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Fusion Cosmique

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Tisalut
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Solexis-bis a dit:
Ex: Sur mes anciens cours de première, il était dit que l'hyperthermie causé par la MDMA pouvait tuer. Entendons-nous souvent parler de mort par surchauffe sous MD ? C'est ça qui crée les peurs, le dénigrement et la phobie des psychés !

Totalement d'accord. C'est avant tout une désinformation dont on nous berce depuis la prohibition de chaque prod.
L'exemple de la MDMA est très bon : si on prends l'alcool en parallèle.
La MD offre une euphorie sans égale, beaucoup de gens iront jusqu'à mentioner leur première prise de MDMA si on leur pose la question "quel a été le meilleur moment de ta vie?" (je connais plusieurs personnes qui répondraient ça en tout cas, et moi aussi).
L'alcool peut offrir un certain bonheur aussi ; mais en contrepartie, il impose un sacré flou mental. Les deux désinhibent : mais seul la MDMA a un interet thérapeutique a ce sujet là. Des psychanalystes ont été jusqu'à dire qu'une prise de MDMA, ca pouvait équivaloir à 4 mois de psychanalyse thérapeutique, si prise dans un contexte favorable (personne à l'écoute).
Sur le plan santé, on ne peut pas être sur à 100% parce que pas assez d'études ont été faites, mais les deux détruisent des neurones, c'est un fait. En revanche, des expériences sur des rats ont montré qu'avec des doses assez espacées et sans surdosage, les neurones détruits par la MDMA se reconstruisaient. Les lésions commises par l'alcool sur le cerveau sont elles, irréversibles.
Enfin, on ne démontre plus le pouvoir éventuellement addictif de l'alcool. La MDMA a une forme d'addictivité, mais d'une part le fait qu'elle "perde sa magie" rapidement et d'autre part l'absence de dépendance physique font qu'elle est bien moins dangeureuse à ce niveau là.
Sur le plan de la mortalité, c'est pas facile de les comparer. Mais je pense que l'alcool est également plus dangeureux rien que de part sa nature "abrutissante", qui nous met dans des situations qu'on aurait bien évité sobre. Après, la MDMA comporte tout de même certains risques, mais il y a tout de même peu de morts par années liées à sa consommation...

Quand on réfléchis à tout ca, on est en droit de se dire qu'au final, tout ça, c'est culturel. et du coup que les gens sont, soit de sacrés moutons (pour les moins informés), soit des hypocrites (pour les politiques et autres)... :/
 
Mario a dit:
Pour revenir aux manières de tripper, je pense qu'on peut très bien passer tout le trip (ou donner cette impression) dans des délires de bases (bolcheviks etc) tout en ayant une bonne dose d'introspection et de réflexion, en tâche de fond ou bien dans les quelques moments calmes quoi. Enfin on peut facilement cumuler les deux je trouve (à plusieurs comme seul)

Je dirais, par mes observations personnelle et l’esprit général du LSD que la vérité est encore plus entrelacée que cela. Les trips « de base », qui s’apparentent en tout point a un délire qu’on pourrait avoir sans psyche, ont toujours leur richesse introspective. En fait, il s’agit, je dirais, de la façon naturelle du LSD pour s’exprimer, sans être forcé par une rationalisation quelconque, type « oh, dissolution de l’ego, n-ieme matrice, premier bardo. », le LSD explique tout en métaphores tordues et fugaces.

Plusieurs points transforment ces illuminations en délires, weed-like, d’abord on ne retiens que celles qui sont compatibles avec le groupe, donc plutôt marrantes, les autres s’estompent dans le noir de la mémoire moribonde. Ensuite, chacun ajoute sa propre perception du délire, ce qui transforme ça un donne mélange sans aucun sens. Enfin, cela même seul, les métaphores ne sont que très rarement comprises dans l’instant, ce qui fait que le voyageur même expérimenté se tournera vers des pensées plus « raison-compatibles », qui sont plus proche de ce a quoi on a pu déjà penser, tout en étant bien sur plus imagé.

Tout ça pour dire que l’introspection n’est pas ou on l’attend, si les basse couches du subconscient s’exprimaient dans le langage de la raison, il n’y aurait pas de psychiatres ...
 
Ah ! C'est intéressant ce que tu dis, j'suis d'accord.
À la base j'étais parti dans cette direction parce que ça me choquait un peu que Styloplume interprète les délires rigolos comme une manière moins profonde de tripper (mais peut-être que j'ai mal interprété moi-même ce qu'il disait & réagi trop impulsivement). Après, indépendamment de la valeur introspective du trip, c'est vrai que ce qu'on fait pendant ce trip peut révéler la vision qu'on a de la défonce, de manière plus globale (ce qu'on en pense quand on est sobre donc, ou ce qu'on y cherche).
 
Les délires rigolos sont moins profonds parce que le rire est fait pour interpréter d'une façon amusante la réalité, donc d'une manière exagérée ou détournée, donc faussée. D'où le fait que l'on ne puisse pas explorer profondément sa psyché si l'on sort d'un raisonnement pragmatique. Par contre choper en vol une gêne masquée derrière une blague ou un rire forcé, ça peut permettre d'explorer un caractère ou un phénomène que l'on ne veut pas voir dans les détails...
 
pouaaaa je viens de finir de tout lire ,et j'ai trouvé ça génial,faut vraiment que j'essaie unde ces 4 ,sinon j'ai beaucoup aimé ton dessin ,je m'attendais pas à ce qu'il ressemble à çaà la fin ...

Franchement je me demande bien comment t'as pu géré ça ,pété comme tu l'étais XD mais franchement pas mal et on remarque pas mal de détails dedans ... j'ai bien aimé ton trip sur les paradoxes aussi ^^
 
Excellent TR je m'y croyais, à chaque ligne lu je faisais un peu plus partis de ton expérience. J'étais vraiment dedans. J'me suis bien marré aussi

& en rapport avec les commentaires, excellent sujets de discussion, très intéressant!
 
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