, de façon très mature. Comme dis plus haut, sans apologie, de façon claire et précise.

Bref ça confirme ce que je pensais déjà de toi ! T'est quelqu'un d'intéressant qui a des trucs intéressants à dire :D


P.S : je trouve quand même ça impressionnant, une descende qui dure plusieurs jours voir même plus. Ça donne pas trop envie de tester la mdma...
 
Ouai il est vraiment pas mal son TR.
Surtout la partie post trip, sinon c'est du kiff de MD basique mais bien écrit :)


Et sinon ouai l'effet de la MDMA sur le cerveau est vraiment bien lourde.
La sérotonine étant extrêmement importante pour notre régulation de l'humeur mais là je commence à être trop déchiré et je sais même plus qu'es qui ce passe au bout de quatre jours.

Le cerveau est pleinement vide de sérotonine et il va donc ce passer un truc, je sais plus si c'est une recapture ou une reconstruction.

Je pense que deux ligne parallèle pourront mieux t'aiguiller que moi.

Va y, fait toi plaisir.

tumblr_lllt5lrY261qz7lxdo1_500.jpg
 
Jolie TR. Tu a vécus une expérience qui ta changer moralement et sa c'est beau. Sinon c'est super bien écrit j'ai adorer la comparaison avec le volcan sa représente bien les effets du produit. Je suis d'accord sur le fait d'éviter le THC en descente de MD moi sa n'a fait qu'empirer les choses a chaque fois après bon tout sa sa dépend des gens. D’ailleurs je me sens toujours bien le lendemain personnellement la mini dépression je connais pas la semaine qui vient à mon avis tout sa c'est une question de mental.

En tout cas belle expérience on a envie d'y être et merci a toi de nous avoir partager tout sa.
 
Fat Jo a dit:
D’ailleurs je me sens toujours bien le lendemain personnellement la mini dépression je connais pas la semaine qui vient à mon avis tout sa c'est une question de mental.


Je crois que ça dépend des personnes, et surtout de la quantité consommé. Dans son TR il dit n'avoir pris qu'un seul para de 0,1 (et il a eu raison)donc forcément la descente sera pas violente de ouf, a se niveau, c'est surtout le retours à la réalité sans transition dans ton train train quotidien juste après la découverte du bonheur artificiel que peu procurer la MDMA qui est un peu casse pied.
La dernière fois que j'ai pris de la MDMA, j'ai bouffé environs 500mg en 4 prises, je peu te dire que la descente à bien duré plusieurs jours. Le lendemain je me suis retrouvé avec un trou de mémoire comme ça ne m'étais jamais arriver, du genre être assis dans mon canap et à me dire tout d'un coup " merde quelle heure il est ? Je suis sortis de chez moi pour faire ce que j'avais à faire ? "Ça fait combien de temps que je suis assis la à rien faire" " putain quel jour on est c'était bien hier ma soirée ?!" Tout ça avec le cœur qui bat de plus en plus vite en mode coup de stress, j'ai mît pas mal de temps a reconstitué ma journée, savoir si j'étais bien sortit de chez moi ou non etc.. Et je peu t'assurer que c'est du à la Md, pendant 3 jours un peu passé j'étais vraiment à côté de mes pompes. D'ailleurs ça m'a assez choqué se sale délire.

Sinon je rejoin les autres, TR vraiment sympathique à lire, c'est vrais souvent trop d'apologie avec cette foutu Md mais pas la c'est cool. Et comme dit Sludge, tas un peu su tirer ce qu'il fallait de ta soirée sous Md, c'est bien, ça te donne l'occasion de plus jamais y retoucher !!! :mrgreen: Sérieux c'est le mieux a faire maintenant que tu y a goûté, t'en tirera rien de plus si ce n'est passer toujours les même soirées de perché a la Md (à la longue c'est lourd.), devoir augmenter les doses pour être finalement de plus en plus sale (oui oui, sous MDMA tu peux etre que sale) et donc forcément des descente de plus en plus hard. Bon après y'a des gens qui aiment hein, les goûts et les couleurs, ça se discute pas. :-)
 
Effectivement je pense aussi que la difficulté de la descente est liée à la quantité. J'étais plutot "raisonnable" et je trouvais pas les descentes si difficiles, voir même je pouvais les trouver agréables. Passées la tristesse et l'envie de redrop quand les effets s'estompent je trouvais la descente assez progressive. Par contre en général j'étais bien entouré et fumer quelques joints avec les collègues m'aidait. Mais c'est vrai que pour la plupart des gens que je connais la descente de MD est merdique et peut entrainer l'usage d'autres prods pour amortir la chute.
La où j'ai commencé à vraiment sentir le danger avec la MD c'est quand les prises étaient très rapprochées. Et je dirais que le problème principal c'était pas la descente immédiate mais les 2-3 jours à partir du surlendemain.
En tout cas joli TR ou je retrouve assez bien mon expérience perso avec cette sensation d'amour pur et de connexion avec le son. Pour l'anecdote lors de ma 1ere fois c'était il y a plus de 10 ans maintenant j'ai passé des super moments avec une copine, et aujourd'hui encore je la vois toujours comme une sorte d'ange, il reste quleque chose de spécial, de très beau dans notre relation.
 
La MDMA ne marche pas chez moi je pense :mrgreen:

Si si je ressens les effets et tout ce que vous décrivez. Mais je ressens en même temps l'énorme FAKE de la situation :mrgreen:

Mais c'est cool, sous MDMA on peux me touchez :mrgreen: Mais par contre c'est vrai que massez une fille alors qu'on est sous MD c'est vraiment cool et stimulant (sexuellement)
 
Retour
Haut